Rien de tel qu'une belle journee d'ete, pas trop humide, pour flaner au milieu des nympheas... (je suis d'ailleurs particulierement fiere de la photo qui suit :)
Samedi soir, petit barbecue a la maison, histoire de festoyer pour l'ete etc.
Dimanche matin, Maia est passee a la casserole : un bain. Il etait temps... Sur la photo, elle est deja presque seche... a part la pointe des oreilles et le bout des pattes !
Apres ca, direction le Chart House pour un brunch ave la vue...
J'ai ensuite pris le ferry pour Manhattan - baby shower oblige ! Un troupeau de francaises pour une baby shower, ca fait des choses rigolotes comme customiser des petits bavoirs avec des mots kro tellement bien qu'ils existent pas et a faire des petits dessus dessus, et on a passe une tres belle apres midi.
Lundi j'etais encore sous le choc de toutes les petites choses succulentes et sucrees de dimanche apres midi et j'ai eu l'impression de carburer a 200 a l'heure toute la journee... C'est donc ca un sugar rush ? Ahhh...
Du coup mardi, c'etait presque le bad trip en comparaison et je me suis sentie aussi tonique qu'un ruban de guimauve. J'ai quand meme retrouve une copine pour diner chez Atrio a Manhattan et on a refait le monde autour d'un bon petit plat, que demander de plus ?
Et sinon, Two Boots Pizza a enfin ouvert a Jersey City ! Yay ! Du coup mercredi soir avec les keupines niou djeurziennes, on a fait le grand schelem americain : pizza chez Two Boots + une glace chez Torico...
Du coup je pense que la fin de la semaine sera un peu plus calme. Et vous ?
Quand j'ai honte de laisser petite Maia toute seule a la maison parce que je sors le soir (sans elle, s'entend), je lui laisse une loupiote allumee dans le salon et aussi la radio en sourdine (j'essaie de viser la musique classique plutot que le hard rock, aussi).
L'americain qui a deja au moins 100 chaines de teloche, dont une qui diffuse une image de feu de bois pour les longues soirees d'hiver (avec craquements et tout) s'est entiche de son toutou et a decide de lancer Dog Tv, pour le maimaitre qui comme moi se sent un peu morveux d'oublier Medor toute la journee a la maison.
Pour $9,99 par mois (plus taxes), Rex peut regarder un copaing gambader dans les bois, une balle rebondir sur l'ecran, et tout ca sans pub pour croquettes, elle est pas belle la vie ?
Vu que je fais partie des 60 a 70% de gens aux Etats-Unis qui laissent la radio ou la tele allumee en sortant de chez moi (ceci dit je le fais pas la journee, le soir seulement), fallait bien qu'un marketeux se penche sur la question avec des dollars derriere les paupieres.
Il parait que ca enrichit l'environnement immediat du toutou, mais ca me laisse perplexe. La teloche, Maia s'en fout, meme quand un chien aboie dedans. La seule chose qui l'intrigue eventuellement ce sont les bruits de grincements ou grognements mais c'est a peu pres tout... Je pense qu'elle prefere le bruit de la vraie rue : les gens, les camions, et les chiens en balade. Et si j'ai laisse la porte fenetre ouverte et que le voisin est sur sa terrasse, elle l'observe avec application.
Bref, pour elle, Dog Tv, c'est non, mais Concierge TV, ca peut etre une option...
Un samedi soir sur la terre... a Austin, Texas.
Des [...] touristes venus de la Côte est, ont recours
à une méthode plus scientifique pour décider où ils passeront la
soirée. Avec leurs smartphones, ils se connectent sur l'application
SceneTap, qui leur fournit des informations en temps réel sur vingt-cinq
bars de la ville. Ainsi, pour The Library : "Remplissage : 20 %. Ambiance : calme. Age moyen des clients : 29 ans. Hommes : 40 %, femmes : 60 %."
Pas trop de monde, s'ils se dépêchent, ils trouveront une table libre.
