30 janvier 2006

Les rats dans le métro

Bon. Si je n’écris pas un “Lundi de Dolce Vita” illico presto, je crois bien que je vais me faire lyncher par mon fan-club...
Dans une soirée ou le Frenchie sort son sourire mille carats et ses chemises a boutons de manchettes, j’ai croise récemment un ami qui s’est révélé être fanatique de mes articles (sisi ça existe) et m’a expressément demande d’écrire une bafouille sur les rats. Je m’y colle donc (très en retard) pour lui faire plaisir.

Les rats, donc. Quand on prend le métro a New York, ce qui frappe en premier c’est l’odeur, fétide, comme si on plongeait dans la gueule d’un monstre. Mais en ce moment en particulier c’est toute une expédition. Sortir de chez soi et s’enrouler dans une écharpe, mettre ses gants et un bonnet. Oui, je sais, le bonnet a quelque chose de foncièrement ridicule. Mais tout le monde en met. Si l’accessoire fétiche de la Parisienne est l’écharpe, celui de la Newyorkaise est sans conteste le bonnet. Noir et discret, jusqu’au rose éclatant, avec des motifs et même des pompons. Le ridicule ne tue pas dans ce pays. Bref. J’enfile donc mon bonnet, mes gants, je renoue mon écharpe et je m’élance dans la rue. Evidemment au bout de quelques minutes, je commence à renifler et c’est la que ça devient sport. Il faut qu’avec les gants je tâte le fond de mon sac pour atteindre un mouchoir et généralement au bout d’une minute de fouille archéologique, je finis par atteindre un truc qui dans une autre vie a été un mouchoir, mais qui fera l’affaire faute de mieux. Donc, maintenant, je me mouche. Enfin j’essaie. Parce que je ne sais pas si vous avez remarqué, mais se moucher avec des gants, pour un peu qu’il y ait du vent, et un peu de neige, c’est un grand moment de bonheur. Vraiment. J’arrive donc a la station et là, il faut pour de bon que je sorte mes mimines délicates de mes gants pour atteindre mon portefeuille et trouver cette satané carte de métro et la “swiper” dans le bon sens (elle m’en veut d’ailleurs, elle expire toujours quand je suis en retard et en même temps que tout le monde alors je fais toujours la queue soit a l’automate, soit au guichet). Donc après m’être battue avec ma carte, je me fraye un passage au travers du flot de passagers qui remontent – ce qui veut dire que je viens de louper mon train. Groumpf.
Du coup j’ai de quoi admirer le paysage… Le “homeless” en train de dormir, affale sur un banc, les jambes appuyées sur le chariot qui contient sa vie. La bande de minettes en minijupes qui gloussent en battant des mains (pour se réchauffer ?). Les jeunes cadres dynamiques qui tapent frénétiquement sur leur Blackberry et tous les autres affaires à lire leur journal ou à trouver la bonne piste sur leur IPod. Et puis les voies. Sales, toujours sales. Le Newyorkais doit être persuadé que balancer ses déchets ou sa vieille MetroCard sur la voie du métro, c’est comme jeter un sou dans une fontaine : ca porte bonheur. Sinon je ne vois pas pourquoi on en trouve autant…. A croire que l’endroit est un champ de Metrocard et de vieilles bouteilles de soda en friches.
Et les rats, me direz-vous ? Oui, parce que, quand même, les rats, c’était le but de cet article, non ? Eh bien figurez vous qu’en été, les rats se faufilent entre les rails, entre les déchets. On ne les entend pas vraiment mais on finit toujours par les voir, une petite forme qui bouge, dans un ton brun pas tout à fait en phase avec la crasse d’ici bas. Yuk. (Même si, personnellement les cafards me repoussent plus que les rats, et ici, les cafards sont de belles bêtes, vraiment).
Et l’hiver, y’a pas de rats ? L’hiver. Les rats, ils sont pas fous, les rats. Ils savent que quand il pleut des cordes a New York, il pleut aussi *dans* le métro. Et ils quittent donc le navire…
D’ailleurs depuis qu’il s’est remis a faire froid et que je me bats pour déceler une trace de mouchoir dans mon sac du bout de mes gants, je n’ai pas vu un rongeur dans le métro… Damned !

