Lire ce qui precede :
Nous nous levons ce matin alors qu'il fait encore noir, afin d'etre partis a 6 heures. Le reveil est rude... Le jour commence a peine a pointer son nez lorsque nous penetrons dans le Serengeti, et decoupe en ombres chinoises les silhouettes des arbres alors que le ciel rosit doucement.
Le premier animal que nous voyons apres le lever du jour est un guepard. Campe sur un talus, il s'en va, furtif entre les autres herbes, en direction d'un troupeau d'antilopes (la chasse est ouverte).
Une hyene, ensuite, sur le bord de la route. Oreilles rondes, aux aguets, elle traverse juste derriere notre jeep de maniere circonspecte, et detale dans la savane des qu'elle peut.Nous voyons quantite de zebres, gnous, et quelques girafes egalement (ca y est, on ne prend plus tout ce qui bouge en photo ! Ces animaux sont devenus plus "communs" pour nous aussi)
Une hyene, ensuite, sur le bord de la route. Oreilles rondes, aux aguets, elle traverse juste derriere notre jeep de maniere circonspecte, et detale dans la savane des qu'elle peut.Nous voyons quantite de zebres, gnous, et quelques girafes egalement (ca y est, on ne prend plus tout ce qui bouge en photo ! Ces animaux sont devenus plus "communs" pour nous aussi)
Une seconde hyene passe doucement son chemin au bord de la route, alors que nous ralentissons a sa hauteur.
On profite de girafes particulierement hardies, juste au bord de la route, pour faire quand meme quelques cliches (meme si ces animaux sont "communs" ici, ils restent extraordinaires pour nous, eh, faut pas pousser mémé dans les orties non plus).
Nous roulons. Antilopes, gnous, buffles se succedent. A l'arriere de la jeep, Thomas et moi somnolons un peu. De temps en temps on ouvre un oeil, en direction des arbres, dans l'espoir (vain ?) d'apercevoir un leopard par la queue, comme hier ou avant hier.
On profite de girafes particulierement hardies, juste au bord de la route, pour faire quand meme quelques cliches (meme si ces animaux sont "communs" ici, ils restent extraordinaires pour nous, eh, faut pas pousser mémé dans les orties non plus).
Nous roulons. Antilopes, gnous, buffles se succedent. A l'arriere de la jeep, Thomas et moi somnolons un peu. De temps en temps on ouvre un oeil, en direction des arbres, dans l'espoir (vain ?) d'apercevoir un leopard par la queue, comme hier ou avant hier.
Tout a coup quelque chose me frappe et je demande a stopper la voiture. Il y a un "truc" dans l'arbre a ma gauche !
Genre, une queue qui pendouille, et au bout, diantre, le reste du leopard...
Notre guide est baba que j'ai pu reperer le felin (moi aussi d'ailleurs). Arret de la voiture, marche arriere jusqu'a avoir le meilleur angle de vue. Admiration...
Genre, une queue qui pendouille, et au bout, diantre, le reste du leopard...
Notre guide est baba que j'ai pu reperer le felin (moi aussi d'ailleurs). Arret de la voiture, marche arriere jusqu'a avoir le meilleur angle de vue. Admiration...
Le leopard est dans un arbre, et il se deplace soudain vers une autre branche : nous decouvrons qu'il a sa proie avec lui, une antilope fraichement tuee (qu'il a montee a une dizaine de metres de hauteur, tout seul, oui madame). Il s'installe pour manger et nous l'imitons dans la voiture : nous extrayons nos boites a pique-nique-petit-dejeuner prepares par l'hotel pour les trois personnes de Leopard Tour (la societe pour laquelle notre guide travaille), et nous mangeons donc un petit dej' "Leopard Tour" devant un leopard. On pourra dire que l'agence ne nous a pas menti ! (les petits dejeuners vont nous paraitre mornes et tristes quand on va rentrer a la maison).
D'ici a ce que nous finissions notre petit dejeuner, notre guide a communique la presence du leopard aux autres rangers par radio, et un petit embouteillage s'est forme autour de nous.
C'est la matinee de la chance : quelques minutes plus tard, une lionne se balade le long de la route, puis decide d'aller s'installer / troner sur une souche de bois mort, juste au bord de la route.
Je prends au bas mot une cinquantaine de photos en profitant du spectacle... La lionne est si pret qu'on n'a meme pas besoin de jumelles pour l'observer a loisir - on voit le moindre detail de son pelage et on l'entend grogner / ronronner en s'installant.
Je prends au bas mot une cinquantaine de photos en profitant du spectacle... La lionne est si pret qu'on n'a meme pas besoin de jumelles pour l'observer a loisir - on voit le moindre detail de son pelage et on l'entend grogner / ronronner en s'installant.
Un bubale termine notre serie de photos dans le Serengeti :Puis nous quittons le parc, direction les Gorges d'Olduvai. Sur le chemin, les petits Massais nous font des signes de la main - pas pour dire bonjour mais pour reclamer a manger. Le guide nous deconseille de leur donner quoi que ce soit de nourriture "moderne" car la poubelle n'est pas dans la culture massai, et tous les emballages finiraient aussi sec dans la nature.
On remarque au passage qu'ils portent la shuka traditionnelle, et des "chaussures" faites de morceaux de pneus decoupes pour la semelle, et de lacets au dessus pour terminer les sandales. Les plus jeunes, par contre, ont adopte les baskets !
