30 novembre 2005

Les francais aux USA

Voici (source Wikipedia, pas souvent des plus fiables!) le nombre de personnes par etat ayant pour langue maternelle le francais. Etat des lieux : an 2000, estimation.

Florida  337,605
New England  320,924
New York State 295,556
California 139,174
New Jersey 76,008
Texas 65,778
Pennsylvania 52,517
Maryland 49,560
Georgia  48,391
Ohio  45,015
Illinois 44,847
Virginia 42,782
Michigan  39,657
North Carolina  34,642
Washington  22,701
Missouri 20,203
South Carolina 19,359
Indiana 18,362
Colorado 18,317
Tennessee 18,067
Minnesota 16,085
Arizona  15,868
Wisconsin  15,120 
Alabama 13,895
Kentucky 12,780
Oregon 12,123
Mississippi 10,968
Other states 92,118


Ce qui fait environ 0.64 % de la population americaine qui parle francais - et ca ne prend pas en compte les feneants qui, comme moi, ne sont pas inscrits au Consulat !
Note - 40 000 francais declares a New York.

29 novembre 2005

Quand la charité atteint des sommets...

PITCAIRN, Pennsylvanie (AP) -- Un pasteur qui campait sur le toit de son église en Pennsylvanie en est descendu après avoir atteint son objectif: collecter 500 dindes pour des familles nécessiteuses.
David Martin, de l'Assemblée de Dieu de Pitcairn, avait établi ses quartiers lundi sur le sommet de l'édifice après avoir averti qu'il y resterait tant qu'il n'aurait pas obtenu satisfaction.
Il a finalement gagné son pari le jeudi precedant Thanksgiving, recueillant 255 dindes et des promesses de dons lui permettant de franchir la barre des 500 volatiles.
"Je voulais bénir la communauté", a-t-il expliqué. "Vous pensez que si vous faites quelque chose d'un peu inhabituel, les gens vont se manifester, et c'est ce qui s'est passé. Ils ont donné plus que je n'aurais imaginé."
Le pasteur affirme avoir atteint son but plus vite qu'il ne le pensait. Il avait en effet prévu de rester sur le toit encore quelques jours !

Et pof, en plein dans les chevilles

Au retour du week-end de Thanksgiving - que les Americains nomment "holidays" c'est pour dire si c'est long - quelle ne fut pas ma surprise de recevoir un e mail... d'un fan ! Celui qui racontait sa vie etait tombe par zazard sur mon blog et n'en decrochait plus... Youhou ! Un fan declare !! Qui m-aime-euh, moua et mon humour, mes histoires sur les Etats-Unis et mon recent engouement pour les clubs de gym (C'est la vie de chateau pourvu que ca dure-euh)...
Du coup, je reste assise, de peur d'abimer mes chevilles...

28 novembre 2005

Manhatte (en francais dans le texte)

Pour la petite histoire, le fondateur de "Nieuw Amsterdam" (en néerlandais) qui, en 1664, devint New York, acheta l'île de Manhattan pour quelques florins - on disait Manhatte en français - était un francophone réfugié en Hollande : Pieter Minuit.

Un trésor oublié

LOS ANGELES (AP) -- Un chauffeur de taxi de Los Angeles a eu la surprise de découvrir dans son véhicule un sac laissé par un client étourdi contenant une centaine de diamants d'une valeur totale de 350.000 dollars (300.000 euros).
Haider Sediqi, un immigré afghan, n'avait d'abord pas prêté grande attention au petit étui laissé par un passager, qu'il avait conduit à l'aéroport international de la grande métropole californienne.
A la fin de sa journée de travail, il a finalement découvert le petit trésor: des diamants enfermés dans des sachets en plastiques transparents. Le sac contenait également un numéro de téléphone.
N'écoutant que son honnêteté, Sediqi, 40 ans, père de deux enfants et dont l'épouse en attend un troisième, a appelé. "Est-ce que vous n'auriez pas oublié quelque chose?", a-t-il demandé à son interlocuteur.
"Oh, mon Dieu", a répondu celui-ci, le bijoutier Eric Austein. Sediqi a convenu de rencontrer le propriétaire des diamants, dont le vol pour New York n'avait pas encore décollé, au poste de police de l'aéroport.
Les policiers ont compté les diamants et confirmé l'identité d'Austein, qui a recouvré son bien et témoigné sa gratitude à son bienfaiteur en le serrant dans ses bras et en lui promettant une récompense.
Sediqi dit n'avoir jamais envisagé de garder les gemmes, même s'il rêve d'ouvrir un restaurant. "Dieu est là-haut. Il voit tout", a-t-il confié.

Si c'est pas beau cette honneteté !

27 novembre 2005

Les Etats-Unis, maîtres d'Internet


Après le premier Sommet mondial sur la société de l’information, qui s’était tenu à Genève en décembre 2003, Tunis a accueilli, du 16 au 18 novembre, à la demande de l’ONU, et organisé par l’Union internationale des télécommunications (UIT), le second Sommet mondial avec une préoccupation principale : comment instaurer un contrôle plus démocratique d’Internet ?
Internet est une invention américaine du temps de la guerre froide. Le Pentagone cherchait alors à élaborer un système de communication pouvant résister à une attaque atomique, et permettant aux responsables politiques et militaires ayant survécu de reprendre contact entre eux pour lancer la contre-attaque. Encore étudiant à Los Angeles, Vinton Cerf imagina, avec une équipe de chercheurs financés sur fonds publics, les outils d’un nouveau mode révolutionnaire de communication. Mais il n’était encore réservé qu’à une petite minorité d’universitaires, de militaires et d’autres initiés.
Plus tard, en 1989, les physiciens Tim Berners-Lee et Robert Cailliau, chercheurs au Centre européen pour la recherche nucléaire (CERN) de Genève, mirent au point un système hypertexte et inventèrent le World Wide Web, qui allait favoriser la diffusion des informations et l’accès du grand public à Internet, ainsi que sa formidable et fulgurante expansion.

Et derrière tout ça... l'ICANN.
A l’heure actuelle, et depuis 1998, le réseau mondial est géré par l’Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (Icann), un organisme de droit privé à but non lucratif basé à Los Angeles, soumis à la loi californienne et placé sous le contrôle du département du commerce des Etats-Unis. L’Icann est le grand aiguilleur du réseau. Il s’appuie sur un dispositif technique constitué de treize puissants ordinateurs, dits « serveurs racines », installés aux Etats-Unis (quatre en Californie et six près de Washington), en Europe (Stockholm et Londres) et au Japon (Tokyo).
A quoi sert l'Icann ?
A coordiner des noms de domaine (Domain Name System, DNS), ce qui aide les usagers à naviguer sur Internet. Chaque ordinateur relié à Internet possède une adresse unique appelée « adresse IP » (pour protocole Internet). Au départ, ces adresses IP sont des séries de chiffres difficiles à mémoriser, mais le DNS permet d’utiliser, à la place de chiffres, des lettres et des mots plus familiers (le « nom de domaine »). 
Selon ses propres termes, l’Icann « a pour mission de préserver la stabilité opérationnelle d’Internet, de promouvoir la concurrence, d’assurer une représentation globale des communications Internet et d’élaborer une politique correspondant à sa mission suivant une démarche consensuelle ».

Mais, depuis quelque temps, il n’y a plus consensus. La mainmise américaine sur le réseau est contestée. En septembre, à Genève, lors d’une négociation préalable entre les Etats-Unis et l’Union européenne, avant le sommet de Tunis, les Etats de l’Union ont été unanimes à réclamer une réforme de la gouvernance d’Internet à l’occasion de l’arrivée à échéance, en septembre 2006, du contrat qui lie l’Icann au ministère du commerce américain. La rencontre s’est soldée par un échec, Washington se refusant à tout changement.
Le Brésil, la Chine, l’Inde et l’Iran, par exemple, se retrouvent, mais pas toujours pour les mêmes raisons, sur d’identiques positions que l’Europe. Certains menacent même de créer leur propre organisme national de gestion de la Toile, ce qui conduirait à une désastreuse fragmentation d’Internet.
Ce différend possède une dimension géopolitique. Dans un monde de plus en plus globalisé, où la communication est devenue une matière première stratégique et où explose l’économie de l’immatériel, les réseaux de communication jouent un rôle fondamental. Le contrôle d’Internet confère à la puissance qui l’exerce un avantage stratégique décisif.
L’hégémonie sur Internet donne aux Etats-Unis, en théorie, le pouvoir de limiter l’accès à tous les sites du réseau dans quelque pays que ce soit. Ils peuvent aussi bloquer tous les envois de messages électroniques de la planète. Jusqu’à présent, ils ne l’ont jamais fait. Mais ils ont la possibilité de le faire...
Le temps est donc venu de réclamer que l’Icann cesse d’être sous contrôle de Washington. Et devienne enfin un organisme indépendant relevant des Nations unies.
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Source : Ignacio Ramonet pour Le Monde Diplomatique
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26 novembre 2005

Les dindes de Bush a Disneyland

George W. Bush gracie deux dindes et les envoie à Disneyland...

