30 juin 2006

Mag in the city (suite et fin), Québec fiesta, Projection

Mag est partie lundi… Chuis toute triste, tiens… J’attends avec une impatience non dissimulée qu’elle aussi, elle raconte ses aventures new-yorkaises sur son blog… Bon, les photos, je les ai toutes, elles sont sur mon ordinateur a la maison, mais ça frise les 700 cliches, du coup je n’ai pas encore pris le temps de les trier et de les mettre en ligne ! C’est que j’ai une vie sociale aussi…
Vendredi soir, on voulait, avec elle a Top of the Rock, en haut du Rockefeller Center, mais comme il faisait gris et que le but du jeu aurait été de faire des photos du coucher de soleil, on s’est rabattus sur un dîner au Marriott, « The View »  ou la vue est donc, « pas mal ».  

Le resto fait une révolution en 45 minutes environ, ce qui permet d’avoir un joli panorama de la ville, qui est représenté jusque sur les serviettes en papier. 
Si vous êtes nostalgiques, sachez que vous pouvez les acheter sur Etsy. (Moi aussi ça m'a laissée perplexe). 
Apres ça, un verre rapide avec les Hobokenites puis dodo. Samedi, on s’est levé avec plein d’envies qui ont été rapidement reléguées aux oubliettes parce qu’il flottait comme jamais… 
Du coup on a passe l’après-midi a larver sur le canapé devant la téloche, en se réservant pour une festouille en l’honneur du Québec, car le 24 juin est leur fête nationale. On est allé au lounge « Vapor », tout de bleu et blanc décoré. La musique était bien, l’humoriste nous a laisse un peu perplexes… On y a retrouve Sylvain, Laurence et même Carine.

Dimanche, brunch chez Lua, et comme le temps était toujours erk, on a fait une après-midi de jeux a la maison ! Le soir ? On a même vu un petit bout du feu d’artifice en l’honneur de la Gay Pride, depuis l’appartement… Que demander de plus ?
Lundi, bye bye Magali… Le soir, on a glandouille a la maison… Mardi on comptait aller voir Superman, mais on s’est plante d’horaire pour la séance, du coup on s’est rabattus sur un resto Thaï qui était pas mal. J’ai lu seulement après la critique du film qui dure 3 heures (3 heures ???) et visiblement on n’a pas loupe le film de l’année.
Mercredi, pendant que Mister Thomas gagnait au poker, Linda, Vero et moi, on était chez Bene pour notre habituel dîner de filles… Hier soir, une projection de… Rabbi Jacob chez Sylvain et Laurence pour achever la semaine en douceur.
Rien de prévu encore pour ce soir, mais demain, on fait les valises et on part pour Québec ! On profite du grand week-end que nous donne Independence Day (mardi 4 juillet) pour aller se promener vers Québec City, Charlevoix, et remonter un peu le Saint Laurent jusqu’au fjord pour les croisières de « whale watching » et les balades au bord de l’eau… Retour mercredi matin !

29 juin 2006

Le globish, ou anglais facile, à la rescousse des "mauvais parleurs"