Les Gorges d'Olduvai sont un site archeologique exploite depuis 1913 par Louis Leakey puis par sa femme Mary qui y ont decouvert des ossements d'homo habilis et homo erectus. L'endroit est volcanique - apres une eruption de centre, des traces de pas de l'epoque ont ete recouvertes, et preservees. Les Leakey les ont decouvertes, extraites, et datees a 1.7 milliards d'annees ! On peut voir dans le petit musee des Georges, un moulage de ces traces de pas. Elles sont sans precedent : c'est la premiere fois dans l'histoire de l'homme que l'on retrouve des traces si anciennes ou les marques de pieds n'ont pas le pouce opposable (comme sur nos mains) mais alligne avec le reste des doigts, et ou l'arc du pied est tres marque, signes distinctifs de l'hominide.
Le musee en soit est tres modeste et donnerait probablement une crise cardiaque a un conservateur de musee occidental : les ossement sont visibles et touchables (bon, en theorie non, mais disons "accessibles") car aucune vitre ou caisson ne les protegent...
Les Gorges d'Olduvai sont un site archeologique exploite depuis 1913 par Louis Leakey puis par sa femme Mary qui y ont decouvert des ossements d'homo habilis et homo erectus. L'endroit est volcanique - apres une eruption de centre, des traces de pas de l'epoque ont ete recouvertes, et preservees. Les Leakey les ont decouvertes, extraites, et datees a 1.7 milliards d'annees ! On peut voir dans le petit musee des Georges, un moulage de ces traces de pas. Elles sont sans precedent : c'est la premiere fois dans l'histoire de l'homme que l'on retrouve des traces si anciennes ou les marques de pieds n'ont pas le pouce opposable (comme sur nos mains) mais alligne avec le reste des doigts, et ou l'arc du pied est tres marque, signes distinctifs de l'hominide.
Le musee en soit est tres modeste et donnerait probablement une crise cardiaque a un conservateur de musee occidental : les ossement sont visibles et touchables (bon, en theorie non, mais disons "accessibles") car aucune vitre ou caisson ne les protegent...
Nous profitons de la vue magnifique sur les gorges pour faire comme tout le monde : une pause dejeuner, en ecoutant le personnel d'Olduvai expliquer la formation geologique des gorges ainsi que la decouverte des Leakey.
Nous reprenons la route en direction du cratere de Ngorongoro - nous allons passer sur sa crete comme a l'aller. Nous y descendrons demain, aujourd'hui on ne fait que passer pour aller nous reposer a l'hotel.
Lorsque nous passons la crete, le temps est bien plus clement qu'il y a deux jours, et la vue vers le cratere est imprenable : on voit nettement les troupeaux de gnous et zebres se deplacer !Petit bonheur de l'apres midi : a la sortie du parc de Ngorongoro, les 14 derniers kilometres jusqu'au lodge a Karatu se font sur une route dont le tapis est du macadam bien lisse...
Au Bougainvillea Lodge, la piscine est un peu froide mais les transats accueillants, et la chambre est en fait un petit bungalow independant.
La salle de bain est la plus grande que nous ayons eue jusqu'ici mais comme ailleurs, a 15h30 l'eau n'est pas chaude et nous n'avons pas l'electricite !
On est donc oblige (oui, c'est dur) de faire une petite sieste / pause lecture au bord de la piscine en attendant..
Le restaurant de l'hotel n'ouvre qu'a 19h30, lorsqu'on est leve depuis 5h30 et qu'on n'a fait que pique niquer dans la journee, on boufferait bien le transat au bord de la piscine en attendant... et puis on se rattrappe sur le pain, legerement brioche, qu'on nous sert a table.
Au diner, un petit couple de francais est assis a une table voisine de la notre : ils refusent tous les plats du menu propose pour demander une commande speciale qu'ils touchent a peine et passent leur soiree scotches a leur blackberry. Si ce n'est pas en Tanzanie que l'on fait une pause technologique, alors quand ?
Lire ce qui suit :
Jour 5 : Cratère de Ngorongoro
Jour 6 : Tarangire
Lorsque nous passons la crete, le temps est bien plus clement qu'il y a deux jours, et la vue vers le cratere est imprenable : on voit nettement les troupeaux de gnous et zebres se deplacer !Petit bonheur de l'apres midi : a la sortie du parc de Ngorongoro, les 14 derniers kilometres jusqu'au lodge a Karatu se font sur une route dont le tapis est du macadam bien lisse...
Au Bougainvillea Lodge, la piscine est un peu froide mais les transats accueillants, et la chambre est en fait un petit bungalow independant.
La salle de bain est la plus grande que nous ayons eue jusqu'ici mais comme ailleurs, a 15h30 l'eau n'est pas chaude et nous n'avons pas l'electricite !
On est donc oblige (oui, c'est dur) de faire une petite sieste / pause lecture au bord de la piscine en attendant..
Le restaurant de l'hotel n'ouvre qu'a 19h30, lorsqu'on est leve depuis 5h30 et qu'on n'a fait que pique niquer dans la journee, on boufferait bien le transat au bord de la piscine en attendant... et puis on se rattrappe sur le pain, legerement brioche, qu'on nous sert a table.
Au diner, un petit couple de francais est assis a une table voisine de la notre : ils refusent tous les plats du menu propose pour demander une commande speciale qu'ils touchent a peine et passent leur soiree scotches a leur blackberry. Si ce n'est pas en Tanzanie que l'on fait une pause technologique, alors quand ?
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Jour 5 : Cratère de Ngorongoro
Jour 6 : Tarangire