30 mars 2007

Déborded...

Fin de semaine eprouvante au bureau : je viens de recuperer un dossier pas vraiment glamour et qui me prend pas mal de temps. Dans le genre taches repetitives et time consuming + je fais la gentille dame qui repond au telephone pour ce dossier, et souvent je ne sais pas de quoi les gens me parlent...
"Est ce que vous avez la piece 42BZ-10598743 ? Parce que mon moteur a plante et... "
Ahhhhhhhhhhhh !!!! J'espere que c'est la derniere estocade de Murphy pour le mois de mars...
What's up, Doc ? Je me remets a vivre sans Actifed, Tylenol, sirop... On sous-estime le bonheur de respirer normalement par le nez et de marcher sans avoir des courbatures de fievre partout. Sisi...
La bonne nouvelle ? Il fait beau. Pas forcement chaud tous les jours, mais ne nous plaignons pas !
Le week-end dernier, vendredi soir a ete consacre a diner a la maison en amoureux avant de regarder Syriana. Un peu long, et je pense que j'ai loupe quelques subtilites du scenario, on va mettre ca sur le compte de la fatigue et des Actifeds, hein...
Samedi, brunch a la maison, petit promenade a Hoboken, re-glandouille a la maison, et diner creole, des ecrevisses miam-miam, puis re-glandouille et petits jeux a la maison. On a teste Non Merci! et Saboteurs.
Dans l'un, on troque des cartes contre des jetons, et on fait ses comptes pour refiler les mauvais coups au voisin. Dans l'autre, on se retrouve mineurs a la recherche d'un tresor, et a essayer de debusquer les traitres parmi nous... Tada-da-da-dam...
Dimanche, beau fixe, et nous sommes alles tester en troupeau Fig and Olive, un brunch branchouille du Meatpacking district. Portions "a l'Europeenne" (petites pour les US), tres bons. Le pain en lui meme etait un delice ! L'apres-midi pendant que Thomas pechait sur un appel d'offres, je revisais mon italien. Le soir, on est alle diner chez des amis a Thomas qui nous ont bien gates encore...
La semaine, dure a usual, sans mon choupin cheri d'amour-euh de lundi a mercredi (parti faire le zouave a Montreal). Du coup j'en ai profite pour glandouiller me ressourcer avec des seances de film francais en soiree.
Jeudi, petite soiree jeux - on n'etait que 6, c'est pour dire - du coup, on a passe la soiree a se lancer des sorts divers et varies : Leonora a du terminer toutes ses phrases par "poil au" et se gratter la tete de maniere perplexe a chaque fois qu'elle ouvrait la bouche, Camille dire "nous" au lieu de "je" et Thomas m'appeler "Maitre" et me vouvoyer... toute la soiree... Cela donne des conversations plutot surrealistes !
Ce soir nous fetons l'anniversaire de Bene, demain soir celui d'Ataf, bref notre agenda de Ministre est deja overbooke !

29 mars 2007

Happy (eatable) easter

Easter, sweet easter ! On n'y coupe pas, comme les Etats-Unis rythment l'annee de fetes a revirement commercial, voici venue la parade des petits poussins et lapins de Paques.
La plus celebre ? L'Eggstravaganza de Central Park une chasse a l'oeuf organisee par le groupement des parcs de la ville. Attention, il faut souvent faire la queue des l'aube pour esperer ramasser un oeuf en chocolat... Les francais repartent souvent avec leurs tout petits un peu decus de s'y etre montres trop tard. Sinon la classique parade de Paques le 8 avril prochain. (A Chicago aussi on fait une chasse a l'oeuf, mais c'est pas pour les enfants).
On trouve evidemment les petits oeufs en chocolat et egalement des lapins, ainsi que les versions au peanut butter couvertes de chocolat (les gouts et les couleurs...).
Mais on trouve egalement des "peeps".
Kesako ? Les peeps sont des petits marshmallows, recouverts de sucre colore, en forme de lapins ou petits poussins.