WASHINGTON (Reuters) le 11/22/05 - Comme c'est la tradition aux Etats-Unis ces 15 dernières années, le président George W. Bush a solennellement gracié mardi deux dindes normalement destinées à finir rôties au repas de la fête de Thanksgiving, qui tombe jeudi.
Mais ce qui n'est pas banal, c'est la décision du chef de l'exécutif d'envoyer "Marshmallow" et "Yam", les deux dindes originaires du Minnesota distinguées cette année, finir tranquillement leurs jours au soleil de Californie, au parc d'attraction de Disneyland, à Aneheim.
"Je sais que Marshmallow et Yam vont se régaler à se dandiner au soleil de Californie en se rappelant leur jeunesse au Minnesota", a déclaré sans sourciller Bush, flanqué de son vice-président Dick Cheney, lors de la cérémonie officielle annuelle de "pardon des dindes de Thanksgiving".
"Gracier des dindes n'est pas une mission que je prends à la légère", a-t-il ajouté.
Les deux volatiles graciées ont été choisies à la suite d'un "vote" électronique effectué à partir d'un site internet de la Maison blanche.
Jusqu'ici, les bêtes épargnées étaient envoyées dans une réserve de Virginie appelée "Frying Pan" (Poêle à frire").
Mais le mouvement de défense des droits des animaux Peta a supplié le président Bush de ne pas envoyer les deux lauréats de cette année au Frying Pan Park où, selon ces militants de la cause animale, les dindes risquent de mourir de négligence ou des dures conditions de vie.

Sorties a Hoboken et Thanskgibing cooking


Oyez oyez braves lecteurs, tout vient a point a qui sait attendre ou presque. Ok je suis un tout petit peu a la bourre pour la niouzletter mais on fait ce qu’on peut. Il faut dire qu’avec les “vacances” de Thanksgiving  je n’etais pas desoeuvree au point de passer ma vie sur Internet. 
Apres la soiree d’anniversaire a Brooklyn, le reste du week-end dernier (avant Thanksgiving, pour ceux qui suivent pas, dans le fond) a ete relativement calme. Des courses de la Noyelle avec Angelique samedi après-midi, puis un diner au Mile Square, avant de prendre un verre au 3 Forty Grill a Hoboken, parce que les martinis y sont terribles parce qu’on y a une tres jolie vue de New York. Apres un martini – ici c’est un cocktail a base de vodka, et non pas du vin cuit d’origine italienne – on est rentrees, sages jeunes filles que nous sommes… il etait a peine minuit ! Cendrillon aurait ete contente…
Dimanche, une tentative de brunch avortee pour un changement de plan de derniere minute (groumpf), j’ai donc passé mon temps a buller a Hoboken après m’etre promenee un peu a Manhattan. Il faisait froid mais beau.
Lundi de retour au bureau, mais cette semaine avec mon programme de neo-sportive, lundi, donc natation, mardi un cours de step et mercredi yoga, avant le grand week-end de Thanksgiving. Parlons en, justement, du cours de step de mardi… Deux eleves seulement pour la prof, hyper active, et a la fin du cours, Dolce en nage qui se demande si son petit coeur ne va pas lacher… Et la, la prof, tres zen, “c’etait un peu plus rapide que d’habitude, non ?” Euh… Comment dire ? D’habitude je ne sais pas, parce que je n’y suis pas, mais une chose est sure, c’etait TRES rapide… Apres une douche bien meritee, ce mardi soir, j’ai file aux French Tuesdays a Duvet ou le champagne coulait a flot… Du coup, comme Thomas etait rentre la veille d’Europe et souffrait encore du decalage horaire, on n’est pas reste tres tard.
Mercredi, comme c’etait veille de fete, tout le monde a deserte le bureau vers 14 heures, du coup, moi itou ! Et la, prise d’une folie culinaire decidee sur un coup de tete avec Thomas, je suis allee en quete d’une dinde. Bon. Autant vous le dire tout de go, trouver une petite dinde bio la veille de Thanksgiving, c’est comme demander a un americain de situer Paris, France, sur une carte : peine perdue. Du coup pour ne pas transiger sur la qualite “organic” de la sus-citee dinde, je me suis retrouvee avec une bestiole frisant les 7 kilos dans le frigo. Pour un repas de 2 personnes. Sic.

Jeudi, donc, la bete a cuit environ 4 heures dans le four, retournee toutes les demi heures et arrosee de son jus, puis d’une mixture miel-citron qui l’a rendue toute doree, croustillante et miam miam. Et comme on se doutait qu’il y aurait des restes on a invite un copain a nous aider, mais il en restait presque autant après ! Accompagnee de gratin dauphinois, et suivi d’une tarte tatin aux poires, c’etait parfait. Et le temps que la bestiole grille, on a donc dejeune/ dine vers 17 heures, bref un vrai Thanksgiving americain…

La suite du week-end ? Dans la prochaine niouzlettre, sinon je vais y passer des heures !

25 novembre 2005

L'origine de Thanksgiving

Thanksgiving, c’est le quatrieme jeudi de Novembre aux Etats-Unis, c’est aussi l”Action de Grace”, le second lundi d’Octobre au Canada. Cela a des faux airs de Noel, pour nous pauvres Europeens qui n’y comprennont pas tout a la culture locale : on se reunite en famille, on mange sur le coup de 15 heures de la dinde farcie, puis de la pumpkin pie et de la blueberry pie (personnellement je m’en tiendrai a la blueberry pie, je ne suis pas fanatique de la citrouille).

Mais au fait… Ca vient d’ou ?
A la suite de differents avec le roi James Ier, certains Anglais se mirent a remettre en question l’Eglise d’Angleterre et deciderent de s’en separer : ils partirent en Hollande… puis finirent, le 6 septembre 1620, par se decider pour le Nouveau Monde et embarquerent ainsi a bord du “Mayflower” depuis Plymouth, en Angleterre.
Les pelerins pensaient accoster vers la Virginie, mais tombent sur ce qu’on appelera ensuite Cape Cod (le cap de la morue, pour les accros de la traduction). Les pelerins s’installent la, nomment leur campement “Plymouth” (ils sont plein d’imagination). Le premier hive rest tres difficile pour ces debarques : le climat est rude, ils sont arrives trop tard pour mettre les terres en culture et rien ne pousse. La moitie de la colonie meurt de maladie.
Un jour, un Indien Wampanooag (c’est le nom de la tribu) leur rend visite… Les pelerins prennent d’abord peur… mais ils ne sont pas les premiers a avoir foule les terres americaines : d’autres anglais sont deja passes par la, et cet indien qui les aborde parle l’Anglais dans le texte… cela rassure nos anglais.
Sur ces entrefaits, la communaute decide de conclure un “traite de paix” avec les Indiens… Personne n’est dupe, mais cela rend au moins les indicents de voisinage un tantinet moins nombreux. Indiens et pelerins font alors du commerce.
L’annee est difficile, mais les Indiens aident les pelerins en leur offrant des dindes sauvages et du mais. Au printemps suivant, les Wampanooags enseignent aux Pelerins la culture du mais, mais egalement la chasse et la peche.
C’est ainsi qua partir de l’automne 1621, ils recoltent du mais, des haricots, des potirons. A l’issue de cette premiere recolte, les colons decident de remercier Dieu et les Wampanooag. Les Indiens avaient coutume de celebrer la fin de la moisson et de remercier leur Dieu, les pelerins reprennent cette idée. Leur gouverneur, William Bradfort, organise en novembre 1621 une journee d’actions de grace, “Thanksgiving day”, a laquelle ils convient un chef de tribu et 90 Indiens. Les Wampanooag appporterent du gibier et des dindes a rotir, et avec les colons, ils firent ainsi une grande fete : ce fut l’avenement de Thanksgiving.
Les années suivantes, les colons continuèrent à célébrer la récolte d'automne. "Thanksgiving Day", qui se renouvellera chaque année en Nouvelle Angleterre avant que le président Abraham Lincoln ne l'érige en fête nationale en 1863.
Cette célébration des moissons est un moment où les familles se réunissent autour d’un repas. La dinde rôtie avec de la compote d'airelles, les patates douces confites et la tarte a la citrouille sont les plats traditionnels servis ce jour la.

The First Thanksgiving,
par Jean-Louis Gerome Ferris.

24 novembre 2005

L'empire de la sueur

A force de voir mes omaillegodes de collegues me hurler “You’re crazy, that’s 12 points a bite” quand je dejeune des lasagnes aux aubergines devant mon bureau, et de les voir aller a la gym a la place de leur pause dejeuner, ca a fini par me contaminer et me donner mauvaise conscience.

