30 juillet 2010

Entretenir son bronzage (et sa célébrité)

Semaine haute en couleurs. J'ai commence tres fort avec une interview pour RTL lundi matin (huhuhu, je me mets bientot a signer des z'autographes et sinon, c'est gentil de demander, mes chevilles vont bien) qui m'a d'ailleurs valu des tas de mots d'amuuuur qui font chaud au coeur, de lecteurs qui d'habitude ne commentent pas forcement les articles. Larme emue, tout ca. Snif.
En fait, c'est dommage que ca n'ait pas ete a la teloche ou pour la presse, parce que comme je venais de passer la journee de samedi a Bradley Beach dans le Niou Djeurzi, j'avais savamment travaille mon bronzage : a l'ombre du parasol, j'avais un joli teint hale, et pas le teint ecrevisse de la croquette de sable grillee par une journee de soleil intensif. D'ailleurs le parasol etait vraiment, mais alors vraiment indispensable : samedi il faisait 33 degres, ressenti 38 degres, et rien que de marcher du parasol a l'ocean, on se brulait la plante des pieds. Ca donnait des estivants sautillants, courant, se dandinant facon danse de St Gui pour aller enfin faire Ahhhhhh avec la plante des pieds qui fait pshiiiiiiiiiii de delice quand elle rencontre enfin la fraicheur de l'eau (22 degres), juste avant le Arghhh! du corps entier, asperge par la vague (22 degres aussi, meme si apres la traversee du Sahara qu'on vient de faire, on a l'impression que l'eau est a moins 145 degres). Et en fait, toute la journee, on court / sautille / danse / la reponse D pour aller se baigner (rhaaa j'avais trop chaud) puis retourner au parasol (j'avais trop froid dans l'eau), etc. Comme dirait notre grand philosophe amoureux des cacahuetes, c'est le mouvement perpetuel, la plage.
Samedi soir, pour s'en remettre, on a decide de barbecuter a la maison. Mais comme il faisait toujours une chaleur a crever dehors (oui parce que le ressenti a 38 degres s'accompagnait d'un taux d'humidite frisant les cheveux les 100%), le barbecuteur a sue au dessus de la grille pour les merguez (mais je l'avais predit) et on a dine a l'americaine : dans le courant d'air du climatiseur.
Dimanche, je voulais me lever tot. Quand j'ai ouvert la premiere paupiere, le reveil indiquait 9h12, et le temps que je cligne des yeux pour ouvrir la seconde, il etait 12h30. Il se passe des choses bizarres dans ma chambre, il doit y avoir une faille spacio temporelle.
Histoire de rester dans le bizarre de la journee, on est alle voir Inception dans l'apres-midi (en plus les salles de cinoche sont climatisees alors c'etait double bonus, meme si, je vous rassure, je ne vais pas au cinema juste parce qu'il y a la clim'). Je ne vais pas vous faire la critique du film méchamment humoristique qui est faite par d'autres (meme si c'est tres bien ecrit), moi, j'ai bien aime, et je suis sortie en me disant que pour une fois, le scenario etait original et que ca nous changeait de Spiderman 12 vs Alien 4, ze revenge of ze return.

Sinon, cette semaine, j'ai eu l'immense plaisir de faire coucou a Obama mercredi.
Oui, moi et mes 145, 876 amis, bien campes le long de la 65eme rue, on a vu passer tout le cortege presidentiel, et apercu Monsieur Obama qui faisait coucou avec la main droite et telephonait, blackberry visse a l'oreille, grace a sa main gauche. J'ai fait des photos, mais comme les vitres sont teintees et le president bien bronze, on voit que pouic, mais voila la voiture presidentielle (ohhhhh) :
Mercredi soir, pique-nique bourre d'œstrogènes, du cote de Christopher Street : rendez vous de fiiiilles pour papoter autour d'un pique-nique et profiter de la legere brise qu'on ressentait sur le dock, reamenage en parc depuis 2008.

(non c'est pas moi la grande sportive sur la photo mais une americaine tres motivee 
qui a fait de la corde a sauter pendant au moins 20 minutes mercredi soir, 
pendant que nous, a cote, on baffrait en papotant, au frais, sans transpirer)
 
Bonnes tranches de rigolade, il faudra qu'on remette ca, d'ailleurs...
La vue sur le New Jersey au coucher du soleil est tres cholie.
Jeudi en fin de journee, passage rapide chez le coiffeur pour une coupe. Vous apprecierez l'auto-portrait, qui a le gros avantage d'amincir la personne de, hum, cinq bons kilos sur une photo (ce qui est chouette) sauf que ca marche que sur le visage (ce qui est dommage).
Apres, il faut prendre des cours Photoshop, on m'a dit. Donc en attendant, voici l'autophoto a la sortie, avant que le vent et l'humidite ne s'enmelent dans mes cheveux.
Samedi, on va voir si la coupe survit a un bain de mer, parce que j'ai la ferme intention d'aller voir si le sable est aussi brulant que la semaine derniere ou pas, et d'entretenir mes marques de maillot de bain qui me rappelent que, meme quand il fait 38 degres dehors, que l'eau est froide, c'est chouette, l'ete : le temps d'une baignade, on se croirait presque en vacances...

28 juillet 2010

Interview sur RTL : débriefing

J'ai recu beaucoup de messages pendant et apres l'interview de RTL d'hier apres-midi. Merci a tous, c'etait hyper sympa de papoter en presque direct sur facebook pendant que vous ecoutiez l'emission, vite fait par email pendant et surtout apres!
Vous avez pu voir que l'emission defile vite, et qu'elle est sur plusieurs niveaux, le responsable du Guide du Routard d'un cote qui parle de New York, un jeu pour faire gagner des sous et puis un voyage a Chypre pour les auditeurs, et puis le bloggeur qui au milieu essaie d'en placer une de temps en temps sur la ville ou il habite... 
Pendant tout le temps de l'emission, de mon cote, j'etais accrochee a mon telephone portable et j'avais l'emission en direct itou, y compris la musique et les pubs. C'etait amusant ! 
Donc j'avais envie de parler de plein de choses mais il aurait fallu des heures, voir des journees entieres pour que je vous raconte completement New York, et a la place, j'ai eu juste eu le temps de vous dire que je petit-dejeunais light (information capitale ?), que j'etais une banlieusarde qui travaillais dans l'Upper East Side, que j'avais galere en arrivant ici mais que ca allait mieux depuis, que c'etait bien d'avoir un compte bancaire sur place, et que le metro etait securisant a New York, et que pour avoir un visa, il fallait beaucoup de courage...
La grande bavarde qui sommeille en moi a ete un chouia frustree, j'admets !
Quoi qu'il en soit, pour ceux qui ont ecoute l'emission au complet, vous avez pu swinger sur la chanson Copacabana - c'est entrainant mais n'a rien n'a voir avec New York je vous l'accorde - et vous interroger sur le sens de Nashville - Belleville pour la meme raison, et apprendre que Sophie et Anne connaissaient finalement New York, mais ne savaient pas exactement quand la Statue de la Liberte avait ete installee et inauguree (Anne etait proche en disant 1870, remarquez, elle pourra du coup peut etre partir a Chypre cet ete). Pour information, la statue a ete transportee en 1885 et inauguree le 28 octobre 1886, pour celebrer le centenaire de l'independance de Etats-Unis ainsi que l'amitie franco-americaine (c'etait donc bien avant que Monsieur Chirac fasse un pied de nez a Bush en refusant d'aller faire la guerre en Irak et que les French Fries deviennent pour un temps des Freedom Fries mais depuis ca va mieux, merci beaucoup).
On a aussi devie au cours de l'emission. Avant une pause, j'allais vous raconter la vue depuis une tour de New York et apres la pause on a parle du metro. Concernant la tour, je vous engage a (re)lire le top 10 touristique et aller voir de plus pres la tour de Rockfeller Center d'ou on a une chouette vue sur Central Park, Midtown, et l'Empire State Building bien sur, ou bien a aller boire un verre au 230 Fifth Avenue par exemple.
Et puis je voulais surtout insister sur le fait que maintenant que certains d'entre vous connaissent mon vrai prenom, je vous serai cependant gre de ne pas l'utiliser dans vos commentaires sur le blog (les commentaires ne seraient pas publies dans ce cas, ou bien modifies pour le retirer). Marchi tres tres beaucoup. 
Vous etes aussi un chouia plus nombreux a suivre mes z'aventures sur Facebook maintenant (hum. six personnes !) et c'est chouette...
Et puis d'apres Google Analytics, vous avez ete plus de 400 hier et avant hier a venir sur le blog me faire un petit coucou, et une cinquantaine a avoir clique en suivant le lien de RTL.
Voilou, pour une premiere interview, pas mal, et sans trop bafouiller, ouf...
Reecoutez l'emission dans son integralite si vous avez beaucoup de temps ou concentrez vous sur mon passage sinon. Moi, je suis un peu sentimentale : j'ai telecharge mon passage en MP3 pour me le repasser a l'occasion !

