Le calme revient progressivement
la chaleur sinstalle !
La semaine a passé à vitesse grand V pour moi, et me voici à nouveau vendredi avec une niouzlettre à peaufiner
C'est que ça prend du temps, tout ça, mine de rien
Je suis à nouveau à Paris aujourd'hui avec une réunion toute la matinée et une autre toute l'après-midi ! Je rentre assez tard à Reims, avec Anne dans mes bagages : la Miss reçoit demain son beau diplôme Sup de Co à l'Ecole, avec cocktail déjeunatoire et discours à nen plus finir (le cocktail j'en suis sûre, le discours, presque certaine). Sa maman l'accompagne, et comme elle peut faire venir deux personnes elle a pensé à moua
C'est y pas mignon tout ça ? Et puis ça va permettre de revoir les têtes perdues à force d'aller me promener aux quatre coins de la planète entre mes stages et mes échanges universitaires. Et aussi : ce sera une sorte de « rehersal » pour ma remise de diplôme un jour prochain
Musique : Un jour, mon diplôme viendra
. (sur l'air du prince tant attendu).
Allez, petit récap de la semaine pour se mettre en jambe et se donner du courage pour la journée à venir.
Vendredi dernier, j'ai quitté Rémy Cointreau sur le coup de midi pour me ruer à l'aéroport d'Orly et retrouver Thomas, qui lui, damned, était en retard. La faute aux connexions des méchants avions et aux cars Air France, et à la RATP, etc
Mais c'est pas grave, on a réussi, quoi qui'l en soit, à prendre notre vol pour Bordeaux Mérignac on time. Grand moment : pour une fois, on prenait l'avion *ensemble* et c'est plutôt rare
D'habitude on vit dans des avions parallèles
Bordeaux. Mes souvenirs de la ville - outre mon passage éclair il y a un mois et des bricoles - se résumaient à ceux d'une petite admissible venue pour deux jours en juin 2001, passer ses oraux à Sup de Co Bordeaux et s'effrayer de l'état de sa cité universitaire, après avoir été largement nourrie et saoulée dans un petit restaurant du vieux Bordeaux interlope. Bref, pas forcément la meilleure image que je pouvais avoir de la ville.
Là, arrivant vendredi après midi pas trop tard, on a eu le temps d'apprivoiser un peu plus la ville, d'y user nos chaussures et de la traverser à pieds. Depuis le Cours Saint Louis jusqu'à la place Saint Pierre, place du Parlement, de la Bourse, les petites ruelles et les artères commerciales. Il faisait chaud, mais c'était joli, très joli (et quand on est avec son chéri, de toute façon, c'est joli).
On a dîné, d'ailleurs, place Saint Pierre, en terrasse, du foie gras évidemment et du magret de canard (aux fraises ! Délirant mais excellent)
Sinon pourquoi s'attarder dans un restaurant du Sud Ouest ?
Samedi matin, un peu moins amusant de mettre le réveil pour aller monter un stand. Yuk ! De 10 heures à 15 heures, j'ai transbahuté des caisses de champagne, autres seaux et verres dans la remise du stand, en le voyant prendre forme : les derniers calages et préparatifs. A 15 heures je me suis échappée pour rejoindre Thomas dans un jardin où on a pique-niqué et larvé avant de rentrer à lhôtel se débarbouiller un peu (valable surtout pour moi qui avais eu la très « bonne » idée de mettre un tee-shirt blanc
qui avait donc très vite viré au gris non uniforme) avant de sortir dîner, Chez Dupont, sur conseil d'EntreNewYorkais de la région. Miam miam là aussi ! Et surprise de voir le sommelier du restaurant
vivant à Philadelphie et travaillant dans le négoce de vins. La surprise émanant évidemment de son statut d'Américain et non de sa profession.
Dimanche, yuk, réveil sur le coup de 7 heures délicat s'il en est, surtout pour un dimanche. Petit déjeuner dans le coton avant de sauter dans un taxi direction Vinexpo. Pas grand monde pour l'ouverture
Qui s'aventure dans un espace climatisé mais surchauffé par la température extérieure alors quon est 1. dimanche et 2. la fête des pères ?
Réponse : les exposants ! Petite consolation : Alexandra nous a proposé à Thomas et moi de participer à la dégustation Charles Heidsieck. Au programme : Mis en Cave 2001, Blanc des Millénaires 1995 et Millésimé 1989. Ca se laisse tester, accompagné d'amandes fraîches, petits cubes de vieux comté et jambon de parme.
Après la dégustation, Thomas et moi avons filé centre ville pour déjeuner, puis rentrer tranquillement à l'hôtel avant qu'il ne reprenne son avion pour New York via Lyon, via une nuit à Zurich
Quel programme !
Le soir, j'ai participé au dîner Piper et Charles qui était organisé au Saint James à Bouliac, menu que j'avais testé au préalable. Toujours très bien ! Dîner RP : une table strictement anglophone, et sur le coup de minuit, on a envie de se jeter sur le premier taxi qui s'aventure dans le village, mais non ! On le laisse à ses clients en leur souhaitant bonne nuit avec un grand sourire, alors qu'on n'a qu'une envie : rentrer dormir, surtout lorsqu'on sait que le lendemain, on va encore se lever à 7 heures
Donc, lundi matin, lever vers 7 heures, et rebelotte sur le stand. Là, bien plus de monde
Consolation du jour : participation à la dégustation Piper-Heidsieck, et donc test de toute la gamme ! Puis plus fatiguant, tout le reste de la journée à accueillir les VIP sur le stand, et au besoin, leur expliquer les notes de dégustation des cuvées en français (facile), anglais (relativement facile) ou espagnol (carrément difficile !).
Bref je suis venue, j'ai vu, j'ai vaincu et j'étais contente de repartir lundi soir et de me trouver au calme de l'aéroport.
Lundi soir à Paris, avec Sam, bizarre de le revoir là alors que je l'associais à ma « sphère d'amis new-yorkais » !
Mardi, boulot boulot à Paris d'où je suis partie assez tôt car plutôt fatiguée. Ce qui ne m'a pas empéchée le soir d'aller faire la folle à la fête de la Musique et de me coucher à 2 heures du matin après avoir dansé quelques rocks endiablés sur les pavés des petites rues rémoises
Mercredi et jeudi plus calmes, la chaleur aidant, je me suis évertuée à ne pas bouger plus que les doigts sur mon clavier d'ordinateur dans la mesure du possible !
Et aujourdhui me voilà
Bref tout ne va pas si mal dans ce bas monde
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