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Aujourd'hui encore, on se reveille bien tot : il faut avoir leve le camp a 6h30. L'hotel nous a, la aussi, prepare des boites pique-nique pour le petit dejeuner et pour le dejeuner. Et cette fois ci, pour le petit dej' on a meme droit a une thermos de the. La grande classe !
Aujourd'hui encore, on se reveille bien tot : il faut avoir leve le camp a 6h30. L'hotel nous a, la aussi, prepare des boites pique-nique pour le petit dejeuner et pour le dejeuner. Et cette fois ci, pour le petit dej' on a meme droit a une thermos de the. La grande classe !
Nous roulons jusqu'au cratere ou notre guide presente les papiers nous autorisant a entrer dans le parc. Il nous faut, apres ca, une bonne heure le temps de rouler jusque dans le cratere. Sur le chemin, nous effrayons trois petites mangoustes noires, pas plus epaisses qu'un ecureuil, et une lionne traverse la route devant nous.
Il pleut lorsque nous partons de l'hotel mais le ciel se degage lorsque nous entrons dans le cratere, laissant filtrer les rayons du soleil ca et la sur le paysage dont les couleurs sont deja magnifiques.
Il pleut lorsque nous partons de l'hotel mais le ciel se degage lorsque nous entrons dans le cratere, laissant filtrer les rayons du soleil ca et la sur le paysage dont les couleurs sont deja magnifiques.
Trois jeunes lions males et leur soeur dorment sur une route... Les jeeps tournent autour des grands felins qui se contentent de nous suivre du regard d'un oeil torve.
Et pourtant, on est si pres d'eux que l'on voit jusqux imperfections de la peau et les marques des morsures qu'ils s'infligent les uns les autres.
Nous apercevons une hyene en pleine toilette matinale.
Et pourtant, on est si pres d'eux que l'on voit jusqux imperfections de la peau et les marques des morsures qu'ils s'infligent les uns les autres.
Nous apercevons une hyene en pleine toilette matinale.
Puis une lionne, installee dans les replis de verdure, occupee a depecer un gnou, la gueule ensanglantee. Elle est seule et se depeche de manger - sans quoi les hyenes risquent de sentir le sang et de chasser la lionne pour s'emparer de son butin.
Chance inouie, un peu plus loin derriere la lionne, deux rhinoceros sortent d'un taillis. Ils sont peu nombreux, et tres difficiles a voir.
Ce sont des animaux extremement myopes, et donc peureux, qui s'orientent au bruit, et chargent ce qui leur parait etre une menace, de loin, meme par temps de brouillard. Inutile de dire que si la corne du rhino est grande, son cerveau ne doit pas occuper beaucoup d'espace...
Quoi qu'il en soit, les rhinos sont loin mais on les observe magnifiquement aux jumelles ou au teleobjectif. On apprendra plus tard dans la journee que c'etait leur seule apparition du jour : ils sont ensuite retournes se balader dans les fourres et on n'en n'a plus vu un bout de corne jusqu'a la tombee de la nuit, gros coup de chance pour nous, encore une fois !
On esperait que les rhinos allaient s'approcher de la route, mais les jeeps rassemblees les effraient et ils hesitent. On s'en fiche, on est content quand meme, et puis, ca y est, on a vu les Big Five ! (Lion, elephant, buffle, leopard et rhinoceros).Nous croisons un troupeau de gnous qui commence doucement a s'ebranler en colonne, des oiseaux, et nous roulons jusqu'a une aire de pique-nique, qui jouxte un etang d'eau claire ou s'epanouit un troupeau d'hippopotames.
Chance inouie, un peu plus loin derriere la lionne, deux rhinoceros sortent d'un taillis. Ils sont peu nombreux, et tres difficiles a voir.
Ce sont des animaux extremement myopes, et donc peureux, qui s'orientent au bruit, et chargent ce qui leur parait etre une menace, de loin, meme par temps de brouillard. Inutile de dire que si la corne du rhino est grande, son cerveau ne doit pas occuper beaucoup d'espace...
Quoi qu'il en soit, les rhinos sont loin mais on les observe magnifiquement aux jumelles ou au teleobjectif. On apprendra plus tard dans la journee que c'etait leur seule apparition du jour : ils sont ensuite retournes se balader dans les fourres et on n'en n'a plus vu un bout de corne jusqu'a la tombee de la nuit, gros coup de chance pour nous, encore une fois !
