30 septembre 2006

Des anniversaires comme s'il en pleuvait...

Oulala… Dure la semaine ! Mine de rien, j’ai eu l’impression de pas mal courir au bureau et je suis bien contente qu’arrive enfin le vendredi soir tant attendu…
Il faut dire qu’on a attaque fort le week-end dernier. Vendredi soir, rendez vous dans le Queens a Astoria pour l’anniversaire de Linda – son cheri avait cuisine paraguayen et c’etait tres bon… De plus il faisait des mojitos « on demand » et les garcons en ont bien profite… Amusant de se retrouver a une dizaine, entre francais, cubains, paraguayens, dominicains… ! Du coup on a parle un peu anglais, un peu espanol – et, admettons le, quand meme beaucoup francais.
Samedi, la grasse matinee a ete tres bienvenue. Freshdirect nous a livre de quoi preparer mon anniversaire et je me suis lance dans le plus grand gateau au chocolat de ma vie (12 œufs rien qu’a lui, ca laisse reveur), cakes sales et autres preparations…

Du coup je n’ai pas eu le temps de mettre le nez hors de l’appartement que deja, c’etait le soir, et les gens arrivaient… J’ai passe une tres bonne soiree, a discuter un peu avec tout le monde, danser, re-discuter un peu, et tout ca sans quitter des chaussures tres jolies mais ma foi totalement inconfortables. C’est terrible, mais je crois que je m’americanise. Les voisines du dessus sont meme passees prendre un verre (je les avais croisees la veille dans l’ascenseur et leur avais propose a la cantonnade, je ne pensais pas qu’elles se deplaceraient), ce qui a ete bien : j’etais au moins sure qu’elles n’appeleraient pas la police… J’ai souffle mes bougies avec application, et du cou, on m’a bien gatee.

La fete a battu son plein juqu’a 2h du matin environ, puis les invites ont commence a vraiment partir, et a 3h, il restait les irreductibles hobokenites et quelques autres personnes, affalees sur les canapes, a faire un quizz musical : c’etait a qui dirait le premier le nom de la chanson et l’artiste. Perso, je pense que les voisins du *dessous* etaient absents, car vu qu’a certains moments le plancher en tremblait, ils devaient avoir l’impression qu’une horde d’elephants fetait au dessus de chez eux…
Du coup, dimanche, on a range et lave, puis on a passe l’apres-midi a faire des petits jeux de societe avant d’aller diner sur le waterfront d’Hoboken. On a heberge pendant une grosse semaine un ami/collegue a lui qui vient bosser au bureau de NY, et comme on avait aussi reussi a motiver une copine a venir nous voir, on avait plus d’options de jeux que si on n’avait ete que deux.
Lundi, boulot, boulot ! Le soir, diner a la maison, histoire de se remettre des emotions du week-end. Mardi, Thomas est parti en deplacement a Rome… Oui, mais Rome, dans le nord de l’Etat de New York. La ou on trouve aussi Naples, Syracuse etc… L’impression de voyager loin alors qu’en fait non ! Pendant ce temps la, je suis allee a la nuit des publivores a Tribeca. Mercredi, nothing special. Jeudi soir, diner de filles a la maison pendant que Thomas faisait all-in au poker… ! Ce soir, rien encore de bien prevu, et normalement ce week-end, on devrait aller bruncher a Chinatown. Pour le reste, no sé !

27 septembre 2006

Stressée, moi ?

Le mois dernier, un client passe une commande et m’envoie son graphisme. Je transmets a l’usine qui valide, bien qu’elle en admette la complexite. Lundi, l’usine se reveille et me dit « Ah, je crois que ca va pas etre possible » (pas etre-euh possible-euh, comme dans la chanson). Gloups. Parce que dire ca a un client americain un peu tatillon sur les bords, un mois apres, je me sentais le popotin entre deux chaises et la gorge seche. Parce qu’on aurait pu me le dire plus tot, quand meme.
C’est donc avec des sueurs froides que j’ai appele le client a qui j’ai explique le souci avec une voix un peu flutee (=un peu suraigue avec le stress). Et la, oh surprise, alors que ce client m’avait fait suer sur des details pratiques, il m’a juste dit « ah ? Bon, ben je vais voir, et on modifiera le logo ».
Flabplbpblpblbplbbbbb (bruit du ballon de stress qui se degonfle). Ouf. Ouf que, parce que sinon bof. Du coup me voilà toute ragaillardie… Enfin, jusqu'à ce qu’il me disent « en fait non, on ne veut pas le modifier ? ». Hum…

22 septembre 2006

Keep cool, plage et Citadelles...