Pour le bar voisin, le 512, SceneTap affiche un message différent : "Remplissage : 50 %. Ambiance : animée. Age moyen : 27 ans. Hommes : 67 %, femmes : 33 %. Ce soir, la bière est à 1 dollar."
Le choix est délicat. The Library a un avantage évident : il y a plus
de femmes que d'hommes, pour le moment. Au 512, ce n'est pas le cas,
mais la fête a déjà commencé. Au sein du groupe de touristes, c'est la
scission, chacun choisit son bar en fonction de ses priorités du moment.
Malgré son nom, The Library ("la bibliothèque") est un lieu bruyant, où il n'y a rien à lire, sauf la liste des cocktails. L'équipe de SceneTap vient de terminer
l'installation de son système : à première vue, rien de spectaculaire,
deux caméras de surveillance reliées à un ordinateur posé dans un coin.
La première, accrochée au-dessus de la porte, compte les entrées et les
sorties, pour calculer
le taux de remplissage de la salle. La seconde filme les clients, puis
transmet la vidéo à l'ordinateur, qui se charge de repérer chaque visage
humain, et de "l'extraire". Ces images sont aussitôt envoyées vers un
serveur couplé à une base de données contenant près de 500 000 visages -
des volontaires anonymes, hommes et femmes de tous âges et de toutes
races. Ce catalogue a été créé par la société Intel,
numéro un mondial du microprocesseur, qui la revend à présent aux
start-up comme SceneTap. Le serveur informatique compare les visages
provenant du bar à ceux de la base de données et détermine leur sexe et
leur âge. Puis il calcule les pourcentages et affiche les résultats sur
l'application.
Le fondateur de SceneTap, Marc Doering, affirme que ses logiciels sont quasi infaillibles : "Nous
étudions la texture de la peau ainsi que la forme et la taille de
chaque partie de la tête. Par exemple, le nez et les oreilles continuent
à grandir
tout au long de la vie, pour nous c'est très utile. Pour l'âge, la
marge d'erreur est de moins de trois ans dans 80 % des cas. Pour le
sexe, nous sommes fiables à 95 % quand la lumière est bonne, et 85 %
dans la pénombre. Cela nous suffit, d'autant que nos algorithmes
s'améliorent eux-mêmes sans cesse..."
SceneTap, qui possède déjà 40 000 utilisateurs à Chicago et 10 000 à Austin, va s'installer dans une quinzaine d'autres villes américaines : "Au début, nous avons démarché les bars, mais aujourd'hui, ce sont eux qui nouscontactent,
ils veulent tous être sur SceneTap. Pour eux, c'est surtout un outil de
marketing. Nous leur livrons les données sous forme de tableaux et de
graphiques, ça les aide à mieux connaître leur clientèle, à cibler leurs offres commerciales. Ils peuvent aussi prévoir la charge de travail pour chaque tranche horaire, et embaucher ou débaucher des employés en conséquence." Le gérant de The Library, Stoney Gabel, se dit très satisfait : "Chaque
soir, depuis des années, je note sur un cahier les caractéristiques de
ma clientèle : un travail ingrat et imparfait. Avec SceneTap, tout est
automatique, et très précis. Je peux aussi avoir une idée de ce qui se passe dans mon bar quand je suis chez moi." Il rêve pourtant déjà d'un outil plus puissant : "J'aimerais
que les caméras me dévoilent l'identité de mes clients, qu'elles
mettent un nom sur chaque visage. Je pourrais repérer les habitués, leur
envoyer des messages promotionnels sur Internet et les contacter sur Facebook."
[Ce sera bientot realite]. Les technologies
d'identification automatique, longtemps confinées dans les laboratoires
militaires et policiers, sont désormais à la portée des start-up. Par
ailleurs, du côté du public, la donne a changé. Hier encore, ce secteur
était freiné par l'inexistence d'un répertoire photographique général de
la population librement accessible, de bonne qualité et à jour. Or ce
manque a été comblé par Facebook, qui compte déjà près de 900 millions
d'utilisateurs, tous occupés à mettre
en ligne des photos d'eux et de leur entourage, au rythme de 250
millions par jour. La plupart sont géolocalisées, datées, et surtout
"taguées" : on connaît le nom de ceux qui y figurent.