On esperait que les rhinos allaient s'approcher de la route, mais les jeeps rassemblees les effraient et ils hesitent. On s'en fiche, on est content quand meme, et puis, ca y est, on a vu les Big Five ! (Lion, elephant, buffle, leopard et rhinoceros).Nous croisons un troupeau de gnous qui commence doucement a s'ebranler en colonne, des oiseaux, et nous roulons jusqu'a une aire de pique-nique, qui jouxte un etang d'eau claire ou s'epanouit un troupeau d'hippopotames.
Notre guide etend une couverture sur le capot de la voiture et nous sortons nos boites de petit-dejeuner.
La vue n'est peut etre pas aussi impressionnante que devant le leopard d'hier mais elle est magnifique.L'endroit est magique, nous sommes devant le cratere, en pleine nature... et d'ailleurs nous ne sommes pas les seuls puisqu'une dizaine de jeeps sont desormais autour de nous et les occupants font la meme chose : tout le monde petit dejeune face a l'etang.Les oiseaux ne nous ont pas oublies non plus : tisserands et autres petits piafs guettent les miettes, se perchent sur le toit de la voiture et se deplacent en crabe, vers nous, dans l'espoir de grapiller nos sandwiches.
On finit meme par avoir une horde de pintades glougloutantes autour de nous, aussi curieuses que gourmandes.
Nous reprenons notre tour du cratere et faisons un rapide crochet pour revoir le troupeau de gnous qui s'est desormais mis en mouvement, accompagne par les zebres.Zebres et gnous fonctionnent en symbiose : les zebres aiment brouter l'herbe seche alors que les gnous preferent les jeunes herbes plus vertes. Les gnous sont capables de s'orienter vers un point d'eau et les zebres sentent le danger plus rapidement que les gnous.
Nous passons a cote d'une petite hyene couchee sur le bord de la route.
Elle a l'air mal en point et s'ecarte a peine sur notre passage. Son oreille gauche est en lambeaux et elle a du sang seche sur une partie de la tete.
La vue n'est peut etre pas aussi impressionnante que devant le leopard d'hier mais elle est magnifique.L'endroit est magique, nous sommes devant le cratere, en pleine nature... et d'ailleurs nous ne sommes pas les seuls puisqu'une dizaine de jeeps sont desormais autour de nous et les occupants font la meme chose : tout le monde petit dejeune face a l'etang.Les oiseaux ne nous ont pas oublies non plus : tisserands et autres petits piafs guettent les miettes, se perchent sur le toit de la voiture et se deplacent en crabe, vers nous, dans l'espoir de grapiller nos sandwiches.
On finit meme par avoir une horde de pintades glougloutantes autour de nous, aussi curieuses que gourmandes.
Nous reprenons notre tour du cratere et faisons un rapide crochet pour revoir le troupeau de gnous qui s'est desormais mis en mouvement, accompagne par les zebres.Zebres et gnous fonctionnent en symbiose : les zebres aiment brouter l'herbe seche alors que les gnous preferent les jeunes herbes plus vertes. Les gnous sont capables de s'orienter vers un point d'eau et les zebres sentent le danger plus rapidement que les gnous.
Nous passons a cote d'une petite hyene couchee sur le bord de la route.
Elle a l'air mal en point et s'ecarte a peine sur notre passage. Son oreille gauche est en lambeaux et elle a du sang seche sur une partie de la tete.
Du coup, nous posons la question a notre guide : les rangers du parc soignent-ils les animaux ? Non, on laisse faire la nature. Les seuls animaux qui sont surveilles et eventuellement proteges sont les especes menacees. Par exemple, si un leopard adulte est tue alors qu'il a un petit, le petit sera recueilli par les rangers, sans quoi il serait devore par les autres felins. Il sera nourri, protege et relache dans la nature une fois adulte - le centre de recherche du Serengeti dispose d'espace a cet effet. Mais la petite hyene devra se debrouiller toute seule.
Nous croisons un troupeau de buffles, puis des autruches.