Ca me fait tout bizarre d’ecrire une niouzletter si peu de temps apres la precedente… Mais je tiens a rattraper mon retard alors voila ! Na ! Bon. Treve de reactions pueriles.
Je remonte la pente : cette semaine a ete beaucoup plus cool que la precedente. Deja, entre les deux, il y a eu le week-end. Samedi, brunch a Noho a Five Points, je vous conseille les œufs Benedicte « oven baked » qui sont pas mal du tout… et balade dans Soho. Puis Thomas et moi on est revenus a Hoboken ou on est alle devaliser Barnes & Nobles et on s’est etales dans l’herbe sur le Pier avec notre butin, jusqu'à la fin de l’apres-midi… On regardait passer les paquebots de croisere enormes sur l’Hudson… Le soir, on a dine sushis, et puis on a fait a la maison une soiree jeux avec les Hobokenites. Nous voici rentres dans l’ere de Citadelles… et on se prend vraiment au jeu en se scrutant du regard…
Dimanche ? Un brunch a Lua et une belle après-midi de plage a Springlake.
Pour vous donner une idee, Springlake, ce sont des pelouses manucurees et de toutes petites maisons qui longent une promenade sur le bord de mer… Les petites maisons en question ont au bas mot 5 chambres et autant de salles de bain, salle a manger, et dependances… 

Bref, il faut soit que je change de boulot soit que je joue au loto si je veux investir dans le coin. Quoi qu’il en soit la mer etait bonne, et les pates a l’ail, le soir, tres parfumees… Dur dur le retour en voiture avec 5 personnes dedans qui avaient toutes ingurgite une quantite non negligeable d’ail. Interdit de parler, on vous a dit !
Lundi, la vie a repris son cours, rendez vous et boulot au bureau, reprise (douuuucement et surtout pas trop vite) des cours de gym et passage sur des trade shows divers et varies qui m’ont un peu mise sur les rotules.
On a malgre tout organise jeudi soir a la maison une soiree jeux histoire de continuer sur la lancee de Citadelles – la lutte a ete acharnee...
Ce soir, on est invite a l’anniversaire d’une collegue de bureau a moua et demain soir c’est mon anniversaire qu’on (re)-fete a New York. On va essayer de ne pas ameuter ni les pompiers ni la police cette fois ci…

20 septembre 2006

Super size me : la taille des vêtements aux US ne correspond plus à rien

Poor Victoria Beckham.
When British denim company David Bitton recently sent her premium jeans, the former Spice Girl Posh found herself swimming in them.
Seems the size 24, the brand's smallest, didn't fit the celebutante, her stylist reported. So Bitton crafted a size 23 to grace Beckham's bony backside. A quick tape measure, however, proved that their 23 was really more like a 25.
That's because of "vanity sizing" - a brand's way of appealing to a customer's ego by slapping a size 2 label on a garment that's much more like a 6 - and it's gained incredible momentum in the past few months.
Banana Republic recently introduced a "00"; Old Navy now has XXS tops and bottoms, and the desire to become a nearly negative size is taking over the retail scene.
Vanity sizing has become a pop culture touchstone. Eva Longoria's supposed size 00 measurements were even written into an episode of "Desperate Housewives."
"Retailers don't want size 16 women coming in their store and saying, 'I need to lose some weight; I'll buy this later.' They want them to think they're a 12 and buy it now," says Tim Gunn, chairman of the fashion department at Parsons the New School for Design, and fashion authority on Bravo's "Project Runway." "The sizing is so much a part of a woman's self-esteem."
Paige Adams-Geller, a former denim fit model, created her own line of jeans that are true to size.
"There are brands out there that don't focus on fit; they focus on the visual appearance of the garment, which can cause sizing issues," says Adams-Geller. "These companies use their own sizing criteria, therefore a true 28 can end up being a 26 or 30 in their brand."
A recent national survey noted that in the past 50 years, the average woman's waist has gone from a 27 to a 34; still, more and more females are miraculously fitting into smaller and smaller sizes. "The consumers seem content to be deluded," says Gunn.
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Source, Tracey Lomrantz, NY Daily News

19 septembre 2006

Ces incroyables francais

D’après une étude hautement scientifiquement tenue dans les bars et soirées cosmopolites de New York, voici ce que l’on peut etablir sur le mode de vie du/de la Français(e).

