Je suis vivante. J'ai la forme. Je m'acclimate a la vie parisienne - pour le climat en lui meme, Maia et moi, on a un peu plus de mal (disons que depuis le debut officiel de l'automne, son kway est laaaargement rentabilise).
Je suis encore en periode d'essai au bureau, mais, croisons les doigts, ca se passe plutot bien et je devrais du coup etre bientot confirmee. Je prends le pli au bureau d'une equipe francaise, qui a pourtant des accents tres internationaux. Sur une dizaines de personnes, une franco-chinoise, un senegalais qui a travaille quelques annees a Miami, le grand chef qui a vecu a Londres, une fille qui a travaille cinq ans en Chine, un collegue qui a vecu trois ans a New York, une qui a habite cinq ans a Chicago et moi.... Pas tellement representatifs du franchouillard moyen, les collegues, qu'en pensez vous ?
Mes journees filent a la vitesse de l'eclair. Que ce soit au bureau ou le soir. Je retrouve des amis pas vus depuis quelques semaines pour les mieux lottis, depuis plusieurs annees pour d'autres. Je decouvre qu'en une heure trente je suis a Bastia et j'ai presque du coup l'impression d'aller prendre le train pour passer un week-end chez mes parents !
Je suis bien installee dans mon appartement dyonisien ou je me suis tisse un petit cocon sympatoche pour les jours comme hier ou il pleut sans discontinuer, pour me lover dans mon canape en buvant un the a petites gorgees.
J'ai trouve un cours de pilates a cote de mon bureau (tres cher mais tres bien) et une copine m'a trainee vendredi soir dans sa salle de gym. Un truc tout petit dans une arriere cour, que si je n'avais pas eu l'adresse avant, je n'aurais jamais pu trouver. Une salle si petite que ma coach new yorkaise aurait probablement fait une syncope en la voyant, mais dont le studio pour les cours collectifs est plutot grand, et tres lumineux. Ou j'ai teste un cours de pilates dont mes obliques se souviennent encore aujourd'hui, puis un cours de step tres sympa itou. Tout ca m'a mise un peu a plat mais m'a donne une patate d'enfer pour le week-end et l'envie de m'inscrire dans ce petit club tres sympatoche qui ne fera pas friser les neurones de mon banquier (40 euros par mois, qui dit mieux a Paris ?).
Bref, je me reconstruis tout doucement dans ma vie de neo parisienne et je regarde ce blog en me disant, c'est vrai, tout ca, c'est moi aussi. C'est ce qui fait que je suis arrivee la aujourd'hui...
Et je ne vous oublie pas. C'est juste que... eh bien je ne sais pas trop comment raccorder les wagons et vous raconter ma vie parisienne, je ne suis pas sure que ca vous amuse autant que mes frasques americaines ? Je m'interroge toujours sur le concept de ce blog, de fait un peu en perdition. Mais je suis vivante. Je vais bien. Et je vous embrasse.