31 mai 2007

Un avis sur le systeme de santé américain

Le réalisateur Michael Moore montre pour la première fois à Cannes Sicko, documentaire sur les inégalités du système de soins aux Etats-Unis. Qu'en est-il réellement ? Victor G. Rodwin, spécialiste des systèmes américain et français, analyse le modèle [americain].

Dans votre livre sur le système de soins français, vous essayez d'expliquer aux Américains qu'il y a du bon dans ce modèle. Ne craignez-vous pas d'aller à contre-courant ?
En dehors de la gastronomie et de la mode, la France n'est pas prise très au sérieux aux Etats-Unis. L'image qui vient tout de suite, en termes de politiques publiques, c'est la centralisation, les impôts élevés, une nation qui applique des politiques anachroniques à une époque où l'économie est mondialisée. Mais, en fait, il y a beaucoup à apprendre du système français.
Chez vous, quand on parle de réforme, c'est pour préserver la combinaison d'une assurance-maladie universelle et d'une médecine libérale. Tout le monde est couvert. [...] L'architecture du système est assez bonne. [...] Aux Etats-Unis, quand nous parlons de réformer le système de santé, c'est parce que le nombre de personnes n'ayant pas d'assurance-maladie ne cesse de croître, et la qualité des soins est très inégale.
Comment décrire le système américain ?
C'est un système extraordinairement pluraliste et décentralisé. L'Etat fédéral, en partenariat avec les Etats, couvre les gros risques : les personnes âgées, les handicapés lourds, les pauvres. Certains conservateurs diraient que nous avons en fait un système de couverture universelle dans la mesure où tout le monde est couvert à condition de devenir pauvre...
Il n'y a pas un système obligatoire qui couvre toute la population. On n'est pas automatiquement couvert : cela, c'est inconcevable pour un Français. Mais c'est la logique d'un système organisé autour d'une industrie d'assurances privées, financées sur la base de primes actuarielles.
Prenons un exemple. Un Américain a une bronchite : que fait-il ? Cela dépend de son âge, de ses revenus et de son éventuel employeur. S'il s'agit d'une personne âgée de plus de 65 ans, elle bénéficie du système Medicare. Ce système ressemble à l'assurance-maladie en France, sauf qu'il y a des forfaits avant d'être remboursé et que le ticket modérateur est plus élevé qu'en France. S'il s'agit d'un malade qui vit sous le seuil de pauvreté, il a droit au système Medicaid. [...] Il couvre à peu près tout, mais paie très mal les médecins. Pour eux, il n'y a guère d'avantages à prendre ces patients dans leurs cabinets libéraux sauf à multiplier les actes.
A New York, la consultation Medicaid est d'environ 20 dollars. Alors que, si le médecin soigne une personne âgée, il touche 100 dollars. C'est une inégalité frappante. Puisque ce malade sait qu'il aura beaucoup de mal à se faire soigner en cabinet libéral, il se rend aux urgences ou aux consultations externes d'un hôpital à but non lucratif privé ou d'un hôpital public. Et là, il attend plusieurs heures pour être soigné.
Qu'en est-il de la majorité des Américains ?
Ils disposent d'une assurance privée, qui leur est offerte par leur employeur. C'est le cas de 58 % des Américains. Les prestations varient d'une assurance à l'autre. [...]
De manière globale, il faut bien comprendre qu'il n'existe pas de prix uniforme pour la consultation. Cela dépend de l'endroit où l'on habite. A New York, c'est plus cher. Si vous allez voir un médecin spécialisé en médecine interne, vous payez 100 dollars minimum. Dans le cadre du système Medicare, les personnes de plus de 65 ans sont remboursées à hauteur de 70-80 %. Le prix de la consultation n'est pas fixé par une négociation annuelle entre les groupes de médecins et l'Etat comme en France. [...]
Et il y a les fameuses HMO...
Les Health Maintenance Organisations ("organisations d'entretien de la santé") sont des centres de santé où les malades vont directement consulter. Ils ne versent qu'un ticket modérateur. Mais ils sont contraints de ne voir que les médecins du HMO, sauf s'ils acceptent de payer plus. 70 % des HMO, appelées aujourd'hui "managed care organizations", sont privées à but lucratif. Les Etats-Unis sont le seul pays qui ait un secteur aussi important de fournisseurs de soins cotés en Bourse.

