30 mai 2005

Gueule de bois ?

La France se reveille avec la gueule de bois et un relent anti-democratique dans la bouche. Comme une envie de gerber ce matin apres avoir vu (et entendu) Besancenot, Laguiller et Le Pen triompher.
Depuis 3 ans, les partis democratiques se prennent des claques: 2002 et les presidentielles (boum la gauche), 2004 et les regionales (boum la droite), 2005 et le referendum (boum la gauche et la droite).
Quel avenir pour la France, pour l'Europe ? Une commission remplacee par un conseil des soviets ? La chasse aux musulmans ? Le bruit des bottes sur le pavé...

Quel avenir pour nous ? Faire nos valises ?
Ce matin, la Chine a annoncé la suppression des taxes a l'export sur le textile. Ces memes taxes qu'elle devait appliquer dans 2 jours pour ralentir ses exportations de textile suite a la demande de l'UE... Bravo !

Ils n'auront pas attendu longtemps.
Je vous laisse, faut que j'aille vomir...

27 mai 2005

La cannicule arrive

Voici le constat de fin de semaine : je suis en tongs au bureau, revenue d'un déjeuner en terasse que j'aurais volontiers prolongé, et je me meurs doucement à regarder dehors en attendant les fatidiques 17 heures qui me permettront de m'envoler vers de cieux plus cléments. Traduction : de prendre la voiture, rouler pendant à peu près deux heures au milieu des pécos qui partent en week-end (j'adore ça, sisi) et d'arriver chez mes parents en nage, en rêvant d'une douche, et de mon lit. J'espère qu'on pourra dîner dehors, avec le beau temps…

Semaine de désillusion. Retour au bureau très violent, avec son cortège d'e-mails tous aussi urgents les uns que les autres. On les imprime pour les traiter, et ça donne envie de faire des piles :

  1. Pas urgent,


  2. très urgent,


  3. trop tard / à classer.

On s'y engouffre malgré tout avec l'impression de se lancer dans une compétition de natation avec une clé à molette, et d'atteindre le fond de la piscine avant elle. Hirk.
Vinexpo m'a donné pas mal de fil à retordre, entre les réponses aux invitations qui commencent à tomber - qui pour la dégustation Piper-Heidsieck, qui pour la dégustation Charles Heidsieck, qui pour le dîner gastronomique, qui se lance dans un combo des trois, qui veut simplement des pass pour la manifestation. Plus de nouveaux journalistes à inviter formellement, nous serions tellement heureux de vous retrouver sur notre stand, blablabla, veuillez agréer mes sentiments les meilleurs et répondre pour avant-hier, je n'ai pas que cela à faire, bien cordialement, votre esclave toute dévouée.
Il y a plusieurs sortes de gens, alors :

  1. Ceux qui ne répondent pas et qu'il faut relancer


  2. Ceux qui répondent « oui » et qu'il faut relancer tout de même pour leur demander poliment pourquoi ils sont pas fichus de lire jusqu'au bout, cocher une case et me renvoyer la feuille faxée pour gagner du temps


  3. Ceux qui répondent « oui », précisent, mais changent d'avis trois fois dans la journée, alors on module son planning en fonction d'eux en s'arrachant les cheveux


  4. Ceux qui répondent « oui » en faxant leur petit coupon réponse, et, franchement, ceux là, je leur embrasserais les pieds en cette fin de semaine.

Semaine de désillusion aussi parce que Piper est en train de faire comprendre de manière plus ou moins délicate à nous, pauvres hères stagiaires, que l'embauche n'est pas vraiment à l'ordre du jour, c'est plutôt la « rationnalisation ». Personnellement, je ne trouve ni logique ni rationnel d'exploiter de braves petits diplômés comme nous pour les remercier ensuite en leur serrant la main et en leur disant qu'ils sont de braves petits. Ca me fait de belles jambes mais ça fait à peine ciller mon banquier.

Rien d'exaltant à part ça, je me console en me disant que le soleil revient… !

22 mai 2005

Elles ne pensent qu'à ça ?


Je discutais hier avec une amie de sa vie sentimentale, et la voilà qui se met à me décrire avec force supperlatifs les spécimens masculins qui l’entourent dans son nouvel environnement de travail, avant d’en arriver au constat suivant : au final, ils se ressemblent un peu tous, et j’ai beau passer une journée entière assise à côté d’un éphèbe, ça ne me fait ni chaud ni froid !

