L’autre jour j’étais à Paris, je revenais d’un dîner avec un ami (JB, dream team San Sébastien 2004), et je téléphonais à Thomas dans la rue. Il était 22h30 à tout casser, je ne hurlais pas, et je n’embêtais personne. Et là, je croise un crétin qui, en passant à ma hauteur, me dévisage de tout son dédain et me hurle dans mon oreille disponible « Ta gueule ! ».
Pour resituer : Rue de la Chaussée d’Antin, 22h30, un mardi soir de juillet, moi habillée normalement et ne parlant pas fort, et lui me détruisant le tympan par une insulte.
Hirk.
Je ne suis pas très fan de la faune parisienne déjà en journée, mais m’entendre dire ça alors que je n’ennuie personne, franchement, c’est l’incompréhension la plus totale.
Je vous avoue que je me serais bien retournée pour lui répliquer d’un ton bien senti « Individu qui ne s’apparente pas à mon clan, veux-tu bien me laisser terminer ma conversation à ma guise au lieu de trépigner. Quelle impolitesse, j’en suis toute retournée » (mais en beaucoup moins poli donc on se contentera de cette version édulcorée), mais bon, du haut de mon mètre cinquante huit, toute seule avec le crétin, je me suis dit que je tenais à mon sac et mon téléphone portable et mon petit minois sans balafres.
Donc j’ai fait comme tout le monde : j’ai été lâche et le crétin pourra recommencer à loisir.
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