24 février 2006

Welcome to world of travail, it's a nouveau world

Pour les irreductibles qui, comme moi, se souviennent de la publicité Fresbee, fournisseur d’accès à Internet racheté plus tard par Tiscali, ou des consultants en costume cravate gambadaient dans la verte nature et une voix off disait « welcome to a world of communication, welcome to a world of liberté, it’s a nouveau world… » etc. Eh bien moi c’est un peu pareil sans les moutons de la fin, il faut croire que me voilà entrée dans la vraie vie du travail où non, arriver au bureau à 9h30 pour en partir à 17h tapantes n’est pas la règle. Point négatif : difficile de se motiver, en sortant après 19h, d’aller continuer à suer un peu au club de gym. Point positif : j’arrête de regarder ma montre au bureau parce que je n’ai pas le temps de compter les feuilles de mon bloc notes.
Le week-end dernier ? Plutôt calme. Comme Thomas et quelques autres allaient faire les zouaves à la Nouvelle Orléans pour carnaval – moi j’avais abandonné pour des soucis de logistique mais bref – du coup j’ai glandouillé à l’appartement, traînassé devant la téloche et tout ça. Dimanche, Anne Laure a débarqué avec ses valises, elle remplace notre petit Fred qui rentrait en France mardi, du coup l’après-midi on est allé se promener le long de l’Hudson River, voilà la vue qu’on a quand on se promène le long de la rive en regardant vers le Sud de Manhattan.

Le soir on est allé prendre un verre au Lounge Eleven, vu qu’on ne travaillait pas le lundi : President’s Day oblige. Et pour les petits malins qui se demanderaient, les US ont presque autant de jours fériés que la France, je crois que ça se joue à un de moins, c’est tout. Pas mal quand même hein ?
Bon. Le lundi, avec Fred (encore là) on est allé bruncher chez Ping à Chinatown, sur le coup de 15h les dim sum c’est quand même un peu violent, parce qu’on avait tellement faim en arrivant qu’on s’est jeté dessus comme la misère sur le pauvre monde. Un peu dur de bouger après ça… Le soir ? Un dernier dîner avec Fred puis retour au bercail pour attaquer la semaine (écourtée) de travail. Une belle semaine assez bien remplie, donc, où j’ai travaillé sur mes dossiers tout en aidant un peu les autres itou. Et la semaine prochaine, ma responsable vient de France pour une « tournée » des principaux clients et prospects avec ma petite personne. Je vais donc encore être bien occupée.
Du coup cette semaine, par flemme, je ne suis pas sortie…
On compte quand même se rattraper un peu ce week-end – pour samedi soir, un dîner dans le village prévu. Je vous raconte ça la semaine prochaine.

19 février 2006

Hep, taxi !

Les taxis a New-York ont aussi leur blog... Comme quoi...
A se demander si des fois, ils tiennent les mains sur le volant : ca telephone, ca mange, et maintenant, ca blogue. On n'arrete pas le progres !
Pictures from a New York City Cab Driver, c'est ici que ca se passe.

Et la dame a meme ete interviewee par ABC News !

17 février 2006

Pas vraiment de newsletter

Ben oui parce que j'ai raconté en date de vendredi dernier mon périple francais complet, du coup... Pas vraiment de nouvelles choses à raconter, alors pour le fun quelques photos de Paris en attendant la vraie prochaine lettre !



12 février 2006

Boules de neige hors-la-loi

TOPEKA, Kansas (AP) -- Le maire de la ville de Topeka (Kansas), dans le centre des Etats-Unis, a eu la surprise de découvrir qu'il avait violé un décret municipal en... lançant une boule de neige.
Kristen Aberle, une étudiante de Thawville dans l'Illinois a écrit à l'édile, Bill Bunten, pour lui signaler l'existence de cet obscur décret, dont elle avait eu vent lors d'un cours sur les institutions publiques.
"J'ai pensé qu'on se moquait de moi", a reconnu le maire. "Mais j'ai vérifié et elle a effectivement raison."
M. Bunten a avoué avoir lancé une boule de neige en direction d'un arbre. Et même s'il a manqué sa cible d'au moins neuf bon mètres, il a estimé que ce n'était pas là une circonstance atténuante.
"Je vais me présenter au poste de police, me dénoncer et m'en remettre à la clémence de la justice", écrit-il dans une lettre datée du 27 décembre. Il ajoute dans la missive avoir l'intention d'annuler cette interdiction "de peur que nos prisons déjà bondées se remplissent d'enfants qui (...) se sont livrés à une bataille de boules de neige".
Les contrevenants au décret, qui interdit également le jet de pierres et "d'autres projectiles", risquent 499 dollars d'amende et 179 jours de prison. M. Bunten a précisé qu'il demanderait au service juridique de Topeka "d'élaborer un décret qui supprime la partie du texte concernant les boules de neige".

