Explication en une petite liste non exhaustive… et un tout petit peu exagérée peut-être, mais on est Français ou on ne l’est pas.
(Evidemment on retrouve la majorité de ces nuisances dans toutes les villes du monde, mais bon, là on parle de New York, alors hein, ça va)
1.Les sirènes des camions de pompiers. La journée c’est amusant, surtout quand on vient d’arriver, parce qu’on regarde les camions avec admiration. Ensuite, et spécialement la nuit, c’est plutôt énervant.
2.Les sirènes des ambulances. Au milieu des embouteillages, on a une pensée émue pour le passager en pas très bon état, et à qui en plus on inflige de devenir sourd dans l’ambulance.
3.Les sirènes des policiers. Même topo. A se demander si les joyeux drilles n’en profitent pas un tout petit peu pour aller plus vite au Mac Do du coin.
4.La voisine du dessus. Elle s’obstine à marcher en stilettos au saut du lit vers 6h.
5.Mais bon, c’est peut-être la scierie qui est à côté et dont les ouvriers aiment couvrir le bruit par leurs injures, qui la réveille si tôt ?
6.Le métro qui freine en un cri strident, métal contre métal, me fait crisser les dents.
7.Je ne comprends pas pourquoi les trains qui se croisent, même à 4 heures du matin, se klaxonnent joyeusement . Ou alors c’est juste pour m’embêter parce qu’ils savent que je dors.
8.Les sorties de tunnels à Manhattan, et tous ceux qui, en sortant, changent hargneusement de vitesse.
9.Les gros camions qui changent de vitesse, on croirait une meute de grizzlis en train de groumpfer. (et en plus ils puent, les camions)
10.Les éboueurs qui hurlent, changent de vitesse, klaxonnent, font marche arrière à force de bip bip désobligeants au milieu de ma nuit.
11.L’ascenseur qui lui aussi fait gdouing gdouing en arrivant à tous les étages. Là encore, même quand je n’ai pas la tête du lit contre la cage de l’ascenseur, le son me parvient au cerveau. (Cer-quoi ? Oui bon ben ça va, hein.)
12.La climatisation et le frigo qui se remettent en marche juste au moment où le héros du film a décidé de murmurer quelque chose de super important pour comprendre la suite du film.
13.Toutes les omaillegodes qui me percent le tympan de leur voix enjouée, certes, mais suraiguë.
14.Les téléphones portables. Enfin, leurs propriétaires qui hurlent « Tu veux quoi comme coca ? » au déli, dans les rues… et toutes les omaillegodes qui racontent leur ébats à 120 décibels.
15.Les talkies-walkies. Ils ont le grand avantage sur les téléphones portables de faire bliblip bliblip quand le correspondent se met à raconter sa vie. Généralement fort apprécié des Ouatseupbeudies dont il a détruit le cerveau (les ondes ?)
16.Les annonces dans le métro, sur lesquelles je ne vais pas tergiverser des heures parce qu’Emissaire l’a fait mieux que moi, mais franchement, si c’est pour dire « Shalanamala *train* shmalflkajana *closing doors* », c’est vraiment pas la peine de hurler.
17.Les alarmes incendies qui se mettent inopinément en route sur le coup de 3 heures du matin quand vos hôtes, à la suite d’une pendaison de crémaillère fort arrosée, « confondent » le bouton de l’alarme incendie avec celui de l’ouverture de la porte d’entrée de l’immeuble. En fait y avait pas de bouton pour sortir de l’immeuble, il suffisait juste de pousser la porte – comme c’est écrit dessus – au lieu d’essayer de la tirer. Mais à 3 heures du matin à la suite d’une pendaison de crémaillère fort arrosée, c’est délicat.
18.Je ne sais pas vous, mais moi j’ai l’impression que New York est continuellement en travaux. Quand c’est pas pour démolir, c’est pour reconstruire. Au rythme des marteaux piqueur et du cri des ouvriers ça devient vite lassant.
19.Le blabla incessant de mes collègues de bureau. Pourquoi elles tiennent absolument à faire salon à un mètre de moi pour se raconter leur week-end ? De toute façon, vu comme elles hurlent, elles pourraient chacune rester assise à leur bureau elles s’entendraient quand même. Et moi je pourrais peut-être essayer de concentrer mes neurones, comme ça ?
20.Les lotissements en bordure d’autoroute. Vous imaginez le bruit que ça fait, des gens qui parlent dans leur salon, pour les pauvres automobilistes qui klaxonnent dans les embouteillages ou bien qui font hurler leur moteur pour aller plus vite ? (Ou alors c’est le contraire ?)
En fait, s’il n’y avait pas le pas éthéré de la voisine et le doux murmure de la scierie, Hoboken, ce serait calme, non ?
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