PARIS (AFP) - "Don't speak English, parlez globish." Le credo de Jean-Paul Nerrière, à l'origine du globish, pour global english, est des plus simples: il s'agit de simplifier la grammaire et le vocabulaire anglais, et rendre la langue la plus parlée accessible à tous.
L'idée lui vient en 1989. Jean-Paul Nerrière, alors vice-président d'IBM aux Etats-Unis et responsable marketing mondial pour le géant de l'informatique, voyage beaucoup. Il parle anglais avec ses interlocuteurs et s'aperçoit qu'il "communique mieux avec les Japonais que ne le font les Américains".
"Ils me comprenaient plus facilement (...) Comme nous étions plusieurs à faire des erreurs, ils ne prenaient pas peur et savaient qu'ils pouvaient recommencer leurs phrases", raconte-t-il.
L'expérience se vérifie avec des non-anglophones. M. Nerrière demande alors à ses collaborateurs américains de modifier leur façon de parler. De se mettre à un anglais global. Le globish est né.
Devenu retraité, M. Nerrière, âgé de 65 ans, se met à l'ouvrage. Deux livres "Parlez globish" et "Découvrez le globish" sortent en 2004 et 2005, vendus à 20.000 exemplaires. Trois traductions (Italie, Espagne et Corée du Sud) sont réalisées ou à venir.
"Il est préférable que partout dans le monde, y compris dans les pays anglophones, le vocabulaire et la syntaxe soient allégés, explique-t-il, avec 1.500 mots, on peut tout raconter".
En globish, "my nephew" (neveu) se traduit par "the son of my brother" (le fils de mon frère). "Awful" (effrayant) devient "terrible", plus facile à retenir. Et "an overwhelming majority" (une majorité écrasante) se transforme en "large majority".
Dans le lexique franco-globique, les syllabes à accentuer sont soulignées, pour une bonne prononciation.
La méthode semble porter ses fruits. Ainsi, Michel Fages, cadre dirigeant d'une grande entreprise de chimie, peu attiré par l'anglais, affirme avoir réalisé des "progrès évidents" grâce au globish.
"Le globish est présenté de manière ludique et très désinhibitrice. Maintenant, j'arrive à faire des présentations sur des thèmes ardus sans difficulté", s'enthousiasme-t-il.
Son professeur d'anglais, Alastair Gunn, est plus dubitatif. "Le globish est une solution à court terme, qui marche très bien pour des personnes en fin de carrière", observe-t-il.
Mais pour les plus jeunes, parler uniquement globish s'avèrerait catastrophique, selon lui. "Que feront alors les Français quand ils se retrouveront face à des Américains, des Néo-zélandais, ou même des Suédois?".
M. Nerrière considère en revanche que le globish, enrichi par le vocabulaire propre à chaque secteur d'activité, suffit à se faire comprendre. Et de rappeler que "l'objectif de cette langue n'a jamais été de faire déguster des livres d'Oscar Wilde en version originale à ses utilisateurs."

23 juin 2006

Mag in the city, Nuit des publivores and more…

Magali est arrivée dimanche… Je me remettais a peine de mon extinction de voix, soignée a coup de spa samedi après-midi : a heavenly massage, manucure and pédicure… Le facial m’a un peu laissée sceptique, mais le massage, mmm… avec les pierres un peu chaudes posées sur le dos, un pur moment de bonheur ! Le soir, un petit dîner chez Bene, barbecue sur le balcon, mon premier de l’année avec merguez, qui plus est. Encore, encore !
Donc dimanche, quand Magali est arrivée, on est allées chez Arfleufleu voir la France se ridiculiser contre la Corée, puis se promener le long de l’Hudson to « catch up » comme disent les locaux, et refaire le monde en buvant un smoothie avec pour horizon la skyline de Manhattan… Y’a pire, comme dirait l’autre…




Lundi, Thomas rentrait enfin d’Israël. Entre Mag et lui, on a un peu de stock de Tagada maintenant… Parce que ça commençait a devenir critique. Le soir, on n’a rien voulu faire, Thomas décalé, et Magali éreintée de sa longue journée de re-découverte de la ville. Mardi soir, on a fait honneur aux FT a la Jade Terace après avoir dîné dans un tout petit resto « Island Burger » sur la 8ème avenue. On s’est retrouve avec un « tout petit » burger dans l’assiette, tellement épais qu’on avait du mal a l’enfourner ! …


Mercredi soir ? On est allées voir The Break-Up  au cinoche sur Times Square, pendant que Mister Thomas perdait sa chemise au poker, puis on s’est octroyées une glace chez ColdStone avant de rentrer. Hier, on s’est fait la nuit des publivores. Bon c’est pas une nuit entière mais deux heures de pub précédées d’un cocktail avec des taaaaaaaaas de fromages. Pas mal. Ce qui ne m’a pas empêchée de groumpfer parce que les organisateurs avaient promis l’ouverture des portes a 18h, mais francais obligent, ils ont ouvert a 19h…