Triste constat Messieurs… La raison principale ? Prenez n’importe quelle boîte d’audit ou de conseil, pour faire simple, et regardez le paysage humain. La petite trentaine, tout ce beau monde en costumes bien coupés, cheveux disciplinés, petites chaussures bien cirées, cravate ad hoc et col de chemise amidonné. Sourire un poil carnassier, le teint frais quoi qu’il en soit et l’haleine fraîche à n’en pas douter.
Total, vous vous retrouvez à la cafétéria à midi, et quand vous faites la queue à la caisse derrière un de ces spécimens, vous ne savez pas si vous l’avez croisé une minute plus tôt au bar à salades, parce que de dos, ils sont tous identiques.
De face, me direz-vous ? De face, certes, non. Quoique dans son ensemble, qu’est ce qui ressemble le plus au jeune homme rasé de frais, le cheveu châtain court, en costume au bar à salades ? Son double et collègue à qui la caissière rend la monnaie, devant vous.
Oui, mais sur un projet, en discutant ? Ben pareil. Certes Jacques aime mieux le théâtre, alors que Damien est un adepte de squash. La belle affaire.
Le fait est que tous ces beaux potentiels qui traînent dans leur malette des kilomètres de diplômes académiques sont presque… trop beaux. Ils ont l’air gentil du fil à papa, à la « Monsieur Ah Bon » (private joke), grands yeux et petite raie sur le côté, sont relativement gentils naturellement, paient un verre en soirée et ramènent les demoiselles devant leur porte.
En découle qu’ils sont… trop parfaits. L’œil, au lieu de s’attarder sur ce visage, l’esprit, au lieu de s’attarder sur cette âme, glisse dessus, l’estime un instant et s’en détourne, presque déjà lassé d’un spectacle connu.

Les regarder et s’imaginer vivre avec eux, c’est voir sa vie toute tracée, et s’imaginer à 40 ans au petit déjeuner, assis dans sa cuisine en face d’un grand financier qui nous dira « passe moi le sucre » entre deux lignes du cours de la Bourse de Tokyo qu’il lira sur son ordinateur portable, adossé au comptoir de la cuisine, en train de refaire son nœud de cravate.
Et on a beau avoir envie de sécurité à un moment, on n’a pas forcément besoin de savoir dans quelle maison de retraite on va finir de se décomposer 50 ans plus tard. Or, c’est ce qu’on voit dans cette espèce là, trop sage et trop indisociable personnellement.

Cette espèce, d’où vient-elle, me direz vous ? Elle prospère dans les quartiers bourgeoisisants de toutes nos villes, elle s’engouffre dans les classes prépa et traverse les grandes écoles comme des croiseurs de guerre américains, pour n’atterrir qu’au sommet des grandes entreprises à vocation mondiale, et se poser au gré du vent à New-York, Singapour ou Paris, en salle de marché ou chez KPMG, c’est selon.

A trop vouloir forcer les gens dans un carcan, le mal est fait, le moule est forgé : des prépas aux écoles, on leur apprend à penser de la même façon. Ce sera, pour se retrouver ensuite dans un cabinet d’audit qui leur donne une formation made in USA mondialisée...

Quid de la diversité ?
________
Article publié récemment sur ENY par ma pomme, et ayant suscité une pluie de commentaires ! C'est ici pour les curieux.

21 mai 2005

New York, fin du mythe, retour franchouillard

Point de boulot ou presque en cette joyeuse semaine de VACANCES a New York. Ahhhh….

Un peu tout de meme, car Wathne m’'a vue debarquer pour un projet en partenariat avec Charles Heidsieck qui est sur le feu depuis un moment, mais qui se laisse oublier faute de prendre le temps de s’'y mettre et c’'est donc chose faite.

Ne rien faire, ne pas galoper du matin au soir, flaner ou prendre un verre a une terasse, faire la fete simplement, voila bien des occupations saines que je n'’avais pas pratiquees a NYC depuis des lustres…

Je suis arrivee jeudi soir par le dernier vol Air France, right on time, et pour une fois les douaniers n’'ont pas ete a la hauteur de la hargne que j’'attendais. A croire qu'’en fin de journee ils sont presque blases.

Mon sejour a veritablement commence vendredi, lorsque j’'ai emerge après les affres du decalage d’'horreur. Matinee a flemmarder a l'’appartement en s’'emerveillant du calme d’'Hoboken, New Jersey. Certains m'’opposeront qu'’hors de Manhattan, point de salut. Ces gens la n'’ont decidement pas traverse l'’Hudson !

