31 mai 2011

Pérou, jour 11 : La région d'Ica

Beau temps ! Difficile de faire autrement dans une region desertique ou la pluie tient du miracle...
Ce matin nous allons visiter des caves a vin de la region.
Premier domaine : Vista Allegre. 
Domaine industriel ou tout se fait dans des cuves en inox ou avec des copeaux de chene pour vieillir le vin... 
Nous voyons la serie des alambics qui servent a fabriquer le pisco, puis nous goutons deux vins rouges, 
un tres jeune puis un plus riche, un rose tres doux en bouche puis du pisco (super dur a 11 heures du matin, meme quand on recrache). 
Nous traversons ensuite Ica pour aller voir la lagune de Hacachina. 
Ica avait au total sept lagunes, elles ont toutes seche sauf elle de Huacachina qui a des allures d'oasis dechue aujourd'hui. L'eau verte n'est fendue que par quelques foulques temeraires, et quelques pedalos attendent les kamikazes. 
On peut aussi louer des planches pour surfer sur le sable des dunes environnantes si le coeur nous en dit, mais on se contente de faire le tour de la lagune. Notre chauffeur nous a raconte la legende de la princesse, qui, apres s'etre baignee dans la lagune, se regardait dans son miroir et a ete effrayee en y apercevant aussi le reflet d'un chasseur passant par la, a tel point qu'elle s'enfuit, jetant sa serviette qui en tombant forma les dunes, puis alla se jeter dans la mer et devint une sirene.
Retour a Ica - la ville a ete tres durement touchee par le tremblement de terre (2007). Les batiments coloniaux ont presque tous ete detruits, idem pour les hopitaux et beaucoup d'habitations. 
Certains habitent aujourd'hui des mobilhomes en peripherie de la ville, d'autres sont restes dans les decombres degages de leurs debris, et "reconstruits" a l'aide de canis... Notre chauffeur, lui, vit dans un camping depuis 2007...
On traverse la place d'Armes puis on en profite pour passer dans une patisserie pour acheter des chocotejas, ces "tuiles" de chocolat remplies de dulce de leche, specialites d'Ica.
On visite ensuite les caves artisanales El Catador, qui elles aussi font du vin et du pisco, mais a l'ancienne. 
On les goute, aussi, y compris la creme de pisco, puis on en profite pour dejeuner sur place avant de retourner glandouiller a l'hotel, au bord de la piscine, jusqu'a ce que le soleil se couche et qu'il fasse trop frais pour rester dehors. On dine sans chichis au restaurant de l'hotel.

30 mai 2011

Pérou, jour 10 : Nazca

Veritable grasse matinee aujourd'hui, la premiere du sejour ! Dingue : 8h45 :)
Petit dejeuner au bord de la piscine, il fait gris pour l'instant mais c'est pas grave, le vol est prevu a midi. On en profite du coup pour lire et trainasser en attendant.
A 11h30, il fait beau (et chaud), quand on prend notre petite navette direction l'aerodrome d'Ica - ca nous evite malgre tout le trajet en voiture jusqu'a l'aerodrome de Nazca et nous allonge le vol : 1h40 contre une petite demi heure sinon.
On s'inscrit sur le registre de l'aerport, puis comme on attend deux autres passagers, un vieux monsieur a l'allure de maitre d'ecole nous explique Nazca, les figures geometriques que nous allons voir, et nous passe une partie d'un film en francais (coproduction : Arte et la BBC) sur les lignes de Nazca. Lui meme ne parle pas francais mais admire notre culture, et on est touche de l'entendre nous citer les livres qu'il a lus (Dumas, Sartre) et les films qui l'ont marque. (Il a malheureusement aussi suivi la saga de Nicolas 1er). 
On vient nous chercher pour embarquer. L'avion est un petit Cessna 206, bien entretenu. Un pilote, un copilote et 4 passagers. 
Installes a l'arriere, on voit tres bien. On met nos casques et nous voila partis !
Apres le survol d'Ica et de ses dunes, des petits bidonvilles entre les montagnes et de temps en temps de grandes etendues de terres cultivees, on arrive enfin au dessus du plateau de Nazca. Protege des collines autour, c'est une etendue ou il ne pleut jamais et qui a permis de preserver les geoglyphes vieux de 2000 ans. Le petit coucou vole au dessus des dessins entre 200 et 400 metres de hauteur, et survole systematiquement deux fois les motifs pour que, de chaque cote de l'appareil, on puisse avoir la meilleure vue possible.
Baleine, condor, colibri, singe, araignee, astronaute, chien, arbre, mains... sont photographies autant de fois que possible (et ont demande un tri drastique au retour !). 
L'avion fait de sacrees descentes et tournants pour nous laisser tout admier avant de nous ramener a Ica.
On passe le reste de l'apres-midi a lire au bord de la piscine apres y avoir pique-nique, on se fait propre et on prend l'apero au bord de la piscine aussi. A Ica comme a Lima, le pisco sour entrave le neurone de maniere spectaculaire... Du coup on dine a l'hotel et on se couche avec les poules !