Ce soir ? Top of the Rock avec Mag et Thomas, si le temps le permet, parce que ça s’annonce plutôt orageux aujourd’hui, et idem pour les activités du week-end, tout va dépendre de Seigneur Météo…

16 juin 2006

Rando et happy hours... sans voix

Bonne nouvelle de la semaine : il fait très beau. Et chaud. Corollaire : la clim est a fond dans les bureaux.
Mauvaise nouvelle de la semaine : je n’ai plus de voix a cause de cette foutue clim ! Damned ! Je ne peux même plus me livrer a mon passe-temps favori : parler…
Bon. Je peux encore écrire alors on y va pour les niouzes de la semaine. Vendredi soir je suis allée dîner au Méli-mélo avec Angélique et on est sagement rentrées a Hoboken pour 22h30… Cendrillon a vieilli, ou sont passes les 12 coups de minuit ? Thomas rentrait de Dallas-ton-univers-impitoya-ableuh et du coup ça me donnait une bonne raison de rester glandouiller a la maison. Samedi, c’est d’ailleurs ce qu’on a fait, en regardant aussi d’un œil distrait et étonne un film de 1980, Flash Gordon, qui valait son pesant de cacahouètes. Je crois que je n’avais jamais vu une telle débauche de papier d’aluminium, pyjamas dores, et autres monstres en plastoque dans un même film ! Mention spéciale au vaisseau spatial avec un balcon (sisisi) et au « treadmill volant »… Un croisement entre un tapis pour courir (treadmill des salles de gym) et un jet-ski, 100% carton peint !
Le soir avec le troupeau on est allé dîner indien dans le village, pour préparer une rando a vélo le lendemain.
Dimanche, on s’est donc levé aux aurores (oui, 10h du matin, ce sont les aurores un dimanche matin) pour rejoindre les autres au pied du Washington Bridge. De la, on est allé pédaler dans Palissade Park 



qui était très joli avec sa grande descente (ahhh) et ses routes plates (ohhhhh) et ses montées (grouuuummmffff !!!), surtout la derniere qui m’a parue interminable. Le retour a été plus cool, avec le vent dans le dos (ahhhh) et a l’arrivée a la maison, je me suis littéralement faite aspirer par le canapé d’ou je n’ai plus vraiment bouge de la soirée. Car nous avons roule, mesdames et messieurs, 41 miles, soit 65 kilometres exactement. Et dire que dans mes grandes balades de quand j'etais petiote avec mon papounet, j'etais fiere de mes 40 kilometres... !
Le reste de la semaine ? Lundi soir au bureau, on a fait un pot de depart pour une collèegue qui nous abandonne lâchement pour aller faire des RH chez Dior (on la gardera donc dans notre carnet d’adresse). Notre petit gathering sur la terrasse avait des airs de vendredi après-midi… Mardi soir, dîner de filles a la maison, les invitées nous ont rapporte des tas de trucs forts bons dont un Saint Marcellin termine a coup de pain trempe dans le pot. Paix a l’ame de ce fantastique fromage. Mercredi, rien (z’avez remarque, le mercredi je fais jamais rien. Et le pire c’est que j’aime ça). Jeudi soir, les fteux faisaient une soirée spéciale « White Party » et c’était fun de voir, a l’approche des Splashlight Studios, de plus en plus de gens habilles uniquement en blanc se diriger vers le même endroit… Je ne suis pas restée très longtemps, car, pour ceux qui ont suivi, je n’ai plus de voix… Du coup hurler pour couvrir la musique n’était pas une option pour que mes voisins puissent saisir ce que j’essayais de dire ! Ce soir, je vais essayer d’aller voir ce que donne le cours de salsa de mon cours de gym, demain je vais me faire papouiller au spa (cadeau de St Valentin de Thomas pas encore utilise) et dimanche, Magali debarque pour 10 jours, youhou !