On les trouve un peu partout, chez Duane Reade, CVS, et dans les supermarches. Voici les poussins - existent en jaune petant, vert fluo, bleu electrique et rose fluo notamment (bref des couleurs qui donnent faim et font la langue extraterrestre) :




Et leurs petits copains les bunnies en version rose-Barbie-pas-chimique-du-tout :


Il parait que les peeps font partie du floklore local autant que la Fraise Tagada ou le Nutella par chez nous. Il y a meme le site web du fabriquant qui nous explique comment on fabrique et on peut meme envoyer des e-cards avec les peeps (c'est pour dire). Et il y a aussi la recherche parallele realisee par des petits malins, tres scientifique, indeed : toute une etude poussee sur la technologie, la science, et les colorants qui ont permis au peep de voir le jour (c'est a mourir de rire !!).
Et l'histoire des Peeps, à lire si vous avez encore 2 minutes. 
Et si vraiment, vous êtes joueur, vous pouvez toujours essayer de battre le record du monde, détenu par un Monsieur qui a ingurgité 255 Peeps. (Burp). 
Bref, de quoi rendre heureuses vos caries pour le reste de l'annee...
Happy eatable Easter !

28 mars 2007

Le chocolat noir peut vous sauver

Bonne nouvelle ! Des chercheurs de l’universite de Yale dans le Connecticut, ont realise des etudes sur 45 personnes en leger surpois. Separes en trois groupes, il devaient ingurgiter soit du chocolat sans sucre, soit du chocolat avec du sucre, soit un placebo.
Les resultats sont tombes : le chocolat noir pourrait bien booster les fonctions vitales des cellules qui forment les arteres. Le cacao est riche en flavonoides, que l’on trouve egalement dans les fruits et legumes, ainsi que le vin et le the vert – les etudes suggerent qu’une alimentation riche en flavonoides pourrait ainsi diminuer le risque d’accidents cardiovasculaires.
Pendant 6 semaines, les cobayes ont ete soumis a une batterie de tests complets et ‘obliges’ de manger du chocolat (pas de bol pour le groupe qui a ingurgite du placebo quand meme). Je vous passe le detail des tests et de tout le blabla scientifique, bref, les resultats montrent que le groupe chanceux qui a mange du chocolat noir s’en sort mieux cote pression arterielle.
Bon evidemment, on nous arrache aussi sec la tablette des mains, qu’on avait ouverte avec un air gourmant : il ne s’agit pas de baffrer du chocolat a tout va, mais de privilegier les aliments contenant des flavonoides sur le long terme. Bref, pas de changement drastique a notre alimentation. Mais vous pourrez manger le petit carre de chocolat noir avec moins d’aprehension…

26 mars 2007

On est peu de choses (mais quand même)

Pendant que je passe mon temps à râler ou à dire que je suis malade et que le monde-est-trop-pinjuste, permettez moi quand même de vous remettre un peu dans le droit chemin, vous, oui, vous, les 2000 et-quelques personnes qui lisez ce blog pour vous détendre (ou qui êtes perdues dans le coin ?)
Et sachez que la semaine dernière pendant que je croyais souffrir le martyr, la guerre en Irak "fêtait" son 4ème anniversaire. Heureusement la belle Europe, n'en déplaise à ses détracteurs, allait sur ses 50 ans de paix. Pendant ce temps là le village gaullois se castagne à savoir à qui donner sa voix. Croire ou pas les sondages ? Tout ça pour vous dire que je vais râler un peu quand même : le jour du 1er tour de scrutin des élections présidentielles, je serai à Las Vegas (dur) et donc obligée de faire une procuration à aller porter en personne au Consulat. Entre 10 heures et midi en semaine hors pause café évidemment.... Pfff... La vie est vraiment tropinjuste...