27 juillet 2010

Le rooftop bar, pour faire comme les Pipeules a Nouillorque

Le bar au dernier etage d’un immeuble new yorkais est a la mode. On peut comprendre : quoi de plus sympatique que de prendre un verre avec l’Empire State Building en pleine figure au 230, la minette en maillot de bain a la piscine de l’hotel juste de l’autre cote de la vitre chez Plunge, en haut du Gansevoort, et admirer l’Upper West Side a l’Empire Hotel, l'Ava Lounge en haut du Dream Hotel avec la vue sur Midtown, etc.
C’est donc la mode de payer son cocktail $15 ou plus (Les cocktails dans les barss-sur-le-toit sont en moyenne $2 plus chers qu’au niveau du sol) et de le boire dans un verre en plastique, souvent, au cas ou, un peu emu, on se mettrait a le balancer sur le quidam qui marche en toute quietude le long de l’immeuble, 30 etages plus bas, pour voir si ca fait clong ou shproutch au moment de l’impact.
Pour resumer, cet ete, si vous etes in New York, il y a donc un peu plus de places to be que le 230 (qui est certes le plus grand rooftop de Manhattan mais tout le monde connait déjà).
Vous pouvez donc tester aussi le Glass Bar, en haut de l’hotel Indigo. 28eme rue, entre la 7eme et la 6eme avenue. (Groumpf. Le jour ou je change de boulot, y’a un rooftop bar qui ouvre la porte a cote d’ou je travaillais. Le monde est mal fait)
The SkyRoom, a Times Square, est au 33 et 34eme etages du Marriott Fairfield Inn
Le High Bar, sur la 48eme rue Ouest.
Cet engouement est partage par les hotels plus traditionnels. Le Roosevelt a aussi son bar-sur-le-toit, Mad46 (sur Madison Avenue et 46eme rue). Le Grammercy Park Hotel est de la partie, et le Roger Smith Hotel a aussi un petit espace, The Surrey dans l’Upper East Side, quant a lui, dedie cet espace aux clients de l’hotel uniquement (on ne melange pas les torchons et les serviettes dans l'Upper East Side). Gansevoort ouvre un second hotel sur Park Avenue et 29eme rue cet ete, et aura la aussi son bar-sur-le-toit, avec une cuisine aussi pour les petits creux, et un espace completement dedie aux beautiful pipeules, et les Vraiment Importants Pipeules aussi.
Vous trouverez aussi un article chez French Morning sur les rooftops si le coeur vous en dit.
J'avais initialement prevu de poster cet article fin juin, mais il faut croire que j'avais plein d'autres choses a dire, et on est deja fin juillet. Ahem. 

26 juillet 2010

Des objets a croquer (bis)

On n'arrete pas la technologie. Apres l'Iphone, l'Iphone cover.
Apres l'Iphone cover classique (en cuir, en silicone, sobre, glabre), voila la couverture que presque tu peux la manger, en tout cas te faire les dents dessus quand quelque chose t'enerve sans prendre un gramme.
Tadam :


Bon evidemment ca double l'epaisseur de l'Iphone mais je pense que la, on a "oublie" le but de l'iphone (etre design ET classe).
En plus, vous avez droit a la pochette en carton qui recouvre l'iphone, pour faire comme si vous etiez en train d'admirer une tablette de chocolat et pas d'attendre un coup de fil du president des Etats-Unis a table.
En plus vous pouvez meme choisir entre chocolat noir ou chocolat blanc.
La gourmandise au bout des doigts, achetez la en ligne pour $7. Presque, j'hesite a avoir un iPhone juste pour satisfaire mes envies de chocolat...
Et avec un peu de chance, cette pochette peut contenir aussi l'Iphone 4, celui que quand tu mets le pouce dessus en bas a gauche, t'as plus de reseau. C'est chouette, la technologie moderne quand meme...  (Je suis tres contente de mon petit Nokia qui ne fait pas le cafe mais qui fait tres bien telephone, du coup)
Pour ceux du fond qui disent que le chocolat, ça fond, on peut se recentrer sur l'option biscotte. 

Si vous aimez le fromage, les souris, et que vous avez besoin d'un anti stress, je vous conseille celui-ci, mais n'escomptez pas le ranger dans votre poche une fois dans sa coque. 
Et bon appétit bien sûr...

23 juillet 2010

Ode à Monsieur Willis Haviland Carrier

J'ai beau me dire que les heures de la semaine sont parfois longues (surtout apres 17 heures au bureau), je trouve que les semaines defilent in the blink of an eye, comme on dit par ici. Il neige, je cligne des yeux et paf, 40 degres a l'ombre et pas un souffle de vent, plein ete (Je remercie de tout mon coeur Monsieur Willis Haviland Carrier au passage). Quand on est petit, les grandes vacances paraissent interminables, et dis, hein, dis, c'est quand la rentree, qu'on voie enfin les copains ? Et on s'entend repondre "ca viendra bien assez vite, profite". Les heures s'etirent quand on voudrait qu'elles defilent, mais qu'est ce que l'ennui d'un gamin au bord d'une piscine face a des heures dans un bureau (heureusement climatise) ?
Rhalala, tout ca, c'est plus ce que c'etait ma bonne dame.
Tant que j'y pense, j'ai commence a mettre en ligne mon carnet de voyage Tanzanien. Je vous invite a commencer a le lire ici et ne vous inquietez pas, je vous previendrai lorsque tout le periple sera en ligne, pour que vous n'en perdiez pas une miette (et que vous puissiez raler aussi en attendant les vacances).
Le week-end dernier, il a fait chaud. Du genre, tres chaud. 
Vendredi soir, on a dine sur la terrasse avec Magali, a soupirer d'aise a la moindre brise d'air vaguement plus frais que le fond de l'air...
Du coup, samedi, direction la plage, notre chouchoute du New Jersey, Spring Lake, que l'on connait maintenant depuis, ouille, 2006... Pas de photos, parce qu'il parait qu'appareil photo et sable ne font pas bon menage, mais en meme temps, est ce vraiment necessaire de narguer tout le monde avec des photos de vagues, de gens couleur ecrevisse, et de mes pieds enfouis dans le sable ?
Dimanche, on n'a pas voulu rester enferme puisqu'il faisait toujours aussi beau et chaud (contrepetrie belge bien connue), et on s'est diriges avec Magali pour pique niquer a Liberty State Park. Riche idee qui aurait ete encore mieux si on n'avait pas marche une demi heure en plein cagnard pour atteindre enfin l'ombre d'un arbre, dans le parc, au bord de l'eau (oui, ben fallait bien aller jusqu'au parc, hein), mais ensuite, bien installes sur nos pareos, pares de nos pique niques et magazines a pub, nous avons passe une excellente apres midi, a ne rien faire, parfaite pour un dimanche. Presque, on se serait cru en vacances...
Lundi, reprise. Heureusement que le bureau est climatise, sinon je pense que j'aurais demissionne depuis longtemps. Le soir, direction Hoboken ou la mairie organise une belle serie d'evenements en plein air, gratuits, pendant tout l'ete. Ce soir la, une representation de Much Ado About Nothing, avec en arriere plan, la vue sur Manhattan. J'avais deja vu la piece en film, mais jamais en vrai.
L'equipe avait des moyens limites (la scene etait vaguement delimitee et les accessoires comme les costumes, loin des fastes de Broadway) mais c'etait chouette ! On etait peu nombreux a profiter du spectacle, parce qu'au loin, un orage grondait (qui a failli me pousser a la maison directement, feignasse que je suis) mais on a bien fait de resister : il n'a pas plu une goutte de toute la representation, et j'ai pu au passage faire quelques photos de l'orage en train d'eclater plus loin.
Les photos qui emaillent la niouzlettre (sauf celle de Liberty State Park) ont ete prises ce soir la a Hoboken (je suis fiere comme un petit banc de la photo ou on voit un petit bout d'eclair, d'ailleurs).
Ce jeudi, direction les French Afterworks, apres, comme son nom l'indique, la sortie du bureau. J'y ai retrouve Jennifer pour diner des sushis (l'une de nos petites faiblesses communes)  puis nous sommes allees a l'Ava Lounge pour le French Afterwork avec une chouette vue sur Midtown. Manque de bol la moitie de Manhattan s'y etait donne rendez vous et comme Jennifer et moi on mesure 1,80 m a nous deux reunies, on s'est un peu fait galoper dessus et on est du coup pas restees tres longtemps. 
Ce soir, c'est calme, on a prevu d'aller a la plage de bonne heure demain et de faire un barbecue pour profiter du beau temps. Oui, parce que quand il fait 40 degres dehors, quoi de mieux que de laisser un homme transpirer au dessus d'un barbecue pour griller quelques merguez, hum ? La reponse est : le prendre en photo depuis une piece climatisee en train de raler au dessus du barbecue
.