29 mai 2011

Pérou, jour 9 : de Cuzco a Ica

Lever a 7 heures : une grasse matinee compte tenu de l'heure a laquelle on a emerge ces derniers jours !
Derniers moments en altitude a Cuzco, direction l'aerport, depose baghage, legere attente avant l'embarquement et vol sans encombres vers Lima. Vue magnifique sur les montagnes, les hauts plateaux, les sommets enneiges... 
Les vacances continuent mais petit pincement au coeur malgre tout de quitter Cuzco et les Andes.
Arrives a Lima, on prend un taxi pour rejoindre la gare routiere de Cruz del Sur, qui nous amenera jusqu'a Ica. Joie d'apprendre, a midi, en arrivant, que le bus direct pour Ica cense partir a 14h part desormais a 14h30 (mais qu'est ce qu'ils ont dans ce pays comme probleme avec les horaires, hein, c'est si complique d'envoyer un email automatique pour dire que ca a change ? Ben oui, ca doit etre complique).
Du coup, on a l'immense joie de se poser a l'a cafeteria du terminal routier et on se fait servir une platree d'arroz chaufo, la version locale du riz saute cantonnais, peruvian style. En fond sonore, on se fait detruire les oreilles par une emission de teloche sur les records un peu speciaux : un francais qui nage plus de 50 metres sous la glace, deux espagnols qui font un saut acrobatique a velo de 2.95 m, deux amiericains en concurrence pour savoir lequel marchera a cloche pied le plus longtemps (reponse : le bleu, 2'10, alors que le rouge s'est plante bien avant). Apres ca, on arrive enfin a attirer l'attention du serveur pour lui expliquer qu'on n'est pas encore sourd et tout a coup, on a a nouveau l'impression de pouvoir utiliser notre cerveau. J'en profite pour appeler ma maman, vu que c'est la fete des Meres, et en profiter pour lui dire que je ne me suis pas fait bouffer par un lama et que je suis pas tombee dans un ravin. Et on embarque enfin. Le controle de securite est rude (pour de vrai. impressionnee) et les bagages sont peses : 20kg par personne, sinon, bam, faut payer plus (le petit sac a dos "cabine" ou le sac a main n'est pas compte la dedans) puis on monte a bord du bus double etage. Comme Peru Rail, Cruz del Sur nous nourrit, des fois qu'on aie encore faim apres la demi assiette de riz de midi (oui, on n'a pas pu finir tellement c'etait une portion americaine), et on a le droit a deux films qui rivalisent pour achever nos neurones : 17 again et un vieux film latino qui aurait fait se suicider Bourvil (et j'aime deja pas Bourvil).
Le long de la route, on voit de "vrais" bidonvilles le long de la mer qui se casse en vagues furieuses, et de temps en temps un petit complexe hotelier ou une plage amenagee, mais le plus souvent, ce sont surtout des cahutes qui ont a peine un toit.
On debarque 4h30 plus tard a Ica, avec le dos qui a pris la forme du siege, en titubant un peu.
Recuperer les bagages est folklorique : le bagagiste attend que quelqu'un lui pointe une valise pour la sortir des coffres, et verifie ensuite son proprietaire avant de passer a la suivante...
En 3 minutes de taxi, on arrive a notre hotel-complexe-resort Las Dunas, ou on nous attribue une suite tellement grande que notre apart jersey citien tiendrait dedans (terrasse incluse). 
Un diner au bord de la piscine clot cette journee charniere du voyage avant d'attaquer demain les lignes de Nazca.