28 janvier 2006

Le New Jersey à court de slogan mais pas d'humour

PHILADELPHIE (Reuters) - L'Etat du New Jersey a organisé un concours pour trouver son nouveau slogan touristique et se débarrasser de sa réputation d'Etat-dépotoir où régneraient la corruption et les embouteillages.
Parmi les 7.800 propositions, des slogans comme "New Jersey: il est toujours possible d'embaucher un de ses proches" ou encore "Venez au New Jersey: ce n'est pas aussi mauvais que cela sent" n'ont pas été retenus.
Dans la liste des cinq slogans finalistes publiée mercredi, figuraient "New Jersey: attendez-vous à l'inattendu" et "New Jersey: l'amour au premier regard", pour promouvoir un Etat pas vraiment réputé pour sa jolie campagne et ses plages ensoleillées.
Le concours a été organisé après le rejet par le gouverneur Richard Codey du slogan "New Jersey: nous finirons par vous convaincre", imaginé par un consultant payé 260.000 dollars (219.500 euros).
"Cela me rappelle quand j'étais jeune et célibataire et que j'ai demandé à une fille de sortir avec moi", a déclaré Codey dans un communiqué. "Elle m'a repoussé. Je lui ai dit 'donne-moi une chance, je finirai par te convaincre.'"

27 janvier 2006

Anniversaire de Fred-euh (again) et brunch a Chinatown

On enchaîne, on enchaîne… Les sorties, les restos…. Pfiou… Dure, la vie, vraiment !
Vendredi soir dernier, j’étais a la soirée de VoilaNewYork a Overlook, ou j’ai rencontre plein de petits nouveaux… et ou j’ai fini par retomber sur Bene et Fred avec qui je suis partie dîner au Méli-Mélo (encore !) ou c’était tellement copieux que j’ai demande a remporter mon steak, j’en avais a peine touche un tiers. Notez qu’en France, un restaurateur vous regarde comme si vous veniez de le poignarder si vous ne finissez pas votre plat, et si vous demandez à l’emporter, c’est timidement avec un « c’est pour mon chien ». Ici, pas de problème, on vous le met dans un tupperware ou un ramequin en alu, il suffit de demander « Can you please wrap this for me ? » et hop, ca part en cuisine et ca vous revient dans un sac « Thank you » ou généralement « I love New York ». Véridique. Dîner très sympathie en tout cas.
Du coup, samedi je me suis levée tard et c’était bien. L’après-midi, intendance, et le soir, hop, on a mange a deux sur le reste de mon steak… et quand je dis deux, je devrais peut-être dire trois vu que c’est Fred qui m’a aidée ! Apres notre baffrage, on est parti a Manhattan, soirée d’anniversaire de Fred (bis) et de Françoise au « Plan B », un lounge d’Alphabet city.
Manque de bol, les deux malins n’avaient pas réservé et du coup, après une heure, on s’est fait ejecté du lounge : soirée privée. Imaginez une bande d’une quinzaine de personnes errant à la recherche d’un lieu accueillant… Intéressant ! Le second endroit était overcrowded, du coup on s’est remis en quête d’un lieu plus sympa, et on a termine chez Uncle Ming, sur l’Avenue B entre la 13eme et la 14eme rue. C’était très bien, les photos en dénotent !
Dimanche l’expédition pour Philadelphie a capote au profit d’un programme plus cool : je suis allée bruncher avec Anne Laure a Chinatown chez Dim Sum Go Go, des raviolis chinois.
Le secret ? Manger sans se préoccuper de la couleur / l’impression désagréable qu’on est en train d’engouffrer des trucs bizarres. Parce que c’est bon. Et c’est d’autant plus fun qu’on partage une grande table avec d’autres gens… Bon, certes, ca fait bizarre a une grande table ronde d’être les deux seules européennes entourées de chinois parlant le Mandarin en baffrant des raviolis… Et la carte du resto ? En fait de carte, c’est une feuille qu’on nous laisse sur la table, et a nous de cocher ce qu’on veut en indiquant la quantité, puis les serveurs nous assignent une couleur par « groupe » à la table pour nous apporter ensuite les plats. Contrairement aux idées reçues des occidentaux, ces raviolis à la vapeur sont le petit-déjeuner ou le brunch des asiatiques.
Apres ca, on a erre dans les rues de Chinatown (littéralement chiné) pour terminer chez Pearl River, un mall ou on trouve de tout, du supportable au kitschissime.
Du coup, après avoir raconte ca, le reste de ma semaine, bon… Ca a été un peu glandouille land avec des DVDs de Sex in The City (troisième saison qu’on a à la maison).
Hier soir on est allé prendre un verre au Lounge Eleven, il n’y avait personne ! C’est fou, quand on se dit que ce soir, ce sera bondé.
Enfin, on va bien se rattraper un peu ce week-end pour sortir, hum ?