Hoboken est un petit havre de paix en face de la Grande Pomme et offre sur elle une vue panoramique prenante le long de ses promenades. On peut aussi prendre un tram et aller se promener a Liberty State Park, comme son nom l’'indique, un grand parc qui longe la cote new-jersienne et court derrire Ellis Island, on voit donc la statue de la Liberte… de dos ! Derriere les ajoncs : vision surrealiste s’'il en est…

Le soir, un apero VoilaNY, comite de reunion de franchouilles branchouilles de New York, qui m’'a permis de (re)voir pas mal de monde, avant d'’aller diner avec Thomas et Fred (son colloc) dans Greenwich Village, petit restaurant thailandais sympatoche : Wild Ginger. Miam miam !

Samedi, barbecue entre New Jersiens, version franco-americaine. Metissage de cultures et coups de soleil communs ! Avant d'’attaquer le soir la pendaison de cremaillere de Fred et Thomas dans leur chouette nouvel apart Hobokenois. Cela change decidement de la 30eme rue @ 8th Avenue ou Thomas etait avant. On perd en pratique lorsqu’'on rentre de soiree, mais on y gagne veritablement en qualite de vie : calme, air respirable, appartement grand et lumineux, etc. …

Bref. Branle bas de combat, poussage de canapés, cuisine en tout genre, de la tarte aux oignons, salade de riz, tarte aux pommes… La trentaine d’'invites a rapporte moult boissons et autres desserts plus ou moins chretiens -– le plus “interessant” etant certainement… une tarte meringue au citron couleur… paic citron : jaune, mais alors, bien fluo !

Soiree agreeable, pour une fois j’ai pris le temps de parler un peu a tout le monde, mais aussi de danser un chouia.

Cerise sur le gateau : les derniers qui sont partis, un peu “fatigues”, en voulant sortir de l’'immeuble, pensaient qu’'il fallait tirer la porte et donc appuyer sur un bouton pour la deverouiller. Les petits malins ont tire de toutes leurs forces sur… l’'alarme incendie. Argh. (Evidement il aurait suffit de POUSSER la porte pour sortir mais bon…). Cinq minutes plus tard, alarme hurlante en fond sonore, une floppee de camions de pompiers etait en faction devant l’'immeuble… Gloups ! On a joue les innocents et on n’'a pas dit que ca emanait de notre house warming party.

Dimanche… Brunch avec le reste de tarte meringuee (les garcons, car moi je n’ai pas pu !) et nettoyage d’'appartement. Vaisselle, descendre les poubelles –- moi –- et pour les garcons, aspiro et lavage de sol – pendant que je m'’assurais que tout etait ok, bien calee dans un canape : le yield management pousse a son apogee…

Le soir, avec Thomas, on s’'est fait un petit resto sur Washington Street dans Hoboken, apres une petite promenade au soleil couchant, le long de l’'Hudson.

Lundi, un peu de boulot ! L'’episode Wathne. J’'ai en fait accompagne Thomas au bureau, je me suis posee dans un coin avec un ordinateur “portable” : un Toshiba monstrueux avec ecran 16/9 tellement lourd que j’ai du mal a le soulever, pour relever et ecrire des mails… surtout professionnels mais on survit. D’'autant mieux que le soir, on a retrouve un ami a Thomas de passage a NYC, et on a dine sur la marina du World Financial Center. Un endroit aux allures affreusement chics, calme, chouette et avec une vue splendide sur le coucher de soleil au dessus du New Jersey.

Mardi : j’ai laisse Thomas aller errer seul entre les ordinateurs de son bureau, pour me concentrer sur une tache noble. J’'etais missionnee pour aller chew TKTS acheter des places pour The Producers, broadway show que nous sommes alle voir le soir. Fort sympatique ! Je reste sur Chicago en meilleur music hall, là il y avait moins de chants et plus de textes, mais show bien foutu, décors exubérants, rebondissements et délires assurés.

Reste de la matinee a prendre des photos dans le coin du South Street Seaport, et apres-midi a glandouiller un peu au soleil avant de repasser au bureau, puis de me translatter mid-town pour retrouver une copine.

Mercredi : glandouille-land à Hoboken –- pour changer -– avec promenade le long de l'Hudson en fin d'’après-midi. Le soir, Thomas m’a lâchement abandonnée à l’'aéroport… Damned !

Entre temps je suis revenue au bureau, et comme demain je suis à Bordeaux, je tenais à mettre la niouzlettre en ligne avant de partir, et avant que mes neurones en décalage horaire ne meurent sur mon ordinateur, dans un dernier effort de lucidité….