A quand les bonshommes de neige hors la loi ? 

10 février 2006

Tour de France : Avignon, Venzolasca, Boulogne sur Mer et Paris

Parfois tout le monde est contre vous et quand vous prenez l’avion vous tombez sur la grève de l’année. Eh bien c’est exactement ce qui m’est arrivé mardi 7 en me posant à Roissy : j’ai appris que les controleurs aériens d’Orly étaient en grève. Du coup au lieu de prendre un avion pour Avignon dans la foulée, je suis retournée à Roissy en début d’après-midi et j’ai finalement pris un vol pour Marseille… Pas évident pour mes grands-parents qui venaient me chercher, mais bon, on fait ce qu’on peut avec les moyens du bord !
Ce petit séjour en France a été un peu à la mesure de mon arrivée : chamboulé et speed. Les deux jours que j’ai passé chez mes grands parents en Provence ont finalement été les plus tranquilles, avec de très (trop) bon repas… Ahhhh la cuisine française… Le jeudi en fin d’après-midi, retour à l’aéroport de Marseille pour embarquer pour Bastia, et comme finalement le vol était complet je suis partie vers Calvi. Mouvementé, on vous dit… L’atterrissage au milieu des montagnes au coucher du soleil était superbe. Quel vent sur la côte ouest de la Corse…


C’était bien mieux une fois revenu en Casinca. La maison des parents est maintenant quasiment terminée, on leur a enfin posé la cuisine et ils ont le téléphone : c’est le retour à la civilisation. Au programme, de grandes balades autour du village et au bord de la mer, et puis un diner à Saint Florent, avant de retrouver… Thomas, qui, ayant dû aller pour son boulot à Genève le vendredi, avait réussi à se déplacer pour le week-end à Venzolasca. Du coup le samedi soir, on est allé dîner à U Fragnu, la ferme auberge du village, 6 plats les amis. Et pas des moindres. Une soupe bien consistante, puis des beignets au bruccio avec un plat de charcuterie, du veau aux olives avec des gnocchis, du figatelli dans un pain façon hot dog (et je vous recommande de manger le pain si vous ne voulez pas vous faire réprimander par le patron), puis du fromage avec les confitures de figue et de melon, et enfin le dessert.
On aurait pu nous rouler jusqu’à la maison après ça ! Dimanche midi, Thomas est reparti, et moi j’ai profité de ma dernière journée corse.
Lundi matin, à mon tour de reprendre la route, jusqu’à Boulogne sur Mer et via Orly, la Gare du Nord et celle de Calais Frethun. Rien que ça. On m’attendait à la gare pour me conduire dans les bureaux de ma nouvelle boite. Au programme de mes trois jours de formation : visite de l’usine, brief produits, brief marketing et commercial etc. Et logement à l’hotel de Clery, « Hotels et chateaux de France », la grande classe… On ne s’est pas moqué de moi ! Mercredi soir j’ai repris un train pour Paris ou j’ai retrouvé Magali que je n’avais pas revu depuis qu’elle avait quitté New York en juillet 2004, c’est dire si on avait du temps à rattraper… autour d'un muffin géant !


Le jeudi, matinée dentiste et glandouillage, l’après-midi un dernier bisou à maman que j’ai retrouvée à Roissy et qui partait et ensuite un tour de Paris, le long des quais de la Seine avec Magali.


Et le soir on a retrouvé Olivier, mon avocat préféré, pour diner au Petit Sud Ouest des spécialités pleines de gras mais tellement savoureuses, et Typhaine et son chéri nous ont rejoints pour le dessert. Vendredi, il était déjà temps de repartir…

07 février 2006

Empire State Building Run Up

L'Empire State Building Run Up est une course annuelle qui consiste à gravir en courant les escaliers du bâtiment depuis le hall jusqu'au 86eme étage, ce qui représente 1,576 marches (320 metres) ! Le record enregistré à ce jour est de 9 minutes et 37 secondes.

Ouverte à tous sous conditions, l'épreuve a lieu chaque année début février, cette annee le 7.

Personnellement, apres ma petite rando du week-end precedent, j'ai encore l'impression d'avoir mal aux jambes alors c'est pas pour moi !
_____
Source : site de l' Empire State Building.

