25 juin 2005

Après Vinexpo à Bordeaux... la saga continue

Le calme revient progressivement… la chaleur s’installe !

La semaine a passé à vitesse grand V pour moi, et me voici à nouveau vendredi avec une niouzlettre à peaufiner… C’'est que ça prend du temps, tout ça, mine de rien…

Je suis à nouveau à Paris aujourd’'hui avec une réunion toute la matinée et une autre toute l’'après-midi ! Je rentre assez tard à Reims, avec Anne dans mes bagages : la Miss reçoit demain son beau diplôme Sup de Co à l’'Ecole, avec cocktail déjeunatoire et discours à n’en plus finir (le cocktail j’'en suis sûre, le discours, presque certaine). Sa maman l'’accompagne, et comme elle peut faire venir deux personnes elle a pensé à moua… C’'est y pas mignon tout ça ? Et puis ça va permettre de revoir les têtes perdues à force d’'aller me promener aux quatre coins de la planète entre mes stages et mes échanges universitaires. Et aussi : ce sera une sorte de « rehersal » pour ma remise de diplôme un jour prochain…

Musique : Un jour, mon diplôme viendra…. (sur l’'air du prince tant attendu).

Allez, petit récap de la semaine pour se mettre en jambe et se donner du courage pour la journée à venir.

Vendredi dernier, j’'ai quitté Rémy Cointreau sur le coup de midi pour me ruer à l’'aéroport d’'Orly et retrouver Thomas, qui lui, damned, était en retard. La faute aux connexions des méchants avions et aux cars Air France, et à la RATP, etc… Mais c’'est pas grave, on a réussi, quoi qu’i'l en soit, à prendre notre vol pour Bordeaux Mérignac on time. Grand moment : pour une fois, on prenait l’'avion *ensemble* et c’'est plutôt rare… D'’habitude on vit dans des avions parallèles…

Bordeaux. Mes souvenirs de la ville –- outre mon passage éclair il y a un mois et des bricoles –- se résumaient à ceux d’'une petite admissible venue pour deux jours en juin 2001, passer ses oraux à Sup de Co Bordeaux et s'’effrayer de l'’état de sa cité universitaire, après avoir été largement nourrie et saoulée dans un petit restaurant du vieux Bordeaux interlope. Bref, pas forcément la meilleure image que je pouvais avoir de la ville.

Là, arrivant vendredi après midi pas trop tard, on a eu le temps d’'apprivoiser un peu plus la ville, d’'y user nos chaussures et de la traverser à pieds. Depuis le Cours Saint Louis jusqu’'à la place Saint Pierre, place du Parlement, de la Bourse, les petites ruelles et les artères commerciales. Il faisait chaud, mais c'’était joli, très joli (et quand on est avec son chéri, de toute façon, c'’est joli). 

On a dîné, d’'ailleurs, place Saint Pierre, en terrasse, du foie gras évidemment et du magret de canard (aux fraises ! Délirant mais excellent)… Sinon pourquoi s'’attarder dans un restaurant du Sud Ouest ?

Samedi matin, un peu moins amusant de mettre le réveil pour aller monter un stand. Yuk ! De 10 heures à 15 heures, j’'ai transbahuté des caisses de champagne, autres seaux et verres dans la remise du stand, en le voyant prendre forme : les derniers calages et préparatifs. A 15 heures je me suis échappée pour rejoindre Thomas dans un jardin où on a pique-niqué et larvé avant de rentrer à l’hôtel se débarbouiller un peu (valable surtout pour moi qui avais eu la très « bonne » idée de mettre un tee-shirt blanc… qui avait donc très vite viré au gris non uniforme) avant de sortir dîner, Chez Dupont, sur conseil d’'EntreNewYorkais de la région. Miam miam là aussi ! Et surprise de voir le sommelier du restaurant… vivant à Philadelphie et travaillant dans le négoce de vins. La surprise émanant évidemment de son statut d'’Américain et non de sa profession.

Dimanche, yuk, réveil sur le coup de 7 heures – délicat s’'il en est, surtout pour un dimanche. Petit déjeuner dans le coton avant de sauter dans un taxi direction Vinexpo. Pas grand monde pour l’'ouverture… Qui s'’aventure dans un espace climatisé mais surchauffé par la température extérieure alors qu’on est 1. dimanche et 2. la fête des pères ?