Dès lors, les possibilités deviennent infinies. Une start-up israélienne, Face.com, a mis au point un logiciel capable de repérer un visage sur une photo, et de l'identifier en le comparant à d'autres images, déjà taguées. En partenariat avec Facebook, elle propose deux services : Photo Finder, qui permet de retrouver
les photos de vous et de vos amis publiées par des tiers, et Photo
Tagger, qui s'empare de vos albums, trie, tague automatiquement les
visages connus et vous aide à identifier
les autres. Face.com a aussi lancé une application indépendante : Klik.
Cette fois, l'identification a lieu avant même que la photo n'existe :
quand vous
regardez quelqu'un sur l'écran de votre smartphone, son nom s'inscrit,
en lettres translucides, au-dessus de sa tête. Les logiciels de Face.com
fonctionnent même pour des visages en arrière-plan : fini l'incognito,
impossible de se fondre dans la foule.
Une start-up israélienne,
Face.com, a mis au point un logiciel capable de repérer un visage sur
une photo, et de l'identifier en le comparant à d'autres images, déjà
taguées. | Vincent Debanne pour M Le magazi
Des associations de défense des libertés individuelles [americaines] lancent
des mises en garde contre un risque de fichage généralisé, échappant à
tout contrôle. Ainsi, Harlo Holmes, responsable de l'ONG new-yorkaise Guardian Project,
rappelle que lors des émeutes de l'été 2011 à Londres, des milices de
quartier ont pris des photos d'émeutiers dans les rues, puis ont essayé
de les retrouver sur les réseaux sociaux et de les identifier à l'aide de logiciels comme Face.com, dans le but de les livrer à la police : "Cette fois-là, ça n'a pas marché, explique Mme Holmes, ces milices n'étaient peut-être pas assez expertes. Mais la prochaine fois, qui sait ?"Par
ailleurs, une équipe de recherche de l'université Carnegie Mellon de
Pittsburgh (Pennsylvanie) a mené une expérience visant à montrer
la dangerosité de ces nouveaux logiciels. Les chercheurs ont
photographié au hasard des étudiants anonymes sur le campus, puis ils
ont réussi à identifier
près d'un tiers d'entre eux grâce à un système de reconnaissance
faciale, en comparant leurs clichés avec une masse de photos taguées,
publiées sur Facebook et indexées par Google - donc en libre accès.
Pour le moment, la reconnaissance faciale est accessible uniquement
par l'intermédiaire d'un serveur, mais elle sera bientôt disponible sur
les portables. Social
Camera, une application mise au point par la société Viewdle, effectue
l'identification directement sur le smartphone, grâce à une "empreinte
faciale numérique". Le business de la reconnaissance faciale est loin d'avoir dévoilé toutes ses possibilités.
_____
News extraite du Journal Le Monde (mois de mai)
L'americain a des preoccupations qui m'echappent un peu, parfois. La taille maxi de son cafe (un litre et demi, a premiere vue), la taille maxi de son frigo (1800 litres et demi, a premiere vue, histoire d'avoir la place de s'y coller a cote de ses yaourts quand on crevera de chaud cet ete).
Histoire d'avoir un peu moins a faire les courses (c'est dur de promener son frigo quand on a enmenage dedans), des chercheurs de l'universite du Minnesota, que je ne laisserais pas cuisiner pour moi, ont mis la main sur un machin qui permet de conserver des aliments (viandes, oeufs et produits laitiers) jusqu'a trois ans. TROIS ANS. Le lait UHT, a cote, c'est le Paléolithique.