22 juillet 2010

Ecoutez-moi sur RTL lundi prochain

RTL m'interviewe lundi prochain a 14h, heure francaise, dans le cadre de l'emission Destination Ailleurs. Profitez en pour ecouter le doux son de ma voix raconter New York en direct laïve (en esperant que je ne raconte pas trop de betises et que je ne fasse pas trop de fôte de gramère en causant).
Donc, pour recapituler, ce sera lundi 26 juillet, a 14 heures en heure francaise, et donc a 8 heures pour les Niou-illorquais.

La consecracheune de ma life ?
(la pression en tout cas, c'est sur)

Le cookie de Neiman Marcus

Le cookie du department store Neiman Marcus est un mythe - rien qu'a voir le nombre d'entrees dans Google, on comprend pourquoi. Il n'y a pas de Neiman Marcus a New York, le plus proche est a White Plains, un chouia trop loin pour pouvoir y aller pendant ma pause dejeuner. Du coup, quand j'etais au mois d'avril (ca commence a dater, certes), a Las Vegas avec Thomas, j'en ai profite pour aller verifier si ce que l'on disait etait vrai. Alors, ce cookie, hum ? 
D'abord, il est grand. Tres grand. Il pese un bon 150 grammes, c'est donc un beau bebe, dans sa version familiale a partager, sinon gare aux consequences, vous etes prevenus.
Il coute pres de $3 de memoire (mais je me fais vieille), et on vous le vend emballe dans un papier cellophane estampille Neiman Marcus, ET dans son petit shopping bag pile poil a la taille, very chic les amis.
Pour vous donner une idee de la taille du monstre, imaginez le format d'une tartelette individuelle et sa hauteur. Ca y est ? Eh bien le cookie, c'est ca.
Donc encore une fois, attaquer autant de pate tout seul, c'est bon, mais a condition de ne pas manger ensuite pendant deux jours. De ce cote la, rien n'a envier a son petit cousin de chez Levain Bakery !
Cote gout : un sans faute. Un exterieur joliment dore, croustillant, contraste avec l'interieur moelleux a souhait tout en etant assez cuit. Il y a assez de pepites de chocolat pour apprecier la pate et le chocolat, mais pas trop non plus. Le sel ? Check. Le ressenti du beurre ? Parfait. Il y a meme un petit plus : un arome de... cafe. Oui, apres verification sur le site du magasin, il y a de la poudre d'expresso la dedans, qui releve le cookie, le rend plus "adulte" (Mouahaha, un cookie pour les grands c'est ca oui), en tout cas, casse un peu le cote trop sucre qui peut etre ecoeurant dans un cookie lambda.
Le seul vrai probleme de ce cookie, en fait, c'est sa taille, parce que comme il est bon, on a envie de le finir... On peut dire que le cookie a trouve un de ses maitres avec cette creation. Pour ceux que ca interesse, la recette est sur le site de Neiman Marcus.
J'avais deja essaye de la faire dans le passe mais 1. j'avais utilise de la farine complete, 2. j'avais fait des cookies beaucoup plus petits et 3. je n'avais pas de poudre d'expresso. Donc j'avais a peu pres tout faux. Il faudrait donc que je fasse un autre test avec pour base de taille un moule a tartelette ?
Et si jamais vous lisez sur le ouebe une histoire qui dit qu'une pauvre madame Michu s'est faite arnaquer et a paye $250 pour avoir la recette de ce gateau, sachez que c'est une legende urbaine, prouvee fausse, bien qu'elle circule regulierement par email-chaine, et parfois meme en tant que recette "Mrs Fields". Mefiez vous des contrefacons...

21 juillet 2010

Le secret de beauté des stars

Vu sur le blog de Witch of the City, une petite affiche qui en dit long sur le secret des stars des magazines, dont la peau parait toujours aussi fraiche et glossy que les pages du magazine lui meme.

Adobe Photoshop
La creme de jour qui reduit miraculeusement les rides et les petites inperfections de la peau, 
pour avoir toujours l'air jeune et glamour.

Ca vient d'un blog italien, Giopet's Graphic Art, qui met le doigt la ou ca fait mal et fait un peu echo a la campagne de publicite qu'avait fait Dove en 2006, avec ce petit film Evolution. Finalement, moi aussi je suis belle, mince, grande, avec des cheveux parfaits, l'oeil vif, la truffe humide, et l'air glamour meme pas 45 degres dans les rues de New York quand je marche en plein soleil, et d'ailleurs je transpire meme pas. 
Le seul probleme, c'est que je n'ai pas d'assistant personnel pour me photoshoper en live et c'est quand meme bien dommage. Y'a peut etre un creneau a prendre en tout cas, jeunes geeks, lancez vous dans la retouche de Madame Michu. Madame Michu : tes photos de vacances ne seront plus jamais les memes. 
En attendant, je vous laisse, faut que je m'eponge le front, les esclaves, c'est plus ce que c'etait.

20 juillet 2010

Tag du pourquoi du comment que tu bloggues-euh

La ramasse totale-euh. Je lisais vendredi un article sur le blog d'Alice, et tout a coup un neurone s'est reveille au fond de mon cerveau. Meme qu'il se souvenait qu'en juin, Alice m'avait taguee pour un questionnaire sur le blog et que moi, grosse vilaine, je m'etais dit "je vais le faire" et qu'entre temps mes neurones sont partis a la plage. 
Argh, couic, je suis eue, en fait, depuis, hum, un bon moment maintenant, Alice m'avait donc taguee mais je n'avais pas encore pris le temps d'y repondre, c'est desormais chose faite !

Qu'est-ce qui vous motive dans le fait de tenir un blog ?
J'aime ecrire, raconter mes petites histoires insignifiantes et bonheur, j'ai trouve un public qui m'ecoute me lit en train de raler. Je ne pouvais pas laisser passer ca.

Qu’est-ce qui vous inspire ?
La hauteur des vagues a Long Island, le sens du vent, l'ampleur des pantalons baggys, un coucher de soleil, une platree de chocolat, marcher dans le sable, me faire detremper par la pluie et les flaques d'eau geantes, la neige, la chaleur, etc.

Qu’est-ce qui déclenche l’acte ? À quel moment de la journée le faites-vous ? De quels endroits ? Comment et où vous installez-vous ? Quel est votre environnement ?
Quand ca me prend et que j'ai un ordinateur a portee de main. En general a la maison, ou lors d'une petite pause au bureau (au moment du dejeuner ou juste avant de partir le soir, c'est mieux). Je suis assise devant mon ordinateur et j'ai l'air tres concentree, je pense que quelqu'un pourrait danser la lambada sur mon bureau que je m'en rendrais a peine compte.

Quels outils utilisez-vous ?
Du parchemin et de l'encre de calamar. Un ordinateur, un clavier, une souris, mon cerveau, Windows (erk, erk, erk, ouiiiiiiiiii je sais il faut que j'essaie Ubuntu au moins a la maison), Firefox et Blogger. (l'electricite, mes yeux, mes mains, le public adore, etc)

Faites-vous beaucoup de recherches ? Rédigez-vous beaucoup de brouillons ou d’articles que vous ne publierez pas ?
Les articles "culturels" font l'objet de recherche pour ne pas raconter que Christophe Colomb a debarque avant hier chez les Indiens pour leur offrir des dindes a l'occasion de Noel parce qu'ils se pelaient de froid, et comme il n'avait pas de couverture a leur offrir, ils sont tous morts de froid et le pays est devenu l'Amerique.
Les autres articles sont ecrits au pied leve, dans l'inspiration du moment et font l'objet d'une relecture (sommaire, j'admets). Rares sont les articles qui passent a la poubelle, j'aime bien le cote "instantane" de la reflexion (si tant est que l'on puisse appeler ca de la reflexion mais c'est un autre debat)

Écrivez-vous en prenant votre temps ou avec une certaine frénésie?
Article redige en 11 minutes et 32 secondes et quelques centiemes. On peut dire que ca frole la frenesie.

