27 février 2007

Botter les fesses de Bush, c'est possible !

Les New Yorkais ont eu l'opportunité de botter le derrière de George Bush en toute impunité, grâce à la performance de l'artiste britannique Mark McGowan, qui a passé 72 heures à sillonner les rues de Manhattan déguisé en président américain et offrant son arrière-train aux coups de pied des passants, agrémenté d'une petite pancarte juste là où il fallait.
L'artiste londonien était habillé d'un costume trois pièces, portait des genouillères et des gants de travail et arborait une pancarte où était inscrite: "bottez-moi le derrière".
"Cela fait vraiment du bien de botter Bush", a déclaré Casmirr Sharp, un habitant du quartier du Queens. "Mais il mérite bien plus que ça".
McGowan a expliqué à Reuters qu'il espérait que sa performance ait des vertus thérapeutiques pour les habitants de la Grosse pomme, revendiquant également le caractère "artistique" et "non publicitaire" de son action.
"La plupart des choses que je fais sont idiotes mais elle ont toujours une connotation politique", a-t-il dit.
McGowan s'est fait connaître en Grande-Bretagne pour son travail "Dead Soldier", pour lequel il passait une semaine allongé dans les rues, feignant d'être mort et vêtu d'une tenue militaire.

Je ne l'ai pas vu personnellement, mais j'aurais beaucoup aimé participer ou tout du moins, pouvoir moi aussi prendre une photo de l'artiste !
Evidemment, botter les fesses de ce Bush là ne va pas changer grand chose, mais psychologiquement, ça soulage déjà pas mal...
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Source : Reuters, mais on trouvera aussi des articles dans le Point, et peut-être même des vidéos...

23 février 2007

President's Day Week-end and more

Cette semaine, moins de restos et plus d’exercices (histoire d’effort vs réconfort pour ceux qui suivent). J’ai encore des courbatures plein partout du cours de pilates (prononcez pilatiz) et je découvre encore des muscles dont je soupçonnais à peine l’existence. Comme quoi la vie est pleine de surprises.
Par exemple également, qu’aux Etats-Unis, on fête les Présidents. Au départ, Mr Washington, et puis aussi Lincoln et les autres, et que du coup (et c’est là que ça devient intéressant pour nous, pauvres hères), on a un jour férié en plus. Du coup, le week-end dernier était à rallonge, et on en a profité pour ne rien faire.
Partir au soleil pour quelques jours ? On y a bien pensé. On a aussi bien pensé à prévenir notre banquier que les $800 qu’on comptait sortir pour 3 jours, on lui en rapporterait une portion en jolie photo avec nos frimousses bronzées qu’il pourrait poser sur son bureau pour ne pas nous oublier.
Du coup, nous, on a oublié et on s’est fait nos mini vacances peinard. Thomas est bien allé skier dimanche, pendant que je m’appliquais à ce que tous mes doigts de pied soient bien au chaud sous la couverture et que la télécommande du lecteur de DVD soit à portée de main. Et je suis bien sortie de la maison samedi, pour une expédition chez Ikéa d’où j’en suis revenue, paraît-il, avec des choses supperflues : un petit fauteuil en rotin et des coussins colorés pour le salon, des verres, etc. Du coup, comme c’étaient Fred et Béné les gentils qui m’y avaient amenée dépenser mes deniers, on les a invités à appéroter – puis finalement bien installés, on a dîné ensemble à la maison et refait (un tout petit peu) le monde. Dimanche, donc, glandouille pour moi, pendant que Monsieur se jouait à Zzugy Gonzales, le skieur le plus rapide (de l’Ouest d’Hoboken ?).
Le soir, apéro chez Angélique, qui nous a abandonnés mercredi pour rentrer définitivement en France. Apéro achevé bien tard chez Lua, dur dur pour ceux qui travaillaient en ce lundi de Président’s Day. Je ne vous avais pas dit ? En fait c’est un jour de congé optionnel que les entreprises ne sont pas obligées de donner (traîtres) mais que Thomas et moi avions (ça va pour cette fois).
Lundi, on est allé au cinéma voir Brige to Terabithia, qui est issu du livre de Katherine Paterson que j’avais lu étant petiote. D’après mon souvenir (vague), relativement fidèle. Pas mal. Petit bémol : le film est présenté comme un remake des Chroniques de Narnya, alors que la part fantastique de Bridge to Terabithia est vraiment minime. En fin d’après-midi, j’ai accompagné Thomas qui jouait au poker avec la tribu habituelle et qui grâce à mon soutien a terminé troisième. La faute aux cartes pas glop ensuite (j’vous jure, Msieur le Juge).
Mardi soir, dîner chez Arthur’s Tavern pour le vrai départ de la Miss Angélique, avec les Hobokenites. On a beau se dire que ce n’est qu’un au-revoir-euh-mes-freres, ça fait tout de même des trucs bizarres au fond de la gorge quand on déglutit.
Mercredi, relâche. Jeudi soir, une mini soirée jeux entre amis à la maison. Ce vendredi et demain samedi : Thomas et moi sommes invités à une pendaison de crémaillère. Je sens que les réveils vont être durs ce week-end…

