Tout vient à point à qui sait attendre, certes, mais tout vient surtout à point à qui sait attendre longtemps. Bref. La niouzlettre tant esperée la voici – bien que vu le taux de retour je commence sincèrement à avoir l’impression d’écrire dans le vide.
Où en était-on ? A force, je ne sais plus.
Le panorama Wathne a un peu changé depuis hier. Je peux enfin me décharger de mes fonctions de chef parachuté, l’entreprise a recruté une remplaçante pour ma boss. Qui travaillait chez un concurrent, pour Estée Lauder aussi, elle connaît donc le métier et le client, ce qui lui permet de se couler dans le poste. Ironie du sort, c’est moi, la petite stagiaire qui part dans trois semaines, qui suit chargée de la former pour tout ce qui a trait à Wathne : tableaux de bord, suivis de production interne, présentation au staff de Hong Kong etc. …
A part ça, en vrac, car mon cerveau est fatigué d’avoir trop pensé ces derniers temps – ça vous tue une Dolce, des responsabilités pareilles, mine de rien – j’ai fait pas mal de choses ces deux dernières semaines. Entre autres, je suis allée à Bryant Park voir des projections cinématographiques en plein air.
Il y a deux semaines, on était allé voir Love Story.
Hier soir, changement de registre, on a vu un vieux film de 1939, Mr. Smith goes to Washington, qui dépeignait fort bien le panier de crabes qu’est le monde de la polique, et la façon dont les médias font la pluie et le beau temps sur les élections. C’était intéressant et très actuel. C’est avec ce genre de films qu’on espère faire changer le panorama polique aux Etats-Unis (A bas Bush !).
Dimanche, on s’est fait un pique nique de la mort qui tue (sisi), à Central Park – c’est ici pour ceux qui auront le courage d’aller me lire un peu plus ! Central Park est notre point de chute du week-end. Entre autres, on s’est aussi fait un goûter (oui, un goûter, vous avez bien lu !) avec tartines, pain frais, beurre, confirues et pâte à tartiner aux noisettes (mais de la faite maison, à côté de ça, le Nutella, c’est vraiment pas bon… c’est pour dire). Et aussi un brunch chez Gascogne, un restaurant français de Chelsea qui a une carte à faire saliver et un joli jardinet pour en profiter. Attention, jardin non climatisé : on meurt de chaud assez rapidement.
Pour faire passer tout ça, il a bien fallu faire un chouia de sport aussi… (du quoi ?). Avec un copain, on est donc allé nager à Chelsea Piers le week-end, avant de se (re)poser sur la terasse du complexe, une jetée tout en bois sur laquelle on s’installe nonchalemment sur son transat en regardant la ville s’agiter, et les bateaux passer sur l’Hudson River en laissant filer l’après-midi avec un roman, ou juste en mettant son cerveau sur off, et c’est appréciable.
Je suis allée au ciné voir The Bourne Supremacy, la suite de The Bourne Identity, lqui est bien mais pas fantasmagorique. Ca fait un bon film d’aventures (le nouveau James Bond ?), mais pour ceux comme moi qui ont lu et aimé les romans de Ludlum dont est tiré le film, c’est décevant car le réalisateur a pris bien trop de libertés. Entre autres : dans le livre, Jason Bourne a plutôt le profil du baroudeur allant sur ses 40 ans, alors Matt Damon dans le rôle, bof…
Je suis aussi allée voir The Village, le dernier de Night Shalamalayablabla (euh….), le réalisateur de 6ème Sens, Incassable et tout ça machin. L’idée est bien, la réalisation traîne en longueur, la fin est finalement prévisible. Le suspenses n’est pas aussi bien entretenu que pour 6ème Sens, mais ça se laisse regarder.
A part ça, je compte aller faire un petit tour à Montréal le week-end du 20 au 22 août.
MERCI à tous ceux qui ont décroché leur plume et dont la prose orne maintenant mes murs au Webster : Magali, Céline, Florence et Gaëlle, entre autres.
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