17 mai 2005

Photos : Le South Street Seaport

Le South Street Seaport de New York en long, en large, en travers, et surtout en sépia.




Et depuis le South Street Seaport, le pont de Brooklyn








15 mai 2005

Being nasty at work earns you more

Etre méchant au bureau permettrait d'avoir une meilleure carrière... 
Je pense que ma carrière est cuite... 

(CNN) -- Being a nice person in the office may not necessarily be a wise career move.
Wednesday, April 27, 2005 Posted: 1329 GMT (2129 HKT)


If you want to increase your salary, research shows that you may have to do it by being cold, disagreeable and antagonistic at work rather than by being nice.

Not only do nice people finish last, they also finish poorer. And the more devious and grumpier you are in the office the more you are likely to earn, according to research published in the Journal of Economic Psychology.

The study by Ellen Nyhus from Adger University College in Norway and Empar Pons from the University of Valencia in Spain analyzed the earnings and personality traits of 3,000 people.

They found that those who were friendly earn less than those who were not.

According to the report: "Agreeableness has a negative association with wage, which indicates that helping other people is punished in the labor market."

Previously, economists thought that bosses were more likely to reward agreeable staff, since these employees respond positively to praise from managers.

But the survey now shows that agreeable workers are less likely to push for more money or a promotion, because they are so pleasant. While those with "Machiavellian intelligence" -- the knowlege and ability to manipulate others -- also have the skills to manipulate their salary in a positive way.

"It takes a different mentality to crush who ever is in your way to get somewhere," one businessman told CNN on the streets of New York.

The study's authors say that there is a chance that agreeable people do not demand higher wages. They also found that "agreeableness is significantly associated with lower wages for women," the theory being that they are more agreeable than men.
But not everyone CNN spoke to on the New York streets believed the results of the study. "I am not going to be less friendly or less agreeable to make more money," said one person. "The jerks go out the door. I think the nicer you are the universe compensates for it," said another.

13 mai 2005

Start spreading the word, I'm leaving today…

I wanna be a part of it, New York, New Yooooooooooooork

Ok, j'arrête de chanter, et je me mets plutôt aux nouvelles, avec un jour d'avance, because, oui, je m'envole ce soir pour Big Apple retrouver mon chéri, alors vous pensez bien que demain, je ne vais pas me jeter au saut du lit sur un ordinateur pour y consigner ma semaine. Non mais.

J'y serai pour une semaine, alors pas trop de mails en attendant… Consolez vous, vous aurez le récit de mes aventures avec images si possible au retour.

Allez, c'est parti pour mes dernières péripéties ! Depuis, j'ai fait ma confiture de rhubarbe miam-miam, tellement bonne que je m'y suis remise dimanche… Faut-il être gourmand… Moi ? Gourmande ? Nooooonnnn… Enfin bref.

J'ai donc passé ce dernier long week-end chez mes parents, rien de bien neuf sous le soleil, à part le mariage de la fille de nos ex-voisins alias U.B. pour les intimes qui comprendront les initiales, les autres, pour l'explication, me demander par mail. Bref. Le mariage en question était bien mais pas top. Je suis morte de froid dans l'église pendant une heure. Le sermon du prêtre n'était pas terrible, les chants plus tristes que le dernier enterrement auquel j'ai assisté (véridique...) et le micro tellement mal réglé que dès que quelqu'un remuait sur sa chaise on n'entendait plus rien. Le comble : la mariée entrant dans l'église en larmes, et sa soeur qui lui court après 10 minutes plus tard pour lui redonner le bouquet qu'elle avait oublié ! On s'est réchaffé au cocktail. Le champagne était très bon, et les réductions excellentes : en froid, saumon, froid gras, oeufs de caille, coquilles St Jacques… en chaud des petits brochettes façon saté et des quiches mignatures, puis des réductions sucrées classiques mais qui font toujours leur effet.

