02 juillet 2010

Jour 6 : Tarangire

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Nous partons ce matin de notre lodge, après un petit-dejeuner en salle… On est tout decu, ca nous change de la vue sur les leopards ou les hippopotames…
Nous prenons la route, et dans Karatu, nous allons a la National Commerce Bank pour changer des travelers. Le guichetier est gentil mais ne peut pas nous aider : la banque n’accepte pas les travelers personnels (je rappelle que c’est la banque de l’Etat… ahem ahem), seuls les travelers déjà valides par les hotel sont acceptes. Joie incommensurable… Seconde banque : idem. Groumpf… Merci a notre agence de voyage qui nous conseillait les travelers (la bonne blague) et pas de petites coupures en dollars (alors que tout le monde en veut, et que pour nous, ca aurait ete facile d’en avoir).
Nous nous arretons sur le chemin dans un curio shop, ou, comme le premier jour, on admire (admire… ouiiii c’est cela) les centaines de statuettes en bois si semblables les unes aux autres, jeux d’echec en bois ou en pierre, couverts a salade sculptes et autres bizarreries. Tout est “artisanal” dans la cahute mais on peut bien sur payer en carte de credit et se faire livrer dans le monde entier. Dans les curio shops, on pourrait aussi, si on le souhaitait, s’offrir les chaussures massais traditionnelles en peau de pneu. Inutile de dire qu’on hesite au moins 10 secondes en se marrant…
Nous reprenons la route et passons devant le parc naturel du lac Manyara ainsi que devant les “arbres a cigognes”. Dans la petite ville adjacente, nos travelers sont acceptes dans bureau de change a un taux defiant toute (non) concurrence.
Route pour Tarangire. Assez monotone, si ce n’est la myriade de petits villages massais que nous voyons le long de la route, et les massais eux memes, avec leurs troupeaux, evoluant entre les termitieres geantes. 
Nous arrivons a Tarangire, enfin.
Le parc est connu pour ses elephants, ses baobabs… et ses mouches Tse Tse. Nous eviterons les coins a mouches, nous dit le guide – ouf.
Les baobabs sont tous immenses – ce sont ceux qui existaient avant la creation du parc naturel. Les autres, ceux qui ont tente de pousser plus tard, se sont fait bouffer par les animaux qui sont friends de leur ecorce, riche en mineraux et fibres. On voit d’ailleurs sur les grands baobabs que l’ecorce de leur partie inferieure est sacrament amochee. De fait, les petits baobabs reperes (a temps) par les rangers du parc sont protégés et entoures de grillage pour leur donner une (petite) chance supplementaire.
Nous dejeunons au lodge de Tarangire. L’endroit est un promontoire qui surplombe le parc et la vue est superbe – reminiscence de Out of Africa, et on me fait d’ailleurs remarquer que l’histoire se passe au Kenya, dont le paysage est similaire a ce coin la (duh. Ca explique, alors)
Apres le dejeuner, nous nous enfoncons dans le parc et voyons une multitude de gros oiseaux, de l’amplitude des ailes d’une cigogne : des marabouts. 
Nous voyons ensuite, comme annonce, une foutltitude d’elephants et de baobabs. Des familles entieres d’elephants evoluent dans le parc en toute quietude. L’elephant met 16 ans a atteindre son age adulte. Petit, il tete jusqu’a ses 5 ans, age ou ses defenses commencent a pousser. Il peut vivre jusqu’a 70 ans… et n’a de predateur que l’homme, une fois adulte.
Nous prenons moins de photos aujourd’hui, nous avons mitraille cette semaine et pouvons admirer plus calmement, jusqu’a la sortie du parc.
Route pour le Maramboi Camp. Je devrais plutot dire piste, parce qu’on est aussi bringuebales que sur les pistes des parcs, et nous tracons notre chemin dans un nuage de poussiere sur pres de 30 kilometres… On rale, evidemment, le lodge est au milieu de nulle part, et nous eloigne d’Arusha d’ou nous devons prendre l’avion demain pour Zanzibar, quel est est l’interet ?
Quand on arrive, tout s’eclaire : le lodge est certes perdu, mais perdu dans la savane avec une vue magnifique sur le lac Manyara. De notre jolie tente au lac, seuls quelques gnous et zebres nous separent…
Nous avons une terrasse-ponton agrementee de chaises colonials et palmiers, et dans la tente, du parquet vernis, une jolie salle de bain avec… un Rideau de douche Ikea. Eh oui, meme dans la savane, Ikea sevit ! On comprend mieux maintenant l’insistance de l’agence de voyage pour nous envoyer ici (meme si on n’a toujours pas compris pour les travelers checks mais bon bref).
Le coucher de soleil au dessus des montagnes qui surplombe le lac est tout simplement magique…
Ce soir, buffet en plein air pour le diner, et derniere nuit en safari dans une tente…

5 commentaires:

  1. Alors c'est qui le plus fort, l'éléphant ou l'hippopotame :p? En tout cas, le récit et les photos sont superbes!

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  2. Merci pour le récit de ce voyage. On avait bien envie de se faire un safari, ça donne de bonnes idées.
    Superbes photos et textes.
    Au passage, le fleuve ngorongoro est entré au patrimoine de l'Unesco.
    Bises
    PS pour Arben : Evidemment que c'est l'éléphant tsss...

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  3. Virginie, ravie de t'avoir aidee ! Et contente de savoir que Ngorongoro est devenu un site classe, ca le valait bien !

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  4. bravo pour ce récit de voyage!!!je pars en février et suis de plus en plus impatient de vivre une aventure un peu similaire..en tout cas tes photos méme sans un ENORMEappareil sont super sympa...merci

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