18 juillet 2006

Concours d'aboyeurs

HOLLAND, Michigan (AP) -- C'était il y a longtemps, bien avant l'apparition de la presse, d'Internet et de la "balladodiffusion" (podcast). La population était alors informée grâce aux crieurs de nouvelles.
Malgré les avancées de la technologie, ils n'ont pas disparu. Du moins pas dans leur totalité. Ainsi, certaines localités américaines et canadiennes conservent des crieurs de nouvelles et certains d'entre eux participent à un concours vendredi au festival des tulipes à Holland, dans l'Etat du Michigan. Plusieurs tours seront organisés.
"Il faut avoir une bonne voix et ne pas être timide", a expliqué à la presse locale John Karsten, aboyeur de nouvelles de la ville. D'autres soulignent qu'ils doivent avoir une voix qui porte, et pendant un certain temps. "Dans les concours, vous êtes notés sur votre capacité à maintenir le volume", observe l'un d'entre eux, Art Tolsma.
Le look a aussi son importance. Les crieurs seront vêtus de costumes datant des XVIIIe et XIXe siècles. Mais un bon cri et une jolie tenue ne sont pas les seules qualités nécessaires pour remporter une compétition. Jerry Praver, crieur californien, note qu'il faut également avoir le talent d'écriture. "Chacun compose ses propres cris, et ils peuvent concerner n'importe quel sujet", explique-t-il.

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