Réponse : les exposants ! Petite consolation : Alexandra nous a proposé à Thomas et moi de participer à la dégustation Charles Heidsieck. Au programme : Mis en Cave 2001, Blanc des Millénaires 1995 et Millésimé 1989. Ca se laisse tester, accompagné d’'amandes fraîches, petits cubes de vieux comté et jambon de parme.

Après la dégustation, Thomas et moi avons filé centre ville pour déjeuner, puis rentrer tranquillement à l’'hôtel avant qu'’il ne reprenne son avion pour New York via Lyon, via une nuit à Zurich… Quel programme !

Le soir, j’'ai participé au dîner Piper et Charles qui était organisé au Saint James à Bouliac, menu que j’'avais testé au préalable. Toujours très bien ! Dîner RP : une table strictement anglophone, et sur le coup de minuit, on a envie de se jeter sur le premier taxi qui s'’aventure dans le village, mais non ! On le laisse à ses clients en leur souhaitant bonne nuit avec un grand sourire, alors qu’'on n'a qu’'une envie : rentrer dormir, surtout lorsqu'’on sait que le lendemain, on va encore se lever à 7 heures…

Donc, lundi matin, lever vers 7 heures, et rebelotte sur le stand. Là, bien plus de monde… Consolation du jour : participation à la dégustation Piper-Heidsieck, et donc test de toute la gamme ! Puis plus fatiguant, tout le reste de la journée à accueillir les VIP sur le stand, et au besoin, leur expliquer les notes de dégustation des cuvées en français (facile), anglais (relativement facile) ou espagnol (carrément difficile !).

Bref je suis venue, j'’ai vu, j’'ai vaincu et j’'étais contente de repartir lundi soir et de me trouver au calme de l’'aéroport.

Lundi soir à Paris, avec Sam, bizarre de le revoir là alors que je l'’associais à ma « sphère d’'amis new-yorkais » !

Mardi, boulot boulot à Paris d’'où je suis partie assez tôt car plutôt fatiguée. Ce qui ne m'’a pas empéchée le soir d'’aller faire la folle à la fête de la Musique et de me coucher à 2 heures du matin après avoir dansé quelques rocks endiablés sur les pavés des petites rues rémoises…

Mercredi et jeudi plus calmes, la chaleur aidant, je me suis évertuée à ne pas bouger plus que les doigts sur mon clavier d’'ordinateur dans la mesure du possible !

Et aujourd’hui me voilà… Bref tout ne va pas si mal dans ce bas monde…

18 juin 2005

Après les Granges, avant Vinexpo

Niouzlettre en coup de vent…

Dernier week-end au grand air, fort appréciable. Partie tard de mon bureau parisien, embarquée pour un vol sur Lyon, puis dans une voiture direction les pré-Alpes. Du paysage, ce soir là, je n’'ai pas vu grand chose : il faisait noir et le roulis de la voiture m’'a endormie… Je me suis réveillée doucement lorsqu’'on a quitté la route de Die pour monter sur un petit chemin en lacets, goudronné sur la moitié, et l’'autre couverte de petits cailloux et autres gravillons. Là, même avec des amortisseurs corrects, mon sommeil n'’a pas survécu. Au bout de 20 minutes tout de même, les Granges, clair de lune puis gros dodo.
On se réveille ainsi un samedi à 1043 mètres d'’altitude, à midi du matin, caresse du soleil et petit déjeuner au milieu de la nature : le temps que les neurones s’en rendent comptent, et c’'est le bonheur. L’'après-midi, on a la naïveté de croire Bernard lorsqu'’il propose au groupe une petite balade, deux petites heures : monter jusqu’'au col de la Montagne du Puy, 1550 mètres. D’'après lui, un début montant assez, mais ensuite, une petite promenade de santé. Au final, je suais tout ce que je pouvais en essayant de suivre Bernard galopant en discutant littérature, alors que je ne pouvais jamais que souffler un « oui » en espérant atteindre le haut de la montagne qui semblait toujours s'’éloigner, avant de friser la crise cardiaque. On l'’aura compris : je ne suis pas sportive, mais je l'’ai fait et j’'en suis fière. C’'était beau… La descente aussi, jusqu’à ce qu’'un buisson de genêts ne vienne se jeter sur ma gambette gauche (aïiiieuuuhhhh) et ne me fasse une balafre digne du cinéma-hollywood-ketchup pour la couleur et l’'ampleur. Hirk. Douche bien méritée au retour aux Granges, devant le sourire goguenard de ceux qui savaient et n'’étaient donc pas venus. Dîner samedi soir, et petite soirée dansante improvisée dans une salle voutée, qui a battu son plein jusqu’à près de 2 heures du matin.