Le Français, Dieu de l’amour et du sexe, romantique, charmant, élégant, habite Paris, sinon il n’est pas vraiment francais. Si jamais par malheur il n’habitait pas Paris, on s’en trouverait extrêmement decu et on en viendrait alors a lui demander, en vrac, s’il a l’électricité, l’eau courante, la télévision, la pizza et Bush en photo dans son salon.
La réponse, évidente, sera alors : les toilettes sont au fond du jardin, et tous les jours je pédale un petit peu sur un système vieux comme Mathusalem, afin d’avoir un peu d’électricité une fois la nuit tombée. Au fait, c’est quoi la télévision ?
Ne parlons même pas de l’eau courante. Il est de notoriété publique que le francais ne se lave pas. On se souvient encore de ces récits sur Versailles et autres, ou ces coquettes, plutôt que de se laver, s’aspergeaient de parfum, et ou le roi avait pris son premier bain a 5 ans. Je passe l’explication du pourquoi du comment la Cour quittait Paris un certain temps dans l’année, et qui, pour faire simple, permettait au Palais d’être récuré de fond en comble…
Une équatorienne était récemment persuadée que les francaises ne s’épilaient pas et que cette pilosité abondante attirait le male francais comme le pollen les petites abeilles (je crois qu’elle confond avec les Allemandes, mais c’est un autre débat).
Ainsi le francais préfère se couvrir de parfum et est réputé pour ne presque jamais se doucher, changer encore plus rarement sa brosse a dents, et conserver son savon pour les temps de disette.
Le francais fait également parfois des choses tres bizarres comme manger des escargots (ces petites choses qui laissent des traces baveuses sur le sol après la pluie) ou des grenouilles. Il se délecte de foie sur-gras qui ferait mourir sur place une omaillegode si on lui disait que ca n’est pas fat-free et combien de calories cela contient par bouchée.
Le francais ne date pas. Il sort son sourire 32 carats et repart avec, a son bras, la midinette pleine de charme de la soirée (et qui, si vous avez suivi, ressemble donc plus au yak tibétain en jupette qu’a la omaillegode locale).
Au travail ? Ce n’est pas un poil c’est un baobab qui lui pousse dans la main, quand il fait des apparitions au bureau entre deux jours de conges, car le francais a teeeeeeeeeellement plus de vacances que les autres ! Et quand il est la, c’est apres son quart d’heure de retard, il va se prendre un cafe et discute des nouvelles du monde avant de se mettre a son poste.
Le francais, a table, a toujours son verre de vin et on ne l’imagine que mangeant du fromage fleurant bon la campagne avec un morceau de baguette… C’est aussi un bon vivant ! D’ailleurs, siiiiiiii, il connaît aussi la pizza, parce que, c’est fou, hein, mais en Italie ils en mangent aussi. Et puis ça tombe super bien d’ailleurs, parce que l’Italie est en Europe. Dingue…
La liste est longue des habitudes bizarres du francais râleur aux yeux des américains et autres nationalités… Notre orgueil, notre culture infaillible et… nos râleries et railleries perpétuelles…
En tout cas, moi, j’arrête de râler… Parce que si l’américain est vu comme un bouffeur de MacDo inculte et avide de pouvoir et que le Français un dilettante fier d’exporter sa douceur de vivre, alors je suis fière d’être francaise !

17 septembre 2006

Urgent besoin de...

