15 avril 2005

Temps de chien, vie parisienne - part 2

Bon, si je voulais être exacte, je dirais vie semi-parisienne, mais comme je tenais à faire écho au titre de vendredi dernier, je laisse comme ça (problème existentiel du vendredi matin quand les neurones commencent à émerger).
Le week-end dernier a été fort bien occupé. J'ai écourté mon vendredi de travail pour retrouver Thomas à Roissy, qui rentrait en France pour trois jours. J'avais eu l'aval de ma responsable pour faire passer mon vendredi après-midi en « récupération », comme si je me tuais à la tâche jusqu'à des heures indues tous les jours…
Elle était d'ailleurs tellement en forme qu'elle m'a proposé de prendre des jours de congé, quand je voulais… J'ai donc sauté sur l'occasion pour dire oui, trois fois oui, et poser des jallons pour quelques jours off courant mai.
Vendredi soir, donc, retour dans mes pénates rémoises. Avec Thomas, on s'est fait des crêpes et on a traînassé : moi fatiguée par mes deux jours parisiens, lui par le décalage d'horreur.
Samedi, on s'est levé à l'aube (est ce que midi et demi peut-être considéré comme l'aube du jour un samedi matin ?) pour déjeuner avec les parents qui venaient à Reims avec un tajine maison (miam miam) et lâcher maman qui partait travailler le lendemain à Roissy. On l'a donc véhiculée le soir jusqu'à l'aéroport avant de nous engouffrer dans les embouteillages parisiens pour atteindre la rue de Véga, pas très loin de Nation, où on a fêté dignement les 30 ans d'une copine.
Dimanche, on s'est encore levé aux aurores (mais un peu plus tard : vers 14 heures)… pour aller se promener le long de la promenade plantée, jusqu'à la foire du Trône au bois de Vincennes qu'on a traversée pour se retrouver sur des chemins un peu plus calmes et rentrer en métro pour écourter le retour et ne pas être en retard au concert du soir : « Hommage à Nougaro » au Cirque d'Hiver dans le cadre du Bose Blue Note Festival pour lequel j'avais eu deux places VIP grâce à Piper-Heidsieck, fournisseur officiel du festival[1]. Organisation à revoir… Le concert devait commencer à 20 heures, mais à 20 heures, les musiciens s'échinaient encore dedans à essayer de faire rentrer tous les instruments, mettre en place tous les câblages… sur la scène, trop petite. Evidemment, personne n'avait songé à tester cela avant, donc tout le public attendait plus ou moins sagement (de moins en moins, surtout vers 20h30) devant, en pestant. Une fois assis dedans, ça allait déjà bien mieux ! Et le spectacle était pas mal. On a vu tout plein de monde, le concept étant que chaque artiste venait interpréter un à deux succès de Nougaro, puis cédait sa place à un autre. Entre autres : Bénabar (très belle voix), -M- toujours coiffé en Mickey, Sandrine Kiberlain, toute de blanc vétue, Hugues Aufrais en jean de la tête aux pieds, Sansévérino qui devait avoir fumé un peu trop d'acide, vu la façon dont il sautillait partout sur scène, Art Mengo, les deux têtes brûlées de l'ex groupe Zebda, Aldo Romano… Après le concert, nos pass VIP nous ont propulsés à l'after-show Piper-Heidsieck avec champagne et petits fours dans le cadre des Ecuries du Cirque, moquetées pour l'occasion. Une très belle soirée.
Et pour finir en beauté : retour à Reims dans la foulée. Tellement rapidement que j'ai eu l'impresssion que le périphérique n'était qu'une voie d'accélération…
Lundi, retour au bureau, avec son cortège de bonnes ou moins bonnes nouvelles, c'est selon. Dans les moins bonnes, Thomas est reparti pour les USA. Dans les bonnes, la semaine a passé plutôt vite. Avec une virée à Paris mercredi pour régler des soucis avec l'agence de communication qui suit les dossiers de Piper-Heidsieck.
Et un dîner avec les survivants de la troupe de théâtre d'improvisation mardi soir. 
Ce week-end s'annonce pluvieux, je rentre à Maizeray me faire chouchouter avant d'entamer une nouvelle semaine !
_____
[1] L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération. Nan, c'est vrai, il faut le dire, parce que sinon, on se fait taper sur les doigts avec la Loi Evin. Et en ce moment le directeur juridique de Piper est plutôt tatillon, alors ça devient un réflexe, de faire apposer partout la mention sanitaire…

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