Niouzlettre en avance avec excuse valable

Une fois n'est pas coutume, je mets en ligne la niouzlettre ce jeudi. Parce que ce soir, je suis dans l'avion (youhou), avec Thomas (miracle), pour un week-end express dans les Vosges (le mariage d'une copine).
Grosse panique ce matin, en imprimant mon itinéraire de voyage. C'est complexe car l'aller vers la France a un retour le 12 juillet (le retour du voyage de noces), et ensuite mon New York - Amsterdam - Arusha (pour la Tanzanie) et un billet prime, et mon Strasbourg - New York de ce dimanche est un autre billet prime.  (Je sais pas si pour vous c'est clair, mais pour moi, pas tellement). Donc je me débats un moment dans mes emails et mes réservations, et bizarrement, je ne trouve pas le Strasbourg - New York. Je couine un peu et Thomas le retrouve en pdf sur son ordinateur, mais, hum, pas moi. Bref, je l'ai. Ce matin, me voila donc online chez Madame Air France pour regarder ou je suis assise - j'aime bien être cote allée pour aller aux toilettes me dégourdir les jambes, même si ça implique souvent de se faire galoper dessus par les voisins et se faire exploser le coude par un chariot au moment ou on vient juste de vaguement s'endormir avec la tête sur les genoux qui sont coinces dans le siège de devant. Et la, badaboum, "réservation non trouvée" (ou des termes similaires mais grosso modo, nada). Qu'ouis-je ? Qu'entends-je ? Que je vois-je pas ? Ben rien. Justement. Donc appel a Madame Air France "tous nos agents sont en ligne, blablabla, n'oubliez pas de vous alimenter toutes les deux heures, blablabla, on fait ce qu'on peut" avec la petite musique qui va bien. Des fois, j'ai l'impression qu'on attend tellement pour parler a un agent que quand il décroche enfin, on ne sait plus trop pourquoi on appelait, comme si a l'autre bout du fil, la présence nous sortait tout a coup d'une torpeur forcée. Donc l'agent. Je donne le numéro de réservation. Recherche (petite musique, etc). "Votre réservation a été annulée le 17 avril". What the... ? Mais-euh, pas possible-euh, elle a été émise ce jour la, la réservation. Ouais. Mais elle a aussi été annulée ce jour la. Oh rage, oh désespoir, point d'avion pour dimanche soir. Bon, et je fais quoi, maintenant ? Ben j'appelle Flying Blue, vu que c’était un billet prime. On prend une grande respiration, on n'oublie pas d'aller aux toilettes au cas ou, et c'est reparti pour une bonne demi heure d'attente téléphonique "Tous nos agents sont en ligne, c'est un excellent moment pour aller regarder ce qu'il y a de nouveau dans votre blogroll, blablabla (+ petite musique de fond)". La, ouf que parce que sinon bof, je suis tombée sur un agent charmant, qui m'a certes confirme que la réservation, elle, n’était pas confirmée mais annulée, mais qui a passe la demi heure suivante a me retrouver un vol pour rentrer dimanche, et en trifouillant ses options, a réussi a me remettre sur les mêmes vols, mêmes heures, même jour, pou 2000 miles de plus qu'initialement (ça aurait pu être pire) et $20 de moins. Je pense que s'il avait été la en face de moi je lui aurais fait un gros bisou mais je me suis contentée de lui envoyer mentalement mon éternelle gratitude. Moralité : quand vous réservez un billet prime, vérifiez bien que vous recevez la confirmation avec le numéro de billet électronique, et surtout, vérifiez avant de vous pointer a l’aéroport, ça évite pas mal de sueurs froides.

Ceci étant dit, vous avez du voir qu'il y a eu du changement sur le blog, un petit rappel pour mes gentils lecteurs que je vous aime tous mais que je fais ce que je peux, et puis un ravalement de façade, gribouillis, nouvelle bannière (j'aime New York, ça se voit pas ?) et peut être un jour une bannière avec des photos au lieu des, je cite un lecteur "écules logos I Heart NY". Un peu moins clair, un peu plus girlie, différent en tout cas. Le fond "gribouillis" est, a l'heure actuelle, de la couleur la plus neutre possible pour malgré tout ne pas trop brouiller la lecture (mais il est possible que je m'en lasse vite et que je le vire).

A part ça le week-end dernier, on a (encore) fêté l'anniversaire de Thomas, en plus grand comité a la maison. On a profite du beau temps pour barbecuter et du coup, on a passe la majeure partie de la soirée entasses sur la terrasse... Tout le monde a rapporte des choses a griller, du coup, moi qui avais vu large en prévoyant deux plats de poulet marine, j'en ai relégué un au congélateur (on va donc être oblige de refaire un barbecue a l'occasion, je sais, ce sera dur). On a bien papote, bien ri, bien mange.

Thomas a été gate :

Il a reçu un bon pour des lunettes de soleil (qu'on est allé choisir dimanche), un livre, un kit pour le vin, du rhum et des jeux de société.

Comme je lui avais déjà offert ses cadeaux le jour J+1 (oui, parce que le jour J, il était en déplacement), je lui ai offert ce que je fais plutôt bien : un dessert. Cette fois ci, un cheesecake... au dulce de leche (plus décadent, tu meurs d'une crise cardiaque, quoique les merveilles créées pour Lebron James valent aussi leur pesant de cacahouètes).

Dimanche, on a nettoyé l'appartement - mais comme on avait passe la majeure partie de la soirée dehors, c’était plutôt facile (oui, on a eu bien pire) puis on s'est plie a l’activité américaine du week-end (a part le couch potato-isme) : nous sommes allés au Mall. Il y a a cote de chez nous un immense centre commercial ou le Niou Djersien vient passer la journée quand il ne sait pas trop quoi faire (en tout cas c'est l'impression que donnent les gens qui y trainassent). Nous, on avait un but, les lunettes de Thomas, et après moult hésitations, voici le choix de Monsieur, approuve par Madame :

Comme ça, hop, Thomas est fin prêt pour la Tanzanie.

Cette semaine aura passe vite, vu que je n'aurai été que quatre jours au bureau. Je suis excitée comme une puce a l’idée de ce week-end en France, qui coïncide avec notre premier anniversaire de mariage (c’était le 20 juin, larme émue), et je pense que je ne verrai pas la semaine prochaine passer non plus, avant de partir (enfin) en voyage de noces ! 

Ne m'en voulez pas si je ne suis pas scotchée derrière mon ordinateur ce week-end pour autoriser la mise en ligne de vos commentaires. Mais si je croise une connexion Internet au détour d'un chemin (Tiens, Connexion, qu'est ce que tu fais la, etc.), promis, je z'yeuterai tout ça. Bon week-end les loulous !