Je transmet ce tag à qui aura le courage de suer sous 40 degres a New York ou ailleurs pour repondre a ces questions existentielles...

19 juillet 2010

Des objets a croquer

Parfois je me dis que les americains sont obcedes par la bouffe. Non contents d'enfourner des platrees de bouffe a longueur de journee, quand ils ne mangent pas, ils pensent a la bouffe quand meme (bon, moi aussi, mais pas en aussi grandes quantites, tout de meme m'enfin quoi). 
Ainsi je vous avais montre l'an dernier une serie de pansements-aliments (un oeuf au plat sur un bobo, anyone ?). La je pensais que j'avais atteint des sommets... mais non ! 
J'ai trouve le pendant fashion a l'icone "gastronomique" : le sandwich beurre de cacahuetes et confiture (en general confiture de fraises, pour les curieux) a "enfin" ete decline en... porte monnaie. 
Ferme (on dirait vraiment un sandwich) ou ouvert (ben on dirait toujours un sandwich).
Pour reussir cette petite merveille, le designer (qui s'est suicide depuis ?) a fait imprimer une photo de sandwich sur du tissu, pour rendre le machin plus, euh, vivant. Ca ne colle pas aux doigts mais ca pique un peu les yeux quand meme...
Pour les foufous que ca interesse quand meme ou ceux qui veulent faire un cadeau a leur pire ami(e), histoire de se payer une bonne tranche de rigolade (mouarf mouarf mouarf, une tranche, mouarf mouarf mouarf, bref.), ca n'est pas vraiment la ruine puisqu'on peut trouver la chose chez FredFlare pour $12.
Pour ceux qui preferent d'autres aliments, je vous conseille de regarder (avec attention evidemment) le portefeuille 100% bacon ($16)
Ou encore la pochette cosmetiques Taco Belle - jeu de mots autour de l'enseigne Taco Bell - ($16). A y reflechir c'est la pochette que je prefere.
Pour les joueurs "all in", je vous conseille le total look avec les chaussons. 
De rien.
Je me trouve terriblement commune avec mon portefeuille en cuir rouge, mais very very chic, tout a coup...

16 juillet 2010

Ayé, je vais avoir plein de choses à vous raconter (si possible avant le prochain Millénaire)

Je ne me suis pas fait bouffer par un lion, et pas trop piquer par les moustiques. Le decalage horaire et la longueur du voyage pour revenir m'ont un peu coupe les jambes, mais je ne suis qu'une vile et vieille raleuse qui s'en remettra.
Pour savoir touuuut ce que j'ai fait en Tanzanie, il va falloir attendre encore un peu - je compte ecrire un article pour chaque jour du voyage, sinon dans trois heures vous seriez encore en train de lire la niouzlettre et j'ai pitie de vous (et puis ca sera moins rebarbatif a ecrire de mon cote). Au total on a pris plus de 1000 photos, inutile de dire que le tri a ete delicat et long (au final, il n'en reste "que" 600 pour la Tanzanie).
Apres la Tanzanie, on a fait un crochet de deux jours a Toulon pour le mariage d'amis.
On est arrive en France la veille de leur mariage, ce qui nous a permis de faire une sieste monumentale, de nous balader dans la vieille ville et le long du port de plaisance.
Le mariage etait tres reussi. Les tourteraux se sont dit oui a l'eglise de St Cyr, puis les festivites ont continue dans un restaurant etoile de Toulon, perche sur un promontoir avec une vue magnifique sur la Mediterrannee. On leur souhaite tout plein de bonnes choses (ainsi qu'un tres beau voyage de noces en Australie en novembre prochain).
On a ensuite file, le lendemain matin, a Marseille pour faire un saut de puce jusqu'a Bastia jusqu'a lundi avant de repartir a New York. Deux jours de chouchoutage chez mes parents, sur fond de coupe du Monde, certes, mais surtout de bains de mer et de bonne bouffe, notamment des cotes de boeuf tellement grandes qu'elles auraient presque pu faire peur a un Texan (enfin si le Texan sait s'orienter dans la broussaille corse) et un couscous maison (larme a l'oeil, maman, sisi). 
Lundi le retour a ete epique : notre vol Bastia - Orly (oui, le Bastia - Roissy n'est effectue que par Easy Jet et les horaires sont pas top) avait deux heures de retard avant qu'on n'embarque, puis on a attendu plus d'une demi heure sur le tarmac, bref on a atteri a l'heure a laquelle on aurait du se trouver en train d'embarquer a Roissy. On a malgre tout recupere des cartes d'embarquement au comptoir correspondance d'Orly (qui est aussi maintenant le comptoir service client, tellement plus pratique) puis file a la vitesse de l'eclair l'escargot a Roissy (y'a plein de travaux partout sur la route c'est tellement plus drole) pour arriver au comptoir depose-bagage de a Roissy a l'heure ou nous aurions du decoller (pour le dernier Paris - NY de la journee sinon c'est pas sport). Chance dans notre bonheur : le vol etait retarde, de 19h10 il etait annonce a 20h45, ce qui nous a permis de profiter de l'etat d'esprit guilleret (c'est de l'humour noir) de tout le personnel qui se jetait sur nous juste pour nous aider (c'est du cynisme) et a accepte nos bagages en chantonnant (mettons plutot sous la torture) avant de nous donner de nouvelles cartes d'embarquement ou Monsieur avait ete surclasse en Premium Voyageur (youpi) mais Madame restait dans les Favelas pour son retour  (joie intense). La, tout le monde s'est refile la patate chaude :
"allez voir au comptoir client suivant
- Lequel ?
- Vous voyez le tout petit point au bout du terminal ? 
- ...
- Eh bien c'est juste un peu plus loin !"
Et le temps d'arriver au comptoir, personne derriere, personne dessous, personne devant. Le temps que quelqu'un daigne se pencher sur notre affaire, le vol etait plein comme un oeuf (avec ce retard, tout le monde a eu sa correspondance), et du coup, "on ne peut rien faire ma petite dame, meme pas declasser Monsieur", qui a donc fait la moitie du vol a son siege, puis on a echange. 
Arrives a JFK, on a gaillardement (c'est cela oui) attendu pendant une heure pour passer le filtre d'immigration ou nous sommes tombes sur un molosse enerve, avant d'enfin recuperer nos bagages, sauter dans un taxi, et ramper jusqu'a notre lit. 
A une heure et demie du matin, on avait un souvenir legerement entache de notre voyage, et l'enervement, la chaleur et la fatigue nous rendaient un peu amers... 
Apres avoir dormi, ca allait deja mieux, mais on va prendre notre plus belle plume pour raconter notre vie a Flying Blue qui les collectionne un peu quand meme : une reservation disparue dans la nature, une valise perdue de recherche, des excuses qu'on attend encore, et un patate-chaudisme exacerbe qui nous a empeches de voyager ensemble au retour, avec des excuses tellement bidon que je ne veux meme pas les ecrire ici, que ca m'en donne encore des sueurs froides. 
MAIS BON, comme dirait l'autre, arrete de raler, 'spece de francaise, et dis nous plutot que tu as passe de bonnes vacances. 
ALORS QUOI ? Ouiiiiiiiiii j'ai passe de super vacances, et le retour au bureau a ete violent mais pas trop (le mois de juillet reste quand meme relativement calme dans mon domaine, malgre des entretiens de recrutement a faire passer cette semaine, pas trop de choses a faire pour avant hier). 
Hier soir j'ai meme reussi a me rendre a un vernissage dans une gallerie d'art sur les conseils de Magali - une exposition de photos.
Et pour ce week-end, je croise les doigts tres fort : s'il fait beau samedi, direction la plage, pour un peu de repos. On prendra la position du lion qu'on a vu dans le cratere de Ngorongoro :
Vu la quietude et le contentement qui emanent de la bestiole, ca a l'air d'etre un tres bon plan. 

14 juillet 2010

Sphenopalatine ganglioneuralgia

La prochaine fois que vous verrez une omaillegode rire a une blague de ouatseupbeudi pas drole, profitez en pour craner un peu. Sphenopalatine ganglioneuralgia. Ca veut dire cerveau gelé, en arret sur image. C'est quand meme plus classe que de dire que la omaillegode ainsi que le ouatseupeudi ont a eux deux cumules le QI d'une creme glacee.

Article tout a fait approprie pour un 14 juillet quand tout la France est en train de buller alors que nous, non. Moi aussi, des fois, je voudrais glandouiller sur la plage et m'entendre frire comme un calamar. Comment ? Je rentre tout juste de vacances vous dites ? Oui et alors ?