Les Américains acceptent donc un système n'offrant pas la liberté du choix...Chez vous, tout le monde est couvert par le même système d'assurance-maladie. Chez nous, parmi les gens couverts par leur employeur, la liberté de choix de l'assureur est considérable, mais presque 20 % de la population n'est pas couverte.

Qui sont ces non-assurés ?
La plupart sont des employés qui ont des petits salaires, des "working poor". Ils travaillent dans de petites entreprises qui ne peuvent pas payer les primes d'assurance-maladie pour eux. La durée moyenne pendant laquelle une personne reste sans assurance est de deux ans. Ensuite, soit elle trouve un emploi pourvu d'une assurance, soit elle devient si pauvre qu'elle peut être couverte par Medicaid. [...]
Mais s'il s'agit d'une question de vie ou de mort, même les hôpitaux privés sont contraints de "stabiliser" le patient. Ils ne sont pas obligés de pratiquer des actes autres que ceux qui peuvent maintenir la survie. Mais ils doivent stabiliser le malade avant de l'envoyer à l'hôpital public.Qui paie dans ce cas ?
L'hôpital public prend ces dépenses sur son budget, qui est financé par les collectivités locales. Le problème, c'est qu'il n'y a pas d'hôpital public dans tous les comtés des Etats-Unis, seulement dans les grandes villes.

[...]

Quelles sont les perspectives de réforme aux Etats-Unis ?
Il faudrait arriver à généraliser Medicare à toute la population. Mais le secteur d'assurance-maladie privée s'oppose à la mise en place d'un système national. Aux Etats-Unis, nous avons encore un problème d'accès aux soins. En France, il a été résolu pour les soins primaires et les services des généralistes. Mais l'accès à des services de spécialistes de qualité est assez inégal. Il y a d'énormes disparités d'un département à l'autre. Cela peut aller de 1 à 10, par exemple pour le taux d'angioplasties, de pontages coronariens ou de remplacements de la hanche. C'est le grand enjeu de l'avenir : rendre accessibles à tous les soins de grande qualité.
_____
Article tiré de LeMonde.fr

28 mai 2007

Dernier jour dans les Outer Banks

Pendant que la France se remet de son mois de vacance (ah joli mois de mai, quand reviendras tu, etc), Thomas et moi sommes en vacances* dans les Outer Banks en Caroline du Nord, sur le chemin des phares et des pirates !
Descendus de Norfolk vendredi, nous sommes quelque part sur la ligne...


View Larger Map
Pics to come soon - si entre temps l'appareil photo n'a pas rendu l'ame !
_____
* aux Etats Unis, j'appelle vacances tout week-end de 3 jours.

25 mai 2007

Un malheur n'arrive jamais seul [loi de Murphy]