23 mars 2007

Malade in between connecting flights

Il y a des jours parfois ou l'on a l'impression que rien ne va, et puis parfois Murphy s'acharne et c'est la semaine entiere qui part de travers. Avec le "recul" de quelques jours, j'ai l'impression d'avoir vecu une sorte de cauchemar interminable dont il etait impossible de se reveiller, mais j'exagere certainement, et d'ici quelques jours tout ira mieux (enfin j'espere).
Je reprends donc ou je vous avais laisses la semaine derniere : vendredi. Le blizzard aidant, Hoboken etait couvert de neige et moi grelottante. Je sentais monter en moi un vilain virus rien que pour m'embeter. Vendredi soir, on a dine a la trattoria de Washington Street puis on s'est pose pour boire un verre dans un bar qui d'habitude est bonde, et la nous etions a peine 10. Pas de miracles : de ce cote ci de l'Atlantique aussi, tout le monde reste chez soi quand il fait moche. Tout le monde ? Non. Il reste encore quelques irreductibles qui resistent toujours et encore au mauvais temps, et aussi ceux comme nous qui faisions un effort pour un ami de Thomas arrive de Londres pour quelques jours de boulot. Samedi, le verdict est tombe : le virus m'avait saute dessus pendant la nuit et j'ai passe l'apres-midi a grelotter sous la couette dans le salon pendant que Thomas s'occupait de l'intendance. Samedi soir je me suis trainee sur un bloc et 1/2 pour aller diner chez Bene et Fred (et commencer a semer mes microbes). Dimanche, medocs aidants, on est alle bruncher chez Max Brenner, temple des anti-depresseurs (chocolats en tout genres) et teste pour la premiere fois en brunch.
Le chocolat chaud y est excellent (entre autres). Fin d'apres midi a la maison.
C'est lundi que cela a commence a etre sacrement violent. Lever aux aurores (les vraies aurores d'avant 5 heures du matin), extraction du lit douillet, prise d'actifed, direction l'aeroport. Vol vers Chicago, changement, vol vers Little Rock. Deux fois les oreilles qui manquent de rester dans l'avion, parce que quand on a la creve, ben, ca aide pas, les decollages et atterissages a repetition... Une heure de reunion a Little Rock. Puis vol retarde de pres de deux heures, passees au niveau du QI de la crevette, shootage a l'actifed, attente, vol vers Houston, attente, changement pour Los Angeles. On arrive tellement fatigue chez le loueur de voiture qu'on a du mal a distinguer la pedale d'accelerateur de la voiture et puis on finit par s'ecrouler a l'hotel vers une heure du matin... Evidemment on a aussi eu l'obese a cote de soi sur un troncon, celui qui vous ecrase le pied en toute impuniteles fauteuils de l'issue de secours dont le dossier ne s'incline meme pas d'un pouce, les embouteillages de LA. Bref Murphy with us. La semaine se continue de rendez vous en rendez vous et quand enfin arrive le jeudi, moment heureux ou l'on est cense reprendre l'avion pour New York, ma petite dame, deux heures d'attente votre vol. Argh... Puis finalement 3 heures d'attente affichee... On s'endort tant bien que mal sur un siege de l'aeroport et on se reveille en sursaut, on va voir a sa porte au cas ou, le vol est annonce pour une heure plus tard et on se rend compte que son nom est le dernier annonce, on embarque et on ferme les portes derriere vous. Du bonheur jusqu'au bout.
Maintenant je sais comment les microbes voyagent dans le monde : il suffit de poser une petite moi sur un trajet similaire et attendre. Au retour mes co-passagers allaient a Tel Aviv. Donc aujourd'hui, mes petits microbes y sont aussi. C'est beau le progres.
Pour ce week-end rien n'est prevu mais du repos ca serait vraiment pas mal...

19 mars 2007

Silence, on travaille !