Comment ? Grace au bisin, un machin produit par des gentilles bacteries (et des mechantes aussi, en fait) mais qui n'est pas nocif pour l'homme (nous dit-on) contrairement aux autres conservateurs (on nous le sous entend enfin), et qui permettrait de garder ces cotelettes de veau trois ans sans meme les mettre dans le frigo (comme ca s'il fait chaud vous aurez toujours de la place... bref). Dixit les petits foufous (qui ont bouffe de la vache folle pour feter ca ?) c'est naturel (ouais, l'amanite aussi), et permettrait d'enrayer les epidemies d'E.Coli par exemple. Plus de date limite de consommation sur ce hamburger, mmm, ca vous donne pas envie ? Moi, bof.
Question subsidiaire : est ce qu'on va bientot retrouver le bisin en injection pour les humains qui veulent pas devenir tout frippes ? Ou est ce qu'on va bientot botoxer mon steak ? Je m'interroge...
Je reviens de New York, où j’ai été assister aux répétitions de
« West Side Story ». La ville n’a pas changé, à première vue : falafels,
Nike, Starbucks, tatoo shops, flics à cheval, taxis jaunes, hot-dogs et
bretzels chauds. Du bruit, de l’électricité, des jets de vapeur au sol,
des secrétaires pressées en collants 40 D, des avocats qui boivent du
café dans des seaux en marchant dans la rue, des vendeurs de
colifichets, des métisses sublimes aux ongles bicolores, des vieilles
femmes menaçantes. Je me suis promené, et le monde s’est écroulé sur ma
tête. La grande librairie Barnes & Noble – cinq étages face au
Lincoln Center – fermée. La librairie Mysterious Bookstore, dans la 55ème
rue, déménagée au diable vauvert ! Ma librairie favorite, Gotham Book
Mart, dans la 45eme rue, balayée ! Et, de quartier en quartier, ça
continue. Murder Ink, dans le Upper West Side, plus trace. Dans le
Village… Un crève-cœur. J’étais là, déboussolé, perdu, sans ma Croix du
Sud et mon Étoile du Nord. Une ville sans librairies ? Je n’avais jamais
imaginé. Finalement, j’ai repéré un Barnes & Noble sur la 5eme
Avenue (au coin de la 47eme rue), quand même, mais c’était pauvret :
quelques nouveautés, quelques livres à prix réduit, et une cafétéria
– pizzas, soupe, café, salade, petits pains. Il y avait un clodo qui se
chauffait les pieds sur une chaise, un étudiant coréen qui avait une
pile de livres de droit, des cruciverbistes, une dame qui lisait « Le
Sexe dans la Kabbale » (là, je me demande) et des amoureux qui
s’embrassaient, le coude sur leur Kindle. J’ai décidé d’aller au
cinéma. Je me suis dirigé vers Times Square. Nouvelle surprise : plus un
seul cinéma. J’ai baissé les épaules. Je suis remonté vers le Sony
Theatre, au coin de la 68eme et de Broadway. C’est devenu le Loew’s, six
salles. La grande fresque murale, avec Lawrence d’Arabie, est toujours
là, avec les noms célèbres (une faute sur le producteur Sam Spiegel,
devenu « Sam Speigel »). Les programmes : nuls. Pas un film même un peu
intéressant. Je me suis résigné à voir « Mission : Impossible 4 » en
IMAX, écran de dix kilomètres carrés, son à désosser un Mirage IV, et
des effets spéciaux qui mettent en valeur Tom Cruise, le héros
scientologue. A ma gauche, il y avait un couple avec des baquets de
popcorn gros comme des niches à chiens. A droite, un gars tout seul qui
avalait des nachos à la truelle – des sortes de chips qu’on trempe dans
une sauce piquante ou dans du fromage fondu. Ca collait par terre, le
film se déroulait dans une odeur de friture, de ketchup tiède et de
barbe à papa rancie. A New York, les gens vont au cinéma pour bouffer. Je suis resté jusqu’au bout. Dehors, il y avait du vent. Le film était stupéfiant de bêtise. J’ai de nouveau baissé les épaules, et je suis allé rêver devant une pizza cachère dans un boui-boui. Je me suis souvenu comment c’était bien, les livres et le cinéma.
Comme lui, je me desole de voir les librairies fermer au kilometre et les gens avoir le nez dans leur tablette ou livre electronique. Ahhh l'odeur du livre... Larme emue.