Non, il arrive cache derriere un email et s’infitre dans votre ordinateur a l’insu de votre plein gre de votre anti-virus pas mis a jour. La faute a c’ui qui dit qu’y est. Insidieusement il s’acharne sur votre petit disque dur et un matin, pof, la bete ne redemarre plus. Apres avoir tente la danse de l’ordinateur, avec petite bougies votives a l’appui, SOS Geek est arrive, et a bataille toute l’apres midi, puis soiree, puis matinee dessus, et le montre foudroye a deserte le navire. Je devrais donc au bureau recuperer un disque dur epure et sain, et pouvoir me remettre a travailler normalement, avec mes dossiers, et ma messagerie, etc etc etc.
Un malheur n’arrive jamais seul. Quand la scierie a cote de chez vous a decide de se consumer, vous faites donc appel a une societe de nettoyage pour essayer de recuperer vos canapes – y sont beiges et pas gris, j’vous dis. Bien sur ladite societe censee se pointer lundi debarque mardi et trouve ca normal, du coup la journee est un peu chamboulee et vous abandonnez Gonzales et ses deux copines avec leurs eponges dans votre salon. Vous revenez le soir et tout a l’air moins gris. « Moins » en tout cas, c’est sur. Je ne m’explique toujours pas la disparition d’une paire de ciseaux de cuisine ni de fil dentaire ?! J’espere juste qu’ils n’ont pas eu la bonne idee de faire un double de mes cles ni de me piquer un cheque au milieu du carnet. Gloups.
La bonne nouvelle, c’est que, deja il y a une bonne nouvelle (on progresse) et que ce week-end, on a trois jours pour oublier tout ca, du coup avec Thomas on va se promener du cote des Outer Banks en Caroline du Nord. Merci a tous les soldats morts pour la patrie, etc. (oui, c’est grace a Memorial Day qu’on a un jour de week-end en plus).
A part ca, le week-end dernier on etait furtivement a Beacon vendredi soir, a une dependaison de cremaillere / anniversaire samedi chez Karim, et a une pendaison de cremaillere-brunch dimanche. Bref, c’etait bien mais c’etait dur, de courir de fete en fete, je vous raconte pas le star system mes amis. Il aura fallu toute la semaine pour m’en remettre bien que je m’en sois prise plein les dents parce qu’un malheur n’arrive jamais seul.
Vivement ce soir…

23 mai 2007

Les quatre attaquent

Je me fais refiler une chaine de question par Spacemarmotte, sur les livres. Damned, je suis eue ! Je me prete donc a l'exercice pour la demoiselle.

Les Quatre livres de mon enfance
Dur dur de n'en selectionner que quatre

  • Tous les Club des Cinq d'Enid Blyton, precieusement gardes par ma maman, et que j'ai lus et relus jusqu'a les connaitre par coeur
  • Un livre emprunte au CDI du college (le meme qu'elle), un sacre nombre de fois, et qui racontait l'histoire d'une petite fille qui s'appelait Mirabelle et qui habitait Metz. Je pense que le titre est Mirabelle, mais, honte a moi, je ne me souviens pas de l'auteur.
  • Les malheurs de Sophie, dans le genre classique a pleurer, mais bon, voila, hein, je les ai tous lus.
  • N'importe quoi de chez Marie-Aude Muraille, et en particulier la serie des "Emilien, babysitter de choc".
Quatre écrivains que je lirai et relirai toujours
Ouuuulala, mais y'en a beaucoup plus que quatre. La encore, le drame est Cornelien.

  • Daniel Pennac
  • Tonino Benacquista
  • Ken Follet, les Pilliers de la Terre, ahhh...
  • Bill Waterson (Calvin et Hobbes, c'est lui) 
  • [comme la petite dame, moi, les classiques, ben, bof quoi]
Quatre auteurs que je n'achèterai ou n'emprunterai plus
Ca, c'est déjà plus facile :
  • Marc Lévy. Ben c'est pareil. J'en ai lu deux, et le deuxieme m'a tellement decue que PLUS JAMAIS !
  • Guillaume Musso. Ce monsieur a ecrit un livre qui se passe a New York (sauve moi) et visiblement il a du y passer deux semaines et ne s'en souvient pas. Pas la peine donc d'ecrire un livre dont l'intrigue se passe aux States pour faire comme Marc Levy, on aura compris, c'est pas pour moi.
  • Kundera. Certains crient au chef d'oeuvre, moi, je crois que j'ai toujours pas compris ses livres. M'amusent pas.
  • Haruki Murakami - c'etait tellement erk que j'en ai encore des frissons partout (dans Bleu presque transparent, ca part dans tous les sens, ca doit etre une question de culture, j'y arrive pas)
Les quatre livres que j'emmènerais sur une île déserte : Inutile de dire qu'avec quatre livres seulement, je vais a peine tenir une semaine alors ca va etre sport.
  • Les hommes viiennent de Mars, les femmes viennent de Venus et je suis coincee sur une ile deserte (j'ai bon ?)
  • Les Pilliers de la Terre, de Ken Follet
  • Le collector de tous les Calvin et Hobbes que je peux relire sans cesse en continu
  • Le guide de construction d'un radeau transatlantique a partir de feuilles de palmier et grains de sable pour se tirer vite fait.
Les quatre premiers livres de ma pile à lire
En vrac les histoires inedites du petit Nicolas, "Naked" de David Sedaris, The N1 Lady Detective Agency (tome 2) par Alexander McCall Smith, L'elegance du herisson, Muriel Barbery. Et encore plein d'autres qui attendent sagement au pied de mon lit.