13 juillet 2010

FAQ

Diantre, toutes ces années de blog avant d'avoir une Foire Aux Questions. Bon, ouiiii, je sais, on dit Frequently Asked Questions ça fait plus chic, mais bon, hein, on va pas commencer a chipoter maintenant.

** La FAQ évolue avec le blog. Je suis rentrée en France en 2012, ça a pas mal changé le style éditorial ! 

Qui se cache derrière ce blog ?  
Moi. (Fastoche, celle la)

Depuis quand tu blogues ? 
Houuuu, ça nous rajeunit pas ma bonne dame. Depuis janvier 2005 (a l’époque sur Over-Blog) et depuis octobre 2009, sur Blogger. Avec des articles ajoutes sur ma vie avant (voir les archives), écrits pour EntreNewYork (site communautaire aujourd'hui disparu) et des niouzlettres emailées aux copains, en 2003 et 2004. Le changement de plateforme explique aussi que le blog soit presque entièrement dénué de commentaires avant le mois d'octobre 2009, car j'ai rapatrié tous les articles a la main (l'hiver a été long cette annee la, ca occupe)

Pourquoi Blogger ? 
Je trouve la plateforme assez intuitive, facile a utiliser et rapide. Les publicités sont optionnelles et depuis juin 2010, y'a plein de nouveaux designs disponibles, qui font que je peux passer un temps de dingue a regarder ce qui serait chouette pour ne finalement rien changer. Je ne touche pas un copek pour faire la pub de Blogger.

Pourquoi tu ne mets pas les accents quand tu écris ?
Il se trouve que j’écris sur un clavier Querty qui n'a pas les accents. Ça m’énerve autant que toi. Sur Firefox, je peux ensuite a la main, faire une correction orthographique et rectifier le tir. Mais comme je ne suis qu'une sacrée feignasse, en général, je ne le fais pas. Je sais, c'est mal, hou, la vilaine.
** Depuis mi-2012, je suis rentrée en France, j'ai retrouvé un clavier Azerty avé les accents, et je peux blogger avec tous les é que je veux. Youpi. 

Tu fais des fautes ! 
Bernard Pivot ne s'en remettra jamais. Si tu vois une horreur orthographique, laisse moi un commentaire pour que je puisse corriger dare dare.

C'est même pas vrai, ce que tu racontes !
J'essaie en général de vérifier mes sources pour ne te raconter que la vérité vraie, mais je ne suis pas parfaite (je sais. moi aussi ça m'a fait un sacre choc). Laisse moi un petit mot pour me dire que je ne suis qu'une vilaine menteuse et je ferai mon mea culpa et j'irai tirer les oreilles de mon informateur.

Quel appareil photo utilises tu ? 
A l'origine : les photos du blog sont prises avec un Nikon D60 quand j'ai le courage de porter l'appareil + son sac qui me donne un peu l'impression a la fin de la journée d'avoir promené un âne mort sur mon épaule. Quand je sors mon âme de midinette et un petit sac a main, je me contente d'un petit compact Canon Powershot modèle SD1100 IS qui est a mon sens un très bon rapport qualité prix (enfin il l’était quand je l'ai acheté, depuis on lave plus blanc, on va plus loin, plus fort, etc.)
** Depuis que la technologie se trouve à portée de téléphone dans nos poches et en particulier dans la mienne : un i-phone. Pas le modèle dernier cri qui est sorti avant-hier, mais il fait le job. 

Je peux te piquer un article ? Une photo ? 
New York la Dolce Vita est sous licence Creative Commons qui permet de copier, distribuer, et communiquer son contenu sous les conditions suivantes : citer l'auteur, ne pas en faire une utilisation commerciale et ne pas modifier le contenu. Contactez moi pour toute autre utilisation, texte ou photos. Merci... 
Donc, si tu demandes gentiment en remontant tes chaussettes après m'avoir dit bonjour, peut-être. Si je découvre qu'à l'insu de mon plein gré quelqu'un "écrit" un blog en copiant les articles des petits copains qui suent sang et eau sur un ordinateur pour épater la galerie alors que le quelqu'un ne fait que reprendre la sueur des autres, le quelqu'un en question risque de passer un moment intéressant.
Comme les photos sont les miennes (sauf mention contraire sur le blog), même topo. Merci beaucoup.
   
Pourquoi y a t-il de la publicité sur ton blog ? 
Parce que je ne suis qu'une vile blogueuse qui aspire a buller chez elle pendant que le trafic sur le blog paiera le loyer. Grosso modo, ça me rapporte l’équivalent d'un café tous les ans, mais puisqu'on en parle, sois gentil et clique voir un peu sur la bannière et peut être que je toucherai mon second café annuel avant la Saint Glinglin.
** Y'en a plus maintenant. Vu que je ne me suis même pas offert une fraise tagada avec mes gains, j'ai décidé de continuer la dure vie de salariée, c'est plus simple. 

Acceptes tu les échanges de liens et partenariats ? 
Ça dépend du sens du vent. Si le blog a un rapport avec les USA, les voyages, et que je l'aime, il passe dans mes liens. Si je l'aime mais qu'il n'a aucun rapport avec le vélo de ma grand mère, je le "suis" avec Google Reader. 
Je suis une grande curieuse qui pose plein de questions pour les demandes de partenariat. Si l'idee me plait et que je n'ai pas l'impression que le site partenaire cherche juste a remporter plus de trafic sans aucune contrepartie pour moi, il est fort probable que je décline l'offre. J'ai du mal avec les concepts qui sont simplement de la reprise des flux RSS complets et qui font tourner un site uniquement sur le dur labeur d'autres gens.
** Depuis, comme on lave plus blanc, on va plus loin, avec X, Insta' et les autres, les blogs sont lentement tombés en désuétude, mais je résiste, je prouve que j'exiiiiiste-euh. (Ceux qui ont compris la référence sont d'une génération que les moins de 20 ans ne peuvent pas comprendre). 

Je viens a New York. Qu'est ce que je peux faire de beau ? 
Plein de choses ! Je te conseille néanmoins un petit top 10 touristique. D'autres blogueurs font egalement des supers listes de programmes évènementiels et d'endroits ou faire du shopping. Si tu as le temps, tu peux donc aller regarder dans la blogroll, chez les New Yorkais. Tous les blogs sont en français ou presque. 
D'autre part le Guide du Routard de New York propose des balades a pied dans les quartiers de la ville. Ces petites promenades auto-guidées sont très bien faites pour flâner et se culturer en même temps. 

Je viens a New York. Tu m’héberges ? Tu as des idées d’hôtels pas trop chers ?
Je t'aime très fort mais non, je ne vais pas t’héberger.
Il y a maintenant moult sites de réservation d'hôtels, il y a Airbnb, bref, je ne t'apprends rien. Pour un sejour plus long, tu peux également regarder les petites annonces immobilières (location, sous location...) sur Craigslist. Inutile de dire (ou peut être très utile, justement) qu'une annonce qui demande un pré-paiement avant l’arrivée sur place est en général une belle arnaque, et qu'on ne paie jamais avant d'avoir physiquement vu l'espace a louer (ça permet de vérifier la taille des cafards, de savoir si on a loue un placard ou Versailles, et de tendre le bras par la fenêtre pour voir si on touche le mur du bâtiment d'en face ou pas).
** Et si tu as suivi, j'ai déménagé en France entre temps. Mais je ne vais pas t'héberger quand même. 

Je viens a New York. On peut se rencontrer ? 
Ça me fait toujours plaisir de rencontrer de nouvelles têtes (si je ne pédale pas dans la semoule au bureau, s'entend). Envoie moi un email pour qu'on s'organise si tu veux.
Cependant si ton séjour est court, je te conseille plutôt de te concentrer sur les visites, les balades, le shopping, et engager la conversation avec des américains. Je ne suis jamais qu'une française. Ce n'est pas très exotique. A toi de voir...
** Maintenant si tu veux me rencontrer, il faudra plutôt viser la Charente, mais tu peux toujours m'envoyer un petit mot. Il y a même des rooftops où boire un cocktail, dingue, hein

Je cherche un stage a New York. Tu m'aides ? 
La société pour laquelle je travaille recrute des stagiaires de temps a autres mais nous sommes une petite structure. Nous recherchons de temps en temps des étudiants en année césure ou en fin de cursus souhaitant faire un stage d'au moins 6 mois (idéalement un an), avec une formation de type école de commerce, master de management, etc. Je ne garantis rien mais je veux bien regarder ton CV. 
Si ton profil est très différent, je ne peux malheureusement pas encore t'aider. Donald Trump m'a demande d’arrêter d'appeler sa ligne personnelle a tout bout de champ, ça fait désordre.
** Je suis désormais hors concours mais je te soutiens moralement dans ton projet. 