Notre guide a pris en charge dans la jeep les boites dejeuner qu'il doit donner a un collegue guide dans le parc. Lorsqu'on le croise, les deux comperes echangent en swahili (on n'y comprend goutte), ils se marrent comme des baleines. Notre guide nous traduit plus tard : son collegue promene un groupe d'italiens pas droles du tout, et tellement mechants qu'il ne les a pas enmenes a l'autre bout du parc pour voir les rhinos mais s'est contente de leur montrer des buffles au loin en leur disant que c'etait des rhinos... Du coup, pour le reste de la journee, les buffles sont surnommes des rhinoceros italiens...
Quelques troupeaux de zebres plus tard, nous voici en train de grimper en voiture en haut d'une colline d'ou on a une vue magnifique sur le cratere.
Autant la vegetation est luxuriante sur les parois du cratere, autant le cratere est beaucoup plus sec, et a part au bord des cours d'eau, presque denue d'arbres. Seule une sorte de garrigue seche, brune et basse, ou des herbes folles de "savane" y poussent.
Quelques troupeaux de zebres plus tard, nous voici en train de grimper en voiture en haut d'une colline d'ou on a une vue magnifique sur le cratere.
Autant la vegetation est luxuriante sur les parois du cratere, autant le cratere est beaucoup plus sec, et a part au bord des cours d'eau, presque denue d'arbres. Seule une sorte de garrigue seche, brune et basse, ou des herbes folles de "savane" y poussent.
Les arbes a l'interieur du cratere sont essentiellement des "jaunes", appeles ainsi en rappel de la fievre jaune. En effet, les premiers anglais de passage dans le cratere pensaient que c'etait ces arbres qui etaient responsables de la fievre jaune, et non les moustiques.
Zebres, gnous, oiseaux le long du lac, et de temps en temps, une hyena couchee au soleil, au bord de l’eau. De loin, on dirait un rocher, tellement elles sont immobiles, a se dorer au soleil.
Quelques Masaïs, egalement – ils ne peuvent pas habiter dans le cratere qui est une reserve etatique, mais ils ont le droit d’y amener leurs troupeaux pour la journee (notez que vu qu’il faut une heure en voiture pour descendre dans le cratere, ca doit leur prendre pas mal de temps)
Des flamants roses trouvent dans le cratere la fameuse algue qui leur donne cette couleur au bec, plumes et pattes.
Zebres, gnous, oiseaux le long du lac, et de temps en temps, une hyena couchee au soleil, au bord de l’eau. De loin, on dirait un rocher, tellement elles sont immobiles, a se dorer au soleil.
Quelques Masaïs, egalement – ils ne peuvent pas habiter dans le cratere qui est une reserve etatique, mais ils ont le droit d’y amener leurs troupeaux pour la journee (notez que vu qu’il faut une heure en voiture pour descendre dans le cratere, ca doit leur prendre pas mal de temps)
Des flamants roses trouvent dans le cratere la fameuse algue qui leur donne cette couleur au bec, plumes et pattes.
Leurs pattes sont fines comme des baguettes, les articulations semblables a des petites balles de ping pong, et les pattes se plient… vers l’avant (a l’inverse des humains dont le genou plie vers l’arriere)
Un hippopotame dort sur la berge du lac, la peau gris clair, seche.
Nous chassons ensuite deux guepards.
On nous les avait indiques plus tot dans la journee, mais, couches dans les hautes herbes, ils etaient invisibles…
Un hippopotame dort sur la berge du lac, la peau gris clair, seche.
Nous chassons ensuite deux guepards.
On nous les avait indiques plus tot dans la journee, mais, couches dans les hautes herbes, ils etaient invisibles…
Les voila attentifs, tous deux assis au bord de la route. Ils ont repere des proies interessantes : phacocheres, antilopes, zebres, gnous… Ils bougent a peine et semblent concentres, a evaluer leurs chances de chasse.
Enfin ils se deplacent doucement, les muscles de leur corps jouant sous la peau, se rassoient, hument l’air, calculant la meilleure tactique.
Tout ceci se fait devant une dizaine de voitures et dans le seul bruit du crepitement des declencheurs d’appareils photo, et dans le nuage de poussiere souleve des qu’une jeep se deplace de quelques metres.
Enfin ils se deplacent doucement, les muscles de leur corps jouant sous la peau, se rassoient, hument l’air, calculant la meilleure tactique.