Dimanche, on se réveille toujours à 1043 mètres d’'altitude, toujours à midi du matin. On ne change pas les bonnes habitudes… Là, on décide une balade, à nouveau, mais tout le monde cette fois. On part en voiture un peu plus loin, se promener jusqu’'au « col du Paradis » (ou quelque chose du style) et redescendre jusqu’'à une abbaye reconvertie en demeure. Quelques sueurs froides collectives lors d’'un passage sur un petit chemin laissant une vingtaine de centimètres de débattement pour nos petons, ravine à gauche, montagne à droite, et couvert de caillasses… ! On a ri après, seulement, en se posant pour pique-niquer et se faire quelques parties de loup-garou. Retour au bercail… Le soir nous a vu plus taquins, avec lancement d'’une bataille de pistolets à eau, qui a fini par dégénérer lorsqu’'on m’a lancé une casserole pleine d’'eau… Minuit, trempée et avec des envies de meurtre ! Qui se sont soldées par une vengence collective en ma faveur pour lyncher le méchant. Na !

Lundi, vers 15 heures, on a abandonné le site idyllique pour retourner à nos vies de labeur… Thomas vers Tel Aviv via Frankfort, moi vers Paris via Orly, récupérée par Anne en taxi à l’'aéroport, et la demoiselle m’a ensuite offert gîte et couvert.

Je n’'ai retrouvé mes pénates que mardi soir, fatiguée mais bronzée, écorchée mais reboostée pour la semaine !

Et il vallait mieux… Depuis, je cours pour boucler les derniers préparatifs de Vinexpo – et que je te commande du jambon de parme, du vieux comté, et que je te cherche des gressins au romarin pour me rabbattre finalement sur des amandes fraîches. Et que je te passe au total près d’'une heure au téléphone avec Lafayette Gourmet pour les avoir, et pour passer commande. Et que, quand j’'y passe ce matin, commande pas prête ! Cette boîte est un ramassis d’i'mcompétents ou alors c’est la Maison des Fous, comme dans les 12 travaux d’'Astérix. Sinon je ne vois pas !

Je descends cette après-midi à Bordeaux, avec Thomas qui profite de son dernier week-end en Europe pour s'échapper avec moi avant de retourner à New-York…

La suite au prochain épisode…

10 juin 2005

Trop de travail !

C'est le constat de cette fin de semaine - dit Dolce en tongs au bureau de Paris, il fait 22°C, soleil et ciel azur. Ce week-end je vais flâner au soleil. Et avec bonheur.

Et j'aurais bien le droit car
1. Lundi, à Reims, je me suis escrimée sur les derniers préparatifs de mes pass Vinexpo.
2. Lundi toujours, 'ai bataillé avec l'agence de conception pour l'impression de la newsletter n°3 Piper-Heidsieck.
3. Mardi matin, je me suis ruée à Paris pour un entretien le matin chez Carat Interactive, entité du groupe nouvellement renommé Isobar qui appartient à Carat. Maintenant on dit « Conseil en achat d'espace média », mais foncièrement, cela reste une centrale d'achat d'espace publicitaire. Entretien pour un poste d'acheteur junior internet pour des gros comptes. Une équipe jeune et enjouée, cela faisait plaisir à voir. Le salaire proposé un tout petit peu moins… J'étais la première de leur longue série d'entretiens de recrutement, alors pas de débrief pour l'instant ! Affaire à suivre.
4. Mardi après-midi je me suis battue à Paris pour que mes dossiers (rémois) suivent leur cours… C'est toujours le bonheur de faire la navette. Mercredi j'ai passé ma journée au téléphone à relancer les retardataires pour Vinexpo et l'après midi, j'ai mis sous enveloppe environ 500 newsletters Piper-Heidsieck.
5. Jeudi matin j'ai mis sous enveloppe les 2500 newsletters restanttes.
6. Jeudi après-midi, j'ai expédié aux quatre coins du monde mes lettres : que j'ai soigneusement mises dans des cartons que j'avais préalablement passé deux heures à trouver/nettoyer/scotcher/etiqueter.
7. Jeudi après-midi encore, j'ai ensuite peiné comme les enfants à l'école, langue dehors pour une concentration maximum, en remplissant mes bordereaux d'expédition chronopost (internationaux / europe / nationaux).
8. Jeudi après-midi (encore ?!? eh oui…) j'ai envoyé les invitations Vinexpo enfin reçues de l'imprimeur aux VIP qui ne peuvent pas attendre, au fin fond du Canada, de la Chine…
9. Ce matin, j'ai continué la saga des bordereaux et envois pour mes invitations Vinexpo entre les douzaines de mails urgents qui tombent par raffale.

