Départ un 2 juillet. Dans ma petite tête de stagiaire, la date veut dire : MES vacances. Ce que se disent probablement aussi les 312 personnes agglutinées devant moi, les valises frémissantes, en avançant au gré des comptoirs libres dans le terminal 2E de Roissy.
Si les aéroports sont un foutoir permanent, Paris a la palme. Dans ce terminal immense, se pressent aux mêmes comptoirs d’enregistrement tous les gens ayant décidé d’aller se frotter d’un peu plus près à l’Englishe des Etats-Unis. Oh yeah. Alors pour passer le temps, on admire le plafond : des lattes de bois rétro-éclairées. Ca au moins, c’est joli.
¾ d’heure plus tard, c’est enfin mon tour de traîner ma valise à un comptoir, de recevoir enfin ma carte d’embarquement, et de me frayer un passage jusqu’au douanier qui regarde à peine mon nom sur mon passeport, puis ensuite d’enlever mes chaussures pour ne pas biper sous le portique détecteur de métal.
La salle d’embarquement, dans le terminal E, est tout aussi surchauffée et l’embarquement se fait… par bus. Eh oui : ce terminal, récemment reconstruit suite à son effet château de cartes raté, n’est pas encore à son top. Et comme tout le monde a décidé de partir en vacances en même temps que moi, on rentabilise l’espace disponible. Soit !
Neuf heures plus tard, avec un peu moins de dos et un peu plus de cernes, je débarque à Chicago O’Hare où je passe presque 5 minutes à l’immigration, scrutée des empreintes digitales jusqu’au billet retour, non je ne suis pas une terroriste, oui je viens juste en vacances et je suis en transit pour Salt Lake City !
Après cela, traverser l’aéroport pour atteindre le terminal national de Delta Airlines et slalomer entre les américains bedonnants, c’est un parcours de santé. La dame assise à côté de moi sur le vol pour Salt Lake est d’ailleurs… française. Elle arrive du même vol que moi !
L’arrivée sur Salt Lake City en avion est impressionnante. C’est là que mon cerveau ralenti par presque 12 heures d’avion et un peu plus de non-sommeil se rend compte que si je traduis cela veut dire « ville du lac salé », ce qui explique l’immense étendue d’eau qui s’étale sous mes yeux… au milieu des montagnes où on aperçoit encore des langues de neige. On tourne pas mal de temps au dessus de la ville avant de se poser – il paraît que c’est un problème de vents – et je finis par m’accorcher à mes accoudoirs en fermant les yeux parce que le jus d’orange ne fait plus si bon ménage dans mon estomac avec ces soubresauts finaux… Presque une demi-heure à tourner bêtement, hirk !
Après cela, ça va beaucoup mieux, je retrouve enfin Thomas à la sortie de son avion, on récupère notre voiture de location. Les fous, chez Budget, proposent le conducteur aditionnel pour $7 supplémentaires par jour, et comme j’ai moins de 25 ans, pour $15 de plus (soit $22) par JOUR ! On a pensé très fort G.F.Y. Mais comme on est très poli on a juste dit non merci.
Et à l’hôtel, plouf dans la piscine. Le bonheur de se rafraîchir en faisant trois brasses, d’aller dîner « frugalement » une plâtrée de pâtes. Salt Lake a beau être le berceau du régime Atkins (low carb), chaque plat vient avec sa salade ou sa soupe, voire son dessert. Et son pain aillé. Rien que d’y penser je n’ai plus faim !
Ensuite… ensuite je crois que je me suis enfin endormie… c’est bien, décalée de 8 heures par rapport à la France, j’avais depuis longtemps passé l’heure du dodo…
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