Me voila donc a pousser la porte de l’etablissement le plus proche de mon bureau. New York Health and Racquet Club. Eh bien je peux vous dire que vu le prix du Membership, oui, on est pas loin du raquet organise. Mais passons.
Une musique funk tres energique est diffusee, la standardiste derriere son comptoir me fait un grand sourire, alors je me lance et je lui explique que j’aimerais bien avoir un peu plus d’informations sur le club. Elle me fait un sourire 312 carats (j’en suis encore toute eblouie) et me dirige vers le “membership consultant” (sans rire, c’est le titre du poste !) qui, lui aussi, sourire colgate et tee shirt laissant deviner les heures qu’il a suees sur les machines de torture. Je manque de lui demander un rendez vous pour faire blanchir mes dents, et au dernier moment, je me reprends pour lui demander des infos sur le club. Il jubilee, c’est la partie la plus sympa pour lui : faire le tour du proprietaire en ventant les merites de ses joujoux. Soit. Comme le club est sur plusieurs etages, il me propose de … prendre l’ascenseur pour aller au dernier etage et redescendre ensuite. Devant mon air choque (un ascenseur dans un club de gym ???) il change d’avis et je lui emboite le pas dans l’escalier.
Athmosphere climatisee. Partout, des gens rives sur des velos, des machines que je trouve bizarres, et les gens suant sang et eau devant… un ecran de television ou leurs emails. Pas de doute, on est toujours a New York. De salle en salle, des souffles de douleur et d’effort, des gens qui soulevent des poids, des qui courrent sur un tapis… Moi qui n’avais jamais mis un doigt de pied dans une salle de sport je me dis que l’on n’est pas loin de l’enfer. Et puis aussi une vraie salle de torture, avec des instruments qui rappellent les donjons de notre Moyen Age : la salle de pilates (prononcer “pilatiz”). Des salles pour les cours en groupe, une piscine, petite, mais une piscine tout de meme, des bains bouillonnants, sauna, hammam, massages sur demande, serviettes a dispo dans les vestiaires… Le club s’etend sur 7 etages au total !
Mon Membership Consultant s’enquiert de mes impressions. “Sounds great” je reponds. Il sourit, j’ai repondu juste. Il me demande si je veux essayer le club une journee avant de signer. Oh oui ! Je repars donc avec mon “one day trial membership” et la grille de tarifs exhorbitants pour aller se torturer le corps en cadence.
Jeudi dernier, armee d’une tenue adhoc et de tout mon courage, je pousse la porte du club pour aller le tester. Vestiaires, je me change. J’avais opte pour un cours de “Step”. Quand je rentre dans la salle, le prof termine d’installer les steps, justement, et comme je lui dis que je n’y connais rien il me met devant sur le cote. Je lui serai reconnaissante toute ma vie de ne pas m’avoir mise au milieu, et je le detesterai toute ma vie de m’avoir mise devant. Le debut du cours ? Trop fa-ci-le. Et que je te monte la marche, pied gauche, pied droit, on double, etc. Apres ? Apres j’avais l’impression d’etre le anti-heros d’une mauvaise comdie, en ayant toujours au moins un temps de retard avec tout le monde… C’est tellement rapide qu’a la fin, tout le monde sort rouge ecarlate. En 45 minutes seulement…
J’attire l’attention du lecteur sur mon incapacite apparente a comprendre tous les pas, mais j’ai tout de meme une excuse. Le trainer nous donnait les mouvements a faire dans un micro. La, plusieurs problemes. Premierement : comprendre les mots qui pouvaient etre craches dans le micro, “to the left shmalayala *closing doors*” Ah pardon, je confonds avec le metro pour la fin. Et quand je decomposais enfin le “To-the-left-L-step-kick-repeater-three-times-reverse-your-feet” en plusieurs mots au lieu de mon “shmalayala” du depart, les autres avaient eu le temps de le faire deux fois…
J’avais l’impression d’etre au milieu de cheerleaders attardees qui se battaient pour savoir qui attirerait le plus vite l’attention du coach. Ca piaillait des que possible… Et lui, d’en rajouter pour nous “flatter” : “Who’s got a big fat ass ?” Et toute la salle de repondre en coeur “I’ve got a big fat ass” et le trainer “ So shake your booty!”… Vision d’horreur qu’une bonne dizaine de omaillegodes transpirantes hurlant “I’ve got a big fat ass” en rythme…
J’ai vraiment eu besoin, pour ne pas rire ni tomber de ma marche, de toute ma concentration…

Si je vais signer ? Oh. D’abord je vais aller tester les autres clubs a proximite qui ne font pas partir du meme reseau, pour avoir mon trial day, et savoir si ailleurs aussi, on recycle les cheerleaders…

23 novembre 2005

My Daily Candy


Daily Candy est un site dedie aux New Yorkaises dans l'ame... eprises de shopping et de bons plans. Sous forme d'emails quotidiens, le site vous envoie chaque jour un 'Tip', conseil, astuce, truc a faire en ville... et surtout des bons plans shopping, comme les sample sales.
Daily Candy propose une edition generale, et des bons plans specifiques aux villes de Chicago, Boston, New York, San Francisco ou encore Londres.
Outre les bonnes adresses, le site est emaille d'aquarelles dont j'aime beaucoup le style, et qui croquent la New Yorkaise et la femme moderne. Over-bookee... ou non !

La Nature "personne de l'année" 2005 pour Time Magazine?

NEW YORK (Reuters) - La Nature pourrait bien être désignée comme la "personne de l'année" 2005 par Time Magazine.
Elle figure au premier rang de la liste officieuse des présélections pour la couverture du 19 décembre.
Ce choix s'explique par la série de catastrophes naturelles d'une ampleur exceptionnelle qui a marqué l'année, tsunami en Asie, ouragan Katrina, séisme au Pakistan.
"Elle a mis à nu tellement de fissures dans notre système", a expliqué le journaliste de la NBC Brian Williams, qui est l'un des membres de la commission chargée de choisir l'élu 2005.
Parmi les autres suggestions figurent le général Russel Honore, chef des opérations de secours après Katrina, Abou Moussab Zarkaoui, chef de l'Organisation d'Al Qaïda en Irak, la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, le fondateur de Microsoft Bill Gates pour l'argent qu'il a donné à la lutte contre le paludisme, le pape Benoît XVI, et l'auteur de Harry Potter J.K. Rowling.
La "personne de l'année" n'est pas toujours une personne. Time Magazine a mis en une "le soldat américain" en 2003, la "terre menacée" en 1988 et "la génération des moins de 25 ans" en 1966.
Cette tradition remonte à 1927: le magazine avait voulu combler en fin d'année un "ratage" en désignant Charles Lindbergh comme homme de l'année, après avoir omis de faire sa une sur son exploit de la traversée historique de l'Atlantique.
Certains choix ont choqué les lecteurs du magazine: Adolf Hitler en 1938, Joseph Staline en 1939 et 1942 ou l'ayatollah Khomeini en 1979.
L'année dernière, c'est le président américain George Bush qui a été désigné personne de l'année...

22 novembre 2005

Porte bushée ?



BEIJING (Reuters) - Irked by a reporter who told him he seemed to be "off his game" at a Beijing public appearance, President George W. Bush sought to make a hasty exit from a news conference but was thwarted by locked doors.

"Respectfully, sir -- you know we're always respectful -- in your statement this morning with President Hu, you seemed a little off your game, you seemed to hurry through your statement. There was a lack of enthusiasm. Was something bothering you?" he asked.
"Have you ever heard of jet lag?" Bush responded. "Well, good. That answers your question."
The president then recited a list of things of that he viewed as positive developments from his Beijing meetings, including cooperation on North Korean nuclear disarmament and the ability to have "frank discussions" with his Chinese counterpart.
When the reporter asked for "a very quick follow-up", Bush cut him off by thanking the press corps and telling the reporter "No you may not," as he strode toward a set of double doors leading out of the room.
The only problem was that they were locked.
"I was trying to escape. Obviously, it didn't work," Bush quipped, facing reporters again until an aide rescued him by pointing to him toward the correct door...
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Source : Reuters

Sport aux Stazunis

Un post de mon copain Fred...

Rassurez-vous, je ne vais pas vous bassiner (enfin, essayer) mais je suis un grand sportif. Surtout du canapé et devant la télé... Ca fait plus d'un an que je traîne aux stazunis et je me suis rendu compte que ce pays a une conception des championnats assez différente de l'Europe... Il y a même certains points très cocasses…

Les 4 sports les plus dominants sont bien évidemment le faux football, le basket-ball, le base-ball et le hockey. Tout le reste n'est même qu'anecdote (sauf une fois tous les quatre ans pour les J.O.-Olympiques). Les quatre championnats, respectivement N.F.L. (National Football League) - N.B.A. (National Basket Association) - M.L.B. (Major League Base-ball) - N.H.L. (National Hockey League), ont la particularité d'être mono division ! Contrairement à tous les autres championnats mondiaux il n'y a pas de deuxième division ou de ligue 2 ou quoi que se soit. Si une équipe se prend 312 - 0 à chaque rencontre, elle sera toujours qualifiée pour la saison suivante. Fou non ? En fait, contrairement au reste de la planète les championnats et les équipes sont purement professionnels. Ceci expliquant peut-être cela. Ici, il faut faire le distinguo entre franchise (équipe) et ville. Pour simplifier, la ville s'occupe de fournir le lieu alors que la franchise s'occupe de tout le reste ! Ce qui fait qu'il y a toujours 2 noms ; un pour la ville et l'autre pour la franchise (ex New York - Giants, New York - Knikcs, New York - Yankees et New York - Rangers). Mais la ou ça devient plus cocasse c'est qu'une franchise peut décider de partir du jour au lendemain dans une autre ville. Vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi il y a les Los Angeles Lakers, Utha Jazz, Menphis Grizzlis etc. ? Ben oui, initialement les franchises étaient dans une autre ville. C'était les Minneapolis Lakers, New Orleans Jazz etc. (notez que les noms correspondent beaucoup mieux...). Pour résumer, les championnats peuvent être considérés comme des associations d'entreprises... 100% pépettes.

C'est même tellement argent-orienté qu'a la télé ils nous coupent les réclames avec des petits bouts de matches (méchants !). Pognon, toujours : à mon grand étonnement il y a de la publicité de partout et à tire larigot sauf… Sur les maillots. Inouï ! Sous encore : les payes des joueurs ! La N.B.A. et la N.F.L. ont décidé de mettre un frein à toute cette escalade. En effet les salaires des joueurs sont maximisés. C’est à dire qu’il y a une enveloppe maximale pour la paye des joueurs et ils doivent partager. Dans un sens c’est bien, mais les stars raflent la mise et les autres n’ont plus que les miettes. Maintenant, afin d’éviter ce genre d’abus, la NBA a instauré un SMIG ! J’en ai rêvé les US l’ont fait ! La NHL veut s’y mettre aussi. Mais les joueurs ben… Ils refusent (ça se traduirait par une réduction significative de leur salaire) ! Donc ils sont en grève !!!!

Autre point complètement abscons pour nous : the draft. A la fin de chaque saison les franchises font signer un contrat professionnel avec un p'tit jeune plein d'avenir qui joue pour une fac. Le choix se fait dans l'ordre inverse du classement de la saison (c'est le plus nul qui choisit en premier et ainsi de suite). Ca ne coûte rien à l'équipe, mis à part le salaire bien évidemment. C'est dément, ils vont littéralement faire leur marché ! Le plus horrible c'est que maintenant ils vont ans les lycées (Kobe Bryant, Kevin Garnett, Lebron James étaient à peine sortie du lycée et ont été jetés dans le grand bain).