Dans les buildings ou les entreprises se partagent un etage, elles se partagent aussi les toilettes. Et dans ce cas, chaque entreprise a sa cle, hommes (bleue) et femmes (rouge) pour satisfaire les besoins de chacun. Je me suis toujours demandee ce qui se passait si la cle etait deja utilisee et que quelqu'un avait tout a coup urgemment besoin du pipiroom... Qu'est ce qu'on fait ? On tambourine a la porte en sautant a cloche pieds ou on va dire bonjour a l'entreprise voisine ?
"Euhhhh bonjour, on se connait pas mais je travaille juste a cote et euhhh vous pourriez pas me preter votre cle s'il vous plait ?" ??? Je suppose qu'avec un peu de chance, dans ce cas, on doit meme tomber sur un bavard et s'en mordre les doigts...
Aussi, a tous ceux qui se demandent, oui, quand on est aux toilettes aux US, on voit les pieds des gens a cote... Ca choque en general les francais qui ont l'habitude des portes bien solides mais si vous saviez a quoi ressemblent les toilettes en Chine vous trouveriez ca grand luxe !


16 septembre 2006

Un an que je suis revenue aux US

Il y a un peu plus d'un an, W*a*t*h*n*e me rappelait pour me proposer un poste et je disais oui pour profiter de l'occasion inesperee de refaire mes valises et repartir a NY, ville que j'adore, pour (aussi) y retrouver mon cheri...
Il y a un an, jour pour jour, j'embarquais dans un avion, mine de rien, avec des papillons dans le ventre, en sachant que la, c'etait "le grand saut", parce que je partais pas pour 3 ou 6 mois de stage, mais, comme disent les enfants "pour de vrai de vrai". Il y a un an, je laissais la maison de Maizeray en faisant mes valises et je savais un peu sans vouloir me l'avouer que je ne la reverrais plus jamais, et que la prochaine fois que je poserais le pied en France, ce serait beaucoup plus au Sud. Je partais avec toute l'appréhension du monde que je cachais derriere l'exaltation du changement...

On ne dira pas non plus que ca a ete une partie de plaisir tous les jours, surtout les nuits a ne pas dormir en pensant aux soucis de visa... !
Aujourd'hui ? Je suis fiere d'etre partie, et contente d'etre la.
Merci a tous ceux qui ont permis ca... et une grosse grosse grosse pensee pour mes petits parents...

15 septembre 2006

En retard, en retard, la faute au salon, et toc... !

Oulala… Chuis en retard pour ma niouzletter du vendredi 15 septembre, écrite le mercredi 20 septembre… Desolee, public adore. Disons, pour faire simple, qu’on ne peut pas être a la fois au four et au moulin. Ou sur un salon a faire risette aux clients et derrière son ordinateur pour combler son lectorat… Comment ca s’est passe ? Eh bien, ca s’est passe et c’est déjà ça ! Le salon ouvrait mardi a 10 heures, et a 10h15 on attendait encore anxieusement les tables et les chaises de notre stand…. Donc comme c’est Bibi qui avait eu la charge de préparer le salon, a chaque fois que quelqu’un se cassait un ongle, c’était un peu de ma faute et j’ai donc passe la semaine en état de crise de nerf latente… Enfin. Cote clients, c’était bien, et c’est le principal. On a vu des tas de gens très bien, grosses boites ou petits projets, il va y avoir pas mal de choses a faire.
A part ça, le week-end du 9-10 septembre était pas mal aussi, car samedi on a fait une chouette petite réunion de bloggeurs avec Jean-Philippe et Carinne, Les Tomates, Angélique et Carine.Une belle après-midi a l’ombre des arbres de Sheep Meadow…
Le soir la, Bene et Fred avait invites la petite troupe des Hobokenites pour un barbecue et ils en ont profite pour me faire un petit cadeau d’anniversaire et me faire souffler une bougie sur un cheese-cake très très bon !
Etonnamment, ça faisait un moment que je n’avais pas craque pour du cheese-cake, donc ça y est, ça va mieux…
Le dimanche, balade a Hoboken avec Angélique, rien de spécial a part ça… J’ai récupéré mon chéri qui terminait ses pérégrinations en Europe mercredi soir, et je suis contente qu’il soit revenu a la maison. Sinon je suis obligée de beurrer mes tartines toute seule le matin et, psychologiquement, je dois vous avouer que c’est très très dur…



14 septembre 2006

Epeler un mot ou comment payer ses études aux Etats-Unis [les concours de Spelling Bees]