Il y a des bureaux calmes ou l'on n'entend que le cliquetis des touches des claviers de tout un chacun et la sonnerie flutee d'un telephone reduite a son minimum pour ne pas perturber son prochain.
Et puis il y a mon bureau. Mon bureau est tres bien : verre et metal, open space Soho style et collegues.
Je traduis pour ceux du fond qui n'auraient pas compris. Mon bureau doit etre nettoye regulierement, car on y voit toutes sortes de traces de doigts et des montagnes de poussiere qui s'y accumulent. Pour un peu qu'un rayon de soleil l'eclaire, on pourrait meme croire qu'en realite il est valonne, si je ne le depoussiere pas tres vite.
Mon bureau a le charme des office spaces que l'on imagine a Soho : parquets, murs blancs, tuyauterie apparente et radiateurs-cocottes minutes. Qui cliquetent une bonne partie de la journee, et quand le differentiel de temperature est tres important, qui font carrement beaucoup de bruit, facon "il y a un petit lutin dans le tuyau qui tape dessus avec un marteau a intervalles non reguliers". Ca fait toujours classe quand on a un client au telephone qui demande si on fait des travaux...
L'open-space, c'est convivial, vous dirons les gens qui n'ont jamais travaille de leur vie dans un open space, ou on entend toutes les moindres conversations telephoniques, y compris les "oui mon cheri, maman t'aime" et autres "shlabada-he". Certes, il y a des open spaces qui doivent etre vivables. Le mien l'est aussi. Sauf que parfois, j'ai droit au collegue intelligent-mais-pas-trop qui n'a pas encore compris que oui, on pouvait couper le son d'un ordinateur (un laptop tout pareil) et que donc on n'est pas oblige de faire savoir a la terre entiere quand on allume son ordinateur, qu'on le met en veille, qu'on recoit un message ou qu'on tchate sur je-ne-sais-quoi. Et que le repondeur du telephone aussi a un bouton de volume sonore qui permet de le diminuer... Dingue non ? Du coup on a regulierement droit a des "oh pardon" avant qu'une bonne ame ne se devoue pour lui montrer et diminuer le son (en pensant certainement que la prochaine fois c'est le laptop en travers des dents ?).
Evidemment, comme on est dans Manhattan et que ce pays ne connait pas le double vitrage, au moment ou le radiateur s'est enfin arrete et le collegue a ete reprimande, c'est les camions dans la rue et les travaux sur notre facade qui enchainent...
[air connu]
Douce France-euh,
Cher pays de mon enfance-euh...

16 mars 2007

Giboulées de mars, semaine chargée

S'il y a bien quelque chose que je ne comprendrai jamais, outre les affres culturelles, c'est bien la façon dont le temps change dans ce pays. Vendredi dernier, froid. Samedi dernier froid. De dimanche a mercredi : pres de 20°C au plus fort de la journée, et aujourd'hui neige et grèle. Lorsque j'étais petite, j'attendais la neige avec une impatience non dissimulée, cela voulait dire qu'il n'y aurait pas école, et qu'on allait faire de la luge dans le village, et rentrer avec les joues toutes rouges sécher devant la cheminée avec un chocolat chaud.
Aujourd'hui, cela veut surtout dire que je pars en rendez-vous quand je peux, avec les trains qui ont du retard, les taxis introuvables, et que je marche à pas de geisha pour ne pas glisser et me retrouver le nez sur le trottoir. La neige, avant, c'était blanc. Dans les grandes villes, au bout de plusieurs jours, ce sont des amalgammes de trucs gris-noir qui ne donnent pas vraiment envie de luge ni de chocolat chaud.
Le week-end dernier a été plutôt calme. Vendredi soir on a dîné à Hoboken, et samedi Thomas m'abandonnait pour partir en France, séminaire commercial oblige. Du coup je suis allée voir une exposition sur Henri Cartier Bresson, au centre international de la photographie. Les formats étaient petits, puisqu'il s'agissait là d'une reconstitution de ses scrapbooks, mais comme il n'y avait personne, on pouvait rester le nez collé sur les photos autant de temps que l'on voulait. Le travail de Martin Munkasci était aussi impressionnant sur le mouvement en photo. Je remercie en tout cas Madame A L'Ouest pour sa super recette de pancakes du dimanche, car, bien que dégustés samedis, ils ont fait l'unanimité : on les adopte.
Samedi soir, dîner entre Hobokenites dans un restaurant cuisine Nouvelle Orléans : des écrevisses en sauce, mmmmm.....
Dimanche, glandouille, glandouille et glandouille.
A partir de lundi, bien que le beau temps ait été au rendez vous (Hello, le soleil brille, brille, brille [etc]), la semaine était chargée en rendez-vous, sept en tout, plus une journée dédiée a une présentation pour un gros client mardi. Du coup j'attendais avec une impatience croissante le vendredi, et maintenant qu'on est vendredi soir il fait moche, il neige, les trottoirs glissent et je sens que je vais être malade. Nez qui coule, gorge qui raccroche... C'est normal me direz vous : je prends l'avion lundi. Pour Little Rock (Arkansas) via Chicago, puis Los Angeles via Houston *dans la même journée*... Et jeudi je rentre à New York. Ne vous attendez donc pas à ce que je puisse allègrement commenter tous vos blogs même si j'en meurs d'envie : je n'aurai pas le temps.
La bonne nouvelle de la semaine : je vais chercher mon visa le 10 avril prochain. Je serai donc en France du 9 au je-ne-sais-pas-combien avril. On progresse...