Mini-quizz : en 1984, N.B.A., qui était le troisième pick et par quelle franchise ?

Les infrastructures US sont quand même assez proportionnelles aux pays… Les stades universitaires font même pâlir de jalousie les grands clubs de foot Français (et je n’ose même pas parler pas du rugby…). Il faut dire qu’avec 100% d’abonnés et avec 75$ par match pour un siège tout en haut d’un stade de 100 000 places, ils peuvent se le permettre. Coté marchandising ; Je suis quasiment sur que certaines facs vendent plus de produits dérivés (maillots, casquettes etc.) que l’Olympique de Marseille. Je me demande même si les Yankees n’ont pas un plus gros chiffre d’affaire de « vente de produits » que tous les clubs de L1 réunis. Faudrait voir les chiffres, mais je ne serais pas surpris…

L’ambiance des stades maintenant ! Etant allé assez souvent voir des matches de vrai foot et de rugby en France j’avais l’habitude d’arriver et de regarder 100% du match (et même de gueuler après l’arbitre et l’équipe adverse à l’occasion !). Bref, ici j’ai été surpris de constater que les supporters papotent avec le voisin, se lèvent allègrement pour acheter un maillot, un chien chaud, une bière (ça surprend la première fois ! Vente d’alcool dans un stade. Bah, à $7 la bud, on ne risque pas de se saouler) etc. Autre chose surprenante, ils mélangent les supporters des 2 équipes dans les gradins ! Je me demande ce que ça pourrait donner comme résultat avec un bon vieux péhèssgé-ohème ! Philadelphie à la réputation d’être la ville ou les spectateurs sont les plus virulents, oh la honte, Honnis, bouh les vilains (Ils feraient bien d’aller jeter un oeil en Europe...) ! Pour contrecarrer cela, ils ont eu la grandiose idée de mettre une cours de justice à même le stade pour juger le quidam ipso facto ! Sont fous (je l’ai toujours dit…) !

Mon préfère pour la fin : le base-ball. La finale du championnat de base-ball (world series. Ah oui, il faut vous y faire les états unis sont le monde. Ce qui fait que le vainqueur d'un championnat devient champion du monde de la discipline. Egocentrisme quand tu nous tiens !) L’an passé c'était Florida Marlin vs New York Yankees. Dans mon entourage professionnel ils étaient tous à fond dedans. Bon ben pour leur faire plaisir, j'ai fait l’effort de regarder une des rencontres. Au bout de 30 secondes je suis passé, sans même m'en rendre compte, de la phase assise à la phase couchée et, malgré que les médecins clament qu'il faille 7 minutes pour s'endormir, 30 secondes plus tard je dormais tant que je pouvais... Je me réveille au bout de 45 minutes (à cause d'une pub tonitruante) et bien croyez moi ou non RIEN n'avait changé. Bref, ce n'est pas la lassitude de ce jeu qui me plait mais les malédictions qui planent... Si, si, les sorcières sont de retour. Il y en a même deux qui sont très célèbres.
- The Bambino curse : Il faut remonter en 1919, Bambino était le surnom de Babe Ruth. Il est probablement l’equivalent de Pelé au base-ball. Il jouait pour les Red Sox de Boston. En cette année, les Red Sox avaient décidé de le vendre pour les Yankees (pour 100 000$ à l'époque !). Et bien depuis, Boston n'a plus jamais gagné un seul championnat. Il y a toujours quelque chose qui fait que ça capote. Par ex, en 1986 (finale du championnat contre les New York Mets) une balle arrive en roulant prés du défenseur de Boston qui n’a plus qu’à l’attraper, à mettre un pied sur la base, l’attaquant de New York est éliminé et les Red Sox. Champions… Et bien non-euh ! En finale du championnat le plus relevé du mondele gars rate la balle et elle lui passe entre les jambes. Ce genre de truc n’arrive jamais… Enfin presque.
- The billy goat curse (ma favorite) : Chicago 1908, un supporter des Cubs avait décidé d'aller voir le match de son équipe préférée accompagne de son bouc (ne demandez pas pourquoi). Qu'a fait le gardien a l'entrée ? Ce qu'un bon maton aurait fait : il les a renvoyés (puis ça pue un bouc). Notre cher ami c'est vexé, se retourne, les pointe du doigt et leur dit : "Mon bouc et moi vous maudissons et vous n'irez plus jamais en finale des world series !". Croyez le ou non, mais Chicago n'a plus jamais atteint les phases finales depuis ce moment là... L'an passé contre les marlins, 8eme inning du match que Chicago mène contre Florida. La victoire qualifierait les Chicago Cubs pour les world series. Le batteur des Florida Marlins frappe la balle, elle part en cloche et arrive droit dans le gant du défenseur de Chicago. Le joueur des Marlins va être éliminé et la malédiction rompue. Que nenni ! Un supporter (de Chicago en plus), tend le bras et lui enlève la balle juste avant que le joueur de Chicago ne l'attrape (il faut savoir que de ramener une base ball d’un match à la maison est considéré comme un trophée) ! Au lieu d'en finir avec ce satané inning, il y à interference (cas de règlement) et balle à rejouer. Devinez quoi, A partir de cet instant les Marlins reviennent dans la partie et gagnent le match ainsi que la qualification pour la grande finale ! On va finir par y croire à ces histoires de malédiction ! En fait eux ils y croient depuis un bon moment... Le club de Chicago a entrepris les recherches, retrouvé le supporter en question, repris la balle et l'a fait exploser (littéralement). J'adore ce pays.

Voici pour les faits et anecdotes qui m'ont amusé mais je suis sur qu'il y en a beaucoup plus...

21 novembre 2005

Russell Crowe frole l'interdition de travail pour un "coup" de telephone


L'acteur australien Russell Crowe a plaidé coupable vendredi à New York d'avoir lancé en juin un téléphone contre l'employé d'un hôtel de la ville, une démarche devant la justice lui permettant d'éviter la prison.
L'audience devant le tribunal criminel de l'Etat de New York a duré à peine dix minutes [a l'issue desquelels] la juge Kathryn Freed lui a infligé une amende de 160 dollars, lui conseillant désormais d'"éviter les ennuis: ne soyez pas arrêté au cours de l'année qui vient".
Le ministère public, au vu du casier judiciaire vierge du prévenu, avait également décidé de retirer le chef de "possession d'une arme par destination" (le téléphone).
[...]
Russell Crowe, 41 ans, risquait gros car une peine importante aurait pu lui valoir une interdiction de travail aux Etats-Unis.
Fin août, un accord de dédommagement financier avait été trouvé entre l'acteur et sa victime. Mais Crowe restait poursuivi par la justice.
[...]
Crowe avait été arrêté le 6 juin pour avoir violemment lancé au petit matin un téléphone sur Nestor Estrada, employé au très chic hôtel Mercer du quartier de Soho.
L'incident était intervenu alors que l'acteur ne parvenait pas à joindre sa femme à Sydney, le téléphone étant en dérangement. Il était alors descendu à la réception avec l'appareil, mais le ton était monté avec l'employé et l'acteur avait fini par lancer le téléphone dans sa direction.
Deux jours après son interpellation, la star avait présenté ses excuses lors de l'émission "Late Show with David Letterman" sur CBS.
"C'est peut-être la situation la plus regrettable qu'il m'ait été donné de vivre, et j'ai pourtant fait des choses bien stupides dans ma vie", avait-il dit à Letterman, qui avait pour plaisanter caché son téléphone à l'arrivée de l'acteur sur le plateau.

20 novembre 2005

Chicago get worked up over Foie Gras.

By ANNA JOHNSON, Associated Press Writer

In the city once known as the world's slaughterhouse, restaurants, politicians and animal rights activists are worked up over a goose liver delicacy.
A proposed ban on foie gras has divided Chicago's fine restaurants and stirred a two-pronged debate: whether it is humane to force-feed geese and ducks to plump up their livers, and whether politicians should be telling diners what they can and cannot eat.
"Our laws are reflection of our culture, and in our culture it's not acceptable to torture small animals," said Alderman Joseph Moore, whose proposed ordinance would affect at least 19 restaurants in Chicago, by one count.
Chicago was once "hog butcher for the world," as the poet Carl Sandburg so famously put it. The vast Union Stock Yards were the setting for Upton Sinclair's muckraking novel "The Jungle," about conditions in turn-of-the-century meatpacking plants.
While that era is long gone, Chicago is still very much a city of carnivores, with its steakhouses and its Chicago-style hot dogs with all the trimmings.
"I never thought this would happen in my lifetime. It feels so politically driven," said Rick Tramonto, the chef and owner of the four-star restaurant Tru. "We're the meatpacking part of the country. We're the Midwest. We're farming states. It's strange to me that this is happening."
A City Council committee approved the ordinance last month, and the full council could vote this month. But Mayor Richard M. Daley has made it clear he does not like the idea of banning certain foods, grumbling, "Pretty soon, you can't drink."
Rich and buttery, foie gras, pronounced fwah-GRAH and French for "fat liver," often is served sliced and pan-seared, frequently with fruit or atop greens or a cut of steak or veal.
To fatten the liver of waterfowl, a tube is inserted into their throats twice a day and partially cooked corn is pumped down the esophagus. Only three foie gras farms — two in New York and one in California — operate in the United States.
"Force-feeding birds to have livers up to 10 times their size is appalling and most citizens are shocked to learn this," said Gene Bauston, president of the animal rights group Farm Sanctuary, which is part of a worldwide movement against foie gras.
But Guillermo Gonzalez, who owns operates Sonoma Foie Gras, a foie gras producer about 80 miles east of San Francisco, contends the process is not abusive.
"The images using a tube to feed is duck is not pretty, but the fact of the matter is the anatomy of ducks and geese are perfectly adaptable," he said.
Several Chicago restaurateurs oppose the ban and say they do not want politicians meddling with a product steeped in tradition. However, Charlie Trotter, Chicago's most famous chef, has stopped serving foie gras at his namesake restaurant. And Bistro Campagne's chef and co-owner Michael Altenberg also dropped the delicacy, after a customer sent him a DVD produced by an animal-rights group.
"This is outright cruelty," Altenberg said. "It's cruelty just for gluttony."
In October, a restaurant that serves foie gras, Cyrano's Bistrot, was vandalized after its owner testified against the proposed ban. A window was smashed and a door was smeared with a blood-red liquid.
California is the only state to vote to ban the force-feeding of birds to produce the gourmet liver product, passing a measure that would end the practice by 2012. Israel, the world's fourth-largest producer of foie gras, also banned production of the delicacy on the grounds of cruelty.
France has stood firm. About 80 percent of the world's foie gras comes from France. French lawmakers last month unanimously passed an amendment pronouncing foie gras part of France's cultural heritage.