09 juin 2006

30 and de Thomas, cops, oups and more

Pfff... c'était bien les semaines de 4 jours quand on revient tranquilou bilou de week-end a vélo. Du coup, cette semaine m’a parue longue, mais longue... Comment ça feignasse ? moua ? Madame Feignasse s'il vous plait !!!
Bon. A part ça l'anniversaire de Thomas (30 ans deja) samedi soir s'est bien passe, beaucoup de monde pour lui offrir un saut en parachute !
Je lui ai dit que je prendrais les photos avant, pendant et après le saut. Et aussi a l'hôpital… Du coup il a groumpfé un peu mais il était content quand même.
Fin de soirée a 3h30 du matin quand la police a débarque parce que les gens du building d'a cote (sic) se plaignaient de la musique trop forte... ben ouais on avait laisse les fenêtres ouvertes... oups... On avait bien pense a mettre de jolies petites pancartes dans notre bâtiment pour dire qu’on allait faire du bruit mais qu’on était des gens civilises, du coup, on pouvait baisser la musique sur demande… mais on n’a jamais pense qu’avec les fenêtres ouvertes c’est tout le bloc qui a profite ! Enfin bon. Ils ont été plutôt sympas en nous donnant un avertissement gratuit et en s’étonnant de ne pas avoir été invites… Ils nous ont juste demande de vraiment baisser la musique, parce que s’ils étaient revenus dans la soirée, on aurait écopé de $1000 d’amende…. Gloups ! Je m’inquiète un peu quand même…
L'année dernière les pompiers (a cause d’un petit malin, par la suite surnomme Pinpon, qui a eu la joyeuse idée de déclencher l’alarme en pensant que c’était le buzzer pour ouvrir la porte de l’immeuble en partant, mais il faut le comprendre le pauvre, il était un peu ému) et cette année la police. L'année prochaine on passe a quoi ? Les ambulances ? Je me demande, je me demande... En tout cas, on a passe une bonne soirée : quand la police est arrivée, on était en plein rock au milieu du salon...
Apres ça, dimanche, on a brunché au Chart House, resto de Weehawken fort sympatoche (surtout le buffet des desserts, yes I’m a very sweet person). En rentrant on a récuré l’appartement. Rien de tel qu’une petite festouille pour faire briller son appartement comme un sou neuf… Et dans la foulée je me suis lancée dans la confection de confiture fraise-rhubarbe. C’est très très bon, surtout sur les English Muffins et dans les yaourts le matin. Mais ne vous inquiétez pas, je continue a aller me dépenser telle une gentille Omaillegode a la gym pour éliminer tout ça…
Lundi soir glandouille a la maison et mardi soir un French Tuesday a Tavern on the Green au milieu de Central Park. Décor féerique avec les petits lampions un peu partout dehors.

Mercredi relâche et hier je dînais – enfin – avec Julissa… Pour la petite histoire, c’est une ex-collègue de chez Wathne ou je travaillais avant, qui, en 2004 lorsque j’y étais en stage, est partie travailler chez Coach. Depuis, on n’avait pas réussi a se voir… C’est maintenant chose faite. On a rattrape le temps perdu devant du thon grille d’un petit restaurant italien de Chelsea. Quoi de neuf pour ce week-end ? A voir, selon le temps. On envisageait une sortie a la plage, je croise les doigts pour qu’on n’ait pas d’orage car le temps cette semaine a été assez mitigé ! Ce soir je dîne en amoureuse-euh avec Angélique en attendant que mon Thomas-cheri-d’amour rentre de Dallas-euh-ton-univers-impitoya-a-bleeeuh…

05 juin 2006

La version new-yorkaise du Michelin récompensée

La 11ème édition des Gourmand World Cookbook Awards organisée à Kuala Lumpur a désigné le Guide Michelin New York City 2006 meilleur guide du monde dans la catégorie "guides de restaurants".

Alain Ducasse, Jean-Georges, Per Se et Le Bernardin ont leur trois etoiles, Daniel Boulud s'en sort honorablement avec deux...
A noter, j'ai achete le guide aussi... parce qu'outre les tres chers (mais tres bons) etoiles, il y a aussi une foultitude de petits restos "moins de $25" pour un "three course meal" (entree, plat, dessert), de Chinatown a Brooklyn... Et je suis loin d'avoir tout testé !

