Lire ce qui precede :
La nuit derniere j’ai vu (ou cru voir ?) des bestioles galoper sur la moustiquaire de notre lit (je pense que l’araignee ecrasee a joue de sales tours a mon imagination… enfin j’espere). Seconde question : de quel cote de la moustiquaire ?? Gniiiiiiiiiiiiiiiii
Ce matin, lever aux aurores. Au petit dejeuner le beurre a le gout… de beurre, a l’ancienne, et le yaourt un arriere gout de fromage (combien d’americains en syncope après l’experience ?).
Le soleil, leve depuis peu, donne au paysage des allures de carte postale.
Nous montons dans la jeep. Si nous sommes proches de l’entrée du parc, il nous faut cependant compter une bonne heure avant d’etre au coeur du Serengeti qui fait, de memoire, dans les 14 000 km2.
Serengeti veut dire “plaines infinies” en massaï – on le comprend a la longueur de la traverse. A l’entrée du parc, le guide doit systematiquement s’arreter pour montrer patte blanche. On en profite pour faire une pause-arret-technique-au-stand : il y a des toilettes dans les parcs mais pas partout.
(oui derriere moi c'est bien le batiment des toilettes. Tres glamour la photo maintenant que vous savez ca)
Nous montons dans la jeep. Si nous sommes proches de l’entrée du parc, il nous faut cependant compter une bonne heure avant d’etre au coeur du Serengeti qui fait, de memoire, dans les 14 000 km2.
Serengeti veut dire “plaines infinies” en massaï – on le comprend a la longueur de la traverse. A l’entrée du parc, le guide doit systematiquement s’arreter pour montrer patte blanche. On en profite pour faire une pause-arret-technique-au-stand : il y a des toilettes dans les parcs mais pas partout.
(oui derriere moi c'est bien le batiment des toilettes. Tres glamour la photo maintenant que vous savez ca)
Du coup, mon credo, c’est “tu les vois, tu y vas” pour eviter ensuite de me tortiller dans la jeep pendant toute la matinee ou bien d’aller dans les grandes herbes voir ce qui s’y passe…
Apres l’entrée du parc, nous croisons un troupeau de gnous.
Le guide nous explique que c’est en fait une migration (similaire a celle qu’on a pu voir de notre chambre/tente hier soir avant le diner, sans pour autant prendre de photos, je sais, c’est pas bien). La colonne du troupeau semble s’etendre sur des kilometres… et le troupeau traverse la route devant nous.
A leurs cotes, des zebres, qui ont souvent la tete posee sur le dos d’un congenere – c’est un geste securitaire et reconfortant pour eux (ca explique mieux maintenant le conciliabule de zebres vu hier).
Les zebres ont les mimiques des chevaux, sont curieux, mais des que nous ralentissons, la peur l’emportent et ils detalent sans demander leur reste.
Les motifs rayes de leur pelage ne sont pas sans rappeler le ballon de baudruche que l’on gonfle après y avoir dessine des motifs : fins et serres sur le cou, la tete, les pattes ou la queue, les motifs sont larges et amples sur la croupe des animaux et sur leur ventre.
Les zebres ont les mimiques des chevaux, sont curieux, mais des que nous ralentissons, la peur l’emportent et ils detalent sans demander leur reste.
Les motifs rayes de leur pelage ne sont pas sans rappeler le ballon de baudruche que l’on gonfle après y avoir dessine des motifs : fins et serres sur le cou, la tete, les pattes ou la queue, les motifs sont larges et amples sur la croupe des animaux et sur leur ventre.
Au bord d’un point d’eau, un crocodile du Nil se laisse dorer au soleil.
A l’ombre d’un arbre, deux lionnes guettent. Un peu plus loin, un lionceau, les gestes encore patauds, s’abreuve.
Il passe ensuite nonchalamment entre les jeeps ou les touristes retiennent leur soufflé et mitraillent a coup de teleobjectif tellement grands qu’il faut une poignee pour les soulever. Je suis une petite joueuse dans la cour des grands avec mon appareil photo mais peu importe, c’est l’experience qui me prend aux tripes. Nous croisons encore des troupeaux d’elephants, et une myriade de gazelles de Thompson.
A l’ombre d’un arbre, deux lionnes guettent. Un peu plus loin, un lionceau, les gestes encore patauds, s’abreuve.
La, notre guide appuie sur l’accelerateur et on s’accroche dans la voiture : un ranger a repere une famille de lions, et on file aussi vite que possible sur les pistes en terre. En effet, 6-7 lionnes sont installees sur un petit promontoire pres d’un cours d’eau, pendant que papa lion se prelasse au loin. D’apres notre guide, il est tres rare de voir ainsi une famille de lions comme ca.
Et nous repartons dans un nuage de poussiere : notre guide piste un leopard. La radio fonctionne a merveille dans le parc, car lorsque nous arrivons, il y a déjà une vingtaine de voitures garees comme elles peuvent devant l’arbre qui abrite le leopard.
Un peu comme hier, il est perche a l’ombre, bien campe sur la branche. d'un arbre a saucisses !
Le leopard se repere souvent dans un arbre, c’est un chasseur nocturne qui se refugie dans un arbre la journee pour ne pas se faire enquiquiner par les lions. Du coup, la meilleure facon de le reperer, en general, c’est par la queue qui pendouille le long d’une branche ou bien dans le vide (pas de mauvais jeu de mot meeeerci les amis).