Et si vous passez par ici, je vous conseille quand meme quelques librairies qui sont (heureusement) encore ouvertes.
Strand Bookstore se
targue d'avoir 18 miles de long rien qu'en livres. Plus de 28
kilometres de bouquins a quelques pas de Union Square ? Attention,
activite hautement chronophage...
Rizzoli est une magnifique librairie ancienne a visiter, rien que pour son ambiance decalee.
Mais Monsieur Forestier a raison, la librairie disparait doucement du paysage et c'est dommage. Et si je ne regrette pas trop le cinoche de quartier, celui ou j'avais mal aux jambes, mal au cou, et ou l'ecran n'etait pas beaucoup plus grand que ma teloche, le multiplexe qui me detruit les tympans pour me vendre le dernier Transformers, bof. Je preferais l'Ariel, a Metz, avec sa petite selection et ses films en VO...
Je ne suis pas la seule a avoir en ce moment la lubie des pas de porte, puisque Mafalda, sans qu'on se concerte (promis jure crache) m'a envoye des photos de pas de porte dans le quartier de Gowanus a Brooklyn.
Les maisons sont kromimi, mais, comment dire, z'avaient plus de sous pour faire un trou pour une porte de taille normale ? Ca parait tout petiot...
Et des fois je me demande si l'architecte fumait la moquette, vu les constructions euh, pour le moins etranges. Il est ou l'escalier ? C'etait en option ?
Et au numero 3, on est des pigmes ?
Ou bien c'est l'antre du diable, y'a un escalier de la mort apres la porte, et si on fait plus d'un metre cinquante on n'a pas le droit de rentrer ?
Vous voyez ou est la serrure par rapport a la taille de la porte, really ? L'a pas l'air si petit ca pourtant le mossieur...
Voici la nouvelle lubie de l'architecte Vincent Callebaut : une ferme urbaine, verticale, en plein New York. Histoire d'avoir sur le meme site de la culture, de l'elevage, des logements et des bureaux. Plus qu'une ferme, donc, une sorte de tour bionique qui pourrait fonctionner toute seule comme une grande...
On y trouverait des poules, des vaches, de la culture de fruits, cereales et legumes, et pour mettre un peu de piment, pourquoi pas une culture d'avocats ou de traders, pour voir si on arrive a faire des souches resistantes a l'odeur de fumier. L'idee serait d'avoir des sols agricoles regeneres par le compost obtenu grace au recyclage de dechets organiques.
Restera a apprendre aux traders que nan, le plastique, c'est pas recyclable, et que, oui, c'est normal si le lait ne nait pas directement en brique de carton et nan, on n'arrose pas une vache pour avoir plus de t-bone steaks, et oui, une poule ca se plume avant de se bouffer. Pas gagne...
C'est pas moi qui le dis, c'est La Boite Verte... Du coup je repique un peu leurs idees et leurs photos (c'est mal, je sais, mais je les cite c'est deja pas mal nan ?)
Un hurluberlu du nom de Mike Mission s'est mis en tete de prendre en photo les trucs et machins qui sont enchasses malgre eux dans l'asphalte new yorkais, facon strates decouvertes lors de fouilles archeologiques.
Je vous presente la petite cuillere mérovingienne,
La pince precambrienne,
Les cles post modernes
Et le coeur d'Iron Man.
Et si ca vous amuse, je vous conseille d'aller voir aussi sa collec' sur sa page Flickr.
Et si Dr Jones avait vraiment ete prof, hein, est ce qu'il aurait ete bon ? Vu du cote de l'administration, pas sur. C'est vrai, quoi, un prof qui disparait des qu'on lui parle du Graal, c'est pas tres pratique pour que les etudiant(e)s finissent l'annee en beaute. Et puis les etudiantes qui ecrivent I love you sur leurs paupieres, ca fait un peu desordre, nan ?
Bon j'ai fait des photos en fin de semaine dernière mais je suis une feignasse qui n'a pas pris le temps de les charger sur son ordinateur pour l'instant donc ça va pas aider...