Les quatre (fois quatre) derniers mots d'un de mes livres préférés :
Tous ne sont pas avec moi a New York alors je passe !

Les quatre lecteurs (trices) dont j'aimerais connaître les quatre...
Allez, vite, trouvons des bloggueurs qui passent ici régulièrment et n'ont pas encore répondu à ce truc :

21 mai 2007

Les gateaux les plus 'fashion' de New York...

Les gateaux les plus fashion de New York ne sont pas les cup cakes de Magnolia Bakery. Non, non ! Ce sont les creations de Carlos qui promet l'envoutement a la premiere bouchee.
La patisserie s'est specialisee en gateaux sur mesures plutot originaux.
On trouve ainsi les gateaux facon boites empilees :
On a aussi la version un peu plus fun avec le sac Victoria's Secrets recree en fondant  (le papier froisse) et chocolat (y'a pas du tout de colorants, evidemment)
Mais le plus fun, le plus delirant, celui qui plairait a notre copine Carrie de Sex and The City et qui arrache des "hiiiiiiiiiiiiiiiiii omaillegode omaillegode" a toutes celles qui passent le pas de la porte, c'est la boite a chaussures Manolo Blahnik et sa mule...




C'est tres original. Et, oui, ca se mange !
Pour les curieux :
Carlo's City Hall Bake Shop, "Love at first bite",
95 Washington Street
Hoboken.
(Oui, c'est dans le New Jersey, hou ! comme quoi de ce cote ci de l'Hudson aussi on a des fashionistas)

18 mai 2007

Basket again, appartements, lunettes

Encore une semaine de plus en moins avant notre petit week-end en n'amoureux dans les Outer Banks de Caroline du Nord sur les traces des pirates. J'espere que d'ici la l'appareil photo ne va pas mourir, parce qu'il marque des signes de defaillance notoire : bouton d'allumage qui s'effrite et qui tombe, "traitement en cours" a l'affiche pendant une minute apres chaque photo, etc. Faut croire qu'il se fait vieux et qu'il en souffre pour nous sortir un joli ciel bleu avec nos bouilles qui sourient.
Du coup, je n'ose pas tellement le martyriser et je l'ai a peine touche ces deux dernieres semaines, tres peu pour faire des photos, et du coup encore moins pour traiter les photos en question et les mettre en ligne. D'ou le style "epure" des niouzletters, vous me m'en tiendrez pas rigueur.
Revenons a nos moutons. Vendredi soir dernier, l'after work and more drinks party dans l'Upper East Side, c'etait pas mal, meme si, des qu'on est arrive, on s'est 'accroches' a des amis sur qui on est tombe, et on a passe toute la soiree avec eux, du coup, sans trop aller socialiser ailleurs. A part Thomas, dont le charme a ravage un charmant jeune homme un peu trop precieux a son gout, et qui ne l'a presque pas lache de la soiree !
Samedi, brunch entre amis puis match Nets vs Cavaliers, match plein de suspense ou les basketteurs de Cleaveland se sont fait battre sur la derniere ligne droite, de quelques points seulement.
Le soir, on a tente une excursion sur Times Square, tout bennets que nous sommes "tiens, si on se faisait un cine" pour se rendre compte que la ville entiere avait eu la meme idee, au meme moment. A 20h30, les 8 seances de Spiderman 3 jusqu'a 23h etaient bookees, et pour le reste, comme on n'avait pas tellement suivi ce qui s'etait passe, ca ne nous disait rien. Du coup on est rentre se consoler dans un petit resto a Hoboken avant de s'achever a coup de DVD franco-italien a la maison qui etait certainement mieux que l'homme araignee qui se bat pour sauver les Z'Etats Zunis.
Dimanche, visite d'appartements a Hoboken, quelques trucs "pas mal" mais pas de gros coup de coeur. Ou alors si mais "ahhhh c'est hors budget" ;) la prochaine etape, c'est la visite de quelques endroits a Jersey City. Entre temps, on est aussi passe a la banque expliquer qu'on voulait emprunter plein d'argent parce qu'on n'en avait pas, et qu'on etait pas citoyens americains ni detenteurs de green card, est ce que ca pose probleme ??
A part ca je me suis encore fait arnaquer en allant me ruiner dans l'achat de lunettes dont je n'ai pas besoin, mais elles sont belles et a ce prix la ce serait un crime de refuser. Alain Mikli nous gratifiait en effet de soldes a tomber par terre. A deux blocs de mon bureau, ce n'etait pas un appel, c'etait une urgence ! Du coup j'ai trouve deux paires pour maman que je lui ai envoye par Fedex, et j'ai craque moi meme pour deux paires... Aie aie aie !
Jeudi soir, petite soiree jeux a la maison, ca faisait un moment qu'on n'avait pas renoue.
Et pour ce week-end : vendredi une pendaison de cremaillere-aperitif-dinatoire, samedi un anniversaire-fete-de-depart et dimanche un brunch-pendaison-de-cremaillere. Que c'est dur la vie de ministre...