Ok, mardi midi, j'ai eu le plaisir de déjeuner avec Fred et Marion, deux entre-neworkais revenus en France pour refaire / prolonger leur visa.
Ok, mercredi midi j'ai déjeuné en terasse à Reims, et le soleil était divin.
Ok, jeudi soir, je suis allée au ciné voir Garden State et ça faisait du bien de se détendre.
Mais tout de même. J'ai trop de travail, là !

Je prends ce soir l'avion pour Lyon où je retrouve Thomas, et on s'en va dans la Drôme, les pré-Alpes il paraît, car Bernard, un ami à lui, a décidément une famille qui fait dans l'immobilier utile : entre autres, donc, pour ceux qui ont suivi, un chalet aux Contamines-Monjoie et une maison dans la Drôme. Nous y rejoignons donc une petite troupe de joyeux lurons cette fin de semaine, pour un programme détente, bronzage / coups de soleil (c'est selon l'indice de la crème solaire), barbecue, promenade, jeux, etc. …

03 juin 2005

Petite semaine, grosse déception, Louis Vuitton

Première grosse déception de cette dernière semaine : le non de la France à l’Europe. Dans ma grande naïveté j’avais encore l’espoir de penser que les Français, doués d’intelligence, verraient plus loin que le bout de leur nez et voteraient pour leur avenir. Mais non, ils ont préféré grogner contre le gouvernement national. En hurlant leur non à un référendum supranational… Allez comprendre.

Seconde grosse déception de cette dernière semaine : Unilog Management. Allez comprendre, là aussi, pourquoi moi, petite marketeuse dans l’âme, j’ai accepté d’aller passer une session de recrutement pour un cabinet de conseil. Bref, l’entretien de groupe s’est bien passé (c’est toujours ça), mais les tests de « logique » - compléter des suites de dominos pendant des heures – m’auront oté définitivement le droit d’aller m’expliquer en direct live devant un responsable de recrutement. Merci, au revoir et à la prochaine. Non que cet échec me touche en soi, je suis surtout vexée d’avoir été évincée. Mais je m’en remettrai.

Dans les nouvelles plus fun de la semaine, j’ai participé mardi soir au commerce souterrain qui est la hantise du fleuron de nos exportations : j’ai acheté chez Louis Vuitton un portefeuile pour une japonaise. La dame m’a accostée alors que je faisais le tour du pâté de maison, pour me demander si je voulais bien aller y faire une course pour elle. Il faut savoir qu’en effet, Louis Vuitton impose un quota maximum d’un article acheté pour les étrangers : sinon cela concurrence ses boutiques implantées hors de France…

Voici donc ma japonaise qui me sort 6 gros billets verts, pour que je lui rapporte le portefeuille de ses rêves. Je vous assure qu’étant donné ce que je suis payée en ce moment, avec 600 euros en liquide dans les mains, j’ai eu, un instant au moins, l’idée de partir en courant avec son argent ! Et puis finalement j’ai fait pour elle ma B.A. et j’ai laissé le personnel exquis de la boutique s’occuper de moi comme si j’étais la reine de Saba claquant l’équivalent de la moitié du SMIG dans 20 cm² de cuir monogrammé. Sic.

Après cette escapade parisienne de 2 jours, je suis rentrée à Reims, histoire de bichonner mon projet Vinexpo, entre autres. Au bureau tout est calme à part les gens qui me harcèlent au téléphone en voulant parler à ma responsable (qui était au Japon, cette semaine au Viet-Nam et la semaine prochaine au Canada) alors je fais de mon mieux pour ne pas les mordre virtuellement et continuer ardemment mon travail. Non mais.

Ce week-end je rentre à Maizeray profiter du soleil, et passer demain matin chez mon coiffeur préféré pour un rattrapage de coupe. C’est vrai, ils ont repoussé mes cheveux, ils sont presque trop longs : ils atteignent le bas de mon cou… !