Un à un, les jeunes candidats se présentent derrière le micro. Un mot leur est proposé, ils doivent l'épeler avec à la clé la possibilité de financer leurs études supérieures grâce aux 37.500 dollars promis au vainqueur du vénérable concours national d'orthographe américain.
Cette compétition, très populaire aux Etats-Unis, dont la finale s'est achevée jeudi dans la salle de bal d'un grand hôtel de Washington, existe depuis 1925. Chaque année, le "Spelling bee", qui a inspiré le film "Bee season" (2005) avec Richard Gere et Juliette Binoche, rassemble plusieurs centaines d'enfants âgés de 9 à 15 ans.

Ce concours "me permet de m'amuser", indique Kelly Sullivan, 14 ans, venue du Wyoming (ouest). "Je suis douée", renchérit Grace Meikle, 14 ans aussi, de Virginie (est). "Je suis très fière de représenter le Canada" et "c'est une compétition contre les mots et non les personnes", souligne Finola Mei Hwa Hackett, 14 ans, de Tofield dans l'Alberta, arrivée 2e du concours 2006.
Tous les candidats n'ont pas leur assurance. Certains sont stressés, d'autres paralysés par la timidité, ou ravagés par la déception lorsqu'ils se trompent. "Je me sens un peu nerveuse", reconnaît Connie Xie, 13 ans. Mais "cette compétition nous aide vraiment à améliorer notre vocabulaire".
Les candidats ont la possibilité de poser n'importe quelle question afin d'être aidés sur la compréhension du mot.
Jeremiah D. Weaver, 10 ans, lui, a de l'humour. "Pouvez-vous me l'épeler, s'il vous plait?", demande-t-il avec aplomb à un juge qui vient de lui lire le mot qu'il est censé décortiquer. La salle, remplie de parents fiers de leur progéniture, éclate de rire.
Leur soutien est indispensable dans la phase préparatoire au concours. Ils cherchent les origines des mots compliqués, élaborent un planning de travail pour leur enfant. "Ma mère m'aide beaucoup, elle m'a interrogé sur tous les mots", raconte David Pruden.
L'objectif de la compétition, qui comprend une série d'éliminatoires à travers tout le pays, est d'aider les élèves à développer leur vocabulaire et utiliser un anglais correct qui pourra les aider dans leur vie future.
Le concours leur facilite l'entrée aux universités, très chères aux Etats-Unis. "C'est une compétition très difficile qui les prépare à l'université et à leur vie future", explique une mère. "Elle leur apprend la détermination", ajoute-t-elle.
Les candidats, certains en sont à leur cinquième concours, s'entraînent en moyenne une heure par jour et tout leur temps libre y passe. Quatre assurent avoir lu le dictionnaire américain dans sa totalité. "Je reviendrai l'année prochaine", promet Connie Xie.
"Si je gagne, je donnerai l'argent à ma mère car elle a tellement travaillé et je veux lui donner tout ce que je peux en retour", avait dit Andrew Kenneth Wallace, 14 ans, avant d'être éliminée. Kavya Shivashankar, 10 ans, avait pour sa part promis de donner "de l'argent à des pauvres".
Les mots proposés aux candidats peuvent être prononcés avec les différents accents en vigueur aux Etats-Unis. Certains ont gardé leur origine française: "maquillage", "poivrade", "tendresse", "aubade" ou "esquisse".
Le nombre de concurrents s'accroît d'année en année. L'édition 2006 a été remportée par Katharine Close, 13 ans, du New Jersey. Parmi les 82 vainqueurs du concours depuis son lancement, figurent 43 filles et 39 garcons. Les candidats viennent à 71,28% d'écoles publiques et certains d'entre eux ont des parents ayant déjà participé à la compétition.
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Plus d'infos sur www.spellingbee.com

12 septembre 2006

Se garer à Manhattan ?

Le parking à New York, c'est une aubaine pour... Les propriétaires de parkings. A plus de 10 dollars l'heure avouez que ça devient rentable !




Bref pour se garer à Manhattan, il faudra bientôt être trader...