19 novembre 2005

Un vent de nouveauté sur New York ?



Un vent de nouveaute souffle sur New York City : je me suis inscrite a un club de gym ! J’ai finalement craque pour celui qui est a cote de mon bureau parce que c’est pratique et que ca ne me donne plus aucune excuse pour ne pas y aller – c’est a 100 metres sur le meme trottoir du meme bloc. Vraiment aucune excuse je vous dis. En ce moment je teste un peu toutes les classes… Yoga, abdos (le jour meme ava, le lendemain il faut pas me faire rire sinon je meurs), step (le but du jeu pour moi, so far, c’est de ne pas tomber de la plateforme) et je me remets (enfin) a nager. Certes faire des longueurs dans une piscine de 50 pieds (15.24 metres) c’est pas aussi evident que dans un basin de 25 metres, faut faire attention a ne pas pousser trop fort apres son virage si on veut eviter la fracture cranienne, mais bon, grosso modo, si je nage 66 longueurs, ca me fait 1000 metres. Suffit de le savoir… Au prochain millenaire les americains se mettront peut-etre au systeme metrique ? En attendant on s’arrache un peu les cheveux mais on survit.
A New York, il commence a faire glagla, avec une temperature qui passe allegrement au dessous de zero la nuit.
A part ca, les nouvelles du front : Vendredi soir, la farewell party de Pierre et Virginie, nos newly weds. Resto au Coin du Feu (Lafayette et Broom St), ou le magret de canard est toujours sublissime, puis direction le Cat Walk, un bar vaguement dansant de Midtown. Sur le coup de 2 heures du matin, je suis rentree dans mon New Jersey alors que les autres hesitaient sur la boite ou ils allaient terminer la soiree.
Samedi, le temps d’emerger, de petit dejeuner, la journee etait deja bien avancee. Il faut avouer que quand on ne se leve pas avant midi du matin… Le soir ? Diner chez Angelo’s Pizza sur la 57eme rue et 6eme avenue avec Bene et Fred, Jean-Philippe et Carinne, Seb et Celine, avant d’aller faire un petit tour a l’Ava Lounge. C’est le penthouse du Dream Hotel. Note. (Prononcer “païntaouss”, ca veut juste dire que c’est le dernier etage avec une tres jolie vue et ca n’a rien a voir avec les magasines erotiques. Vous rougirez un peu moins si un americain vous propose de voir son penthouse). Dire que la serveuse n’etait pas tres adroite est un joli sous-entendu puisqu’elle a renverse la quasi totalite de son plateau en tentant de nous servir. Donc soiree open-bar, aux frais de la princesse (enfin du lounge, pas de la serveuse j’espere) qui a continue a osciller du plateau a d’autres tables (sisi on a vu). Au grand dam de Fred qui avait de la biere… plein le pantaloon – et au niveau de l’entrejambe s’il vous plait. Quand je vous dis qu’elle ne s’est pas loupee, la serveuse, je pese mes mots !
Dimanche je suis allee bruncher au Gaslight a Hoboken avec Fred et Angelique, puis petite promenade le long de l’Hudson. Apres cela, courses de bouche puis une razzia chez Target de… decorations de la Noyelle. Si je passe Noel a New York ? Non, et alors ? J’y passe tout le mois de decembre et Nouvel An, alors y’a pas de raison. Un appartement sans sapin de Noel, c’est comme un jour sans soleil : c'est triste. 
A part ca, une semaine assez tranquille question sorties, puisque je ne suis pas sortie de la semaine… Non ? Si ! En fait, lundi soir et mercredi soir, du monde a la maison, donc des petites bouffes entre amis, avec comme dessert lundi soir une excellente tarte au citron (Merci Freeeed) et mercredi LA salade de fruits de Bene (avec des framboises fraiches !).
Ce soir je sors, a Brooklyn, pour l’anniversaire d’une amie. Le reste du week-end n’est pas encore defini…

Corine Lesnes... Je ne comprends plus...



Vous êtes peut-être déjà allé vous promener sur le blog de Corine Lesnes, Big Picture, croquis d'Amérique. Comme c'est une correspondante du Monde et une bloggeuse à New York, ça fait deux bonnes raisons pour moi de l'avoir dans mes liens sur la Toile.
Or la charmante dame vient de donner une interview quelque peu surprenante pour une tête pensante.... C'est Jean-Philippe qui a mis le nez dessus, et je reprends un peu son article pour le coup.
Madame Lesnes vient donc de "donner une interview", enfin elle a répondu à 3 questions de Time out New York, sur les émeutes en France:

On peut noter:
"In the U.S., the suburbs are wealthy, in France, they're ghettos..." mais non c'est pas cliché...
A la question "comment vous notez la couverture médiatique par les médias Etatsuniens ?"
La réponse "Je pense que la couverture ici a été assez juste..."
Mais attention le mieux c'est:
A la question "Les émeutes vont elles prendre fin ?"
"Le couvre feu peut arrêter les gens de brûler les voitures, mais non les émeutes ne vont pas s'arrêter bientôt... blabla ...1968"

C'est une fake l'interview ? Ou c'est une correspondante qui passe trop de temps a boire du champagne au Guggenheim ?

Pour info aux Etats-Unis il y a autant de pauvres qui vivent en centre ville (13,8 Millions) que en Banlieue (Suburbs 14 Millions), ceci dit, il est intéressant de noter que depuis les années 70 la progression des pauvres dans les banlieues américaines a progressé de 36%, bref les banlieues Etatsuniennes ont bien changé depuis les années 50...
Si Madame Lesnes me lit, alors qu'elle m'explique un tout petit peu mieux !

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Source : chez Jean-Philippe

17 novembre 2005

Le Beaujolais Nouveau

Le Beaujolais Nouveau n'est pas reserve a la France -Georges Duboeuf reussit meme a le vendre ici, marketing oblige, une jolie bouteille pour un vin, que, personnellement, je ne comprends toujours pas pourquoi on appelle "vin".
Quand on me dit "oh que c'est bon, ca sent la banane", je ne sais pas vous, mais moi, je fuis !

"Du it, Duboeuf"... ? Non merci mais c'est gentil ! (notez que le design de la bouteille est fun).

Vous avez dit "raté"?

1- allez sur http://www.google.com
2- tapez le mot "Failure" = lorsque cela concerne une personne, cela veut dire "raté"
3- au lieu de cliquer sur "recherche Google" cliquez sur "j'ai de la chance"
4- ne ricanez pas trop haut ;-)
5- faites circuler le mot avant que les gars chez Google ne réagissent en réglant le "problème" !!!

Une bonne cause mise en boite

NEW YORK (AP) -- Il y a le homard géant en boîtes d'anchois, l'extraterrestre et son vaisseau spatial en boîtes de petits pois, la brique de lait et les biscuits en boîtes de lait concentré et boîtes à biscuits... Tous ces objets font partie de la 13e Canstruction, une exposition présentée au Centre de design de New York pour attirer l'attention sur la faim dans le monde.
Prix du billet d'entrée: une boîte de conserve alimentaire. Pleine, comme les 130.000 "briques" des objets présentés, qui seront ensuite donnée à la Banque alimentaire de la ville, selon Cheri Melillo, présidente nationale de Canstruction.
Trente-cinq groupes d'architectes et ingénieurs de toute la Grosse Pomme ont uni leurs imaginations pour assembler avec force ruban adhésif et élastiques ces installations qui peuvent atteindre la taille de 3 mètres sur 2,5m et comprennent de plusieurs centaines à plusieurs milliers de boîtes.
Le défi était ardu à relever: pour King Kong s'accrochant à l'Empire State Building, les artistes ont dû écumer les magasins à la recherche des boîtes à étiquette noire qui composeraient le gorille géant, a souligné le chef de l'équipe du cabinet Weidlinger Associates, Joe Rosales. Ils les ont finalement trouvées sur des boîtes d'olives... d'une marque qui n'était pas commercialisée sur la côte Est. Heureusement, le distributeur les a livrés.
Quant aux créateurs de la pomme et du saxophone symbolisant New York et la Nouvelle-Orléans frappée par l'ouragan Katrina fin août, ils croyaient avoir tout réglé et allaient passer des plans à l'ouvrage quand ils ont découvert que les boîtes sensées être rouges pour le fruit étaient bleues. Un saut dans les épiceries et "nous avons raflé tous les haricots rouges de Manhattan!", a déclaré Julie Hiromoto, capitaine de l'agence Skidmore, Owings and Merrill.
Un jury désignera son oeuvre préférée, la meilleure structure, la meilleure utilisation des étiquettes et le meilleur repas que représentent les boîtes utilisées. Les vainqueurs affronteront ceux de la cinquantaine d'autres villes nord-américaines participant à l'opération lors de la finale à Los Angeles le 1er juin.
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Canstruction, NY Design Center, 200 Lexington Avenue, bet. 32nd and 33rd St. Metro 6 to 33rd.