22 février 2007

Check list de l'hiver

New York en hiver, c'est une longue liste de choses qui aident a survivre dans la rue et lutter contre le froid.
Le truc, c'est de couvrir correctement toutes les extremites, et d'additionner les couches de vetements. Donc le matin, c'est leggings sous le pantalon, tee-shirt + deux pulls, grosse echarpe.
Gants, cela va de soi... bonnet s'il neige par exemple.
Mais la plus belle invention, ce sont les cache-oreilles. Parce que je ne sais pas vous mais moi, le vent froid au travers du bonnet, je connais, et quand avec l'effet vent, il faut -15 degres, je peux ajouter sur mes petites oreilles delicates une couche de plus : les "ear muffs".
Des ear muffs, il en exite plein.
Des plus sobres, noires, avec eventuellement systeme pour continuer a ecouter son Ipod sans se dechiqueter les oreilles




Aux jolies colores et un peu fluffy :

On en trouve egalement des tout en un, ceux qui font bandeau-cache-oreilles, avec l'effet fluffy la aussi, parce que sinon c'est tout de suite moins drole :

Mais les plus funky, les plus ostentatoires, ce sont celles que j'ai trouvees au gre de mes recherches sur Internet. J'en avais quand j'etais petite, avec des animaux, mais la, c'est le ponpon, attention je vous presente les cache-oreille de Noel !


Le bonnet est certes optionnel, mais franchement, sans le bonnet, ca perdrait beaucoup de son charme, vous ne trouvez pas ?
Bref, a New York, en hiver, c'est le concours de ridicule qui prime...

21 février 2007

This is 2010, it's happening now

Lower Manhattan en 2010 ? Ca se prepare maintenant. C'est beau, c'est neuf, c'est plus accueillant, ca lave plus blanc, et c'est et sera la fierte de New York, en reconstruction perpetuelle, et qui construit ses plus belles merveilles suite a un challenge. C'est tout ce que dit cette petite video (de propagande ?).
Merci a Benedicte pour le lien...

16 février 2007

So much for the cold !