11 mai 2007

Oui, mon cheri, tu vois bien, je t'ecoute ;)

Cette newsletter commence par une recrimiation de Monsieur Thomas Z. de Hoboken, qui estime que je ne parle pas assez de lui dans mes niouzletters, fait tres ennuyeux car Monsieur Thomas Z. a pris l'habitude de referer mon blog a ses amis en mal de nouvelles.
Bon. Soit. Alors cette semaine, mon choupinou d'amour-euh a bien travaille au bureau et il est rentre tard le soir, et mercredi il a dit qu'il allait se refaire au poker alors que c'est meme pas vrai, il a encore ete jouer l'argent du menage. Heureusement ce week-end il m'enmene a un match de playoff des Nets contre les Cavaliers, et puis dimanche on part a la chasse de l'appartement perdu a Hoboken, histoire de voir ce qu'il y a dans notre budget achat, sans manger des pates a la fin du mois (avec la fin du mois qui commence le 2 du mois, genre). Voila, mon cheri, je peux passer a la suite maintenant :)
Le week-end dernier, Thomas etant rentre par un red-eye de Los Angeles, j'en avais profite pour organiser un petit diner de filles vendredi soir. Samedi, vers 13h, j'ai jete en bas du lit la marmotte qui s'y reposait depuis 7h du matin (arrive du red eye a cette heure la a la maison, yuk), pour aller accomplir notre devoir civique, puis partir s'installer larver a Sheep Meadow ou on s'est greffe sur le troupeau de francais qui s'y etait installes (une trentaine ?!). On a traine la toute l'apres midi, et le soir, on est durement revenus a Hoboken pour aller chez Louis et Esther pour une soiree raclette - fondue au chocolat. On se disait que puisqu'il allait bientot faire chaud, il fallait se faire une derniere raclette sonnant la fin officielle de l'hiver. Bref c'etait "leger", hein, mais c'etait bien.
Dimanche, brunch a la maison, deception devant la victoire de Ken Talonnettes en France, puis direction Jersey City pour y visiter quelques appartements. "ahhhh superbe ce condo. Combien ? Non, je veux dire, il est bien mais pas top", et au bout du 7eme, l'apres-midi presque ecoulee, nous avons declare forfait pour rentrer a la maison et le trouver "pas mal, notre appart, hein, qu'est ce que tu en dis, choupinou ?"
Dure reprise lundi, avec en contrepartie un grand soleil qui vient nous rechauffer derriere les vitres, et qui bientot nous fera transpirer des le saut du lit (avec la peau qui colle partout, erk).
Mercredi soir, avec une copine, after work pour le lancement d'un spa, Paradise 54, dans Midtown East, upscale et mignon comme tout, qui promet de nous rendre toutes jolies pour l'ete, et en prime une coupe de cheveux aux frais de la princesse dans notre gift bag so trendy pour nous remercier d'avoir mange des petits fours en papotant. Il y a pire : pendant ce temps, a Vera Cruz, el señor Thomas se faisait plumer de $10 au poker. Dur.
Jeudi soir, petit diner entre amis a la maison, avec le test d'un dessert, des petites cremes renversees, et coulis de fraises fraiches. J'ai sue sang et eau pour trouver le bon reglage du four, mais ca valait le coup.
Ce soir, drinks party chez un ami dans l'Upper West Side. Demain apres midi nous retournons voir les Nets jouer contre les Cavaliers, et dimanche, si vous avez suivi, on traque l'appartement de nos reves. Affaire a suivre !