16 novembre 2005

Allo ? C'est pour un hold up !

WASHINGTON (AP) -- La téléphonite aiguë a encore frappé, démontrant si besoin était encore que certaines personnes sont incapables d'aller nulle part ni de faire quoi que ce soit sans leur précieux portable.
Dans le nord de la Virginie, la police recherche ainsi une femme soupçonnée d'avoir commis quatre hold-ups de banques le combiné à l'oreille.
"C'est la première fois que nous avons un crime de ce genre, pour autant que je me souvienne!", a déclaré au "Washington Post" de vendredi le porte-parole du shérif du comté de Loudoun, Kraig Troxell.
Dans trois des quatre attaques d'agences de la Wachovia dans les comtés de Fairfax, Loudoun et Prince William, la braqueuse a tendu au guichetier une boîte sur laquelle était fixée une note lui indiquant ses instructions, tout en continuant de discuter dans son cellulaire.
"La question, a souligné Craig Troxelle, est de savoir s'il y a quelqu'un à l'autre bout de la ligne ou non."

15 novembre 2005

What language are you speaking ?

Trois français marchant dans la rue, à hauteur de Times Square un samedi soir, et bavassant en français dans le texte.
Deux porto-ricaines nous ont arrêté en nous demandant "What language are you speaking ? It sounds so glamourous"
Après la vague de "What's up with this civil war in France" c'était plutôt agréable...

14 novembre 2005

New Jersey : a place to buy clothes

Je rappelle pour ceux qui ne sont pas au courant que dans le New Jersey, il n'y pas de taxe sur les vetements ! Ce qui les met systematiquement a 8.5% de moins qu'a NewYork. Si vous etes interesse(e)s par du shopping vestimentaire a moindre cout, voici la liste des malls et outlets de mon New Jersey natal :-D. http://zestive.com/shopmalls.htm . Que sont les outlets ? Voici un article de David Kushner que je viens de trouver sur le sujet.

The word “Outlet” has become a synonym for discount prices on trademark goods. Outlets are found all over the United States - you can barely miss the signs as you drive past any tourist area.. These “outlets” range from a cluster of shops bearing famous designer names or trademarks to entire towns like Freeport, Maine where all of Main Street has been converted into an “outlet center”. Freeport is particularly interesting because it is at the edge of the New England wilderness area, not far off the route many New Yorkers and Bostonians take to get into the New Hampshire camping and skiing resorts. Freeport specializes in sporting goods although there is a full roster of the less outdoorsy brands also represented. The town is renowned for having an entire LL Bean Department Store. For those of you who are not cognoscenti of outdoors Americana, LL Bean is one of the USA’s largest catalogue houses for camping and hunting paraphernalia. American outdoors types would rather be dead than permit their names to be removed from the LL Bean mailing list. Some actually buy at least one scratchy woolen shirt annually in order to keep themselves active. It is a well thumbed catalogue which usually lies on the living room coffee table with a half-smoked pipe on top. It is the mark of the man (forgive me ladies, I’ll get to you later).


The largest and possibly the only “real” outlet lies within a stone’s throw (figuratively speaking) of Manhattan. Most tourists are not even aware of it. It’s a hidden asset that most New Yorkers and Jerseyites (New Jersey, that is) keep to themselves. If you discover it, it is usually because a friend or member of your family takes you there. It lies in a place called by the old American Indian name of Secaucus just across the Hudson River from Manhattan. When I was a kid I remembered Secaucus as a marshland, an urban swamp used as a fill for garbage trucks from Newark, Hoboken and Union City - the cities that surrounded it. As my dad’s car emerged into the sunlight from the depths of the Lincoln Tunnel, we’d pass over the fringe of civilization that lived atop the huge cliff called “The Palisades” (which you can see from Manhattan if you happen to look across the river) and follow the highway that crossed the marshland beyond. In those days it usually stank. At that point we kids used to hold our noses say “phooey” and call New Jersey the “Garbage State” which was a mean play on its official byname “The Garden State”, proudly stamped on every New Jersey license plate.


Well, things have changed. Undoubtedly, enough garbage was eventually dumped to fill in the marshland so that the main street can now be called “Meadowland Parkway”. The only odors are expensive perfumes and their ilk, and that which is dumped in Secaucus, these days is mostly money. I should barely mention that the ol’ marsh is not very far way. A couple of summers ago we were caught there in midst of a major thundershower. The whole area flooded after an hour or so, the sewers and drains backed up and our borrowed Buick almost drowned.


Today the name “outlet center” is a bit of a misnomer. An “outlet” used to be the what was once known as “the factory store”. It was the place, usually behind the plant, where many firms making shoes, clothes or household products could get rid of surplus, unsold, out-of-season goods at a heavily discounted price to their employees, people from the local area or just folks looking for a bargain. These “factory outlets” became known to a wider and wider circle of bargain hunters and in the 1970’s people would travel miles out of their way to one or another of these outlets and spend a day outfitting an entire family with whatever was sold there. As the concept caught on, many factories saw these stores as a source of ready cash and other businessmen began to understand that there was a surplus of practically everything. They purchased these surplus goods ex-factory at heavily marked-down prices and sold them in their own shops for a discounted profit, thereby creating the illusion of an outlet store that was no longer a “factory outlet” but was offering the same benefits (bargain prices) just around the corner from the potential customer.


The New Jersey Outlet Center is one of the only “real” functioning outlets. It performs a specific commercial function in the New York area. The American fashion industry is pre-season oriented. In the winter, the following summer’s fashions are produced and subsequently presented to the buyers of the major department store chains. By March these are being delivered to the stores and after Easter the summer fashions are out on display. All these goods are previously delivered to warehouses in Secaucus. These act as receiving and distribution centers in the Metropolitan Area for their firms.


The area itself, just 7 miles due west of midtown Manhattan, looks like a large modern industrial park. The buildings are functional warehouse-like concrete boxes sometimes dominated by a show window on the ground floor (the symbolic remains of the “factory store”) interspersed with groups of authentic stores and boutiques. The names on these buildings are renowned internationally: Levi, Calvin Klein, Liz Claiborne, Gucci, Gant, Bally, and so on. Many of the clothes worn in the US today are not made in local factories or even in American factories - a good number are manufactured in places like Singapore, South Korea, Hong Kong and China. Secaucus is about as close to the factory as anyone is going to get without flying to Seoul or Shanghai.


These warehouses are where the unsold goods remain and where the department store chains return items because of warranty damages or errors. These goods are discounted from 40-60% of their original retail price. I sometimes get the feeling that the Secaucus outlets have become such big business that many of them don’t depend on returns or surplus goods any longer but order their own stock for direct sale. You might ask why don’t the department stores complain? The outlet gets away with it because they are currently selling in-season clothes whereas the department stores are already displaying next season’s fashions. So, if you visit Secaucus in the summer you will find summer clothes on the racks whereas Bloomingdales in Manhattan is already focusing on back-to-school and fall apparel.


You can certainly catch a bus to Secaucus but it would be wise to rent a car. The industrial park is so large, the various outlets so far apart, that just to get around on foot is a major effort. To lug shopping bags from one outlet to the other would certainly take any fun out of bargain hunting. If you can rent or borrow a car, the entrance to the Lincoln Tunnel is just south of 42nd Street on the west side of midtown and well marked. There is no toll leaving Manhattan but there will be one (about $2-3) on the way back. Meadowlands Parkway is 4-5 miles from the tunnel exit and one of the first exits after passing under the New Jersey Turnpike. Follow Meadowlands Parkway until you come to a street called American Way (can’t forget that!). You’ll soon pass Gucci and London Fog (the U.S. answer to Britain’s Burberry) and turn left on Enterprise Ave just between Calvin Klein and Japan’s Mikasa. A bit further and you’ll end up in the parking lot of the Harmon Cove Outlet Center.


This is the closest thing to a mall in the NJOC and a good place to begin discovering the delights of Secaucus. At the entrances of the mall, you usually find stacks of magazine-like publications with such names as Secaucus Outlet Centre Map & Guide or, Secaucus Guide Book. These are sales catalogues and only list those firms which advertise in them. The best thing about them are the enclosed maps which will give you some concept of the way the outlet center is laid out. There are at least twice as many firms in the center than are listed in the publications, but these you’ll have to discover for yourself. In the mall you’ll find such firms as Gant, Evan-Picone, Bally Shoes, Champion-Hanes and one of the busiest sporting footwear stores on this earth. You’ll be lucky to find a place to sit down to try on a pair of name-brand jogging or aerobic shoes. You’ll stop complaining when you look at the price tag.


In this limited space I cannot take you everywhere in Secaucus (perhaps, I’ll leave that for another article) but I can recommend a few very popular outlets. The Levi outlet on Hartz Way where all jeans cost $20 (these are all non-returnable “irregulars” so look them over carefully for the reason they were rejected before buying and see if you can live with it); the Mikasa store on American Way where the porcelain and crystal is so beautiful that you wished you had an unlimited air baggage allowance; Liz Claiborne on Emerson Way (Look over the Liz Claiborne designs at NK because if you like her style, here is a hanger-size building filled with them). For men I recommend the Gant Store in the mall and for very elegant ladies wear, the Jones New York boutiques also on Hartz Way. Calvin Klein and Gucci, Charles Jourdan and Bally are names I don’t even have to mention, finding Dexter, Timberland and Topsider at the shoe outlets is also commonplace but be prepared to discover twenty other elegant designer outlets with brand names unheard of in Sweden. I will not bore you further. Be prepared to spend a day (or more) there, a few hours isn’t enough if you are doing some serious shopping.

