Un coup de gueule pour commencer la semaine, oh combien paradoxal puisqu'écrit en français et s'adressant aux Français de New-York pour en dénoncer
... La suite vous éclairera.
Le Frenchie Trendy se la joue à New-York, roi du monde. Rien ne change. Ses tentatives plus ou moins fructueuses de cueillir au détour d'un lounge une new-yorkaise peu farouche n'ont pas altéré son sourire carnassier de trader hype. Le Français se repère à des kilomètres à la ronde. Le Français veut toujours se distinguer. La coupe de son manteau, la façon dont il tire des bouffées sur sa cigarette (oui, il fume), son accent, enfin, le dévoile aux yeux de tous. Mais surtout, le Français est grégaire. Le Français sort en groupe, en groupe de Français tant qu'à faire.
Ce Français là, qui lache des mots anglais dans une conversation dans sa langue matenelle pour faire 'in', ce Français meme qui sort dans des soirées franco-françaises -des French Days et autres du meme acabit - ce Français qui se croit obligé d'etre people et de ne pas retenir les prénoms des gens qu'il croise pour faire croire qu'il connaît trop de monde, ce Français qui regarde de haut tous ceux qui n'habitent pas le Village ou un appartement avec salles de bains multiples dans Manhattan (faut-il seulement préciser qu'il vit seul, la collocation l'horripile - sauf s'il se trouve des ames similaires pour partager ses pathétiques soucis), ce Français qui veut absolument aller prendre un verre dans tous les endroits people de la ville dans l'espoir d'y croiser une célébrité, ce Français qui est Parisien, évidemment, ce Français qui assure qu'il rappelera les gens avec qui il a passé une soirée - alors que visiblement, ces gens ne sont pas de son monde, pouah... ce Français qui ignore par la suite les gens avec qui il a passé une soirée parce que, justement, ils ne sont pas du meme monde, le sien, innaccessible aux non-initiés, doit le rester, ce stagiaire qui se croit grand manager, ce stagiaire qui a eu la place d'un autre plus compétent parce que papa a des relations...
A ce Français, je voudrais dire combien il est ridicule, risible, triste, dégoulinant de pédanterie, horripilant, insupportable. A ce Français, je voudrais dire combien il fait petit coq, chefaillon bataillant pour des éclats de rien, brassant de l'air entre de bouffées de cigarette...
A ce Français je voudrais dire que je n'ai pas envie de le rencontrer. A ce Français je voudrais dire qu'il est pathétique. A ce Français je voudrais dire qu'il n'a rien vu autour de lui pour avoir recréée à New-York le microcosme de sa cour française. A ce Français je voudrais dire qu'il est en train de rater sa vie.
A ce Français, malgré tout, je dis bonne chance. Bonne chance, parce que, la Vie, elle, se chargera d'altérer son sourire carnassier de trader hype indestructible - apparemment seulement.
Et a tous ceux qui se prendraient l'envie d'écrire des commentaires acides sur cet article, je ferais remarquer qu'alors, si vous etes sentis blessés, c'est que j'ai donc touché juste. A bon entendeur...
Le Frenchie Trendy se la joue à New-York, roi du monde. Rien ne change. Ses tentatives plus ou moins fructueuses de cueillir au détour d'un lounge une new-yorkaise peu farouche n'ont pas altéré son sourire carnassier de trader hype. Le Français se repère à des kilomètres à la ronde. Le Français veut toujours se distinguer. La coupe de son manteau, la façon dont il tire des bouffées sur sa cigarette (oui, il fume), son accent, enfin, le dévoile aux yeux de tous. Mais surtout, le Français est grégaire. Le Français sort en groupe, en groupe de Français tant qu'à faire.
Ce Français là, qui lache des mots anglais dans une conversation dans sa langue matenelle pour faire 'in', ce Français meme qui sort dans des soirées franco-françaises -des French Days et autres du meme acabit - ce Français qui se croit obligé d'etre people et de ne pas retenir les prénoms des gens qu'il croise pour faire croire qu'il connaît trop de monde, ce Français qui regarde de haut tous ceux qui n'habitent pas le Village ou un appartement avec salles de bains multiples dans Manhattan (faut-il seulement préciser qu'il vit seul, la collocation l'horripile - sauf s'il se trouve des ames similaires pour partager ses pathétiques soucis), ce Français qui veut absolument aller prendre un verre dans tous les endroits people de la ville dans l'espoir d'y croiser une célébrité, ce Français qui est Parisien, évidemment, ce Français qui assure qu'il rappelera les gens avec qui il a passé une soirée - alors que visiblement, ces gens ne sont pas de son monde, pouah... ce Français qui ignore par la suite les gens avec qui il a passé une soirée parce que, justement, ils ne sont pas du meme monde, le sien, innaccessible aux non-initiés, doit le rester, ce stagiaire qui se croit grand manager, ce stagiaire qui a eu la place d'un autre plus compétent parce que papa a des relations...
A ce Français, je voudrais dire combien il est ridicule, risible, triste, dégoulinant de pédanterie, horripilant, insupportable. A ce Français, je voudrais dire combien il fait petit coq, chefaillon bataillant pour des éclats de rien, brassant de l'air entre de bouffées de cigarette...
A ce Français je voudrais dire que je n'ai pas envie de le rencontrer. A ce Français je voudrais dire qu'il est pathétique. A ce Français je voudrais dire qu'il n'a rien vu autour de lui pour avoir recréée à New-York le microcosme de sa cour française. A ce Français je voudrais dire qu'il est en train de rater sa vie.
A ce Français, malgré tout, je dis bonne chance. Bonne chance, parce que, la Vie, elle, se chargera d'altérer son sourire carnassier de trader hype indestructible - apparemment seulement.
Et a tous ceux qui se prendraient l'envie d'écrire des commentaires acides sur cet article, je ferais remarquer qu'alors, si vous etes sentis blessés, c'est que j'ai donc touché juste. A bon entendeur...