Début de semaine sur les chapeaux de rouge. Lundi j'étais à Paris où j'ai bossé comme une folle ! Tout se précise avant mon départ pour NYC. Je pars une semaine, et pas vraiment au bon moment : la Lettre Piper doit sortir fin mai et aujourd'hui je viens juste d'avoir le 1er BAT, par exemple. Ma responsable est à Cannes, son assistante en Egypte, et moi je lâche les armes demain soir…

J'ai assisté lundi à la réunion de RP Métrie, ou comment quantifier les résultats relations publiques (alors qu'on nous rabâche les oreilles en école de commerce à nous dire que bouh ! non, c'est pas quantifiable et c'est pas bien et c'est du pipeau etc etc etc. Grand démenti des financiers aux dents longues cela va sans dire). En fait c'est relativement simple : toutes les parutions presse - hors espace de publicité payant - c'est à dire mention dans les articles, photos, etc... sont prises en compte, ramenées en surface en pourcentage de la page, puis valorisées en fonction de la grille des tarifs de l'espace publicitaire du titre (ou d'un équivalent du titre). Ca fait des pages et des pages de tableaux, graphes, camemberts et savants calculs par thèmes : sélection, produits, holding people, PR consumers, trade, sponsoring…

Je n'ai évidemment pas le droit de divulguer les résultats, je peux juste dire que c'est Veuve Clicquot qui a déchiré en 2004, loin devant tous les autres... !

Mardi, de retour à Reims, journée encore bien occupée… Le soir, pour se remettre de toutes ces émotions laborieuses, je suis allée voir Anthony Zimmer au ciné, avec Ivan Attal et Sophie Marceau sur l'écran.
C'était spécial mais pas mal ! Perso j'ai trouvé la fin un peu bâclée mais bon. L'histoire tient la route avec suspense, et b.o. intéressante.

Mercredi, boulot boulot, rien de pââââssionnant, et aujourd'hui, me voilà à Paris, toute frémissante d'avoir encore quelques heures à travailler avant de filer à Roissy… La suite la semaine prochaine !

Demande de renseignements

Ouaiiiis une fan :)

Bonjour Dolce Vita,


Je lis maintenant regulierement tes billets sur EntreNewYork.com que je trouve tres pertinents. Je suis francaise et habite a New York ou je travaille depuis un an dans la recherche en biologie. J'ai parcouru ton site perso que je trouve tres tres bien. Ayant envie d'entreprendre quelque chose, j'aimerais bien creer mon propre site mais je
ne sais absolument pas par ou commencer. Pourrais-tu me donner quelques petites infos d'ordre general qui te
paraissent essentielles pour se lancer!!!
Merci beaucoup


Lyly


PS: si je ne fais pas d'erreur, tu es a NY pour une semaine, alors, tres bon sejour.

Vinexpo, le plaisir des sens

Un petit aperçu des menus sur lesquels je travaille pour Vinexpo, histoire de mettre l'eau à la bouche à tout le monde, parce que moi ça me donne faim à cette heure ci, voilà !


Foie gras frais et purée de homard bleu en tempura de cacahuètes, chutney de poivron doux
ou

Minestrone de légumes et basilic, petits gris sautés aux oignons tendres, crème glacée parmesan, pignons torréfiés
ou

Grosses crevettes roses laquées aux épices douces, petite salade mesclun et gésiers de canard confit
ou

Belle brochette de crustacés (moules, calamars, crevettes) grillée au feu de bois, fricassée d’artichaut poivrade au jus d’aïoli
ou

Cannelloni de tourteau au citron saumuré, guacamole d’avocat relevé, mélange d’herbes, radis rouges et groseille, vinaigrette balsamico

****

Pavé de bar de ligne et raviole de lard gras au caviar d’aubergine, réduction de banyuls tranché
ou

Saint-Pierre rôti au fenouil sauvage, citron confit et polenta façon Pont Neuf. Ravigote acidulée
ou

Rouget de petit bateau poêlés, patates douces mentholées et condiments, réduction de vin rouge 1ères Côtes et moelle de bœuf
ou

Carré de veau fermier laqué, jus réduit à l’ail confit et citron, cocotte de légumes du moment
ou
Selle d’agneau de l’Aveyron, chutney de fruits secs et Ossau Iraty, jus de carcasse et coriandre fraîche

****

 
Mangue marinée et litchis, crème légère au gombava, meringue croustillante
ou

Blanc en neige caramélisé, crémeux  passion et framboises, sorbet fruits rouges
ou

Crumble de biscuit orange et fraises gariguettes au citron vert, crème glacée au yaourt
ou

Variation autour des agrumes (citron, pomelos, orange) et croustillant verveine
ou

Compotée de rhubarbe et chibouste réglisée. Fraises des bois en gelée de Campari, bâton de sacristain


****

Café, petits fours


Sans l'addition s'il vous plaît !

11 mai 2005

Dans la presse aujourd'hui : Raffarin et le festival de Cannes

Comment va Raffarin en ce beau mercredi 11 mai ?
Réponse du Canard : comme un lundi... de Pentecôte.
La suite sur la Une du Canard du jour, ici.