28 mai 2011

Pérou, jour 8 : Machu Picchu

Machu Picchu here we go!
On se leve avec bien du mal avant 5 heures du matin (le milieu de ma nuit. si.). On boit une tasse de mate avant de filer prendre un bus pour le site. Hors de notre hotel a Aguas Calientes, la ville d'attente, a 5h, s'etire deja sur plusieurs blocs et, groumpf et regroumpf, il pleut. On attend une petite demi heure pour avoir une place dans un bus, et 25 minutes plus tard, on arrive en haut, ou, toujours sous la pluie et en plein dans les nuages et le brouillard (dans tes dents les photos du site au lever du soleil), on doit presenter notre billet et notre passeport pour pouvoir rentrer. 
On pietine un peu dans la foule, on en profite pour ajuster kway, casquette, poncho de pluie, bref, on a une degaine ultra glamour et le sourire ultra brite qui va avec. On se balade une grosse heure avant de retourner a l'entree du site pour faire une visite de deux heures avec un guide. Comme 7h45 est l'heure a laquelle *tous* les guides donnent rendez-vous a leur groupe, ca fait un chaos interessant, sous la pluie ca rend les choses charmantes. Je suis hyper courageuse : j'attends sur un banc, a l'abri, au sec, pendant que l'homme bataille pour trouver le bon groupe avec lequel on doit etre.
Temple du soleil, maisons des nobles et du "petit peuple", carriere, temple principal avec son observatoire lunaire se font sous la pluie qui va heureusement en diminuant pour ne devenir plus qu'une brume poussee par le vent, et se dissipe completement avant midi. 
Apres ca, grand soleil, chaud, a tel point qu'on s'epluche pour se retrouver rapidement en tee shirt. Creme solaire de rigueur... anti moustique itou.
J'ai du mal a accrocher au style de notre guide qui a visiblement plus envie de nous parler du chemin inca et des 3000 varietes de pommes de terre qui existent au Perou que de nous parler du site et des incas... et je grapille au passage d'autres groupes des informations complementaires. 
Par exemple, que Machu Picchu aurait pu etre une universite pour conserver le savoir inca (difficile de verifier vu que les conquistadors ne faisaient pas dans la dentelle), un laboratoire agricole ou un site politicoreligieux (encore une fois, difficile a savoir vu que le conquistador avait plutot tendance a zigouiller son prochain que de lui proposer un petit cafe pour papoter tranquilou de la culture des patates). 
Lorsque la visite finit enfin, moi aussi j'ai des envies de zigouillage et je commence a maitriser la culture de la patate mais c'est un autre debat. 
Maintenant que la brume s'est levee, on voit super bien Huaya Picchu, les pains de sucre avoisinant et tout le site de Machu Picchu. 
On prend du coup notre elan et courage pour monter les marches irregulieres jusqu'a la tour de guarde (de guet ?) et admirer le panorama. 
Et puis aussi reprendre notre souffle avant de continuer plus haut, plus fort, plus loin, jusqu'au pont inca dont on nous avait cause. On passe du coup dans la foret et on profite d'une vegetation luxuriante et plus humide encore qui nous confirme que l'Amazonie n'est pas tres loin. 
Thomas s'aventure jusqu'au pont lui meme, moi je laisse tomber un chouia avant (passage assez large pour laisser passer un chat maigre, et humide, avec vue plongeante sur un ravin dont je n'apercois pas le fond = pas la peine d'aller plus loin). Pierre qui roule n'amasse pas mousse. Ouaip. Et sentier sans garde-fou ne retient pas le derapeur (donc sans moi). Thomas va jusqu'au pont inca qui est interdit a la traversee vu que tout petit et probablement pas ultra stable) puis on retourne vers Machu Picchu, pour se poser sur une des terrasses herbees pres de la tour du guet. 
On y pique nique sans vergogne (mais discretos quand meme - voir la note de fin d'article, et en faisant gaffe a ne laisser aucune miette). 
Y'a pire comme endroit pour glandouiller vu qu'on a la vue sur tout le site de Machu Picchu, du coup on en profite pour se faire une petite sieste au soleil. 
Les dernieres heures sur le site sont consacrees a arpenter les terrasses et les batiments qu'on avait jusque la ignorees, puis on se pose a nouveau pour profiter du panorama, qui doit plaire aussi a quelques lamas qui passent environ a un brin d'herbe de nous et que l'on prend du coup en photos, presque en mode raffale. 
On retient notre souffle pour ne pas les facher, et les laisser tranquilles quand un couple d'americains s'approche avec la legerete du galop de l'elephant pour les caresser... Z'ont de la chance, les lamas de Machu Picchu ont du en voir d'autres et ne font rien que passer leur chemin sans cracher sur personne.
On remonte les marches pour la derniere fois, on prend les dernieres photos du site, puis on reprend le bus pour Aguas Calientes, les yeux rives vers le ciel, histoire de voir, dans les lacets de la descente, encore une fois la cite inca. Une fois a l'hotel on recupere nos bagages puis c'est l'heure d'aller reprendre le train direction Cuzco. La gare est juste de l'autre cote de la riviere, on l'atteind en traversant le petit marche, pour retrouver les memes touristes que ces derniers jours a Cuzco, Puno ou simplement deux du train d'hier.
Dans le train, encore, on continue a tendre le coup pour apercevoir encore une fois Machu Picchu. La majeure partie du site est deja dans la brume du soir, mais on apercoit les terrasses et batiments les plus bas, et, plus loin, on se console en admirant le reflet du soleil couchant sur les neiges eternelles.
Au retour comme a l'aller, petit en cas dans le train, puis tout le monde, casse par la fatigue de la journee, somnole doucement.
Arrive a Poroy, on y retrouve notre super chauffeur (le roi du passage en 5eme a 30 a l'heure) et du coup je retour est un chouia plus long qu'il n'aurait du l'etre mais on arrive quand meme ! Ouf !
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Notes pratiques :