15 mars 2007

Stop... caring

Au coin de notre rue a Hoboken :


Visiblement, un petit malin s'amuse a sillonner le New Jersey et les US en general en detourant les panneaux de signalisation. On peut, si on en trouve d'autres, les poster sur son blog !

Vous en aviez deja vu, vous ?
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Plus de panneaux sur http://gosigns.blogspot.com/

14 mars 2007

Etrangère

On s'est recemment rendus, avec Thomas, a une soiree organisee dans un lounge trendy de Central Park South, soiree organisee par un ami a nous, Europeen, qui amenait son DJ pour l'occasion. Nous deux, on est arrives un peu tot, et se terminait une soiree de d-jeunes : 18-20 ans, bieres et cris stridents de la jeunesse a qui on a ouvert les portes du paradis clubesque new-yorkais alors qu'elle n'est legalement pas en age de s'y rendre avant ses 21 printemps.
Nos flirtinis en main, on regardait les jeunes se tremousser sur la piste. Puis le DJ a enchaine sur une "musique" de r'n'b' qui a enflame le dance-floor ou tout le monde chantait les paroles. Nous les regardions un peu perdus : nos yeux europeens trouvaient
1. que la chanson etait nulle (meme pour la "musique a merdeuse" c'etait pas bien)
2. qu'ils se tremoussaient bizarrement
Et on devait etre a peu pres les seuls de la piece a penser cela.
Ce n'est pas lorsque je parle francais dans la rue que je me sens etrangere dans ce pays : c'est quand je ne comprends pas un engouement soudain comme celui ci...

Et en même temps, si on retourne la situation, imaginez un américain qui voit tout à coup la piste s'enflammer sur Les Lacs du Connemara. Voilà, vous situez ? 

"il est plus facile de parler une langue etrangere parfaitement, sans accent, que de 'parler' une autre culture sans accent" dit l'adage, et c'est tellement vrai.