Tu travailles pour qui ? 
Curieux.
** Toujours d'actualité : curieux

Comment fait on pour avoir un visa de travail ? 
Je ne suis pas avocate d'immigration, et mon point de vue n'a donc aucune valeur légale. 
Le plus simple : trouver un travail et faire une demande de visa. Il  y en a des tas de différents pour des tas de raisons différentes, et chaque cas est donc un peu a part. Consulter un avocat est probablement une très bonne idée, a condition d'avoir déjà un projet en tête.
Venir travailler illégalement aux Etats-Unis, c'est risquer une interdiction de territoire pendant 10 ans, que vous veniez pour être maitre du monde ou laveur de carreaux, jeune fille au pair ou serveur. 10 ans, c'est long. 
Mon premier long séjour a New York était en stage, avec procédure de visa réalisée par Parenthese Paris. Ce n'est pas donne, mais le service est de qualité. L'organisme peut vous aider a décrocher un petit boulot, ou simplement vous assister pour la démarche de visa de stagiaire. 
Pour un "vrai boulot", il faut s'armer de courage (et avoir de la chance). Le plus facile : si on travaille pour un grand groupe qui a des bureaux aux Etats-Unis, demander un transfert (et croiser les doigts), sinon, l'aventure se fait souvent par VIE (jusqu’à 28 ans seulement).

Je veux te dire que tu es belle et intelligente et que je t'aime. 
C'est gentil. Tu peux m’écrire en complétant ce petit formulaire automatise, qui m'envoie ton message par email. Je réponds toujours (mais pas toujours très vite). Je t'offrirai ma reconnaissance éternelle en remerciement de ton enthousiasme.

Je veux t’écrire pour te dire que tu es moche, que ton blog est nul, et que je te crache virtuellement au visage.
Qu'est ce que tu fais encore la, a me lire, alors ? La vie est très courte. Va donc lire des blogs qui te plaisent mieux, essaie le yoga, et prends quelques gouttes de Rescue. Ça ira mieux après. 

Ta FAQ ne répond pas a ma question. 
J'en suis désolée et je m'auto-lapide pour me faire pardonner. Je pense que cette page évoluera avec le blog. Tu peux me laisser un commentaire en bas de la page ou m'envoyer un email en toute discrétion.

07 juillet 2010

Jour 11 : Quitter Zanzibar, c'est dur...

Lire ce qui precede :

Le reveil est mis ce matin a 6h45 pour avoir le temps de rapidement petit-dejeuner avant d'aller faire du snorkeling + rendre les cles de la chambre au cas ou on ne puisse pas garder la chambre jusqu'a notre retour - la requete semble etre compliquee, sous le soleil Zanzibarien... Cela fait plus de 24 heures qu'on nous suggere de repasser plus tard pour demander a quelqu'un d'autre... Bon. 
Apres le petit-dejeuner, on nous donne finalement les cles d'une autre chambre, ou nous pourrons nous doucher et nous changer - la notre est reutilisee des l'apres midi car elle a une plus jolie vue... 
Puis on file au centre de plongee, en courant, pour apprendre... que la mer est trop grosse : les vagues au niveau du recif de corail vont etre difficiles a passer en allant vers le large, et nous empecheraient carrement de revenir, apres notre session de plongee. Nous sommes rembourses avec les plates excuses du personnel, puisqu'on ne pourra pas remettre la session a demain. Deception. Mais du coup, on a tout-notre-temps. 
A 8h10, nous voila installes sur des transats face a la mer pour notre derniere journee zanzibarienne. Nous declinons, feneants que nous sommes, le cours d'aquagym... et profitons d'un moment d'inattention des beach boys pour aller nous baigner.
Entre temps, le GO est passe au second cours de la matinee : un cours informatif sur la noix de coco ! On ecoute d'une oreille distraite jusqu'a ce que ca devienne interessant, c'est a dire qu'un employe grimpe en haut d'un arbre pour recolter des noix.
Les coques sont ouvertes a la machette.
Les noix sont jeunes (un mois environ) et la chair blanche est fine, tendre, et le jus parfait a boire. Si la noix etait a pleine maturite (3 mois) la chair serait epaisse, ferme, et il n'y aurait presque plus de jus. La, c'est distribution de pailles pour se delecter du jus... Mmmmm...
Une fois le jus bus, les machetteurs (?) nous detachent la chair pour que l'on puisse la manger, et on me confectionne meme une cuillere avec un morceau d'ecorce !
On dejeune au bord de l'eau aujourd'hui. Au bar-grill de l'hotel, au bord de la plage, la serveuse doit etre dure d'oreille, car lorsqu'on commande des fruits frais en dessert, on nous apporte finalement... une pizza aux fruits de mer... qui, ne trouvant pas de proprietaire, finit sa vie dans un placard. On finit par nous apporter les fruits quand meme (c'est plus leger pour finir le repas qu'une pizza, quand meme).
Les portions du repas etaient si genereuses qu'on a eu l'impression, le temps du dejeuner, d'avoir ete projetes aux Etats-Unis par le biais d'une faille spacio temporelle fulgurante.
Dernier bain dans l'Ocean Indien turquoise, en feintant a nouveau pour eviter de se faire alpaguer par les harangueurs de la plage, et dernier plongeon dans la piscine. Gros soupir.
Au sortir de l'hotel club, on retrouve la pauvrete de Zanzibar, les villages qui tiennent plus du bidonville que des petites habitations coquettes - on a vecu trois jours hors du temps, dans une bulle de richesse touristique et le contraste fait mal. 
Savez vous comment on reconnait une mosquee dans un village en Tanzanie ? C'est le seul batiment dont la peinture est fraiche et le toit n'est ni abime ni rouille... 
On est depose a l'aeroport avec un passage dans les faubourgs de Stone Town. Le filtre de securite, comme a Arusha, est sommaire : on passe avec nos bouteilles d'eau - ca donnerait une crise cardiaque a un agent de la TSA.
On profte de notre petite avance pour aller depenser nos derniers shillings tanzaniens pour une petite statuette d'hippopotame en bois, et du the aux epices douces.
Puis on embarque, comme a l'aller, dans un Cessna Grand Caravan.
Cette fois ci le vol va etre court, 20 minutes a peine, pour atteindre l'aerport de Dar Es Salam.
Kwhaeri (= au revoir) Zanzibar !
Nous voila deja survolant Dar-Es-Salam, et en phase d'atterissage. Au terminal national, une navette nous attend pour nous deposer au terminal international. Mais comme il est a peine 18 heures et que notre vol ne decolle qu'a 23h30 (mais apres ca, il n'y avait plus de vols en provenance de Zanzibar), on doit se resoudre a attendre l'ouverture de l'aerport (ouioui, l'ouverture de l'aeroport pour l'enregistrement de notre vol).
Le seul endroit ouvert est la cafeteria, un peu pourrie, de l'aeroport, ou on va devoir attendre jusqu'a 20h30 pour aller enfin enregistrer...
A 20h30, on passe un filtre de securite a l'exterieur du terminal : seuls les passagers detenant une confirmation de vol peuvent entrer dans le batiment. Ca doit leur eviter les mamayous qui se baladent dehors.
Il n'y a qu'un seul comptoir ouvert a l'enregistrement, et pas de borne automatique qui fonctionne, on prend notre mal en patience... jusqu'a ce qu'un comptoir Elite Plus VIP Gold Machin Chouette s'ouvre et l'on puisse s'y rendre. L'avantage d'avoir un cheri qui voyage beaucoup, c'est qu'il est VIP +++ sur une compagnie aerienne, et que meme si on voyage en classe eco (on n'est pas Cresus non plus), on peut au moins avoir acces a des petits privileges comme un comptoir ou ca avance un peu plus vite, et un acces au salon.
On embarque quasiment a l'heure, direction Amsterdam.
Le voyage finit la, mais heureusement, comme on fait escale en France pour quelques jours avant de retourner a New York, cela adoucit notre retour.
A l'arrivee aux Etats-Unis, finalement, on a l'impression que c'est ici la jungle et on a tout de meme bien du mal a se remettre dans le bain, apres la douceur de vie des vacances en Tanzanie ou rien n'avance tres vite mais, Hakuna Matata, ca n'est pas si grave...
Je clos ici notre escapade Tanzanienne et reprendrai sur le blog le cours normal des articles, des bizarreries new-yorkaises, et mes groumpferies pour n'avoir pas autant de vacances que je le souhaiterais.
Mais une chose est sure : on est revenu enchantes, ravis, des souvenirs plein les yeux, et reposes comme cela faisait bien longtemps qu'on en avait besoin.