Tout ceci se fait devant une dizaine de voitures et dans le seul bruit du crepitement des declencheurs d’appareils photo, et dans le nuage de poussiere souleve des qu’une jeep se deplace de quelques metres.
Je pense que nous les derangeons, entre les gaz d’echappement et la poussiere soulevee… Ils marchent, et les voitures suivent au pas.
Ils sont juste a cote de nous. L’attente parait interminable quand soudain, ils se decident et foncent vers le troupeau repere plus tot. Panique et eclatement du troupeau – mais les deux felins font chou blanc. Je suppose que les zebres etaient déjà aux aguets a cause des jeeps et qu’ils ont donne l’alarme plus tot que de raison pour les guepards…
Nous partons dejeuner dans la petite foret du cratere, qui etait (est toujours ?) sacree pour les Masaïs. S’y trouve un arbre sacre qu’ils venerent et aupres duquel ils realisaient des sacrifices rituels – par exemple pour complaire au Dieu de la Pluie. Il est 14 heures passees lorsque nous dejeuneons, au pied d’un arbre (jaune), observes par un petit singe (vert), en installant notre couverture (rouge) sur le capot (blanc) de la jeep, accompagnes des oiseaux (bleu et orange) de toujours !Dernier tour dans le cratere avant de repartir.
Des ibis, herons et autres volatiles ont la vedette jusqu’a ce que l’on reprenne la route ou les lions de ce matin se prelassent encore.
Ils sont juste a cote de nous. L’attente parait interminable quand soudain, ils se decident et foncent vers le troupeau repere plus tot. Panique et eclatement du troupeau – mais les deux felins font chou blanc. Je suppose que les zebres etaient déjà aux aguets a cause des jeeps et qu’ils ont donne l’alarme plus tot que de raison pour les guepards…
Nous partons dejeuner dans la petite foret du cratere, qui etait (est toujours ?) sacree pour les Masaïs. S’y trouve un arbre sacre qu’ils venerent et aupres duquel ils realisaient des sacrifices rituels – par exemple pour complaire au Dieu de la Pluie. Il est 14 heures passees lorsque nous dejeuneons, au pied d’un arbre (jaune), observes par un petit singe (vert), en installant notre couverture (rouge) sur le capot (blanc) de la jeep, accompagnes des oiseaux (bleu et orange) de toujours !Dernier tour dans le cratere avant de repartir.
Des ibis, herons et autres volatiles ont la vedette jusqu’a ce que l’on reprenne la route ou les lions de ce matin se prelassent encore.
Ils n’ont pas beaucoup bouge et se sont simplement deplaces dans les herbes le long de la route pour continuer a paraisser.
Bidon a l’air, couches sur le flanc ou le dos, ils sont l’image meme du contentement et de la beatitude, pattes remontees sous le menton, et queue reconvertie en chasse-mouches. On dirait de gros chats d’appartment flanant dans un carre de soleil…
Bidon a l’air, couches sur le flanc ou le dos, ils sont l’image meme du contentement et de la beatitude, pattes remontees sous le menton, et queue reconvertie en chasse-mouches. On dirait de gros chats d’appartment flanant dans un carre de soleil…
Quelques gnous plus tard et nous quittons le cratere. Nous croisons encore une multitude de phacocheres, d’autruches, de zebres, et un chacal ainsi qu’une hyena avant de reprendre la route pour passer les bords du volcan et d’y retrouver la vegetation luxuriante et plus humide, plus fraiche aussi. On ne croisera plus d’animaux a part une famile de babouins au poste de controle du parc.
Il est 17 heures lorsque nous rentrons a l’hotel, fatigues mais pas autant que notre guide qui a l’air ereinte par la conduite. Demain : grasse matinee ! Nous ne partons qu’a 9 heures…
Lire ce qui suit :
Jour 6 : Tarangire
Il est 17 heures lorsque nous rentrons a l’hotel, fatigues mais pas autant que notre guide qui a l’air ereinte par la conduite. Demain : grasse matinee ! Nous ne partons qu’a 9 heures…
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Jour 6 : Tarangire
Encore de superbes photos! C'est tellement beau qu'on dirait presque que c'est un autre monde!
RépondreSupprimerMerci ! C'est vrai que c'est magique, on en oublie tous les soucis de la vie quotidienne...
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