02 juin 2006

Cape Cod, Martha's Vineyard et Apéro

Ahhhh… J’aime ces semaines qui commencent le mardi… Toutes les semaines devraient être comme ça. Avec un bon grand week-end pour se remettre des émotions de la semaine. J’ai bon ? Non seulement j’ai passe un super week-end, mais la semaine a été relativement cool, big boss en France et un dossier en stand-by. Le week-end ? C’était prévu a Cape Cod.
Samedi matin, on a donc mis nos vélos (la roue avant démontée) dans le coffre de notre voiture de loc, et hop, direction Cape Cod. Quelques heures plus tard, un tout petit peu moins frais, on était content de ressortir les vélos pour aller pédaler dans la grande nature. Les USA font les choses bien. Tous les bike trails sont goudronnes, et on n’a pas vraiment la sensation d’être des aventuriers de l’arche perdue au milieu d’un monde hostile… ! Par contre, l’après-midi a pédaler au bord de l’Océan a Cape Cod, c’était assez étrange. On se serait cru dans la foret de Brocéliande, car on passait au milieu de nappes de brouillard – on avait alors l’impression d’être au milieu de nulle part, l’Océan d’un cote et la foret de l’autre puis ensuite on retrouvait le soleil… Ca sentait bon l’herbe fraîche et l’iode…
Le soir, on a remis les vélos dans la voiture (en fait, on a un peu joue tout le week-end a « démonte-moi un vélo » et a « cale-moi un vélo dans ton coffre ») et on s’est trouve un petit resto pour aller dîner.
Dimanche, direction Martha’s Vineyard en ferry, toujours avec nos vélos !


Un peu dur de remonter sur la selle (couine couine couine les petites fesses délicates qui ont déjà un peu mouru la veille… )… En ferry, depuis le Sud de Cape Cod (Falmouth), cela prend 35 minutes d’atteindre Oak Bluff a Martha’s Vineyard.

De la, on a roule jusqu'à Edgartown, et jusqu'à la Cote Sud, ou on a trempe nos petons dans l’eau, et on est remonte déjeuner a Edgartown avant de faire un autre tour de vélo vers le Nord de l’Ile.

Je dois avouer que j’étais contente a la fin de la journée, de me poser ailleurs que sur une selle de vélo et j’étais encore plus contente quand on nous a servi, au resto, le petit homard dont je rêvais depuis des semaines !

Le lendemain, je n’étais pas très motivée pour une grande balade, on a malgré tout fait un peu de vélo avant de marcher autour d’un grand étang… Super joli. On a un chouia déchanter dans les bouchons du retour, en rêvassant a une prochaine destination pour le week-end d’Independence Day…
Le reste de la semaine ? Mardi soir un dîner chez Véro a Brooklyn ou, en attendant que le plat cuise, on s’est envoyé, a trois, une boule de pain de chez Whole Foods avec du pate de canard… Très très bon…
Mercredi relâche just as usual et jeudi soir un « apéritif a la francaise » organise par la Sopexa a Boulevard.

Open bar beaujolais (Duboeuf), champagne (Pommery), Ricard accompagne de petits fours (White Toque, les financiers a la noix de coco sont divins), pate et fromage ben-de-chez-nous qui dégouline et c’est pour ca que c’est bon. Le hic ? Ca commençait a 19h, et a 20h, ils n’avaient déjà plus de champ ! Damned ! Pour ce soir, on se tâte encore un peu, et demain, on fête les 30 ans de Thomas a la maison… Eh oui, déjà ;)