10 mai 2007

Manhattan Mini Storage, maxi pubs !

Manhattan Mini Storage vous propose pour une somme "modique" de faire garde meuble ou bien simplement garde "mes gros pulls d'hiver" en ete, et "ma collection de sandales et flip flops" en hiver si mon placard est trop petit et que comme les loulouttes de Sex and the City, j'ai reconverti le four de ma cuisine en placard a chaussures.
Oui, mais Mahattan Mini Storage qui certes a egalement des concurrents, a lance depuis quelques mois des campagnes de publicite un peu decalees. Elles sont affichees (entre autres) dans le metro, si vous faites attention. Ce matin, moi, j'ai eu celle ci :

Et j'avais egalement vu il y a quelques temps "Your closet's so narrow it makes Cheney look liberal".
Bref, de l'humour un peu grincant qui ne risque pas de plaire a Mademoiselle Hilton, mais personnellement, je pense que son placard (seul) est plus grand que mon appartement (entier) et qu'elle ne sera donc jamais cliente chez eux de toute facon...
Moi ? Ca me fait rire betement, le matin, quand je prends le metro...
_____
Et si jamais votre placard est tres etroit, etc etc, vous pouvez donc aller voir par ici comment ca se passe.

09 mai 2007

Reality Check NY

Kesako ?
Reality Check, c'est un groupe de teenagers new-yorkais qui vous explique que fumer c'est pas bien, que regarder des films hollywoodiens avec Clint Eastwood qui a la clope au bec, ca donne envie de fumer, et que c'est pas bien, et que les industriels du tabac, ce sont des grands mechants qui essaient de manipuler les pauvres teenagers mous du bulbe qui regardent la teloche en disant "trop cool le mec avec son vieux megot, je veux etre pareil".
Mon dieu, les medias nous manipulent. On nous aurait menti ? (Richard Virenque, sors de ce corps)
Est ce qu'ils ont raison ?
Voui, surement. Et du coup, ca donne des 4emes de couverture dans les gratuits comme Metro ou AM New York pour continuer la sensibilisation des d'jeunes, et de temps en temps aussi des manifs. De la a dire qu'il faut interdire que le moindre acteur approche a moins d'un metre un paquet de cigarettes ou fume pour le grand ecran, je pense qu'il ne faut pas pousser meme dans les orties, mais la sensibilisation, "definitivement" comme disent les francais de l'etranger, qui, eux, a force de trop de la jouer "je parle super bien l'anglais" finissent surtout par ne plus super bien parler francais...

Pour aller voir leur site ou les soutenir, c'est par ici : www.realitycheckny.org.

05 mai 2007

Et la politique dans tout ca ?

