Il y a des jours parfois ou l'on a l'impression que rien ne va, et puis parfois Murphy s'acharne et c'est la semaine entiere qui part de travers. Avec le "recul" de quelques jours, j'ai l'impression d'avoir vecu une sorte de cauchemar interminable dont il etait impossible de se reveiller, mais j'exagere certainement, et d'ici quelques jours tout ira mieux (enfin j'espere).
Je reprends donc ou je vous avais laisses la semaine derniere : vendredi. Le blizzard aidant, Hoboken etait couvert de neige et moi grelottante. Je sentais monter en moi un vilain virus rien que pour m'embeter. Vendredi soir, on a dine a la trattoria de Washington Street puis on s'est pose pour boire un verre dans un bar qui d'habitude est bonde, et la nous etions a peine 10. Pas de miracles : de ce cote ci de l'Atlantique aussi, tout le monde reste chez soi quand il fait moche. Tout le monde ? Non. Il reste encore quelques irreductibles qui resistent toujours et encore au mauvais temps, et aussi ceux comme nous qui faisions un effort pour un ami de Thomas arrive de Londres pour quelques jours de boulot. Samedi, le verdict est tombe : le virus m'avait saute dessus pendant la nuit et j'ai passe l'apres-midi a grelotter sous la couette dans le salon pendant que Thomas s'occupait de l'intendance. Samedi soir je me suis trainee sur un bloc et 1/2 pour aller diner chez Bene et Fred (et commencer a semer mes microbes). Dimanche, medocs aidants, on est alle bruncher chez Max Brenner, temple des anti-depresseurs (chocolats en tout genres) et teste pour la premiere fois en brunch.
Le chocolat chaud y est excellent (entre autres). Fin d'apres midi a la maison.
C'est lundi que cela a commence a etre sacrement violent. Lever aux aurores (les vraies aurores d'avant 5 heures du matin), extraction du lit douillet, prise d'actifed, direction l'aeroport. Vol vers Chicago, changement, vol vers Little Rock. Deux fois les oreilles qui manquent de rester dans l'avion, parce que quand on a la creve, ben, ca aide pas, les decollages et atterissages a repetition... Une heure de reunion a Little Rock. Puis vol retarde de pres de deux heures, passees au niveau du QI de la crevette, shootage a l'actifed, attente, vol vers Houston, attente, changement pour Los Angeles. On arrive tellement fatigue chez le loueur de voiture qu'on a du mal a distinguer la pedale d'accelerateur de la voiture et puis on finit par s'ecrouler a l'hotel vers une heure du matin... Evidemment on a aussi eu l'obese a cote de soi sur un troncon, celui qui vous ecrase le pied en toute impuniteles fauteuils de l'issue de secours dont le dossier ne s'incline meme pas d'un pouce, les embouteillages de LA. Bref Murphy with us. La semaine se continue de rendez vous en rendez vous et quand enfin arrive le jeudi, moment heureux ou l'on est cense reprendre l'avion pour New York, ma petite dame, deux heures d'attente votre vol. Argh... Puis finalement 3 heures d'attente affichee... On s'endort tant bien que mal sur un siege de l'aeroport et on se reveille en sursaut, on va voir a sa porte au cas ou, le vol est annonce pour une heure plus tard et on se rend compte que son nom est le dernier annonce, on embarque et on ferme les portes derriere vous. Du bonheur jusqu'au bout.
Maintenant je sais comment les microbes voyagent dans le monde : il suffit de poser une petite moi sur un trajet similaire et attendre. Au retour mes co-passagers allaient a Tel Aviv. Donc aujourd'hui, mes petits microbes y sont aussi. C'est beau le progres.
Pour ce week-end rien n'est prevu mais du repos ca serait vraiment pas mal...
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