18 mai 2010

(no) Sex in the city

C'est fou ce qu'on apprend en parcourant Facebook lors de sa pause dejeuner. Entre les petits remarques, parfois, des perles ! Par exemple, un copain qui a remarque cet article du New York Post : les New Yorkaises se mettraient au celibat - dans son acception primaire, l'abstinence. Improbable ? Et pourtant, il parait que ca devient a la mode de ne pas se jeter sur le premier ouatseupbeudi qui rode et de se ressourcer en refusant toute relation charnelle pour au moins un mois.
Un petit extrait de l'article pour vous mettre en jambe : 
Two weeks ago, Katie Jean Arnold had her celibacy wake-up call. After hooking up with a stranger on the L train platform and going back to his place, she woke up at his apartment and decided to leave. On her way out the door, he came up to her, naked, and said the words she’ll never forget: “What’s your name?”
It was then that she made her Big Decision.
No. More. Sex.
She’s led a sex-free life ever since. It’s not a long time to remain chaste, you might argue, but the 29-year-old musician did a “celibacy cleanse” back in 2003 for eight months and says it made her feel fantastic. This time, she says she’s going to wait until she gets a record deal and puts out her first album before succumbing to temptation.
“Not having sex is like giving up junk food,” says Arnold. “Sex in New York for me had become like the 99-cent package of Ding Dongs on the corner.”
Il parait que Courtney Cox ou Lady Gaga sont donc des "celibataires" au sens premier du terme. A entendre comme une cure de desintox. Plus de viande rouge, plus de vin, plus d'ebats. Comme disait l'autre, je ne sais pas si vous vivrez plus longtemps, mais la vie vous paraitra plus longue... 
Et sinon les afficionados de Sex and The City devront encore tenir jusqu'au la fin du mois de mai pour enfin aller voir le 2nd film au cinema. Hiiii ! (Visionnez la bande annonce sur YouTube en attandant).

10 mai 2010

Basketball : Le spectacle, c'est pendant les temps morts

Vous croyiez vraiment que j'allais vous faire un article vous expliquant les regles de basketball? Pour ca, je vous laisse lire les blogs qui sont pleins de testosterone, ou bien je vous laisse lire l'article de Wikipedia s'y référant.

Outre l'ambiance dans le stade - je trouve qu'on se prend vraiment au jeu, alors qu'a la teloche, mouaiiiis... - les moments funs, c'est quand derriere les ecrans de tele, c'est la pub. Pendant ce temps la, dans le stade, on a droit a tout.

Pour commencer, a l'ouverture du match, l'hymne national. Vous me direz, en France aussi. Sauf qu'ici, on entendrait voler une mouche, et tout le monde se leve, et presque tout le monde a la main sur le coeur. Cet elan de patriotisme, ca donne presque envie d'etre americain. 
Alors on se leve et on se tait pour ecouter une chanteuse a la voix d'opera entonner l'hymne, a pleine voix, a vous donner des frissons dans le dos.

Apres ca, truuuut, debut du match, et re-concentration sur la sueur des joueur avec des tatouages presque aussi amples que l'Encyclopedie Universalis, rien que sur les bras, et les arbitres qui paraissent nains a cote d'eux. 
La mascotte du club peut faire son entree ! En l'occurence, chez les New Jersey Nets, c'est Sly, le renard argente. Et depuis peu, il y a aussi une mini mascotte "mini Sly". Un peu l'equivalent en taille de quelqu'un de normal par rapport a un joueur de basket...
Bien sur, ce que vous ne voyez jamais derriere vos ecrans de tele, ce sont les cheerleaders, longue criniere et faux cils, Wonderbras et micro jupes, faire des choregraphies, des pyramides z'humaines, bref, remuer leur popotin et leurs cheveux en rythme pendant que vous avez droit a la derniere pub Chevrolet ou Bud...

Mais comme c'est plutot le style couru par l'Americain, c'est la troisieme equipe qui a gagne (groumpf).
On a aussi droit au concours de la section / du rang qui crie le plus fort, au lancer de tee shirt, au "lucky guy" qui, depuis le centre du terrain, a 1 minute pour mettre un panier et s'il gagne, il part avec un million de dollars, et non, en general il gagne pas, et la "kiss cam" qui scanne le public : si vous etes trouves, il faut bizouter la personne a cote de vous (pourvu que 1. vous soyez venu avec et que 2. vous soyez vraiment amoureux).
Et puis, encore, et encore, aux differentes choregraphies et la musique, decibels bien en deca du raisonnable, et la foule, pleine d'entrain... tant que l'equipe gagne. Parce que l'americain arrive souvent pendant le premier quart temps. Et si son equipe perd, ou si l'issue du match est assuree, il part avant la fin : pragmatique, il evite les bouchons de la sortie du stade. Pas rare, donc, que le stade soit a moitie vide quand retentit la sonnerie de fin de jeu ! 
Et la, le champ de mine : l'americain laisse tout derriere lui. Papiers, bouteille de biere vide, chips, sachets de pop corn. Le stade se vide, plein de détritus, puisqu'il y a "des gens pour nettoyer", pourquoi le faire soi meme ? Si je m'amuse toujours pendant un match, c'est le moment qui me fait grincer des dents, les spectateurs partant avant la fin  et laissant tout derriere eux, a mon sens, un manque de respect, a leur sens, une question d'education differente qui ne fait sourciller personne. 

Peut etre qu'ils sont peut etre encore hynotises par la poitrine opulente des cheerleaders, et deja en train de penser au prochain match ou les Nets gagneront peut etre... Il y a quelques annees, les Nets sont alles en demi finale de Conference Est, et cette annee, ils ne se sont meme pas qualifies - c'est une des plus mauvaises equipes, avec les New York Knicks.

Mais au moins, on se console, on a vu Sly en Michael Jackson avec une equipe de blondes : ca vaut tous les paniers de baskets du monde non ?