A tous ceux qui se demandent ou est passee la politique sur ce blog, alors que la France retient son souffle et que les expatries font la queue pour aller voter, je reponds que je ne souhaite pas lancer de debat d'opinion politique ici, raison pour laquelle le seul article a tendance politique est le reflet du regard du journal Metro sur notre chere patrie. Je voterai dans l'isoloir du Consulat et vous laisse aller vous repaitre d'opinions pendant que je profite du beau temps (ou presque ?) a Sheep Meadow en ajustant mes lunettes de soleil.
Je ne peux pourtant vous laisser sur votre faim, et voici donc un petit bilan qu'il vous sera interessant de relire avant de glisser le billet dans votre enveloppe. A bon entendeur...

04 mai 2007

Basket, anniversaires and more

Quel bonheur de me retrouver enfin dans un appartement propre et qui ne sent (presque) plus le mechoui...
New York retrouve des airs de printemps et les temperatures montent doucement. Pour l'instant, c'est agreable, mais d'ici peu, on se trainera de climatisation en climatisation tels les americains bornes que nous sommes devenus (?).
Claire, une copine de France et ex-New Yorkaise, etait avec nous pour une semaine, et le week-end a eu des allures de course-touriste-poursuite.
Vendredi soir, a peine sortie du bureau, je me suis ruee avec elle a Port Authority pour sauter dans un bus, direction le Continental Airlines Stadium ou les Nets affrontaient les Toronto Raptors pour les playoffs de basket. Match sans surprise ou les Raptors se sont fait battre 102 a 89.
Ouiiiiii le terrain parait tout petit sur la photo, mais je ne suis pas encore psychologiquement prete a claquer $1000 pour etre au premier rang (et risquer l'attaque d'un ballon dans mon petit minois) alors que tout en haut c'est plus safe et c'est moins cher. 

Apres cela, on s'est acheves a Ruby's Foo, notre cantine fusion food asiatique a Times Square.
Samedi, pendant que Thomas travaillait durement, Claire et moi sommes alles faire du shoppiiiiiiiiing a Manhattan, on s'est evidement trouve des chaussures et je me suis empressee d'etrenner les miennes pour l'anniversaire de Guilhem et David le soir meme. 
Ils ont souffe leurs bougies de concert et on a danse jusque tard dans la nuit, rentrant a la maison vers 4 heures du matin.
Dimanche, le temps n'etait pas aussi clement qu'on l'aurait voulu, du coup l'anniversaire de Stephanie qu'on avait prevu sous la forme d'un pique nique s'est transforme en babel-oued a la maison, on a pousse canapes et tables et on a fait un petit buffet au salon. Il faut croire que c'etait l'epoque des Ipods aussi, puisque la Miss a recu un shuffle rose bonbon !
Lundi, Thomas m'a lachement abandonnee pour aller faire le zouave du cote de Glendale, Californie. Du coup, avec Claire, on a dine italien a Manhattan lundi soir, et mardi, on est restees a discuter a la maison. Elle a fait ses valises mercredi et m'a laisse plein de jolies photos souvenir !
Jeudi soir, apero et diner d'equipe, le big boss de ma boite etant a New York, on a eu entretiens individuels en journee, la soiree a tout de suite ete plus cool...
Ce soir, c'est diner de filles et Mister T rentre demain par le red eye... Faudra que je le jette en bas du lit pour aller voter, puis pique-niquer a Central Park...

02 mai 2007

Pique nique a Central Park

Sur proposition d'amis d'amis, partis du constat que "plus on est de fous, plus on rit", une cession de pique nique est lancee selon les modalites suivantes...
Ou : Sheep Meadow, Central Park
Quand : samedi 5 mai, a partir de 13 heures, ou une fois que vous aurez vote ;)
Qui : qui vous voulez, bloggeurs ou non, tout le monde est le bien-viendu
Avec quoi : a manger, a boire, a jouer (frisbee exclus pour cause d'antecedentss notoirement dangereux).

Pas obliges de RSVP, amenez un pareo et un petit pull, il parait qu'il va faire beau mais pas tres chaud :)
Rhooo, nous, copier les californiens ? Loin de nous cette idee, voyons...
Ca serait l'occasion pour Marion et Lo de voir la frimousse d'autres new yorkais d'adoption comme elles...