Du vin en canettes


A l'instar de Francis Ford Coppola et son blanc de blancs Sofia mini, la société Australienne Barokes Wine lance une collection de vins en canette. Ce système est protégé sous le brevet Vinsafe®, et à remporter une médaille d'argent au Royal Melbourne Wine Show 2005.
Avec 4 variétés, un Chardonnay Semillion et un Cabernet Shiraz Merlot, en versions tranquille et pétillante, Barokes Wine compte répondre aux attente d'une nouvelle génération de consommateurs pour qui la canette de vin est l'objet Chic par excellence. Comme un soda, on l'emporte partout, on peux le boire à la paille et à tout moment de la journée.

Ces canettes sont deja proposees dans certains restaurants "chic".
Les vignobles beaucoup plus reputes sont-ils prets a adopter ce nouveau packaging pour commercialiser leur vin ?

Je sais pas vous mais moi, le vin a la paille ca ne me tente guere (deja que je suis contre le champagne a la paille...)

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Source: www.oenoline.com

12 novembre 2005

Européens et Américains mettent de l’eau dans leur vin

Réactions partagées en France après la signature d’un accord qui limite la contrefaçon mais reconnaît des pratiques œnologiques controversées.

La France est-elle entre train de sacrifier ses appellations les plus prestigieuses sur l’autel du commerce transatlantique ? C’est l’inquiétude exprimée par la Confédération nationale des producteurs de vins d’AOC (CNAOC) suite à l’accord conclu le 15 septembre entre l’Union Européenne et les USA sur les échanges de vins et spiritueux. Enjeu pour la France : 1.6 milliard d’Euros d’exportations par an, dont près de 900 millions pour les vins. L’ensemble des exportations de vins européens vers les USA atteint 1.7 milliard d’Euros. Celle des vins américains vers l’Europe à moins de 0.5 milliard – mais ce marché en forte croissance représente les 2/3 de leurs exportations.
En substance, les négocitateurs européens se sont accusés d’avoir lâché aux américains 17 appellations, et non des moindres : champagne, bourgogne, bordeaux, chablis, sauternes. Et chez nos voisins, chianti, porto ou xérès. Les Californiens qui vendent un mousseux abusivement appelé « champagne » gardent en effet ce droit : c’est une usurpation légitimée par l’accord….

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Source : Vincent Noce pour Libération du 27 octobre 2005.

11 novembre 2005

McDonald’s compte ses calories !

McDonald’s Co. a annonce le 25 octobre dernier que des l’annee prochaine, la majorite de ses packagings porteraient les mentions “informations nutritionnelles".

La chaine de fast-food avait jusqu’a maintenant refuse de diffuser ces mentions dans ses restaurants et sur ses produits – les informations etaient disponibles sur le site web du groupe.

Le nouveau packaging sera lance en Amerique du Nord, Europe , Asie et Amerique Latine dans le 1er semester 2006. La chaine compte diffuser ce nouveau packaging dans plus de 20 000 de ses 30 000 restaurants d’ici a la fin de l’annee 2006.

McDonald’s espere, par le biais de cette initiative, demontrer son attachement a l’equilibre de vie alimentaire.

Le president de la firme, Jim Skinner, estime que grace a ce revirement, les consommateurs seront plus enclins a considerer McDonald’s comme une enseigne de qualite : plus ils ont d’informations, plus ils aimeront ce qu’ils ont chez McDonald’s.

L’information sur le packaging consistera en des petites icones et des des diagrammes en barres, afin de montrer comment McDonald’s se plie aux recommendations nutritionnelles en matiere de calories, proteines, lipides, glucides et sodium.


L’entreprise continue a affirmer que, oui, ses produits peuvent tout a fait faire partie d’un regime equilibre… comme le nutella, en somme ?

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Source : AM New York, 26/10/05

Paris, Anne(s), New York ou il fait beau

Aujourd’hui la France se repose, mais pas les Etats-Unis. Cela a beau etre “Veteran’s Day”, le jour off est a la discretion des employeurs. Le mien a decide que je trimerais. Bon.
La semaine ? L’anniversaire d’Anne en France, dernier coucou a Paris avant de quitter le sol de la France qui brule de toutes parts pour retourner a New York. Ou la ville est calme. Sisi. Un americain affole me demandait l’autre jour si c’etait la guerre civile en France. Je lui ai retorque que si les petits cons de chez nous brulaient les voitures, globalement, on n’avait pas a signaler autant de meurtres que dans le Bronx.
Mais revenons a nos moutons. Vendredi midi, j’ai quitte ma Corse neo-natale pour la capitale. J’ai pose mes affaires chez Anne et je suis allee gare du Nord recuperer Anne O. (O pour Orlandette). Alors que je l’attendais sur le quai, j’ai vu une fille qui etait de notre propo a Sup de Co Reims – juste pour preciser, Anne et Anne O sont comme moi de la promo 2001 de Supdeuk. Et la, qui c’est y que je vois pas sortir du train ? Anne A (A pour Alix)… Reunion de Anne au sommet, amusant !
Apres avoir laisse Anne A., on a repris le metro avec Anne O. que j’ai ensuite abandonnee chez Anne (oui je sais ca devient complique) pour aller retrouver Pfff sur les Champs Elysees. En l’attendant j’ai pris quelques jolies photos…


Et nous sommes allees prendre un pot a l’Atelier Renault (ou elle a pique la saliere et le poivrier design, hou la vilaine). Au depart, avec la sincere attention de prendre un verre et c’est tout. Au final ? On a bu de l’eau… mais on s’est commande une assiette de terrine de foie gras maison, tres tres bon !
La suite de la soiree dans le 9eme arrondissement, pour feter l’anniversaire d’Anne. A La Cloche D’Or ou j’aurais pu aussi reprendre du foie gras mais comme je suis une jeune fille “sage” j’ai juste pris du confit de canard…


Samedi matin le reveil sur le coup de 5h30 a ete vraiment delicat, mais une fois dans l’avion de 8h25 (hirk) j’ai dormi alors ca allait bien mieux… Arrivee a JFK ou Thomas m’attendait (youpi youpi !) pour porter ma valise (en fait c’est la que j’ai vraiment fait youpi youpi). Jouissance extreme. Non seulement pour la valise (mais la je peux dire merciiiii mon cheriiiii) mais egalement parce que j’ai reussi a importer frauduleusement de la charcuterie corse, du chocolat, des kinders, des fraises tagada et du champagne ! Bon en fait tout ceci est autorise, sauf la charcuterie (Hou c'est pas bien).
Le reste de la journee, samedi, pas grand chose… De la glandouille, une grande sieste. Le highlight de la journee ? Le diner en terasse avec la vue sur Manhattan. Ouioui, un 5 novembre. Avec une veste certes, mais quand meme !
Dimanche, grasse matinee et promenade dans le Liberty State Park. La, en tee shirt. Le gilet me tenait trop chaud… Je crois que je ne comprendrai jamais le climat de cette ville.
Lundi ? Back to work. Avec pres de 200 emails, ca m’a tenu en haleine pendant un bon moment ! Mardi ? Les French Tuesdays. Pas top. Trop de musique RNB meme si le lieu, Sol, etait plutot sympatique. Et avant, je suis allee diner avec Bene et Sebastien dans un resto italien, bouffe bonne mais portions congrues, le Naima, au cas ou, n’y allez pas – ou alors si, pendant un regime, pour la bonne conscience.
Jeudi midi je me suis americanisee et pendant ma pause dejeuner je suis allee tester le club de gym a cote de mon bureau - promis, des que j’ai le temps, j’en fais un article a part, car cela vaut son pesant de cacahuetes !
Jeudi soir, un diner entre Hobokenites (il parait qu’on dit comme ca) chez Bene. Avec du foie gras, du vin et du crumble, entre autres… A quand le prochain ?

Marre de Sarkosy !!

Imaginez un parti politique créé pour soutenir la Majorité Présidentielle, qui après la disgrâce du président s'est allégrement rebaptisé Union pour la Majorité Populaire. Imaginez un ministre de l'Intérieur populiste qui a d'abord abandonné son poste pour mieux diriger le-dit parti en s'en prenant ouvertement au Président qu'il était supposé soutenir, avant de redevenir ministre parce qu'on l'autorisait à porter les deux casquettes à la fois. Le ministre de l'Intérieur ne se sent plus péter, et se pique de communiquer avec les moyens modernes en spammant nos boites aux lettres après avoir acquis des listes d'adresses emails collectées par une société tierce spécialisée dans la revente de données personnelles acquises par la manipulation (une petite case à cocher oubliée et c'est parti pour des tonnes de messages indésirables en toute légalité).
Imaginez ce même ministre de l'Intérieur utiliser des mots comme "racaille" pour parler des jeunes de banlieues, se targuer de "nettoyer" lesdites banlieues "au Kärscher" (possède-t-il des actions chez ce fabriquant de nettoyeurs à eau sous pression ?), reprocher aux policiers de jouer au foot avec les jeunes et conclure qu'animer les quartiers, permettre aux plus démunis de partir en vacances pour en sortir quelques jours dans l'année ne sert à rien sous prétexte qu'une minorité continue de poser des problèmes (si ce n'est qu'une minorité, n'est ce pas justement grâce aux actions des travailleurs sociaux ?!). Imaginez qu'un beau jour, à force de pousser les policiers à faire du chiffre plutôt que du qualitatif, de manier le langage grossier et martial, notre ministre soit parvenu à être jugé responsable par tous les jeunes de banlieues d'avoir poussé deux jeunes comme eux à la mort, réfugiés dans un transformateur électrique pour échapper à des policiers qui semblaient vouloir les interpeler.
Imaginez qu'à la suite de tout cela, toutes les banlieue du pays se soulèvent et résolvent la crise pétrolière en brûlant les véhicules, en incendiant les symboles de l'institution et de la société de consommation. Qui jugeriez vous responsable ? Qui devrait payer pour les dégats matériels et les dommages physiques subis par quelques malheureux concitoyens tombés sur quelques jeunes un peu moins conscients de la différence entre détruire des voitures et s'attaquer à une personne ? Qui va devoir "payer pour la faute qu'il a commise", comme il aimait à le dire d'un juge qui n'avait pourtant fait - lui - que son travail en libérant un prisonnier dont l'institution n'a pas su assurer le suivi à sa sortie de prison, faute de moyens alloués au travail social.
Pour moi la réponse est simple, c'est le même qui s'achète des GoogleAds pour les mots insecurite
et emeutes

J'en ai marre de Sarkozy !