Et pour les inconditionnels du tapis rouge et des paillettes, un blog annexe à Télérama sur Cannes : c'est par ici pour suivre en direct la manifestation.



Note : Piper-Heidsieck et le groupe Rémy Cointreau sont partenaires officiels du festival de Cannes... Mais loi Evin oblige, vous ne verrez pas leurs logos sur le site ! Damned....

09 mai 2005

Merci Bravo

Ouaiiis encore une fan :)

Bonjour à vous mademoiselle Dolce Vita,


Bon bah voilà, je voulais juste vous envoyer un petit mail car je suis tombée sur (allez je me lance je vous tutoie), sur ton blog donc, par hasard, alors que je recherchais des fonds d'ecran sur mes deux héros Calvin & Hobbes ! Je ne suis pas spécialiste des blogs mais j'avoue que le tien m'a vraiment séduite.
Drôle, pertinent, facétieux... que de compliments en somme. La postérité n'est pas loin et je te la souhaite en tous cas :-)
En résumé, bravo et bonne continuation. Je prends beaucoup de plaisir à te lire (même si ça ne fait qu'un jour) alors je me suis dis qu'il fallait te le dire.
Et puis surtout, je suis en train d'écouter la Dolce Vita de Pauline Croze et c'est très chouette (après celle de Fellini et celle de Zazie (dans un autre registre), celle de Pauline n'est pas mal non plus). Mais peut-être connais-tu déjà.


Bon je n'ai pas l'habitude d'écrire comme ça à des inconnues vrituelles ;-) alors je ne m'éternise pas.


Blogalement


Alicia


http://www.alicesemerveille.com (pour en savoir plus sur ton interlocutrice)

07 mai 2005

Des crayères au blog

Un fan, j'ai un fan !


Bonjour,

Des crayères au blog il n'y a parfois qu'un clic de souris.....
En effet, c'est en recherchant sur le net des informations sur les crayères reimoises utilisées pour la conservation et le travail du Champagne que je suis arrivé sur (ou plutôt dans) votre blog!...
Concepteur-lumière, architecte-lumière, ingénieur-éclairagiste, scénographe, appelez celà comme vous voulez, je travaille actuellement sur un projet de mise en lumière de salles et de crayères pour une grande maison de Champagne reimoise, c'est pourquoi, bien que n'étant pas cavernicole, je m'intéresse à ces lieux si particuliers...
Félicitations pour le fond et la forme de votre blog....
J'aime beaucoup et je voulais vous le faire savoir puisque vous proposez un feedback à votre création...
Bien cordialement.
 
Philippe
url : www.hebert-ingelight.com

06 mai 2005

Petites Vacances

Ouh ! Il y en a des choses à raconter dans la niouzlettre me semble t-il...

Bon, je commence par vendredi après-midi dernier, là où je m'étais arrêtée... J'étais donc à Paris avec  ma responsable, et deux brand-managers de chez Maxxium Japan (qui est l'équivalent de Rémy Cointreau à l'étranger) chargées de Piper-Heidsieck. Elles avaient un projet en tête, un coffret cuvée à développer avec un sac / sac à main / pochette... On est donc allé faire une virée chez Un jour Un sac pour leur montrer quelques trucs sympatoches. En fait de sacs, le concept de cette marque est que les sacs et les anses / poignées sont vendus séparément. Les sacs ont des oeillets en métal permettant d'y clipper les poignées qu'on veut : en gomme, en toile, en cuir, en croco, jusqu'en galuchat (pour la bagatelle de 260 euros si c'est effectivement le cuir de requin qui plaît, et je ne parle que du prix des poignées, yuk !). Ma chef a donc déboursé plus de 500 euros rien que pour des sacs qui, comme ils vont servir d'échantillons, resteront à prendre la poussière au fond d'un placard de bureau... J'en suis dégoutée !

Le soir, j'ai filé à Orly et embarqué pour Avignon, où j'ai passé le week-end, chez mes grands parents. Au programme du retour de la petite fille prodigue (qui n'avait pas remis les pieds en Provence depuis près de 3 ans - mais je rassure ceux qui me prendraient pour une petite fille indigne, j'ai revu mes grands parents entre temps) : de grands repas de famille (j'en ai encore mal au ventre, c'était bon mais c'était trop !), des balades dans les chemins autour de leur village, à la recherche de l'asperge sauvage (qui ont par la suite terminé en quiche, héhé), et dimanche après-midi, une grande visite d'Uzès, premier duché de France, ville dont le centre garde le cachet des ruelles moyenageuses.