23 janvier 2006

Groumpf

Question : suis-je la seule personne de cette planete a travailler avec une nana moche, mechante, et qui ne dit jamais bonjour le matin ?
A chaque fois, je brule de lui demander si elle a ete elevee par des loups ou bien si c'est juste parce que c'est une #*@%$x !!!
Je reve d'un matin, ou, au lieu d'arriver et de m'agresser en me demandant si j'ai bien fait mon boulot (a chaque fois, de toute facon, elle sait que oui), elle repondra bonjour a mon bonjour et elle me laissera deux minutes de repit avant de s'exciter.
D'habitude, je reste zen, mais la, je commence a rayer le bureau !
Groumpf !!

22 janvier 2006

Joyeux z'anniversaire, joyeux z'anniversaire-euh !


Un petit beurre des touyous, un petit beurre des touyouuuuuuuuus, etc.
Vive moi et vive mon blog, cree le 22 janvier de l’an de grace 2005 et qui fete donc aujourd’hui sa premiere bougie.


Bilan ?

Plus de 160 000 pages vues (nooooon ??? Siiiiiii)
Pres de 40 000 visiteurs uniques, perdus sur la toile ?
Et le mois de decembre 2005 en record avec rien que 30 000 pages vues ! 
Rien que ca… J’en reste baba. 

Bon certes, seulement 26 courageux abonnés à la niouzletter. On fait ce qu'on peut... 

Je me rends compte que certains articles, aussi, dont j’esperais un franc succes se sont pris un bide monumental, et d’autres, totalement anodins pour moi, font des hits d’audience. Comme les recettes de confiture, celle de rhubarbe ou de fraises notamment.
Et encore toutes les notes historiques sur les Etats-Unis, comme l’origine de Thanksgiving qui, lorsqu’on tape « origine de Thanksgiving » dans Google, apparaît sur la premiere page et dans les premiers liens. Idem pour l’Epiphanie avec mon article sur l’origine de la galette des rois
Ce blog a fait du chemin… Du simple « journal de bord » il est aussi devenu, par le fait de mon travail a New York, un carnet de voyage, et de remarques – plus ou moins pertinentes – sur les Etats-Unis et les mœurs des americains…
Et quand je regarde dans la sphere bloguesque autour de moi, j’en vois beaucoup qui se lancent dans l’aventure… et un peu moins qui s’y maintiennent avec assiduite. Certains par flemme, d’autres par manque de temps, d’autres encore pour manque d’inspiration ?
La seule chose qui me manque vraiment ? Savoir d’où viennent les lecteurs. A part les quelques curieux habitues, les autres sont anonymes. Et quand je vois le nombre de gens qui vont regarder ma bouille sur Picasa, je m’inquiete un peu de ne pas les connaître…

Quoi qu’il en soit : joyeux anniversaire moua ! Et longue vie a ce blog !

21 janvier 2006

NYC Winter Restaurant Week 2006


New Yorkers are oddly loyal (to a point of suspicion) when it comes to their favorite restaurants. For instance: You claim to have personally discovered the best Italian, Chinese, and Mediterranean in the entire city.
And, conveniently, they’re all located in the three-block radius around your apartment.
Come now. In the name of culinary integrity, it’s time to branch out.