C’etait une semaine ou le froid nous a oblige, faute de pouvoir rester bien au chaud sous la couette, a courir le monde et a se refugier au restaurant. Petite excuse s’il en est : Hoboken terminait sa « semaine du restaurant », semaine du menu a $30 pour une formule entree-plat-dessert, pour des restaurants dont l’addition devient vite salee autrement.
Du coup, entre Hobokenites, on est alle vendredi soir chez Mercy Grill, qui a ouvert recemment (apres information de mes services secrest, le 27 decembre dernier) ou nous avions reserve une table a 21 heures, et ou le « Maitre d’ » (oui, on dit comme ca, ici), nous a assure que nous pourrions poser nos augustes posterieurs dans le ¼ d’heure qui suivait.
21h25 – Legere impatience de notre part qui me fait me demander : a quoi ca sert que Ducro il se decarcasse et qu’on donne un numero de telephone quand on fait une reservation si c’est pour ne pas se faire appeler et dire qu’il y a du retard ?
21h35 – Le Maitre d’ s’affaire ailleurs, peur qu’on l’agresse en ralant en bons francais que nous sommes
21h45 – Il revient sur de lui nous dire que la prochaine table est pour nous. 22h01 – Nous sommes enfin assis. Bilan : une heure d’attente. Bienvenue dans un pays ou on ne sait pas prendre de reservation un vendredi soir.
22h05 – Quoiiiiiiiiiiiiii ???? La musique est tellement forte qu’on hurle pour passer notre commande au serveur.
22h07 – Le Maitre d’ nous offre une bouteille de vin pour se faire pardonner (et avoir son tip ?)
23h10 – tiens, un DJ est en train de s’installer a cote de nous…
23h45 – Nous sommes la derniere table qui fait encore face a l’envahisseur musical
Minuit – Nous craquons et partons.
Note pour les lecteurs – c’etait tres bon, et mes papilles comme mes oreilles s’en souviennent encore. Le volume sonore atteint des sommets dans cette vaste contree.
Samedi, grasse matinee et glandouillage a la maison, il aurait fallu un treuil pour m’extraire du canape moelleux a souhait ou j’avais decide de poser ma lethargie. Je m’en suis extraite le soir pour aller diner avec la bande de la veille chez Victor’s a Manhattan, un restaurant cubain. La encore, un tour de boissons aux frais de la maison grace a Fred qui s’est devoue pour se faire renverser un verre d’eau glacee sur les jambes.
Note pour les lecteurs – Fred attire les liquides comme un aimant les trombones.
Breve tentative post-restaurant pour aller dans un lounge aux alentours, ou on nous a evinces d’un « c’est une soiree privee ». Me demande si ca l’etait vraiment ou si le videur nous supposant du New Jersey a prefere nous ecarter. Nous terminons la soiree chez une americaine a Hoboken (les grands luxury condos du Waterfront) ou Fred se fait logiquement renverser de la biere sur le pantalon et les chaussures… Pour les autres, bonne soiree !
Dimanche, petit brunch entre amis chez Pipa, petit restaurant aux accents espagnols qui jouxte ABC Carpet, caverne d’Alibaba New-Yorkaise ou les lustres en cristal côtoient les gris gris indiens et la vaisselle a petits motifs.
Le soir, j’ai fait supportrice-infirmiere pour la fameuse equipe de foot FCBA* qui a resiste a l’ennemi pendant les 15 premieres minutes puis s’est fait laminer par les Raging Bulls d’en face. Thomas a vaillamment participe 4 minutes pour remplacer un jouer blesse (pour lequel je suis allee chercher de la glace au peril de ma vie, cela va sans dire).
Lundi, dure reprise et glandouille land. Mardi dure continuation et petits sushis avec une copine. Mercredi, tadam ! Tempete de neige, meetings annules, clients absents, grosse bouillasse dans la rue et surtout, Saint Valentin. Mon cheri-d’amour-que-j’aime-euh** m’a fait la surprise du restaurant a tendance asiatique Vong, du desormais celebre alsacien Jean-Georges Vongerichten et d’un parfum qui sent bon pour l’ete.
Ca a beau etre une fete commerciale, j'aime bien les petits coeurs rouges partout et je trouve ca mimi. C'est peut etre parce que je n'ai pas d'enfants pour qui je dois ecrire les cartes de St Valentin pour tous leurs petits camarades de classe ?
Jeudi, pour se remettre du froid, on s’est entasses chez des amis a Hoboken pour une soiree DVD Pizza (faut bien s’americaniser) et on s’est regarde les Bronzes (mais pas trop en fait). Bip Bip ! Le film a vieilli, malgre tout, mais est toujours tres drole. Ce soir ? Mystere so far…
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* Football Club des Bras Cassés
** Et qui n’est pas gnan gnan du tout

15 février 2007

Si parla Italiano?

La semaine derniere, je suis allee braver le froid (21 degres Farenheit, "feels like" 7 degres, avec le vent) au peril de ma vie pour aller m'inscrire a des cours d'italien au lycee d'Hoboken, qui seront donnes le lundi soir. L'equivalent de 7 blocs d'avenues, c'est tres long quand on a l'impression que toutes les extremites de son corps sont en train de bruler et vont se decomposer dans le froid ambiant.
Tout ca pour arriver au lycee en question, et m'entendre dire, a l'inscription, "vous voulez prendre des cours d'italien... pourquoi, vous etes italienne?" Duh ! Non, justement...
Derriere ce qui peut faire sourire, une explication culturelle : dans ce pays, si votre arriere-arriere-arriere-grand parent est italien, alors vous pouvez vous proclamer italien. Cela donne l'impression d'avoir une histoire et des racines.
Cela n'empeche pas que des etrangers (comme moi) regardent les americains avec des yeux ronds comme des soucoupes, expliquer, fiers de leur pays "tu vas a Washington ? Tu verras, il y a des super vieux batiments la bas ! Yeah, des annees 70 au moins !"
Duh...