12 mars 2007

Les cup cakes de Magnolia Bakery

Magnolia Bakery doit vous dire quelque chose meme si vous n'habitez pas New York, Carrie et Miranda y ont baffré allegrement des cup cakes.
Il faut s'armer de courage pour avoir le privilege d'y acheter un cup cake, car la patisserie, connue pour sa qualite (et par son public people), ne desemplit pas. A tel point que la fille d'attente peut facilement faire le tour du bloc...
Ouverte dans les annees 90, la patisserie de Bleecker Street peut se targuer de ses "New York City's best cup cakes" - et en vend pres de 20 000 chaque semaine, limitant ses clients a 12 pieces par personne maximum !
Malgre tout, petite francaise que je suis, j'ai du mal a comprendre l'engouement que l'on peut avoir pour un cup cake.
Le cup cake, c'est une question de gout : 4 cm de glacage cremeux au sucre sur de la genoise n'a jamais emporte les foules. Pourtant, on le retrouve partout : aux anniversaires du bureau, aux baby showers et meme parfois aux mariages.
Donc, le cup cake, c'est une question de culture. On aime, parce qu'on en a mange tout petit, ou on aime pas, parce qu'on a ete eleve a coup de croissants, fondants au chocolat et autres merveilles.
N'empeche, un jour, pour craner un peu, j'essaierais bien les chocolate cup-cakes de Madame A l'Ouest. Juste pour dire que...
Et vous, qu'est ce que vous pensez du cup cake ?
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Magnolia Bakery, 401 Bleecker Street @ West 11th Street.
Voir aussi sur Citisearch et sur Wikipedia.

09 mars 2007

Fondue, loups-garou, and much more encore

What’s up cette semaine ?
Une petite soiree vendredi dernier chez Fredericks, qui s’est terminee relativement tot pour Thomas et moi, vers une heure, nous declarions forfait et rentrions a la maison. La grasse matinee du samedi, mmmm…
Samedi, Hoboken fetait la St Patrick. Pour une sombre histoire d’affluence dans les bars, on decale aux Etats-Unis la St Patrick comme on decale en France les vacances : les zones s’entendent a merveille. A tel point qu’Hoboken ressemblait, samedi, a une colonie de vacances pour petits hommes verts venus feter la St Patrick. A 6 heures du matin, les liquor stores ouvraient leurs portes, a 10 heures tout le monde etait en train de boire dans la rue et sur les terasses, a midi tout le monde braillait. Ahem. 
Nous, sages que nous sommes, on a opte pour une contre-fete avec une apres-midi fondue au chocolat-et-canneles-et-jeux. C’etait tres bien. Du coup on etait une dizaine a tremper qui son chamallow, qui sa fraise, sa poire ou son cannele dans le pot de chocolat tout chaud.
Du coup, les loups-garous, dans la foulee, ont ete relativement calmes a bouffer le village de Thiercelieux.
Le soir, on est parti a Manhattan pour une petite Casper Saturday Night Party, car le Môssieur fetait son installation avec sa chere et tendre. C’etait l’occasion, pour les connaisseurs, d’admirer encore une fois sa tres belle Tour Eiffel en papier d’aluminium et de refaire le monde autour d’un verre.
Dimanche, avec des amis, nous nous sommes retrouves pour bruncher dans Soho et agresser les serveuses americaines en leur expliquant que, non, on ne sert pas un jus de tomates en dosant un verre de glacon pour 10 cl de liquide. Ca n’est pas encore gagne… Lundi, cours d’italien, ou je continue a m’emerveiller devant le savoir (?) de mon professeur americain qui ne doit pas vraiment savoir ou est Rome, mais c’est une experience sociologique interessante, et je ne suis qu’une sale langue de vipere vous diront certains !
Mardi, nous disions au revoir a Matthieu, alias Colonel Mayo qui aura terorise des tas de ptits nouveaux sur EntreNewYork en repondant (gentillement) a leurs questions betes, je cite, « qu’il faut se sortir les doigts du [biiiiiiiiiiiiiiiiip, ce blog, edite sur le sol americain, est censure. Nous vous prions de bien vouloir nous excuser de cette interruption momentannee]».
Mercredi, Thomas suait sang et eau pour s’imposer face a Matthieu qu’il a finalement laisse gagner pour sa derniere partie de poker, justement. Jeudi, les amis, c’est soiree franchouilles a Hoboken : les bronzes font du ski et une petite raclette. Oui, je sais, dans le film, c’est de la fondue. Mais y’aurait bien eu un con pour nous mettre du fil dentaire dedans, donc on a varie le plaisir sur une raclette ! Ce vendredi, soiree en amoureux avec Thomas qui m’abandonne demain samedi pour aller faire le zouave en France jusqu'à jeudi prochain. Si c’est pas malheureux : je vais etre obligee de me faire un masque devant la teloche dimanche apres midi…

