16 juillet 2010

Ayé, je vais avoir plein de choses à vous raconter (si possible avant le prochain Millénaire)

Je ne me suis pas fait bouffer par un lion, et pas trop piquer par les moustiques. Le decalage horaire et la longueur du voyage pour revenir m'ont un peu coupe les jambes, mais je ne suis qu'une vile et vieille raleuse qui s'en remettra.
Pour savoir touuuut ce que j'ai fait en Tanzanie, il va falloir attendre encore un peu - je compte ecrire un article pour chaque jour du voyage, sinon dans trois heures vous seriez encore en train de lire la niouzlettre et j'ai pitie de vous (et puis ca sera moins rebarbatif a ecrire de mon cote). Au total on a pris plus de 1000 photos, inutile de dire que le tri a ete delicat et long (au final, il n'en reste "que" 600 pour la Tanzanie).
Apres la Tanzanie, on a fait un crochet de deux jours a Toulon pour le mariage d'amis a Thomas.
On est arrive en France la veille de leur mariage, ce qui nous a permis de faire une sieste monumentale, de nous balader dans la vieille ville et le long du port de plaisance, et de larver au bord de la piscine de notre hotel.
Le mariage etait tres reussi. Les tourteraux se sont dit oui a l'eglise de St Cyr, 
puis les festivites ont continue dans un restaurant etoile de Toulon, perche sur un promontoir avec une vue magnifique sur la Mediterrannee. On leur souhaite tout plein de bonnes choses (ainsi qu'un tres beau voyage de noces en Australie en novembre prochain).
Mention speciale pour les petits personnages de leur piece montee : Barbie et Obi-Wan Kenobi :
On a ensuite file, le lendemain matin, a Marseille pour faire un saut de puce jusqu'a Bastia jusqu'a lundi avant de repartir a New York. Deux jours de chouchoutage chez mes parents, sur fond de coupe du Monde, certes, mais surtout de bains de mer et de bonne bouffe, notamment des cotes de boeuf tellement grandes qu'elles auraient presque pu faire peur a un Texan (enfin si le Texan sait s'orienter dans la broussaille corse) et un couscous maison (larme a l'oeil, maman, sisi). 
Lundi le retour a ete epique : notre vol Bastia - Orly (oui, le Bastia - Roissy n'est effectue que par Easy Jet et les horaires sont pas top) avait deux heures de retard avant qu'on n'embarque, puis on a attendu plus d'une demi heure sur le tarmac, bref on a atteri a l'heure a laquelle on aurait du se trouver en train d'embarquer a Roissy. On a malgre tout recupere des cartes d'embarquement au comptoir correspondance d'Orly (qui est aussi maintenant le comptoir service client, tellement plus pratique) puis file a la vitesse de l'eclair l'escargot a Roissy (y'a plein de travaux partout sur la route c'est tellement plus drole) pour arriver au comptoir depose-bagage de a Roissy a l'heure ou nous aurions du decoller (pour le dernier Paris - NY de la journee sinon c'est pas sport). Chance dans notre bonheur : le vol etait retarde, de 19h10 il etait annonce a 20h45, ce qui nous a permis de profiter de l'etat d'esprit guilleret (c'est de l'humour noir) de tout le personnel qui se jetait sur nous juste pour nous aider (c'est du cynisme) et a accepte nos bagages en chantonnant (mettons plutot sous la torture) avant de nous donner de nouvelles cartes d'embarquement ou Monsieur avait ete surclasse en Premium Voyageur (youpi) mais Madame restait dans les Favelas pour son retour de voyage de noces (joie intense). La, tout le monde s'est refile la patate chaude :
"allez voir au comptoir client suivant
- Lequel ?
- Vous voyez le tout petit point au bout du terminal ? 
- ...
- Eh bien c'est juste un peu plus loin !"
Et le temps d'arriver au comptoir, personne derriere, personne dessous, personne devant. Le temps que quelqu'un daigne se pencher sur notre affaire, le vol etait plein comme un oeuf (avec ce retard, tout le monde a eu sa correspondance), et du coup, "on ne peut rien faire ma petite dame, meme pas declasser Monsieur". Thomas a donc fait la moitie du vol a son siege, puis on a echange. 
Arrives a JFK, on a gaillardement (c'est cela oui) attendu pendant une heure pour passer le filtre d'immigration ou nous sommes tombes sur un molosse enerve, avant d'enfin recuperer nos bagages, sauter dans un taxi, et ramper jusqu'a notre lit. 
A une heure et demie du matin, on avait un souvenir legerement entache de notre voyage, et l'enervement, la chaleur et la fatigue nous rendaient un peu amers... 
Apres avoir dormi, ca allait deja mieux, mais on va prendre notre plus belle plume pour raconter notre vie a Flying Blue qui les collectionne un peu quand meme : une reservation disparue dans la nature, une valise perdue de recherche, des excuses qu'on attend encore, et un patate-chaudisme exacerbe qui nous a empeches de voyager ensemble au retour, avec des excuses tellement bidon que je ne veux meme pas les ecrire ici, que ca m'en donne encore des sueurs froides. 
MAIS BON, comme dirait l'autre, arrete de raler, 'spece de francaise, et dis nous plutot que tu as passe de bonnes vacances. 
ALORS QUOI ? Ouiiiiiiiiii j'ai passe de super vacances, et le retour au bureau a ete violent mais pas trop (le mois de juillet reste quand meme relativement calme dans mon domaine, malgre des entretiens de recrutement a faire passer cette semaine, pas trop de choses a faire pour avant hier). 
Hier soir j'ai meme reussi a me rendre a un vernissage dans une gallerie d'art sur les conseils de Magali - une exposition de photos The Exhibition Lab.
Et pour ce week-end, je croise les doigts tres fort : s'il fait beau samedi, direction la plage, pour un peu de repos. On prendra la position du lion qu'on a vu dans le cratere de Ngorongoro :
Vu la quietude et le contentement qui emanent de la bestiole, ca a l'air d'etre un tres bon plan. 

6 commentaires:

  1. et bien, quelle aventure!!
    tu peux continuer à raler et t'en donner à coeur joie, parce que nous, français, ne comprenons que ce mode de communication... Et puis c'est si drole! (enfin ptete pas pour toi quand meme...)
    J'imagine ô combien le lit a été apprécié après tout ça!! Bon WE sur la plage alors!

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  2. J imagine tres bien les scenes avec Air France et Flying Blue. Nous aussi un bel episode recemment, mais pour un vol en France metropolitaine. Courage et keep smiling

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  3. Sabrina : c'est vrai j'ai le droit de raler ? trop biennnn... :)

    Nolwemm : je pense qu'on a tous des histoires similaires !

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  4. J'ai enfin eu le courage de regarder tout votre album... Ma frustration a laisse place a l'admiration : c'est splendide, vous avez du avoir le souffle coupe durant tout votre voyage. Bravo les (la ?) photographes, c'est vraiment superbe.

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  5. Quel dommage que je n'ai pas su que tu étais sur le port de Toulon, car je suis un Toulonnais amoureux de New York et j'ai ouvert un restaurant New-Yorkais avec des Bagels dans le centre ville de Toulon. Je te lis tout les matins depuis longtemps et ton blog nous à aider pour trouver l'inspiration pour la deco du restaurant grace à tes photos. Cela m'aurais fait plaisir, de vous montrer notre resto et surtout de faire votre connaissance. Je viens à New-York pour le réveillon du 31/12. Qui c'est!!!! lol

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