12 février 2007

Duh-H-L

DHL, star du rock et de la geolocalisation...

Cher Monsieur de chez DHL, quand tu comprendras qu'en livrant un colis a mon domicile un jour de semaine entre 9 heures et 19h, et que tu trouves porte close, c'est parce que, comme toi, je travaille, et pas de chez moi. Donc quand tu me demandes de signer pour recuperer le colis, tu dois bien te douter qu'il y a comme un os quelque part.
Mais ca ne t'effraie pas et tu me laisses un petit papier, sur lequel je peux apposer ma signature pour que tu me livres le lendemain. Qu'a cela ne tienne, je signe.
Et a mon grand desespoir, quand je rentre chez moi le lendemain soir, j'ai droit a un laconique "no access, could not deliver". Car, oui, cher Monsieur de chez DHL, c'est toujours un jour de semaine et je ne travialle toujours pas de chez moi. Et il n'y a donc personne pour t'ouvrir.
Tu ne me laisses donc pas d'autre choix que t'appeler "to reschedule". J'appelle donc. Je te donne les references du colis que j'attends, et te donne l'adresse de mon bureau pour qu'on s'entende un peu mieux la prochaine fois. Tu me dis que tu peux livrer demain.
Sauf que le lendemain tu ne trouves pas l'adresse. Parce que ton coursier ne sait pas lire (?) ou que tu as mal orthographie le nom de mon entreprise (a une lettre pres visiblement), tu m'appelles pour me dire que je n'existe pas. Puis tu t'excuses (vaguement) pour me dire que tu re-essaieras de livrer le lendemain.
Au final, un colis devant etre livre un lundi est finalement donne un vendredi. Et tu trouves ca normal ? Bizarrement, moi, non...

09 février 2007

Froid, froid, encore plus froid !

Semaine froide. Treeeees froide. Dimanche dernier, on a eu la bonne idee d’aller faire du shopping a Woodbury, ce qui a termine en expedition polaire entre deux boutiques : remettre l’echarpe, enfoncer le bonnet sur les oreilles, ne pas oublier les gants sous peine de perdre des morceaux de doigts en route.

Du coup on passe 15 minutes de plus tous les matins a enfiler des epaisseurs de vetements, et on s’epluche au bureau… Pratique…
Ma carte bleue n’est pas celle qui a le plus chauffe ce dimanche, je pense que Thomas a fait un peu mieux que moi, mais il a une excuse : le chromosome Y qui dit qu’on ne fait du shopping que deux fois l’an, et sous la torture. Moi j’ai rempile pour des tee-shirts et… des chaussures… Ca me perdra. Ou alors j’en tomberai aussi bas que Carrie de Sex and the City qui se rend compte a la trentaine qu’elle a depense environ $40 000 en chaussures ? J’ai encore de la marge en tout cas…
Vendredi soir dernier, on a fete les 24 printemps d’Angelique, et par la meme occasion la Chandeleur, la Miss avait fait deux enormes piles de crepes. Guilhem et David avaient accepte de preter leur appartement sous condition qu’Angelique leur offre une femme de menage le lendemain. Tres bonne soiree !
Le samedi a ete calme, et court : lever a 14 heures, breve tentative d’oxygenation dans les rues venteuses d’Hoboken avec un retour precipite a la maison pour se caler dans le canape du salon (ahhhhh), diner Malaisien (deuxieme breve sortie de la journee) et DVD. Dimanche, donc, c’etait l’expedition polaire et rechauffement de la carte bancaire avec des amis d’Hoboken.
Le reste de la semaine, encore une fois, plutot calme. Comme Thomas est a Washington j’en profite pour ne rien faire. Mis a part un tres sympatique diner de filles mercredi soir chez Bene a Hoboken, je continue a me lover dans le canape qui va finir par prendre la forme de mes fesses a la fin de l’hiver, si ca continue. Du coup je rentabilise mon abonnement Netflix et j’ai une pensee emue pour tous les gens qui se gelent dehors. J’ai brave le froid egalement lundi soir pour traverser Hoboken a pieds, et aller m’inscire a des cours d’italien, sisi ma petite dame, ca fait un moment que j’essayais de me motiver, et j’ai attendu qu’il fasse bien froid pour y aller. Allez comprendre… Du coup cette semaine j’ai craque, je me suis achete des ear muffs… Des cache-oreilles qui completent le bonnet, parce que je ne voudrais pas voir mes petits lobes d’oreille precieux tomber sur le trottoir gele dans un geste de desesperance contre le froid…