Pique-nique (1): il est *theoriquement* interdit de manger ET boire dans l'enceinte du site sacre. Mais si vous etes discrets ET propres on vous fout la paix. Ca veut dire ne pas se pointer en balancant son sac de pique nique a bout de bras au controle des billets ni jouer au petit poucet avec ses dechets.

Pique-nique (2): il est malgre tout recommande d'acheter de quoi pique niquer a Aguas Calientes ou les hotels proposent des petits paniers pique-niques bien fournis pour moins de 30 sols (moins de $10) boisson comprise alors qu'une fois a Machu Picchu il vous faudra compter le triple pour un sandwich et au moins 15 sols pour une boisson ! Pour info notre panier etait tellement bien fourni qu'on a mange a midi ET le soir dessus...

Pour les gens qui comme moi ont une petite vessie : les toilettes sont a l'exterieur du site uniquement, juste l'entree avant le controle des passeports. Machu Picchu est un des rares endroits ou il y a un distributeur de papier mais si vous avez des petits soucis de digestion, un rouleau de papier + du savon sans rincage type Purell dans le sac a dos ne prend pas beaucoup de place et evite bien des desagrements (genre couiner derriere la porte pour qu'une bonne ame vous apporte *une* feuille de plus et ne pas pouvoir se laver les mains apres parce que pas d'eau). Ces precautions sont valables en generales au Perou et pas seulement a Machu Picchu (les gares routieres, par exemple). 