Vendredi j'ai rien fait de spécial si ce n'est rentrer a la maison en poussant un soupir a fendre l’âme parce que c’était enfin vendrediiii...
Samedi, faisait moche, du coup direction le cinoche pour aller voir Madagascar 3, qui est suuuper capillotracté, mais toujours tellement drôle de suivre les aventures des géants de New York... Seule déception : exit la petite vieille avec son Bad Kitty... Je trouve que les personnages restent bien campes, ca reste certes un dessin anime mais avec ses petits clins d’œils et bons mots pour le public adulte (enfin qui sont restes de grands enfants au dedans hein) et puis on sort de la avec la patate - c'est ce qui compte non ?
Dans la foulée, diner chez Mc Cormick & Schmiks parce que c’était a cote et que des fruits de mer de temps en temps c'est bon...
Dimanche, direction Long Island et plus précisément Long Beach pour une journée de plage. Sisi ! Il faisait d'ailleurs tellement beau que ça aurait été dommage de ne pas. Il y avait du monde (sur les standards de la plage corse de mes parents) mais c’était désert (sur les standards de Long Island) et y'avait même du monde dans l'eau, c'est dire. Et pas que des enfants, nanan, des adultes et tout. Du coup, bon, que j'ai ose mettre un doigt de pied dans l'eau... un second... un mollet... et que je me suis baignée sans choper la pneumonie du siècle. Youhou ! Je suis même revenue un chouia bronzée mais pas brûlée. Elle est pas belle la vie ?
Cette semaine j'ai (encore) bien travaille mais je me suis octroyé le temps d'une pause déjeuner pour une manucure - pédicure (parce que je le vaux bien). Pour les curieux la couleur du jour, c'est Essie Geranium, qui est un rouge légèrement orange, mais pas aussi orange que le logo de Blogger, par exemple, même si ca reste assez flashy. J'aime beaucoup, l’été, sur les doigts de pieds un chouia bronzes...
A part ça, diner jeudi soir avec Magali et pour ce week-end on va festoyer a l'occasion de son anniversaire samedi ET dimanche... Rien que ça !
La clim n'est pas encore revenue sur la fenêtre. Après le week-end caniculaire de fin mai on a repris des températures de saison et les journées restent agréables, pas trop humides, ce qui est super chouette.
Ben faut dire que si je m'arrete a chaque porte sur chaque rue, je vais avoir de la matiere pour le blog pour un moment, hein...
Je continue ici avec un jersey citien !
Le petit "A" dans certaines adresses, c'est comme en France quand on a un Bis ou un Ter : la numerotation de la rue s'est fait avant le remodelage de certains batiments qui ont ete decoupes, du coup on trouve des "1/2" et des A, B ou C parfois !
Cette semaine, on n'a pas crevé de chaud. J'ai ressorti mon joli trench coat un peu épais, celui qui permet de survivre non seulement aux pluies diluviennes new yorkaises, y compris les orageuses comme cette saison, et aussi survivre a la clim poussée a fond dans les transports en commun : je pense que grasse a lui et a une étole, je viens d’échapper de peu a la pneumonie galopante. Ouf.
Donc, il fait beau, mais pas ultra chaud, et la petite veste est encore de rigueur aujourd'hui. Corolaire : on dort drôlement bien, sans clim et même des fois avec la fenêtre ouverte.
Quant a moi, une semaine de travail bien chargée qui a été précédée d'un chouette week-end.
Barbecue a la maison samedi soir, avec plein d'amis, Maïa a trouve ca un peu bizarre et tenait absolument a rester dans mes jambes, jusqu'au moment ou elle a compris que la viande qui tombait, c’était pour elle. Après, ça allait mieux...
Dimanche, nettoyage de l'appartement et glandouille. J'avais l'espoir de pouvoir aller a Liberty State Park mais a chaque fois que j’émettais l’idée, c’était le déluge et un nouvel orage. J'ai laisse tomber... Meme pas ose, du coup, prendre le chien pour aller diner chez Hamilton Inn dimanche soir et bien fait : il faisait froid une fois que le soleil s'est couche.