11 septembre 2006

Quelle année le 11-Septembre? 30% des Américains ne savent plus

Environ 30% des Américains ne sont plus capables de dire en quelle année ont eu lieu les attentats contre le World Trade Center et le Pentagone, selon un sondage du Washington Post publié mercredi par le quotidien.
Alors que les Etats-Unis se préparent à commémorer pour la 5ème fois les attaques suicides qui ont fait près de 3.000 morts et bouleversé le monde, 95% des Américains interrogés pour le sondage se souviennent qu'elles ont eu lieu un 11 septembre.
Mais quand on leur demande en quelle année, ils ne sont plus que 70% à répondre "2001": 16% reconnaissent qu'ils ne savent pas, 6% citent une date antérieure et 8% une date ultérieure.

Ce trou de mémoire est essentiellement le fait des plus âgés: 48% des 55-64 ans et 47% des plus de 65 ans ne parviennent pas à donner la bonne année.
Le sondage du Washington Post a été réalisé fin juillet auprès d'un échantillon représentatif de 1.002 personnes avec le concours de l'institut ICR.

08 septembre 2006

Corse, Paris, Dijon, Paris... vacances finies

Bon, ca y est, c'est la reprise. Tres tres dur apres les vacances... Quand l'avion s'est pose a Newark mardi apres midi, il pleuvait des cordes, et je n'avais qu'une envie, me cacher entre deux sieges et qu'on m'oublie la pour que je rentre en France illico. Hirk. Etonnamment, l'officier d'immigration a a peine regarde mes papiers et m'a laisse rentrer sans plus de ceremonie - alors qu'apres mon week-end a Quebec j'avais eu droit a un interrogatoire serre, allez comprendre. Enfin voila, on rentre de vacances et on se fait assaillir de plus de 140 emails qui vous sautent aux yeux et vous rappellent les catastrophes imminentes qu'on s'etait applique a oublier / cacher sous le tapis avant de partir pour mieux bronzer sur une plage au bout de la planete. Re-hirk. Et gros soupir. Ce n'est pas que je veuille la niouzlettre de retour de vacances mélancolique, c'est juste que j'ai un peu de mal à sauter au plafond en pensant à tout ce que je vais travailler ces jours prochains. Mais parlons de choses moins tristes.
Les vacances en Corse ont été une parenthèse d'air pur, d'iode, de bains de mer et de charcuterie parfumée. De petits chemins qui sentent bon la figue, de noisettes fraiches en apéro avec un petit verre de muscat, de "rattrapage" sur 3615 MaVie. Bref, une petite bulle de bonheur. J'y suis arrivée le vendredi 25 août, Thomas m'y a rejointe le mardi suivant, et on a abandonné mes parents pour repartir le vendredi 1er septembre sur le continent. Beaucoup plus reposés et bronzés qu'au départ.
A Paris, on a retrouvé Erfan et sa chérie pour dîner, et on a su rester très zen quand on a vu la tête du serveur du resto, qui s'est rendu compte qu'il avait planté notre résa (du coup on a attendu presque une heure au bar pour avoir une table, quand même). La robe et le palais, pour les initiés, c'était bien pour continuer sur la lignée de la bonne bouffe francaise.
Samedi, on a sauté dans un TGV direction Dijon pour le mariage d'amis à Thomas. Eglise, cocktail et dîner, le dîner étant atypique pour un mariage : orchestre de jazz et menu gastronomique-nouvelle cuisine.
Du coup on a encore une larme émue pour la cérémonie - et pour la poitrine de pigeonneau frottée aux épices du Magrehb - mais on n'a pas pu se lâcher sur la chenille-euh-qui-redémarre-euh ni sur les Lacs du Conemara.
Dimanche ? C'était mon anniversaire. On avait triché un peu pour fêter en avance avec mes parents, en Corse, mon quart de siècle jeudi soir et du coup dimanche a été une sorte de prolongement des festivités... On a sauté dans un TGV retour Paris pour se retrouver à table chez Erfan et Florence avec un Opéra très très bon en dessert, et le soir à La Brouette entre amis.
Entre temps, je vous rassure, on a tout de meme fait une petite marche digestive sur la promenade plantée pour faire passer... La soirée était bien, j'étais contente de revoir des amis un peu perdus de vue, et comme c'était dimanche soir, le service au resto n'a pas été pressé.
Lundi, hirk, un peu de boulot le matin, j'avais promis d'aller voir un client avec qui j'ai passé la matinée, je me suis esquivée à l'heure du déjeuner pour aller retrouver Thomas. L'après-midi, on s'est culturés au Musée de l'Orangerie qui a rouvert en mai dernier, nymphéas de Monnet et collection privée de Paul Guillaume. Un musée pas très grand mais très agréable. Et le soir, re-rebelotte, dîner cette fois ci avec les z'amis de Thomas, au Paradis du Fruit, histoire de la jouer un peu détox même si on a tous pris un dessert (et moi avec du chocolat, parce que je l'entendais crier depuis la cuisine alors je me suis dévouée)...
Mardi, j'ai repris un vol direction New York pendant que Thomas se dirigeait via Lille pour Amsterdam à un salon - même raison qui avait valu mon déplacement l'année dernière pour l'accompagner.
Depuis mercredi ? Ben c'est la reprise... Alors une dernière pensée pour ces derniers jours en France... Au fait, c'est quand, déjà, les prochaines vacances ?