27 mai 2011

Pérou, jour 7 : direction Aguas Calientes

Lever a 6 heures, petit dejeuner rapide pour partir a la garde Poroy d'ou partent les trains pour Machu Picchu. Soleil doux sur les montagnes de Cuzco.
Le train de Peru Rail a l'air vetuste a l'exterieur, et a les memes codes couleurs que l'inca cola (mais n'en n'a pas l'odeur de malabar, ouf). 
A l'interieur, les fauteuils sont confortables et les wagons ont, en plus des fenetres, le toit vitre pour profiter du paysage.
Sur le service "Expedition" que nous avons choisi, on nous sert des petits snacks (biscuits chocolates et bretzels) ainsi qu'une boisson chaude (j'opte pour le mate) gracieusement, a son siege, avec un petit set de table qui retrace le trajet du train. De quoi faire rougir la SNCF (mais en meme temps pour le prix du billet je voudrais 2 sets de table s'il vous plait).
On prend quelques photos du paysage, des montagnes, des neiges eternelles, de la riviere que l'on longe. 
On regarde les villages qui defilent, ceux qu'on traverse en pleine rue, les routes sur lesquelles le train klaxonne parce qu'on partage le chemin avec les voitures... 
A un moment, on fait un zigzag pour repartir sur une autre voie et passer la faille de Huarocondo, puis on repart, en passant par deux sites archeologiques (Choquesuysuy et Winayweyna) apres avoir fait un arret a la gare / ville d'Ollantaytambo. On finit par arriver a Aguas Calientes un peu apres 11 heures du matin. 
La ville s'appelle officiellement Machu Picchu mais tout le monde l'appelle Aguas Calientes car 1. ca permet d'eviter la confusion avec les ruines incas et 2. il y a effectivement une source d'Eaux Chaudes (traduction litterale) dans la ville. On va d'ailleurs tester les bains thermaux. Les serviettes de toilette sont louees aux boutiques qui longent le chemin vers les thermes pour $1, pas besoin donc de s'encombrer avant de partir. Pour les non prevoyants, on peut aussi louer un maillot de bain !
Les thermes sont une serie de petites piscines a temperatures differentes. Une tres froide qu'on evite soignemusement (sauf Thomas qui veut faire le malin, mais tres rapidement), et on marine dans des piscines qui ont a leur profondeur maximale 1,30 m et dont le sol est constitue de petits graviers. L'eau est jaunasse... c'est parce que c'est volcanique, hein hein hein ? On lie un peu connaissance avec un Suisse qui aura passe deux mois en Equateur (y compris aux Galapagos) et au Perou, puis vite fait avec un francais. Tous les deux ont ete a Machu Picchu aujourd'hui et se detendent apres l'effort alors que moi, je suis rien qu'une feignasse qui s'assume.
Balade dans la ville, la place centrale est evidemment la Place d'Armes, et est bordee d'une myriade de petits restaurants dont les rabatteurs ont les dents longues - on sent que c'est le touriste qui fait vivre, c'est indeniable. Petit tour le long de la riviere, traversee eclair du marche, et retour a la place d'Armes pour y boire un verre avant d'aller diner. 
Confirmation : ici aussi l'Inca Cola a un gout de malabar... Est ce que Red Bull aurait copie son gout et sa couleur ?
(A 18h passees, les ecoliers d'Aguas Calientes sont encore en cours !?)
Diner dans un restaurant franco-peruvien, El Indio Feliz (le chef est francais et s'appelle Patrick comme mon papa) qui ferait fureur a New York. La carte mentionne que les touristes nationaux, internationaux et extra terrestres sont les bienvenus (souvenez vous que d'apres des theoriciens fumeux, les incas auraient venere des extra terrestres) dans un decor de chalet peruvien (qui pourrait aussi etre un peu suisse sur les bords). Seul bemol : la cuisine est faite a la margarine, moi qui n'ai pas l'habitude, ca surprend, j'aurais prefere du beurre ou encore mieux, de l'huile d'olive. Mais les variations sur la truite andine (a la mangue pour moi, aux epices pour Thomas) valent le detour.