06 juillet 2010

Jour 10 : Farniente à Zanzibar (2)

Lire ce qui precede :

Seconde journee de glandouille a l'hotel. On se leve un peu plus tot dans l'espoir de pouvoir faire du snorkeling - hier c'etait complet, mais aujourd'hui il ne reste plus qu'une place. Du coup, on est inscrits pour demain. C'est le jour de notre depart, mais on a largement le temps, en matinee, de se joindre au groupe.
Du coup, on a une grande journee devant nous : on s'etait leve tot, expres pour pouvoir faire partie de l'expedition aujourd'hui, et on va donc investir dans transats apres le petit dejeuner pour terminer notre nuit. Inutile de dire que je ne reponds pas a l'appel des sirenes du GO pour le cours d'aquagym de ce matin, trop occupee a terminer le dernier chapitre de La Theorie Gaia.
L'apres midi, balade sur la plage ou nous évinçons les beach boys d'un Desole, on part ce soir. C'est pas beau de mentir, mais c'est tres utile, parfois...
L'un d'eux plus astucieux que les autres nous montre meme la lettre de recommandation ecrite en francais par un de ses clients pour nous inciter a courir plus vite et plus loin acheter.
La Karibu Band est la comme tous les soirs, et on est a peu pres les seuls assidus a les applaudir, ca fait de nous les VIF (very important fans) de la soiree, ce qui nous vaut les sourires eclatants de l'equipe...

05 juillet 2010

Jour 9 : Farniente a Zanzibar

Lire ce qui precede :

Les dernieres journees de notre periple sont calme et oisives en comparaison du debut en safari. 
Leves tardivement, nous petit dejeunons et testons, entre autres, le jus de bongo. Il rappelle le jus de fruit de la passion, en plus floral. Excellent !
Nous reperons deux americaines qui etaient a Tarangire en meme temps que nous : nous suivons un circuit classique. 
Apres le petit-dej, question cornélienne : sur quel transat va t-on s'installer pour passer le reste de la journee ?
Je me laisse distraire par l'appel d'un gentil organisateur pour aller faire un cours d'aquagym, en me disant que c'est pour les mamies, mouahaha, et j'en ressors lessivee : je dois etre une petite nature... 
L'apres-midi, nous profitons d'une petite lecon de Swahili. On revise ce qu'on a appris tout au long du safari en grapillant quelques mots supplementaires :
Jambo (prononcer Djambo) = Bonjour
Asante (asanté) = merci 
Sana = très, beaucoup > Asante Sana = merci beaucoup
Habari = Comment ca va
Mzuri (sana) = (tres) bien 
Karibu (Karibou) = Bienvenue, de rien
Hakuna Matata = pas de probleme
Tembo = Elephant (ou biere, selon le contexte)
Simba = lion (oui, dans Le Roi Lion, le lion s'appelle... lion. Quelle imagination de malade, hein ?)
Si vous etes curieux, vous pouvez egalement voir ici la traduction d'autres mots de l'anglais au swahili.
Le reste de la journee est aussi passionnant qu'hier, sauf si vous tenez a ce que je vous dise combien de fois j'ai fait plouf dans la piscine et combien de brasses j'ai nage dans la mer, je pense que je vais m'arreter la !

04 juillet 2010

Jour 8 : Ferme aux Epices et debut du farniente

Lire ce qui precede :

Petit dejeuner sur la terrasse de l'hotel, vue sur la mer. Au bord de l'eau, un vieux monsieur fait de la gym : sur la tete, il fait des mouvements de jambe qui me donnent mal partout rien qu'a le regarder, avant d'aller nager. Je suis admirative, bien attablee avec mon the vert...
Les cafards font la grasse mat', on n'en n'a pas vu un seul ce matin. C'est avec soulagement qu'on rend la cle de la chambre. On nous demande si on a passe un bon sejour et on explique la bamboula des cafards, justement. Pour nous dedommager, l'hotel, royal, nous offre la bouteille d'eau consommee hier soir... Youhou... Inutile de dire que nous deconseillons l'hotel !
Ce matin, nous allons visitons une ferme aux epices. Sur le chemin, on s'arrete pour visiter les ruines du palais Maruhubi, construit par le Sultan Bargash Bin Said.
Le palais a brule en 1899, et ne restent que les bains ainsi que quelques colonnes d'un site qui a du etre magnifique a l'epoque.
Le site a l'air, malgre tout, d'etre controle, et j'espere qu'il sera joliment refait et entretenu d'ici quelques annees.
Sur la route qui mene a la ferme aux epices, le guide nous montre les Ferraris de Zanzibar : des carioles tirees par des anes.
Nous arrivons a la ferme aux epices, ou, en plus de notre guide, nous sommes escortes par un jeune qui travaille sur la plantation. Certaines especes, nous connaissons deja. Mais d'autres, nous avons bien du mal a mettre un nom dessus, et certaines, nous les connaissons seulement dans leur version un peu morte : de la poudre amoureusement sechee par Ducros qui se decarcasse pour nous. 
L'arbre a rouge a levres, lipstick tree, est une decouverte.
Ses fruits, un peu velus, s'ouvrent comme des coques dans lesquelles des petites billes rouges reposent. Quand on ecrase les billes entre ses doigts, on en extrait une poudre dont la consistance rappelle le fard a paupieres, et est utilisee comme pigment en cosmetique et egalement comme colorant alimentaire !
Le jeune qui nous accompagne nous donne un cornet fait d'une feuille de bananier pliee afin qu'on puisse y ranger nos trouvailles. 
Jackfruits (jacquier), durians, fleurs de cardamome, pieds de gingembre, plan de henné, arbre a curry (Ah bon, ca pousse pas dans un flacon en verre ? Bref), cacaoyer (miam miam) et arbre a shampooing (shampoo tree). On seche carrement devant le fruit de muscade, qui ressemble a une petite prune jaune, et c'est seulement en voyant le noyau qu'on fait aahhhhh! On mange de la carambole, et on decouvre le bongo dont le jus est, parait-il, excellent. On passe devant un giroflier et son parasite bien cultive : l'immense orchidee de vanille.
On ferme les yeux pour apprecier la puissance de l'ylang ylang, et on apprecie la fraicheur de la citronelle. On prend des grains de poivre en main, on a les narines saturees de l'odeur de l'ecorce du cannelier, dont on peut egalement macher la racine (la racine est reconnue pour avoir les memes effets decongestionnants que l'eucalyptus, dont elle a la meme odeur). On mange une orange, verte, mais mure. On teste le ramboutant, egalement connu sous le nom de litchi velu !
Il est tres content de recevoir tout ca, cela va sans dire...
Apres la visite, on nous transfere jusqu'a l'hotel club ou on va passer nos derniers jours tanzaniens, en glandouillant a fond au bord de l'eau. 
Le long de la route, dans les champs, la recolte du riz et du ble se fait a l'ancienne, a la main. Des groupes de femmes, penchees par terre, battent des bottes d'epis avec une energie surhumaine pour la chaleur ambiante. 
Arrives a l'hotel, nous apprecions la decoration aux accents coloniaux et indiens, en esperant que contrairement a la nuit derniere, les cafards auront trouve mieux ailleurs.
Le balcon surplombe le complexe et donne sur la mer,  bleu turquoise.
Il ne nous faut pas bien longtemps pour nous mettre en maillot de bain et aller nous installer sur des transats a l'ombre, face a la mer. Le sable est blanc, et extremement fin.
On se fait, evidemment, accrocher par un beach boy qui sous couvert de nous prevenir qu'il y a des oursins dans l'eau, essaie de nous vendre des tas de choses inutiles. L'eau est fraiche, mais agreable. 
L'apres midi se passe a l'ombre des arbres, entre sieste, lectures et bains de mer.
Le soir, une fois douches et propres, nous prenons un verre au bar de l'hotel, qui jouxte la piscine, avant d'aller diner.
La musique d'ambiance est jouee par la Karibu Band (Karibu, en swahili, veut dire a la fois Bienvenue et De Rien), et on a le droit a des chansons en anglais, evidemment, mais egalement en francais ! (Belle Ile en Mer, Les sunlights des tropiques... bizarre d'entendre ca ici !). 
La soiree se finit a ecouter Karibu en papotant au bar, et en se pshitant d'anti-moustique, parce qu'ils sont particulierement virulants ici : alors que j'ai mon bouclier anti-moustique, m'etant entierement sprayee de la tete aux pieds, ils tournent autour de moi, mais ne s'approchent pas a moins de 5 centimetres de ma peau. Imaginez le carnage que ca serait sans le pshit...