05 septembre 2006

Garbage

Les poubelles dans certains quartiers de New York font partie intégrante de la géographie... Ce n'est pas rare de voir des amoncellements de détritus soit directement sur le trottoir, soit dans de grandes bennes.


On a toujours l'impression que la municipalité attent des lustres avant de collecter... et je peux vous garantir que l'été, c'est loin de sentir la rose... et ça explique aussi la taille des cafards dans le coin !

04 septembre 2006

Le bruit... quoi ? LE BRUIT !!! Ahhh...

Le matin, quand je sors de chez moi, je visse les ecouteurs de mon Ipod sur mes oreilles. Eh bien le moment ou je sors du metro et j'arrive dans la rue, la 23eme rue, je n'entends plus ce que j'ecoute. Les camions, les bus, tous ces taxis, ca klaxone, ca ralentit, ca accelere rageusement et moi, je me dis que s'il y a bien une ville de la planete ou mes petits tympans souffrent et ou je risque de devenir sourde, c'est New York. Et dire qu'a Hoboken, si je veux, je peux dormir la fenetre ouverte... Bien contente d'etre devenue une "bridge and tunnel" - c'est le terme local pour banlieusard - parce qu'au moins je repose mon petit corps. Le calme vaut bien 12 minutes de metro.
Moralite : si vous voulez devenir riche a NY il faut etre trader ou vendeur de protheses auditives.
Note : si vous voulez vivre longtemps et en bonne sante, etre trader ca n'est pas une bonne idee parce qu'avec un rail de coke par jour pour tenir le coup, je sais pas si c'est tres bon pour la longevite. On a loue le petit verre de porto, mais la, ca me laisse dubitative.
Donc : faut vendre des protheses auditives. Et des boules quies.

03 septembre 2006

Une voiture pour mon anniversaire ?

C'est mon anniversaire aujourd'hui !
Si jamais vous voulez m'offrir une voiture... J'ai bien une petite idee... Ca ressemblerait a ca :

Bon maintenant si vous ne pouvez pas m'offrir la Twingo, et que vous m'offrez juste sa couverture en fraises Tagada ca peut etre pas mal aussi !
Merci a Magali pour la photo, prise sur les Champs Ellyses. :)

01 septembre 2006

Photos alléchantes de la Corse

En attendant la niouzletter qui sera postee le 8 septembre pour ne pas deroger a la regle du vendredi, quelques photos de Corse... Certes cela tient plus du reportage gastronomique que de la seance photo sur la plage, mais cela fait plaisir a mes petits yeux, depuis que je suis rentree a NY surtout ! Dommage, il manque la dimension odorante des figues, un plaisir a l'ouverture des volets le matin et lors des balades dans les petits chemins sur les collines... J'en ai malgre tout rapporte un peu avec moi : la troisieme photo, c'est de la confiture de figues home made, dont j'ai rapporte un pot dans ma valise, na ! Les deux bouteilles de muscat, aussi, ont bien voyage (en soute) et sont arrivees entieres. Ouf. Idem pour les fraises tagada, le praliné et les rochers au chocolat... pas encore entames !