Mais heureusement on arrive ensuite a se decaler des que le bouchon (dans le Serengeti, 20 voitures sur une piste au meme endroit, c’est un embouteillage, de quoi faire pleurer d’envie un parisien) se degage,
et on peut enfin en voir la frimousse - de face, c’est quand meme plus mieux…
Quelques buffles plus tard, et nous voila en pause dejeuner, dans l’espace du parc prevu au pique nique (pour que les touristes ne deviennent pas eux meme un pique nique) et il faut du coup jouer des coudes pour avoir une table a l’ombre. Le petit paquet de chips de notre boite a pique nique est de la marque “Safari on the go” et donc tres approprie…
Des petits rongeurs nous escortent en attendant les miettes. Mangouste naine :Et Damain des roches :
Le personnel les chasse a coup de pied ou de baguette mais la faim est plus forte et cinq minutes plus tard, on revoit les rongeurs qui s’empressent sous les tables les plus prometteuses, proches des miettes et hors d’acces de leurs “chasseurs” humains.
Et nous repartons dans un nuage de poussiere : notre guide piste un leopard. La radio fonctionne a merveille dans le parc, car lorsque nous arrivons, il y a déjà une vingtaine de voitures garees comme elles peuvent devant l’arbre qui abrite le leopard.
Un peu comme hier, il est perche a l’ombre, bien campe sur la branche. d'un arbre a saucisses !
Le leopard se repere souvent dans un arbre, c’est un chasseur nocturne qui se refugie dans un arbre la journee pour ne pas se faire enquiquiner par les lions. Du coup, la meilleure facon de le reperer, en general, c’est par la queue qui pendouille le long d’une branche ou bien dans le vide (pas de mauvais jeu de mot meeeerci les amis).
Mais heureusement on arrive ensuite a se decaler des que le bouchon (dans le Serengeti, 20 voitures sur une piste au meme endroit, c’est un embouteillage, de quoi faire pleurer d’envie un parisien) se degage,
et on peut enfin en voir la frimousse - de face, c’est quand meme plus mieux…
Quelques buffles plus tard, et nous voila en pause dejeuner, dans l’espace du parc prevu au pique nique (pour que les touristes ne deviennent pas eux meme un pique nique) et il faut du coup jouer des coudes pour avoir une table a l’ombre. Le petit paquet de chips de notre boite a pique nique est de la marque “Safari on the go” et donc tres approprie…
Des petits rongeurs nous escortent en attendant les miettes. Mangouste naine :Et Damain des roches :
Le personnel les chasse a coup de pied ou de baguette mais la faim est plus forte et cinq minutes plus tard, on revoit les rongeurs qui s’empressent sous les tables les plus prometteuses, proches des miettes et hors d’acces de leurs “chasseurs” humains.
Un damalisque topi ouvre le game drive de l’apres midi :
Et, tadam, nous voici dans la foulee en train de pister un nouveau leopard ! Celui ci, d’apres les rangers, s’est refugie comme il a pu dans un arbre, chasse par des lions dont il usurpait le territoire. Le voici donc en plein soleil, sous les projecteurs pour les photos les plus reussies de leopard que l’on pourra faire pendant notre sejour :
Trois leopards en deux jours, nous sommes chanceux.
Le reste de l’apres midi aurait pu paraitre fade en comparaison mais nous avons eu la chance de voir une quarantaine de vautours se battre pour depecer une antilope (miam miam) et de croiser a ce moment la une jeep avec a son bord… le president de la Tanzanie ! (suivi de quelques jeeps pleines a craquer de dignitaires et personnel de securite).
Apres cela, plus calmes, des gnous au repos et des zebres.
Nous arrivons assez tot au lodge cette après midi, vu que nous sommes partis tres tot ce matin et en profitons pour trainasser sur la terrasse de notre tente en grignotant du chocolat. Il faut attendre l’electricite (17h) qui chauffe l’eau (eau chaude prevue a 18h). On en profite egalement pour fermer nos valises, car on levera le camp a 6h du matin demain, l’idee etant de pouvoir profiter du lever du soleil dans le parc pour voir un maximum d’animaux qui ensuite passent la journee plus loin des routes.
Les cahots de la voiture nous assomment et on a beau ne presque pas bouger, on s’ecroule dans notre lit après le diner. Je peux seulement imaginer la fatigue que ressent notre guide qui, lui, conduit toute la journee…
Lire ce qui suit :
Jour 4 : Parc du Serengeti, Gorges d'Olduvai
Jour 5 : Cratère de Ngorongoro
Jour 6 : Tarangire
Lire ce qui suit :
Jour 4 : Parc du Serengeti, Gorges d'Olduvai
Jour 5 : Cratère de Ngorongoro
Jour 6 : Tarangire
bon bah voilà je voulais te le dire : j'adore! Tout! Les photos, le récit, ta façon de raconter! Bon j'aime moins les araignées mais j'ai de la chance tu n'as pas pris le temps de faire une photo!
RépondreSupprimerMerci pour tout ça, on a l'impression de voyager un peu avec toi!
Sinon petite question comme ça en passant : c'est quoi ton appareil photo déjà? Un réflex? Et si oui avec quel objectif?
Les photos sont superbes ... ça a dû être toute une expérience de voir ces animaux dans leur habitat naturel :)
RépondreSupprimerLaurie : merci tu es trop gentille-euh !
RépondreSupprimerMon appareil photo est un Nikon D60 et l'objectif un 18-55 S-VR (ou un petit teleobjectif 55-200 AS-VR)
Cynthia : c'etait effectivement merveilleux !
C'est vrai c'est un plaisir de te lire, ton récit est tellement vivant qu'on a l'impression d'être en Tanzanie avec toi.
RépondreSupprimerJe suis déjà ton blog régulièrement et je me régale de tes commentaires et tes superbes photos.
Bien amicalement
Nathalie
http://le-blog-de-ninon.over-blog.com/
Merci Nathalie !
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