Derniere niouzlettre de 2010, ecrite a posteriori, afin de ne pas surcharger la premiere niouzlettre de 2011. (Je ne sais pas si vous me comprenez, mais moi, je me comprends... [ca commence bien]).
J'ai eu l'extreme chance d'echapper non pas a une mais a deux tempetes de neige en cette fin de mois de decembre. Incroyable mai vrai, je suis arrivee en France deux jours apres l'apocalypse de Charles de Gaulle, qui affichait encore bon nombre de vols annules, tout comme Orly, ou la file d'attente des passagers esperant pouvoir etre remis sur un autre vol frisait l'indecence. Bien contente que mes vols aient ete confirmes, parce que New York - Paris en bateau, c'est un peu long, et Paris - Bastia sans avion, c'est un peu complique. Bilan a l'arrivee : une petite heure de retard au decollage a Orly pour le dernier segment, ce qui, un 24 decembre, est tou a fait acceptable. Les passagers dans l'avion etaient d'ailleurs d'un calme olympien, se disant probablement comme moi que c'etait pas le moment de la ramener, vu le nombre de vols annules dans la journee, c'etait deja pas mal de partir quand meme.
24 decembre, derniers cadeaux a emballer. La encore, Dolce prend l'avantage sur la vilaine tempete de neige qui a bloque Roissy et effraye les manutentionnaires des bagages : voyager avec un bagage cabine uniquement pour la Noyelle est certes spartiate (adieu, le choix des paires de chaussures) mais sur (on n'attend ni les cadeaux ni les petites culottes egarees a Roissy, Dar Es Salam ou Jakarta). Le soir, diner gastronomique mais en quantites europeennes et non americaines, afin de ne pas sombrer en pleine messe et de ne pas accompagner Minuit Chretien d'un ronflement pas tres glamour.
Le 25, je suis tombee du lit a coup de reveil vers 10 heures, histoire de me recaler violemment, certes, mais surtout de profiter de la journee, d'ouvrir tous les cadeaux du Pere Noel et de profiter d'une tasse de the *avant* d'entamer le foie gras (le foie gras au petit dej apres un decalage horaire etant probablement l'equivalent pour Thomas qui n'aime pas le fromage d'une tartine de roquefort au saut du lit). Dejeuner la encore gastronomique mais pas trop, et surtout *apres* avoir ete gambader un peu dans la campagne corse.
Mais aussi utile pour 1. faire de la place pour le dejeuner sus cite, et 2. ne pas avoir mauvaise conscience en sombrant dans la sieste de la vague alcaline post prandiale). Tres utile egalement pour 3. enchainer le soir sur un diner "leger" (au sens americain du terme cette fois) dans la pure tradition : beignets au fromage, figatellu au feu de bois, fromage frais et pulenda, bref, le repas parfait des gens qui souhaitent ensuite se faire l'Anapurna en jeunant.
Mais comme on est un peu fou, on a festoye le 26 pour l'anniversaire de ma maman en allant au resto le jour meme (d'habitude on etale un peu les plaisirs et on attend au moins le 27 histoire de vaguement digerer avant de se trainer a nouveau a table).
De fait, le soir du 26 puis jusqu'au 31, les repas ont en comparaison paru d'une splendide sobriete...
Thomas m'a rejoint en Corse le 28 au soir, et ce jusqu'au 31. Il n'a pas encore ouvert ses cadeaux qui l'attendaient a New York (la suite dans la prochaine niouzlettre a ce sujet, donc) mais moi, voui (hehehe). En vrac : des livres, un pyjama tout mimi, des livres, des bijoux, des livres, un masque visage top, des livres, de la musique, et des livres. Sentez vous comme un theme ? A Noel prochain il va falloir que je commande une bibliotheque au Pere Noel...
Et pendant que je me la coulais douce en Corse, dans le Nord Est des Etats-Unis et a New York, une tempete de neige explosait les records de ces dernieres annees, apres avoir fait la meme chose en Europe. Comme quoi, quand on pleurniche qu'il ne neige pas a Noel, des fois, on ferait mieux de se taire faute de quoi, on peut rester coince des heures dans un aeroport, dans un avion, dans un train, ou dans sa voiture. Ou chez soi, pour les plus chanceux. Quant a moi, nada. Un vrai coup de bol de fin d'annee...