01 juin 2006

L'empire de la sueur… et des règlements

Ma liberté s’arrête la ou commence celle de ceux qui édictent des règlements rien que pour m’embêter.
La semaine dernière, après une journée bien chargée, je décide de m’octroyer une demi-heure dans la piscine de mon club de sport. Je me change, je me douche et je me pointe au bord du bassin pour me faire réprimander comme une gamine qui aurait mis le doigt dans un pot de confiture. Non je n’ai pas le droit d’aller nager comme ça. Il faut que j’aille inscrire mon nom sur un papier et quand une place se libère, on vous appelle par ordre d’arrivée. Ah. C’est a ce moment la qu’on regarde autour de soi et qu’on se rend compte avec horreur qu’une petite dizaine de personnes attendent. Soit en faisant trempette dans le bain bouillonnant, soit posées sur un transat en train de compter avec attention le nombre de petits carreaux de la mosaïque.
J’ai beau expliquer par A + B a l’employé que c’est un règlement que je trouve stupide, j’ai peur que son QI, avoisinant celui d’un mollusque, ne fasse pas le même raisonnement. Et, visiblement, vu l’œil vitreux qu’il m’oppose, je me dis qu’il a la capacité intellectuelle d’un bulot. Il a bien saisi qu’on ne tenait pas a trois de front dans une même ligne. C’est bien. Il serait maintenant temps qu’il comprenne que si tout le monde tourne gentiment, personne n’éborgnerait son prochain. Mais, comme ça n’est pas marqué sur le papier, Monsieur le Bulot ne va pas se mouiller (de toute façon y’a pas de place dans la piscine, c’est ce qu’il se tue a me dire depuis le début).
Et pendant les 10 minutes suivantes que je passe a m’énerver, je me dis que les Etats-Unis sont vraiment le pays des règlements immuables. Quel que soit le moment, si vous demandez quelque chose de litigieux ou simplement différent a un agent américain, celui ci va se réfugier derrière un sacro-saint règlement pour vous envoyer bouler.
J’étais une fois a Penn Station ou j’étais censée retrouver ma boss qui était venue directement depuis l’hôtel avec sa valise, et on partait ensemble voir un client avant qu’elle ne reprenne un avion pour la France. Elle m’attendait dans la salle d’attente de l’Amtrack, avec mon billet. Et son portable ne passait pas. J’ai eu beau supplier l’agent a l’entrée si je pouvais rentrer puisqu’elle avait mon billet avec elle, « pas de billet, vous n’entrez pas ». Evidemment la salle était si grande que je ne la voyais pas. La solution suivante, faire de grands signes depuis une baie vitrée pour attirer l’attention n’était pas appropriée car les baies sont faites de telle sorte que vous voyez vaguement ce qui se passe dedans ou dehors, et vous verriez des bras en train de s’agiter, mais pas vraiment la tête de la personne. J’en ai été réduite a faire un appel au micro qui m’a rappelé la fois ou je m’étais perdue au supermarché. Parce que l’annonce faite par l’agent de l’Amtrack ressemblait beaucoup a « la petite Dolce attend sa collègue Madame Machin au point de rencontre 9B, la petite Dolce… etc. ». L’humiliation totale.
Mais ce serait identique chez Starbucks ou au cinéma, si vous demandez quelque chose qui n’est pas sur le règlement, vous vous heurterez au grand mur du non avec la désagréable impression que les gens qui ont pondu ces trucs la ricanement dans votre dos en voyant votre mine dépitée.
Non vous n’avez pas le droit de dépasser la ligne jaune de l’immigration. Même pas d’un orteil. Sinon on vous éjecte a la fin de la file d’attente (derrière tous ces gens qui descendent d’un avion de Bangladesh Airlines. Et croyez moi, vous n’avez pas envie d’être derrière 500 passagers de Bangladesh Airlines qui ne parlent pas l’anglais). Non vous ne pouvez pas vous asseoir sur ce carre de gazon, il vient d’être re-semé. Non, vous ne pouvez pas attendre dans cet espace de l’aéroport, passez la sécurise et c’est tout. Non, vous ne pouvez pas. Point.
Parfois je me demande si j’ai encore le droit d’avoir un libre arbitre…
Sur ce, je vous laisse, parce qu’on vient de m’appeler pour aller nager. Faut que j’y aille sinon je vais encore faire infraction au règlement de Monsieur le Bulot en n’allant pas nager quand il me le dit.
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Article publie par EntreNewYork le 27 mars 2006