Lire ce qui suit :

03 juillet 2010

Jour 7 : Direction Zanzibar

Lire ce qui precede :

Le reveil est bucolique ce matin : je me leve pour ouvrir les volets/rideaux de notre tente, et je me recouche pour avoir la vue sur le lac et regarder les gnous et zebres qui avance doucement dans la savane…
Petit dejeuner avec vue sur le lac egalement, avant que nous ne fermions les valises pour reprendre la route. A neuf heures nous partons, derniers zebres, derniers gnous, dernieres photos de safari, derniers cahoots sur les pistes le long du lac Manyara. Et soulagement intense en arrivant sur la route lisse, mais accompagne d’un pincement au coeur, sur la route qui nous mene a l’aeroport d’Arusha.
Ce n’est pas l’aeroport international comme le jour de notre arrivee, mais un petit aerodrome ou seuls des petits coucous sont gares le long de la piste. Le panneau indiquant les vols au depart et a l’arrivee est un tableau veleda ou les vols sont inscrits a la main.
Deux comptoirs d’enregistrement, en bois. Deux employes, un qui pese les bagages sur un ancient pese personne qui a du en voir pendant plus d’un demi siècle et l’autre qui detient la liste des passagers et les coche au fur et a mesure de leur arrive, leur donnant en echange une carte d’embarquement manuscrite sur un carton imprime. Nos bagages, cela va sans dire, sont egalement etiquetes manuellement.
C’est le moment de dire au revoir a notre guide, avec lequel nous nous sommes tres bien entendus pendant la semaine. Pincement au coeur, a nouveau. Nous echangeons nos adresses email afin de pouvoir lui envoyer quelques photos. Nous faisons avec lui une photo souvenir devant la jeep en se souhaitant mutuellement un beau chemin de vie.
On a une petite heure a tuer avant l’embarquement de noter vol. On en profit epour acheter des cartes postales et dejeuner avant de passer le controle de securite. Loufoque, d’ailleurs, le controle : seules les bouteilles d’eau visibles sont jetees, mais au passage du scanner, une bouteille restee au fond d’un sac a dos ne fait sourciller personne… La salle d’embarquement est un espace ouvert aux vents, trois rangees de sieges en plastique alignes dans un espace de terre battue, avec un toit de fortune : comme l’espace d’attente “dans” l’aeroport. Au moins, il y a un toit en cas de pluie…
On en profite pour admirer le Kilimanjaro.
Nous embarquons enfin dans un Cessna Grand Caravan : 15 personnes, pilote inclus.
Trois sieges par rangee, un bloc de deux sieges, et un isole de l’autre cote.
Inutile de dire qu’une fois qu’on est cale dedans, impossible de s’extraire si le voisin n’est pas cooperant, et que pour les toilettes, il faudra attendre l’arrivee : plus qu’une heure trente a tenir pour Zanzibar !
Survol d’Arusha et vue sur le Kilimanjaro, qui, cote Tanzanien, n’a presque plus de neiges eternelles.
Depuis l’avion, on voit nettement les delimitations des villages Massais, marques circulaires susr le sol, dans le paysage.
Malgre les couinements excites de la voisine de derriere (qui croit qu’elle va mourir toutes les minutes du vol. 90 fois, c’est long. C’est treeeees treeees long, quand on est assis juste devant), on survit au vol, installes au second rang de l’appareil, le nez colle contre la vitre pour moi. Un quart d’heure avant l’arrivee, la cote tanzanienne se dessine, l’eau gris-brun le long de la cote deviant enfin limpide et turquoise, on apercoit des atolls qui ont l’air charmant, puis enfin, Zanzibar.
Vue du ciel, l’ile de Zanzibar est comme Arusha : un amoncellement de toits en metal plus ou moins delabres, a part quelques beaux batiments que l’on deviene au centre ville. Seules les grandes arteres sont goudronnees, le reste est en terre battue.
Arrivee a l’aeroport, la voisine au cri strident applaudit, contente d’etre en vie (mes oreilles la remercient egalement – elles ont survecu aussi).
On nous attend avec un panneau a notre nom, et on nous installe dans un mini van, direction l’hotel. Le representant de l’agence de voyage a un accent a couper au couteau quand il parle francais… ou anglais. On sourit en attendant que ca se passe, et en esperant qu’en fait, il n’est pas en train de nous poser des questions existentielles auquelles on ne comprend goutte.
Nous sommes deposes dans la vieille ville, au Tembo Hotel.
Bizarrement, le mot Tembo, en Swahili, veut dire a la fois Elephant et Biere. On suppose que l’hotel tient son nom du pachiderme et que les employes ne sont pas trop portes sur la boisson… ? On depose nos bagages dans une chambre rococo, minuscule, meublee de deux lits jumeaux (le voyage de noces du proprietaire de l’hotel devait etre sympa, tiens, pour qu’il nous carre dans une chambre comme ca).
Nous partons armes de notre guide (papier et non humain cette fois) ainsi que de l’appareil photo pour une balade dans la vieille ville.
Beaucoup de batiments tombent en ruine – ce qu’aucun guide ne nous preparait a voir : dans les annees 60, le gouvernement a rachete beaucoup de batiments et les a loues a des familles ayant peu de moyen qui n’ont rien entretenu.
Cette photo mesure le "sens des priorites" : l'antenne satellite, oui; la peinture, l'an prochain, peut etre.
Depuis deux ans, la ville essaie d’enrayer le processus et de rehabiliter l’ensemble, en partenariat avec des entreprises privees, mais il y a encore pas mal de pain sur la planche.
A part le palais du gouvernement, beaucoup des batiments accusent une decrepitude d’autant plus marquee que l’on devine leur splendeur passee a la magnifique porte en bois sculptee qui les orne encore aujourd’hui.
Dedale de rues. On passe devant un marqueur kilometrique de marbre qui nous indique a combien de kilometres nous nous trouvons de la vieille Europe et d’une foultitude de villes africaine.
Une ancienne mosquee, une ruelle tout a fait classique...
Et le marche. Je vous fais grace des odeurs qui prennent a la gorge, une fois qu'on a depasse le cote plaisant des epices multicolores si typiques a Zanzibar...
Nous visitons d’anciens bains persans qui refletent, eux aussi, une spleudeur passee.  
Notre guide de fortune, dans ces seuls bains publiques ouverts ailleurs que dans le palais du Sultan, nous amene de salle en salle dans un anglais laborieux, repentant inlassablement, faute de plus d’explications a certains moments “men and women, separate. Men first, then women, at a different time. A long time ago.”
On se perd presque pour atteindre la cathedrale Saint Joseph, puis on bifurque pour traverser l’ancien fort devenu marche, et nous dirigeons vers un palais qui etait maison extraordinaire aux mille balcons et qui desormais est le musee de la ville.
On y passe une grosse heure a s’instruire sur lles coutumes de la culture Swahili et a deambuler.
Le premier etage est consacre a la Princesse Salmé dont je lis les memoires en ce moment. Au second etage, d’immenses salles sont fermees, mais on peut accede au balcon qui court tout autour du batiment pour admirer la ville.
En bas, le parc ou nous avions commence notre balade deux bonnes heures plus tots’est anime d’une myriade de vendeurs ambulants – on peut d’ailleurs y diner pour presque rien, depuis le sandwich basique jusqu’au homard grille !
De retour a l’hotel, on pique une tete dans la piscine avec delectation : si dans le Nord de la Tanzanie le climat etait sec, a Zanzibar, il fait bien plus chaud, et humide.
Nous dinons dans un restaurant repere plus tot lors de notre balade, pres du fort, de specialites zanzibariennes… tenu par une francaise. Nous terminons la soiree dans un bar luxueux, au dernier etage d’un hotel tout aussi haut de gamme, ou le décor rappelle l’epoque coloniale, avec des accents indiens. Nous surplombons la ville et ses toits de tole ondulee.
Au retour dans la chambre, “surprise”, une colonie de cafards fait la bamboula dans notre salle de bain. Hirk. Les petiots font a peine quelques milimetres de long, mais les grands font quelques bons centimeters, re-hirk, et courrent si vite qu’on ne peut pas tous les attraper. Re-re-hirk. D’autant plus qu’il y en a dans la chambre aussi. Au secours ! 
J’appelle la reception pour demander un spray cafaricide, on me repond ok, mais personne ne vient. Au moment ou j’ecris, j’attends encore le spray, hein…


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