08 mars 2007

Fire hydrants

Kesaco ? Le "fire hydrant" ou "Johnny pump" a New York, c'est une bouche d'incendie. Invente au depart par James Henry Greathead, anglais qui a oeuvre notamment pour le metro de Londres, on les trouve evidemment un peu partout.
Aux Etats-Unis, il vous est interdit de vous garder au niveau d'une bouche d'incendie, afin de laisser un acces aux pompiers. Ce qui est mieux qu'en France ou si vous genez, les pompiers n'hesiteront pas a casser les vitres de votre voiture pour aller raccorder leur lance a la bouche dans la rue (ouaiiiiiisssss).
Certains petits malins aiment redecorder les fire hydrants au lieu de les laisser vivre en rouge, trop facile.
La plus jolie collec' : photographiee par mes soins a Key West, pendant le grand week-end de Thanksgiving l'an dernier.



Celui ci :

fait reference a ca :

Mais visiblement, je ne suis pas la seule a apprecier l'objet : il existe une miriade de collectionneurs, y compris des musees, aux Etats-Unis ou au Canada, du fire hydrant comportant une centaine de pieces differentes.
Un des plus grands fire hydrants se trouve au Texas et mesure un peu plus de 7 metres de hauteur, battu recemment par un specimen de pres de 11 metres en Caroline du Sud.

Ce sont les chiens du quartier qui doivent etre contents...
____
Plus d'infos sur www.firehydrant.org

07 mars 2007

HP Online "support"

Damned Call Center...
Est ce que c'est moi qui explique mal ou est ce que c'est Anthony qui fait une crise de blonditude ?
Anthony: Hello Dolce.
Anthony: Welcome to HP Total Care for DeskJet products.
Anthony: My name is Anthony. How may I assist you today?
Moua: Hi - my friend gave me his old printer Deskjet 5740 and PHYSICALLY I can't close the printer : the front door that allows you to put in paper
Moua: can you help ?
Anthony: I understand your concern.
Moua: and ?
Anthony: Please open the top cover of the printer and close it with applying some force on the top.
Moua: thanks, the top cover is fine, it's the front one I can't close
Anthony: You mean , the left side of the cover.
Moua: no I mean the front side that hold your paper stack, and that you should be able to close afterwards
Anthony: I understand that the two trays which holds the paper in front side right?
Moua: yes indeed
Anthony: Okay.
Anthony: Please take out the tray and make sure that they are firmly inserted.
Moua: they are. The top tray seems to be stuck somehow.
Anthony: Dolce, then the printer needs service.
Moua: So I would need to take it to a dealer, right ?
Anthony: You can.
Moua: Thanks and have a good night.
Anthony: You are welcome, Dolce.
Anthony: Good night!
Bref, pas plus avancée après qu'avant, avec mon printer qui a décidé de ne pas fermer... Damned !

05 mars 2007

Sortez couverts !

New York, fevrier 2007, joli poster dans le metro...
Non, vous ne revez pas, la ville lance une campagne de contraception, sur www.nyccondom.org, et vous pourrez recuperer des preservatifs aux couleurs de la ville un peu partout a Manhattan et dans les banlieues.
Et un peu tout le monde en parle. Blogs ici[fr] ou la[en], et la presse, bien sur. Le communique de presse de la ville est ici si ca vous tente d'aller y jeter un oeil.
Plus de 150 000 ont ete distribues le jour de la Saint Valentin.
Une maniere peu commune de celebrer, certes, mais qui est peut-etre aussi une manifestation du manque d'information concernant la contraception aux Etats-Unis.