Sinon j'ai aussi dine avec Magali et son homme mercredi soir chez Box a Jersey City, et rempile le lendemain pour des sushis itou avec Jennifer chez Shinbashi.
Cette semaine, je suis fatiguée. Mon cerveau a décidé que se mettre en route a 6h du matin c’était bien, et du coup je tombe du lit tous les jours, avec une grasse matinée jusqu’à 8h dimanche, youhou ! J’espère donc, ce week-end, me rattraper en faisant la sieste au soleil mais pas trop quand même (j'ai pris un petit coup de soleil sur les avants bras pas bien crémés samedi dernier).
Eh bien ce plan vous montre tous les restos avec code couleur : en bleu, c'est A, vous pouvez y aller. Une maniere de faire un peu le tri, et d'eviter de manger une pizza vendue comme etant aux olives mais peut-etre aux cafards au passage (veridiquement vu dans une gargotte de l'East Village qui a heureusement ferme boutique depuis !)
Si vous vous baladez dans le coin de l'ONU, passez vers Dag Hammarskjold plaza, on y trouve toute une suite de plaques posées dans les allées qui reprennent des citations de M'dame Hepburn, ou présentent des hommages qui lui sont faits.
Je vous laisse decouvrir...
Ceci dit, en passant, "in the garden of Hepburn, she might live forever", she might NOT en fait, hein.
Vivre pour l'eternite en clopant et en laissant ses megots sur place, nan mais je vous jure...
Bon, allez y, hein. C'est tout mimi.
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Photos de Mafalda
Je suis rentree a New York lundi, vu que comme en France, c'etait ferie mais pas pour les memes raisons. Les z'americains preferent festoyer Memorial Day, au nom de toutes les batailles possibles et imaginables qui font des jours feries de l'autre cote de l'Atlantique : ici, paf, un jour ca suffit. Mais peu importe, le resultat est le meme, ca m'a permis d'aller gambader sur les plages de Corse un peu plus longtemps. Pas de nager, quoique j'aurais pu, l'eau etait a 19 degres, mais bon, 19, mouif. Donc baignage de jambes et de petons, glandouillage au soleil (mais pas trop, c'est pas bon pour mon cancer), siestes a l'ombre aussi, et tout le toutim.
Je suis allee vendredi dernier au theatre avec mes parents voir Henri IV le bien aime, une piece magnifiquement interpretee par Jean Francois Balmer et plein d'autres aussi bien, et heureusement, parce qu'au bout de 2h30, j'etais la seule encore en vie de ma rangee. Moralite : super performance mais apportez un petit coussin, au cas ou, parce que comme dit si bien Woody Allen, l'eternite c'est long, surtout vers la fin.
Je suis donc rentree parce qu'il faut bien aller travailler de temps en temps, si on veut s'offrir des vacances a l'occasion. Reprise pas trop z'horrible, parce que j'ai ete sage, j'ai un peu regarde mes emails pendant que j'etais chez mes parents et du coup j'ai pu eviter la tornade d'emails en revenant.
Fait beau a New York, genre beau comme l'ete new yorkais, humide, chaud, orageux. Maia tire la langue, j'ai remonte la clim dans ma chambre pour pas crever de chaud. Heureusement depuis hier c'est un peu mieux, vu que l'orage a pete mardi soir et qu'il a un peu plus mercredi, c'est drolement chouette.
Le gros avantage dans ce cas la d'etre encore sous le coup du decalage d'horreur, c'est qu'on se leve tot le matin et du coup on peut tranquilou profiter de sa terrasse pour petit-dejeuner, ce qui est quand meme pas mal meme si apres on va quand meme au bureau.
Et tous les soirs, tout pareil, terrasse de rigueur. Diner dehors un soir de semaine, c'est presque comme etre un peu en vacances pour quelques heures nan ? Ca me donne des envies de salades nicoises et de creme solaire...
Au programme du week-end, barbecutage et glandouille. Et vous ?