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Par JiF, mardi 8 novembre 2005 à 23:42.
Source : http://blog.abdel-inn.com/index.php

10 novembre 2005

La France vue par CNN


Ca y est, j'ai maintenant compris pourquoi les frappes chirurgicales de l'armee US n'arrivaient jamais au bon endroit !
Des photos supplementaires chez Jean-Philippe :
http://blogandbug.blogspot.com/2005/11/usa-les-meutes-vu-dici.html

RSF lance Qui-Vive !

Reporters sans frontières lance QUI-VIVE ! le nouveau journal mural, avec le concours d’Insert.

A partir du 7 novembre, Insert affiche, tous les lundis sur 500 panneaux 60 x 80 sélectionnés dans son réseau parisien, le premier hebdomadaire mural réalisé par Reporters sans Frontieres.

Qui-Vive est edite par l’associtation Reporters sans Frontieres (www.rsf.org) . Cet hebdomadaire d’une feuille (60 x 80 cm) est destine aux jeunes de 15 a 24 ans. On le trouvera placarde aux murs de la capitale.
Ses createurs parient sur le fait que les lecteurs s’arreteront quelques instants sur leur trajet pour y jeter un oeil et prendront ainsi une nouvelle habitude de lecture.
RSF admet que c’est un defi et reflechira a etendre l’experience hors de Paris.
Ce n’est pas un bulletin militant, RSF souligne sa volonte d’annoncer aussi de bonnes nouvelles. Ainsi un smiley souriant sur le premier numero attire vers un court article sur la pate aux beurre de cacahuetes qui permet actuellement de lutter contre la malnutrition au Soudan et Niger.
Consacre notamment aux droits de l’homme et a la liberte de la presse, Qui-Vive ! parle aussi de l’actualite.
Le reseau Insert, qui offre ces emplacements, a voulu montrer que l’affichage pouvait server a autre chose qu’a la publicite.

9 novembre 2005

Bloomberg réélu

Le maire de New York, Michael Bloomberg, a été réélu sans surprise pour un deuxième mandat. Hier soir, après minuit, tandis que 95% des bulletins de vote étaient dépouillés, il recueillait 58% des suffrages contre 39% à son adversaire démocrate Fernando Ferrer. La soirée organisée pour fêter sa réélection dans un grand hôtel de la ville montrait la diversité de ses soutiens. Sur les badges des participants, on pouvait lire «Irlandais pour Mike», «Femmes pour Bloomberg» ou encore «Démocrates pour Bloomberg». Là résidait la clé du succès: nombre d'électeurs traditionnellement démocrates lui ont donné leurs voix.
Dans la vaste salle, c'est un résumé de New York qui est venu fêter la victoire de Bloomberg: des Sikhs enturbanés, beaucoup d'Hispaniques, des cadres cravatés. Tout le monde agite les mêmes panneaux ronds «Mike Bloomberg '05». Il y a même là des représentants d'un syndicat de personnel de nettoyage venu le soutenir parce qu'il «a fait du bon travail pour la ville». On aurait pu se croire à un meeting démocrate. Comme Bloomberg le dit lui-même dans son discours, il a réussi à constuire «la campagne la plus diverse» en puisant ses soutiens «dans toutes les communautés, dans toutes les religions, chez les syndicats, dans tous les partis». Cet homme de 63 ans, ancien démocrate, a réussi à séduire les deux camps : à droite, en parvenant à baisser la criminalité et en équilibrant le budget de la ville ; à gauche, en investissant dans les écoles et les hôpitaux, en mettant l'accent sur le logement social et en prenant le contrepied de son parti sur plusieurs sujets de société (droit à l'avortement, mariage gay notamment).
Comme à son habitude, Bloomberg dans son discours, veille à se donner l'image d'un homme travailleur, entièrement acquis aux intérêts de la ville. «J'ai travaillé chaque jour pour vous prouver que vous avez fait le bon choix il y a quatre ans (…). Ce soir, nous fêtons la victoire, mais demain, nous retournons au travail.»
Il n'en demeure pas moins que le candidat républicain a été considérablement favorisé dans sa campagne par sa fortune personnelle. Il a dépassé cette année le niveau de dépense de la campagne de 2001, 75 millions de dollars, tandis que son rival s'est contenté de 8 millions de dollars. «J'ai eu l'honneur douteux d'avoir comme adversaire l'un des candidats les mieux financés dans l'histoire politique américaine», a déclaré Ferrer.
D'autres élections avaient lieu hier soir aux Etats-Unis, notamment pour les postes de gouverneur en Virgine et dans le New Jersey. Dans les deux cas, ce sont des candidats démocrates qui se sont imposés, un revers pour le Parti républicain à un an des élections parlementaires de la mi-mandat.
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Source : Liberation.fr
http://www.liberation.fr/page.php?Article=337156

Les emeutes vues par la presse

Vues dans la presse, hors de France...
Je crois que notre ideal de democratie en prend un coup !


A l'occasion du Beaujolais Nouveau :


Et la palme revient aux americains qui tapent tres fort :



Le blog responsable des emeutes a Paris ?

PARIS (Reuters) - Une information judiciaire a été ouverte mardi après l'arrestation de trois personnes soupçonnées d'avoir appelé à l'émeute sur des "blogs" internet, apprend-on de source judiciaire.
Deux des trois suspects, un Français et un Ghanéen âgés respectivement de 16 et 18 ans, ont été présentés à un juge d'instruction en vue de leur mise en examen pour "provocation à une dégradation volontaire dangereuse pour les personnes par le biais d'internet".
Le parquet a requis leur placement en détention provisoire, point sur lequel un juge des libertés devait se prononcer dans la soirée de mardi. Ils avaient été arrêtés lundi à Noisy-le-Sec et Bondy (Seine-Saint-Denis).
Ce serait la première information judiciaire à Paris sur le fondement de ce délit inclus dans les textes régissant la presse, qui est passible de cinq ans de prison.
Le troisième suspect, âgé de 14 ans, interpellé à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), a été remis en liberté à l'issue de sa garde à vue, sans poursuites dans l'immédiat, en raison d'un problème de procédure.
Les trois jeunes sont soupçonnés d'avoir lancé des appels à l'émeute et des menaces contre la police sur des "blogs", sites internet personnels hébergés sur le site de la radio Skyrock.
Ces blogs, intitulés "Nike la France" et "Nique l'Etat" ou encore "Sarkodead" et "Hardcore", incitaient à participer aux violences dans les banlieues et à s'en prendre aux policiers.
Ils ont été désactivés par Skyrock le week-end dernier. "Unissez-vous, faites cramer les keufs", lisait-on sur l'un d'entre eux.
Une enquête a été jugée nécessaire pour déterminer les éventuelles attaches des suspects et savoir si leur démarche procède ou non d'une entreprise organisée de propagation des émeutes.
Un service de police spécialisé dans les délits utilisant les nouvelles technologies, l'OCLTIS, ainsi que l'Office central de répression du banditisme (OCRB) ont été saisis.

Et pendant ce temps la, a Londres...

(AFP) - La consommation de cocaïne à Londres est en forte augmentation, selon les résultats d'une analyse des eaux de la Tamise présentés dimanche par l'hebdomadaire conservateur Sunday Telegraph.
L'étude a consisté à mesurer la quantité de cette drogue passée des urines des consommateurs aux eaux du fleuve via les égouts.
Quelque 150.000 "lignes" (doses) du stupéfiant sont absorbées chaque jour dans la capitale britannique, ressort-il de cette enquête suggérant que les statistiques officielles sont 15 fois inférieures aux chiffres réels.
Quelque 139 décès ont été attribués à la cocaïne en Grande-Bretagne en 2002, dernière année pour laquelle un chiffre est disponible. Le nombre des morts était de 19 en 1996.

Je ne sais pas vous, mais moi, je trouve qu'ils ont une drole de facon de determiner la consommation de cocaine... et a mon humble avis, vu la methode, ca m'etonnerait que ca prenne en compte l'evolution de la consommation feminine !

551000 années de lecture de blogs

Les employés américains consacreront l’équivalent de 551000 années à lire des blogs en 2005 sur leur lieu de travail, selon une étude du centre de recherches Trade Paper AdAge.com. Un salarié sur 4 passe environ 3 heures et demie par semaine à lire des blogs, chroniques ou journaux intimes sur le Net. Une autre étude a montré que les salariés américains passent en moyenne deux heures par jour à surfer sur Internet, ce qui coûterait à leurs employeurs 759 milliards de dollars par an…
(euhhhh moi incluse !)
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Source : Libération du 28 octobre 2005 (AFP)