02 mars 2007

Redoux, crémaillères et muffins

C’est le redoux : voilà qu’on atteint bravement les 5 degrés dans la journée. On va bientôt pouvoir ressortir les maillots de bains (en tout cas ceux en peau de mammouth pour l’instant). Du coup on peut décemment redécouvrir ses oreilles et tendre un peu le cou sans risquer qu’un vent glacial ne s’y engouffre : progrès.
Le week-end dernier etait donc full of house warming parties. Dans le texte : pendaisons de crémaillères. On a chauffe l’appartement de collègues – amis a Thomas vendredi soir dans Manhattan, et samedi soir a Hoboken chez Anaïs et Jimmy.
Ca nous a donne bonne conscience pour ne pas trop engager ni nos neurones ni nos muscles dans des activités trop délicates, mis a part une petite promenade dans Hoboken, on s’est bien garde de mettre le nez dehors samedi.
Du coup, dimanche, on a retrouvé des amis a Manhattan pour un jazz brunch plutôt sympatoche, et le soir, on a assiste a la remise des oscars chez Stéphanie et Gérald. Ce dernier nous a engage dans une petite série de pronostics pour le meilleur film, réalisateur, meilleur acteur / actrice, meilleur second rôles et meilleur film d’animation.
La compétition fut serrée et je gagnais par pur hasard : je ne connaissais pas les ¾ des propositions. Des films nomines, je n’avais vu que The Departed, c’est donc avec mon pifomètre diabolique que j’ai remporte le grand prix : un marshmallow en forme de petit cœur et le droit de reprendre le flambeau pour la soirée de l’an prochain !
Quand on est sortis ce soir la, il neigeait. C’est normal, a force : a chaque fois qu’on va chez Stéphanie et Gérald, il neige… Mais c’est joli, la neige, quand il commence a faire nuit, et qu’on est les premiers a faire les fous dedans, alors que la ville est toute calme, non ?
Photo neige Hob Lundi soir, grande nouveauté, j’ai commence mes cours d’italien. Mes amis, prendre des cours d’une langue latine dispenses par un américain pesant son quintal, c’est une expérience sociologique que je vous conseille. Outre le fait que je suis la seule Européenne, au premier cours, je suis aussi la seule a dire au prof qu’en italien, professore s’apocope lorsqu’il y a un nom derrière. Ainsi on dit professore, mais professor Mattoni. Pas que je veuille particulièrement paraître intelligente aux yeux de mes petits camarades tous ages d’au moins 10 ans de plus que moi, jusque que le prof venait de nous lire la regle de grammaire et l’a allègrement zappée ensuite dans un exemple de phrase. Gloups. Les cours promettent donc de bonnes tranches de rigolades (ou sueurs froides ?).
Mardi soir, Thomas et moi sommes allés nous trémousser rapidement aux French Tuesdays (nooooon ??? Siiiiiiiiiiiii) a Retox – Myst. Décors chouettes, soirée comme d’habitude-euh.
Mercredi, du coup, on est restes a la maison pour un petit plateau tele : crevettes grillées a l’ail accompagnées de leurs carottes glacées au sucre de canne, puis pour les sweet tooths, des mini muffins chocolat-banane.
La faute aux bananes en train de mourir dans le frigo a Mademoiselle Deli qui m’a donne envie d’en faire. La recette est pas mal, mais je pense qu’on peut augmenter encore un peu la proportion de banane qu’on sent assez peu bien qu’elle apporte de l’onctuosité a l’ensemble. A améliorer. L’homme a trouve ça très bien, quoi qu’il en soit, donc on a sauve la mise…
Jeudi soir, Monsieur a joué au poker, moi j’ai rejoué le « on s’appelle on se fait une bouffe », version « on s’épile on se fait un masque ». Une petite soirée rien qu’a moi en attendant ce vendredi soir ou l’on sort chez Frederick's.