Lundi, début de semaine délicat : lever à 4h30 pour reprendre un avion direction Paris, où j'ai travaillé toute la journée. Puis j'ai repris un train pour Reims, courru jusqu'à chez moi pour y déposer mes affaires, et aller à mon cours de salsa. Quand je suis sortie, il faisait encore tellement chaud, et j'étais si fatiguée que j'ai failli tourner de l'oeil dans la rue.

Mardi, journée de boulot rémoise dans soucis, et mercredi, à nouveau à Paris. On avait rendez-vous avec le groupement de photographes qui se chargera de faire des photos du vignoble Piper, puis moi toute seule comme une grande, avec un consultant de chez Fullsix, boîte d'informatique / communication qui se charge de mettre en place et d'administrer l'extranet relations publiques qui sera lancé fin juin. Le tout était d'expliquer à l'informaticien certes gentil mais un peu borné, que l'arborescence qu'il me proposait ne cadrait pas du tout avec ce qu'on allait mettre en ligne, et de lui dire pourquoi... C'était pas du gateau !

Jeudi matin, j'ai repris la voiture pour rentrer à Maizeray, et l'après-midi, mai oblige, on est parti se promener dans les bois pour cueillir le traditionnel bouquet de muguet qui orne désormais la table de la cuisine et embaume l'espace tout autant.

Aujourd'hui : confiture de rhubarbe maîîîîson, miam miam !

03 mai 2005

EntreNewYork : un coup de pied dans la fourmilière

Pour changer cette semaine, les lundis de Dolce si renommés d'EntreNewYork portent un coup de gueule au groupuscule franchouillard de Manhattan. Où l'on disserte sur l'idée que le Français se fait de l'esprit communautaire.

On est toujours frappé, en arrivant à New York, par l'ampleur de la diaspora asiatique. On a tous vu fleurir au coin d'une rue une de ces petites échoppes tenues par un couple de chinois, voix nazillarde, sourire et petit hochement de tête quand vous leur leur demandez de vous redonner un peu de ce fantastique nougat / je vais prendre deux cartes postales de plus / non plutôt une French Manucure aujourd'hui.
On est frappé, oui, par ce communautarisme exacerbé que nous, Français, avons tant de mal à appliquer. Exploration.

On le sait, les délis sont presque toujours tenus par les chinois ou les hindous. Le rationnel haussera les épaules en avançant : normal, vu que ce sont eux les plus nombreux de la planète, en pourcentage, on les retrouve plus nombreux que les autres communautés aux Etats-Unis aussi, et à fortiori à New York. Le rêveur s'extasiera devant cette force communautaire, s'il est français il pourrait bien se mettre à râler.

L'explication, sil elle peut paraître simpliste, est néanmoins rationnelle : tout est question de proportion. La diaspora est fonction du nombre de ressortissants du pays, beaucoup de chinois Indiens = encore un déli Tchin Tao qui ouvre au coin de ma rue. C'est ainsi.

Le Français, lui, n'y parvient pas. Pourtant, il est grégaire, aussi. Parfois même, il a un élan de générosité, l'altruisme débordant…

Certes, mais le Français, surtout, est égoïste et ne peut souvent pas se dépatouiller de ses petits travers de franchouillard.

On se croirait dans le petit village d'Astérix. Tous les Etats-Unis sont occupés. Tous ? Non ! Un petit groupe d'irréductibles gaulois résiste encore et toujours à l'envahisseur, défendant ripaille et chasse-spleen millésimé.
Dans ce petit village comme toujours, il y a Obélix au coeur tendre qui promène ses menhirs, il y a Astérix le brave, la femme d'Abraracourcix qui est presque chef, celle d'Agecanonix qui fait baver tout le monde, il y a le poisson pas frais qui déclenche moult batailles et son propriétaire grande gueule, il y a le barde un peu trop plein d'entrain, mais somme toute, il y a de la vie, et cette volonté toujours d'être uni contre l'impitoyable ennemi.
Et puis un jour, s'infiltrent d'autres peu scrupuleux, s'insinuent dans la vie des gaulois, et se mêlent, un peu trop au lit pour être honnêtes, et tout à coup cette communauté s'épie, compte les points et les dérapages, les commérages vont bon train, et sous prétexte de poisson pas frais, tout le monde finit par se taper dessus et par rentrer bouder chez soi, les volets bien fermés en espérant que l'esclandre retombera comme un soufflet, et en pensant que les autres, eux, finiront bien par sortir le bout de leur nez en premier.