08 février 2007

Check list du rituel beaute de la omaillegode

Discussion de diner de filles : il parait que les americaines se tartinent environ 30 produits de beaute le matin avant de partir travailler...
Vaillantes que nous sommes, nous voila a brainstormer pour monter une liste digne des plus grandes omaillegodes... Voici donc en vrac un top 30 :
1. gel douche
2. shampooing
3. apres shampooing
4. creme de soin cheveux
5. masque visage
6. exfoliant pour le corps
7. exfoliant pour le visage (note pour les porteurs de chromosomes Y : non, ca ne peut pas etre le meme, et c'est comme ca)
8. exfoliant pour les petits petons un peu calleux
9. tonique
10. creme hydratante visage
11. creme corporelle
12. creme pour les petits petons un peu calleux, faut suivre
13. base de maquillage
14. fond de teint
15. blush (avec tout ca on ne doit plus sentir le froid...)
16. eyeshadow
17. crayon pour les yeux
18. crayon contour des levres
19. Mascara
20. j'avais oublie l'anti-cernes, chuis mauvaise...
21. base pour les levres, peut etre volumatrice
22. rouge a levres
23. gloss
24. base pour les ongles
25. vernis a ongles
26. top coat paske sinon ca seche pas assez vite et a ce train la elle est au bureau a midi la omaillegode
27. serum special cheveux mous / secs/ frises / deprimes (les fabricants en inventent tous les jours)
28. parfum, of course, my dear
29. creme pour les mains
30. est ce que le dentrifrice compte ?
Qu'est ce que j'oublie ? La creme special rasage / l'anti repousse poil disgracieux... ?
Si ces messieurs devaient faire la check list exhaustive de leurs rituels beaute, je me demande a combien de points on pourrait monter...

06 février 2007

Je suis une idéaliste

Dans mon monde, les gens disent bonjour le matin, et quand j’appelle des prospects, ils repondent au telephone, me disent s’ils sont interesses ou bien me repondent non tres simplement.
Dans la vraie vie, les gens font la gueule et enragent avant de dire bonjour le matin, a propos de futilites qui n’en valent pas vraiment la peine. Dans la vraie vie, je passe des heures a essayer de parler a des prospects qui ne decrochent pas leur telephone, puis, quand un jour de bonte ils s’y decident, c’est pour lacher du bout des levres un « peut-etre » laconique. Est ce que l’americain n’est pas eduque a dire oui ou non ? Je prefererais mille fois qu’on me dise « vous savez, ca ne m’interesse pas tant que ca » plutot que « je ne sais pas, rappelez moi a la St Glinglin ».
Et quand j’envoie des echantillons, voire que je vais les deposer au peril de ma vie a Long Island City (le bout du monde, c’est vous dire ce que ca fait bizarre de quitter le moelleux Hoboken aux allures de Disney Land pour aller trainer dans des quartiers mal fames, hein), pas un merci, pas un « bien recu », rien, rien, rien.
Et quand un client me harcele toutes les ½ heures au telephone parce qu’il attend une reponse, « I want it, and I want it now », par contre, pour savoir par la suite s’il a bien recu sa commande de France, j’en deduis que oui, puisque c’est silence radio jusqu'à la prochaine crise existentielle ?
Suis-je la seule a avoir un avocat a qui je dois expliquer comment on monte un dossier de E-2, qui coute a ce jour pres de trois fois plus que celui d’autres personnes, pour un dossier qui est je cite « simple », et qui traine depuis septembre dernier ?
Et dans un cercle personnel, suis-je la seule a toujours attendre une reponse a un email - sortie, etc - ? Est ce que le fait de ne pas repondre vaut maintenant aval ?

03 février 2007

Groumpfer, ca paie, ma petite dame...