06 février 2006

Un livre anti-Bush nouveau succès de librairie grâce à Ben Laden

WASHINGTON (AFP) - Un livre anti-Bush jusque-là inconnu, oeuvre d'un écrivain d'extrême-gauche, est devenu un succès de librairie après avoir été mentionné par Oussama ben Laden dans son dernier message audio diffusé jeudi par la chaîne satellitaire du Qatar Al-Jazira, ont rapporté samedi les media américains.
Dans son message, authentifié par la CIA, le chef du réseau terroriste Al-Qaïda avait déclaré que "si Bush continue avec ses mensonges et (maintient) ses oppressions, il vous serait utile de lire 'les Etats voyous'", avant d'en citer quelques passages.
Depuis, le livre, dont le titre complet est "Etats voyous: un guide de la seule superpuissance mondiale", et qui n'apparaissait qu'en 205.000e position sur la liste des meilleures ventes du site Amazon.com, a fait un bond à la 27e place.
L'auteur, a indiqué la presse américaine, est William Blum, âgé de 72 ans, fils d'immigrants polonais, qui a travaillé pour le département d'Etat dans les années 60 avant que la guerre du Vietnam n'en fasse un opposant à la politique étrangère américaine et qu'il ne lance un journal underground, le "Washington Free Press".
Habitant un modeste studio à Washington, il est depuis trois jours l'objet de multiples sollicitations des médias, à qui il a souligné n'avoir aucun regret de ce soutien inattendu et ne pas avoir non plus reçu de menaces depuis.
"Je n'ai pas été révolté par ce soutien", a-t-il déclaré à une radio new-yorkaise. "Cela ne m'a pas rebuté et je ne vais donc pas prétendre le contraire", a ajouté William Blum.
Dans son livre, il souligne notamment que les attaques du 11 septembre 2001 contre New York et Washington, orchestrées par Oussama ben Laden, étaient injustifiables, mais considère qu'elles constituaient néanmoins "des représailles compréhensibles à la politique étrangère américaine".
Avant jeudi et la diffusion du message de ben Laden, les deux livres de William Blum, "Etats voyous" et son deuxième livre, "Les guerres scélérates" (Killing hope), sur les interventions militaires américaines, ne s'étaient vendus qu'à 150.000 exemplaires en anglais et dans d'autres langues, selon les indications de l'auteur lui-même.
Sa maison d'édition, Common Courage Press, s'est pour l'instant montrée incapable d'indiquer de combien les ventes avaient progressé depuis le message de ben Laden.
Inconnu du grand public, William Blum semble néanmoins jouir d'une certaine audience dans les milieux académiques. Un de ses partisans est Peter Dale Scott, écrivain et ancien professeur à l'université de Berkeley. "Les critiques diront qu'il s'agit d'un livre partial. Mais il constitue un correctif inestimable au portrait dressé par l'establishment de l'Amérique comme la plus importante force de paix dans le monde", a estimé Dale Scott.

05 février 2006

KentuckyFriedCruelty.com

NEW YORK (AP) - Appelez le Chris, ça sera plus simple... Un jeune Américain défenseur des droits des animaux a officiellement changé son nom de famille pour protester contre le sort réservé par la compagnie de restaurants Kentucky Fried Chicken (KFC) à ses poulets: il s'appelle désormais Chris KentuckyFriedCruelty.com.
Chris KentuckyFriedCruelty.com (de son vrai nom Chris Garnett), 19 ans, explique avoir changé de nom en signe de soutien à la campagne de la PETA, une organisation américaine de défense des droits des animaux, contre KFC.
"Au début, les gens ne me croient pas quand je leur dis mon nom, mais au moins ça déclenche toujours une discussion", a-t-il expliqué dans un communiqué. "Beaucoup de gens s'engagent à boycotter KFC une fois que je leur ai expliqué l'indifférence de la compagnie à la cruauté avec laquelle sont traités les animaux".
La campagne de la PETA s'appuie sur des images tournées l'année dernière montrant des mauvais traitements réservés aux poulets dans une usine de Moorefield, en Virginie-Occidentale fournissant KFC en viande.
La société-mère de KFC, Yum! Brands, a démenti ces accusations.
Pamela Anderson, la star de "Alerte à Malibu" qui a prêté sa voix au clip de la PETA montrant ces mauvais traitements, soutient l'action de Chris KentuckyFriedCruelty.com. "Je suis certaine que Chris est impatient que KFC arrête de torturer les animaux pour pouvoir reprendre son nom", a-t-elle déclaré dans un communiqué. Mais la torture des poulets "c'est affreux et ça doit s'arrêter".

04 février 2006

Le froid va durer, foi de marmotte!

PUNXSUTAWNEY, Pennsylvanie (AP) -- La marmotte de Punxsutawney a livré son verdict: l'hiver devrait encore durer six semaines aux Etats-Unis.
L'animal baptisé Punxsutawney Phil, d'après la ville de Pennsylvanie dans le nord-est des Etats-Unis où il vit, a en effet vu son ombre le 2 février. Ce qui, selon une tradition américaine bien ancrée, signifie que les rigueurs de l'hiver vont encore durer six longues semaines. Reste que jusqu'ici les habitants de l'Amérique du Nord ont connu une saison hivernale plutôt clémente.
L'apparition furtive de Phil pour le "Groundhog Day" (jour de la marmotte) est très attendue chaque année, les images de l'événement étant reprises par les journaux télévisés des grandes chaînes du pays.
Le rongeur a émergé de son terrier jeudi matin vers 7h30 devant plusieurs milliers de spectateurs. Certains, arrivés dans la nuit, ont attendu des heures pour le voir. L'événement est organisé chaque année par un club local d'hommes d'affaires portant smoking et chapeau haut-de-forme.
Quelques heures avant que la marmotte, animal qui hiberne, ne soit tirée de sa torpeur, les "danseurs de Phil" swinguent au rythme de chansons populaires. Pour patienter, la foule a également droit à des feux d'artifice et à une distribution de maillots et peluches à l'effigie de l'animal fétiche.


