03 juin 2005

Petite semaine, grosse déception, Louis Vuitton

Première grosse déception de cette dernière semaine : le non de la France à l’Europe. Dans ma grande naïveté j’avais encore l’espoir de penser que les Français, doués d’intelligence, verraient plus loin que le bout de leur nez et voteraient pour leur avenir. Mais non, ils ont préféré grogner contre le gouvernement national. En hurlant leur non à un référendum supranational… Allez comprendre.

Seconde grosse déception de cette dernière semaine : Unilog Management. Allez comprendre, là aussi, pourquoi moi, petite marketeuse dans l’âme, j’ai accepté d’aller passer une session de recrutement pour un cabinet de conseil. Bref, l’entretien de groupe s’est bien passé (c’est toujours ça), mais les tests de « logique » - compléter des suites de dominos pendant des heures – m’auront oté définitivement le droit d’aller m’expliquer en direct live devant un responsable de recrutement. Merci, au revoir et à la prochaine. Non que cet échec me touche en soi, je suis surtout vexée d’avoir été évincée. Mais je m’en remettrai.

Dans les nouvelles plus fun de la semaine, j’ai participé mardi soir au commerce souterrain qui est la hantise du fleuron de nos exportations : j’ai acheté chez Louis Vuitton un portefeuile pour une japonaise. La dame m’a accostée alors que je faisais le tour du pâté de maison, pour me demander si je voulais bien aller y faire une course pour elle. Il faut savoir qu’en effet, Louis Vuitton impose un quota maximum d’un article acheté pour les étrangers : sinon cela concurrence ses boutiques implantées hors de France…

Voici donc ma japonaise qui me sort 6 gros billets verts, pour que je lui rapporte le portefeuille de ses rêves. Je vous assure qu’étant donné ce que je suis payée en ce moment, avec 600 euros en liquide dans les mains, j’ai eu, un instant au moins, l’idée de partir en courant avec son argent ! Et puis finalement j’ai fait pour elle ma B.A. et j’ai laissé le personnel exquis de la boutique s’occuper de moi comme si j’étais la reine de Saba claquant l’équivalent de la moitié du SMIG dans 20 cm² de cuir monogrammé. Sic.

Après cette escapade parisienne de 2 jours, je suis rentrée à Reims, histoire de bichonner mon projet Vinexpo, entre autres. Au bureau tout est calme à part les gens qui me harcèlent au téléphone en voulant parler à ma responsable (qui était au Japon, cette semaine au Viet-Nam et la semaine prochaine au Canada) alors je fais de mon mieux pour ne pas les mordre virtuellement et continuer ardemment mon travail. Non mais.

Ce week-end je rentre à Maizeray profiter du soleil, et passer demain matin chez mon coiffeur préféré pour un rattrapage de coupe. C’est vrai, ils ont repoussé mes cheveux, ils sont presque trop longs : ils atteignent le bas de mon cou… !

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