Alors ensuite, on se demande où est passé l'esprit communautaire ? Mes amis, osons le mot haut et fort : le Français n'en est pas capable. Il détruit un frêle équilibre et se demande ensuite pourquoi les Chinois feront toujours mieux en matière de communautarisme.

Regardez ce site. EntreNewYork. Parfait, fantastique sur le papier, un élan de générosité, oui, vraiment. Mais regardez de plus près. Regardez toute cette hargne qui guette entre les lignes, articles ou forums, des posts plein de fiels et de rancoeur, justifiée ou non.
Sortez de votre ordinateur et voyez les dans la ville. Plus le temps passe et plus les liens se délitent. Certaines trouveront utile de tenter des poses lascives pour mieux lier connaissance. A d'autres. A cause de cela, ou peut-être n'en est ce que la conséquence, on assiste à une recrudescence des inscriptions aux cours de natation et de macramé. Intéressant, non ?

Pourquoi ? Mais parce que le Français est égoïste ! Avant de penser aux conséquence de ses actes, il agit, fort de lui, fier de l'être, Français. Plein de bonne volonté tant que cela ne tâche pas son pantalon neuf, plein de bonne volonté tant qu'il ne doit pas mettre les mains à la pâte. Plein de bonne volonté et visiblement altruiste, mais à la moindre incartade, le voilà qui préfère faire le mort plutôt que de venir s'expliquer. C'est Obelix qui boude derrière ses menhirs, menton bien haut et bras croisés. Ou bien qui vient de faire tomber le nez du Sphinx, et se sachant morveux, tente une sortie sur la pointe des pieds. Le barde s'est éclipsé. Le poisson, relégué aux calendes grecques, peut pourrir tranquillement sur l'étal que personne n'ose regarder.

Seul, tous les matins, le coq annonce fièrement le lever du soleil en espérant des jours plus cléments. Mais n'oubliez pas que le coq est le seul animal qui continue à chanter... les pattes dans le fumier.
_____
Article publié sur www.entrenewyork.com le 2 mai 2005.

02 mai 2005

L'effet Sandbox sur Google

De quoi s'agit-il ?

Le phénomène qui a dernièrement été appelé "Effet Sandbox" sur Google serait une "pénalité" infligée par le moteur de recherche à des sites récents qui, du coup, auraient extrêmement de mal à bien se positionner sur certains termes tant qu'ils se trouvent dans ce "bac à sable"... Puis, au bout d'un délai allant de quelques semaines à quelques mois, le site web "sort du bac à sable" et retrouve un positionnement plus conforme à sa place "logique". Notons que Google n'a absolument pas communiqué sur ce point. Il est donc impossible de savoir si ce "Sandbox" existe réellement...

De nombreuses théories sont échafaudées depuis plusieurs semaines sur le Web pour comprendre la raison de cette pénalité potentielle (certains sites sont mis dans le "Sandbox", d'autres pas) et les façons de l'éviter...

Il semblerait, pour résumer les recommandations de plusieurs webmasters, notamment dans les forums de discussion, que certaines précautions soient à prendre lors de la mise en place d'un nouveau site afin d'éviter cette pénalité :

- Ne pas obtenir, dès le lancement du site, de trop nombreux liens, notamment si leur texte est similaire. Exemple : le jour du lancement d'un site, des centaines de liens pointent déjà vers lui avec un texte cliquable du type "nouveau site sur l'assurance"... Google va "flairer" une tentative de "bourrage de liens" superficielle et peut pénaliser le site...

- Eviter, surtout au début de la vie du site, d'obtenir des "backlinks" (liens entrants) issus de sites traitant d'une thématique différente du vôtre. En d'autres termes, privilégiez les liens émanant de sites évoluant dans la même sphère thématique. Et si possible de sites "référence" dans ce domaine...

- Globalement, ne proposez aucune "rupture" pour votre site : mot clé trop souvent cité dans vos pages, trop de liens d'un coup, trop de liens émanant de sites ayant le même hébergeur, etc

- Bref, faites les choses "en douceur", graduellement, et tout devrait bien se passer !

Cependant, il semblerait également qu'il existe également un "psychose du Sandbox" sur le Web actuellement. Si votre site web n'est pas très bien positionné sur Google, ce n'est pas obligatoirement parce qu'il a été mis dans le "bac à sable" par le moteur, mais tout simplement qu'il n'est pas assez bien optimisé ;-))
_____
Source : http://docs.abondance.com/question83.html