03 février 2006

Une semaine bien remplie… et des vacances à venir

A part quelques petits chanceux déjà au courant, c’est un scoop pour la majorité : je change de job : après les sacs a main, je vais travailler pour une entreprise de consultants français bases a New York, et je vais, au sein du groupe, représenter commercialement une marque « private label » de cosmétiques français sur le territoire nord américain. C’est un « good move » comme disent les américains : poste beaucoup plus intéressant que ce que je fais actuellement, et de la formation. Je commence le 13 février prochain, justement, par une formation en France. Du coup, comme je termine mon présent job aujourd’hui, je rentre en France le 6 février et pour deux semaines. Youhou !
Le toit de l'ONU sous la neige

Bon. Maintenant que c’est dit, je peux passer au programme des réjouissances passées. Vendredi soir dernier, diner sushis en amoureux avec Thomas, puis on a retrouve les loulous d’Hoboken pour aller prendre un verre au Lounge Eleven. C’est la qu’on s’est décide pour aller randonner un peu samedi a Bear Mountain State Park car le temps était superbe. Nous voila donc parti gaillardement samedi midi upstate New York, puis à nous chausser ad hoc pour gravir la montagne. Hop, la montée, pas si dure que ca, et en haut, un peu froid, mais dans le fond on apercevait la skyline de Manhattan et c’était bien, aussi, de sentir l’air frais.  
La redescente ? Comment dire… Un mot pour la qualifier ? Moui : Groumpf ! Voila. C’était enneigé et du coup, les garçons glissaient la dessus en lançant des cris de guerre, Esther et moi, euh, on en était un peu moins chaudes. Apres coup, on a trouve ca très drôle, sur le moment un tout petit peu moins !
Du coup le soir, on est juste allé diner Thaï dans le West village et on s’est rentre.
Dimanche ? On a brunche avec un collègue à Thomas qui quittait New York à Essex Market. Un conseil : si vous voulez bruncher à une heure décente, allez ailleurs. Table réservée pour 14h30 et table effectivement obtenue à 15h45. J’ai largement regrette de n’avoir ingurgite qu’un jus d’orange avant de partir. Le soir, apéro chez un ami dans le village, puis dodo.
Lundi relâche, et mardi soir, on est allé voir, Thomas Fred et moi, un match de basket au Continental Arena : les Nets vs les Pistons, sortants du titre. Les Pistons en étaient a leur 11eme victoire d’affilée avant ce match, eh bien les Nets les ont vaincus 91 a 84. Juste sur la fin, car c’était assez serre !   
Moi qui n’étais pas plus fan que ca, je me suis prise au jeu et j’ai bien aime. A la fin les garçons m’avaient contamine et j’étais presque hystérique quand les Nets ont marque leurs derniers paniers !
Mercredi soir je suis allée diner avec deux nouvelles têtes rencontrées à un pot VoilaNewYork. On voulait se faire un resto a sushis répute du West Village, mais la file d’attente était tellement longue qu’on s’est rabattus sur le petit resto italien du trottoir d’en face. On ne résiste pas aux gnocchis.
Hier, c’était la chandeleur ET l’anniversaire d’Angélique. Du coup on a été oblige de festoyer dignement a Hoboken chez Guilhem et David.
Oui, on avait trois pots de Nutella, et Angélique + Guilhem aux fourneaux pour nous faire une mooooooontagne de crêpes !
Miam… Evidemment on a essaye de les faire sauter, certain(e)s avec beaucoup de dextérité, d’autres (comme moi) un peu moins.
Ce soir ? A priori *encore* un diner en amoureux avec Thomas, car je pars lundi pour deux semaines (pour ceux qui ont suivi) et demain, on re-fête l’anniversaire d’Angélique. C’est qu’il faut suivre le rythme…
Une fausse note cette semaine ? Ouaip. Les américains disent à peine au revoir à quelqu’un qui démissionne. Je n’attendais ni fanfare ni tapis rouge mais bon… au moins un petit quelque chose. Au final j’ai reçu un petit cadeau de ma collègue chiante et une collègue/copine m’a invitée à déjeuner. Bon. Disons que je ne regrette pas de partir !