Semaine de gloire (ou presque) avec mes raleries lues a la radio. Je n’en reviens pas encore… Ce doit etre aussi le froid de New York avec le petit soleil qu’on nous octroie qui fait durer l’ivresse ?
Elle retombe en tout cas comme un souffle a la sortie du four des que je repense a mon visa. Je vous le redis donc : Neil A. Weinrib and Associates, c’est pas bon du tout. Pas du tout du tout. A ce train la, ce n’est pas a Pâques que je vais rentrer en France, mais plutot en juin ou a la Trinite. C’est pas que ca m’agace, non, ca m’enerve franchement, maintenant. C’est comme le Monsieur de DHL. C’est bien, le Monsieur de DHL, il est poli : il laisse un petit mot pour dire qu’il est passe. Brave homme. Sauf que c’est un laconique « z’etiez pas la, on a pas pu livrer, appelez nous ma petite dame ». Soit. Et quand j’appelle pour demander a ce qu’on me livre a mon adresse bureau (le saint homme n’ayant pas encore compris que non, un jour de semaine a 15 heures, je ne suis pas chez moi), ils se plantent en notant l’adresse et j’attends toujours le colis. Ca fait jamais que depuis lundi que j’attends. Heureusement, DHL livre en express. Enfin quand ils trouvent une porte ouverte.
A part ca, je vous rassure, je n’ai quand meme pas fait que raler cette semaine. Vendredi soir, j’ai brave le froid pour aller faire un petit tour a Taj.
pour la soiree VoilaNewYork ou je suis tombee sur Sylvain et Laurence (leur blog fete hier ses 1 ans, bon anniversaire !), avec qui on est ensuite alle diner des sushis. Puis Thomas et moi sommes alles encore plus loin dans le bravage du froid : un club dans le Lower East Side, Element, ou on s’est tremousses jusque vers 2 heures du matin avant de declarer forfait. (le petit truc rose touuuuut en bas a droite sur la photo c'est moua).
Du coup, samedi, on s’est leves bien tard, on a glandouille a la maison en regardant l’aspirateur tourner (ca y est, j’ai craque pour la flemme). Le soir, diner entre Hobokenites a l’Elysian Cafe, ou la bouffe etait bonne et l’acceuil a revoir… Puis un dernier verre chez Lua avant de se trainer a la maison. Dimanche ? Un brunch avec une copine, petit jeu a la maison, et abandon de Thomas a l’aeroport, et mon premier test de canneles dans les moules d’Elodie. Un peu trop cuits (ma faute) mais crousti-fondants a souhait ! Lundi, duuuure reprise. Surtout avec l'episode de l'avocat... Enfin bref.
Mercredi soir,a vec Angelique, on est alle voir The Phantom of the Opera et c'etait tres tres bien! Jeudi soir, diner entre Hobokenites pour ne pas deprimer sans Thomas, et ce soir, anniversaire d'Angelique. Thomas sera de retour, mais naze car retour du matin, va falloir le booster pour qu'il tienne le coup...
Et dimanche ? Shooooooopiiiiiiiiiiing ;)

02 février 2007

Ma première lecture sur les Ondes

Cette premiere lecture de mon blog sur les ondes de Suisse et de Navarre* a, dixit mes parents, ete tres interessante. L'article bien lu, avé le bon ton, et tout...
Bon, effectivement, comme je m'en doutais, Brigitte Patient, la journaliste, a tout de suite compris ma nature et a lu l'article qui me represente certainement le mieux : celui ou je rale. Je rale un peu tous les jours, mais c'est vrai que pour cet article la, j'ai concentre tous mes efforts de ralerie en quelques lignes !
Seul probleme pour moi : cette emission la n'a pas de podcast... Donc, ce matin, je me suis levee plus tot et j'ai file au bureau en me disant "parfait, j'ecouterai Mme Patient me lire bien calee dans mon fauteuil". Peine perdue. C'etait sans compter sur les tracas de l'informatique : mon ordinateur avait decide que la version de Real Player que j'avais telechargee il y a longtemps n'etait pas assez bien et ne fonctionnait pas, du coup, pas moyen de m'ecouter "lue", j'ai du recharger les plug-ins blablabla.
8h25 = je suis au bureau sur les starting blocs...
8h56 = le telechargement est termine. Dommage, l'emission aussi...
Conclusion : la loi de Murphy continue a faire des siennes.
Est ce que j'ai le droit de gradagroumpfer maintenant ?
Bon. J'arrete de raler. Je crois qu'on doit pouvoir encore l'ecouter en allant voir par la (22eme minute). J'ai telecharge le fichier sous format Real Player, je vais voir si je peux le mettre en ligne maintenant !
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* Et peut-etre de France aussi.