NYC Winter Restaurant Week is coming to expand your palate (and your neighborhood). So clear your calendar (and start fasting), because from January 23-27 and January 30-February 3, you can experience the quality, variety, and hospitality that make New York the Dining Capital of the World.
Two hundred of New York’s finest restaurants and most talented chefs will offer three-course lunches for $24.07 and/or three-course dinners for $35 (beverage, tax, and gratuity are additional). Why $24.07, you ask? Not just so you could afford to expand your culinary horizons, but as a shout out to the city that never sleeps (24/7, get it?).
With such an offer, you can taste just how great great food is, no matter the size of your wallet. Check out nycvisit.com
for details and participating restaurants. The site links directly to opentable.com (so you can make reservations instantly online).

How to get a New Yorker to leave their ’hood?
Challenge their pick for best sushi in the city.
For your Winter Restaurant Week Guide call (800-NYC-GUIDE). Visit Opentable.com for a list of participating restaurants and to make your reservations online. For all that’s happening in NYC, go to nycvisit.com.
_______
Source : dailycandy.com

20 janvier 2006

Anniversaire de Fred et critiques gastronomiques

Argh couic. Le virus de la grippe qui traînait par la m’a eue. Damned je suis faite. Bon. J’espère juste que ce n’est pas la grippe aviaire, mais tant que je ne me mets pas à sautiller en gloussant comme une omaillegode, ça devrait aller.

Vendredi soir, Angélique nous a invites, Thomas et moi, à dîner chez elle, puis on est allé s’affoler un peu sur le dance-floor du Lounge Eleven à Hoboken.
Samedi, j’ai brunche dans un petit resto très sympa de Soho, le Mercer’s Kitchen, qui appartient au célèbre chef Jean George Vongerichtern (a vos souhaits), l’Alsacien qui révolutionne les papilles des New York ais. C’était cosy et la nourriture bonne. Avec des croissants comme chez nous. Une larme émue…
Le soir, on est sorti en troupeau de français pour l’anniversaire du petit Fred, mon colloc. Petit Fred ? Boah. Il fait bien ses 2 mètres de hauteur et ses 32 printemps maintenant… Du coup, je suis certes sortie, mais ça m’a donne l’impression d’une semaine plus calme…
 
Franchouilles obligent, on est allé au Méli-Mélo (plus j’écris et plus j’ai l’impression que ce blog se transforme en une chronique gastronomique de New York…) ou les desserts sont carrément fantastiques. Mais le canard rôti avec sauce a la mangue était aussi à tomber par terre. 1) parce que c’était bon et 2) parce que c’était trop copieux.
Du coup, pour se secouer un peu, et après avoir révolutionne le resto en chantant en rythme sur les CDs du patron L’aventuraaaaaaaaaaaaaaaaa et les j’ai plus d’appétit qu’un baracouda, ba ra cou daaaaaaaaa, on est alle se trémousser dans le Lower East Side au Kush ou les Mango Mojitos sont très très bons, et la musique éclectique.
Dimanche, glandouille-land. Petit rendez-vous l’après-midi chez David et Guilhem pour organiser un week-end a la Nouvelle Orléans fin février, parce que ce sera Carnaval. Non, sans les airs de Venise avec la flotte. Parce que le French Quarter n’a pas du tout été touche par la vague des ouragans (ouf que parce que sinon bof, hein…)
Apres ça, lundi… ferie ! Merci a Monsieur Martin Luther King. C’était son jour, offert par l’entreprise. Hehe… Du coup j’ai été chez Sébastien faire des photos, depuis le temps qu’il voulait tirer mon portrait, pics to come soon.
Mardi boulot etc.… et le soir un French Tuesday @ Fizz, dans l’Upper East side, décor a la Klimt avec des surimpressions sur dorures un peu partout, au départ très bien, et puis comme d’habitude trop de monde alors je me suis éclipsée assez tôt.
Mercredi, dîner avec Fred au Lounge Eleven – j’ai mange des gnocchis « comme la bas, dis »… Le même goût que quand mon papounet mettait une matinée à les préparer a la maison quand j’étais petiote, et qu’en une demi heure on avait tout baffre !
Hier soir, rien de spécial, et ce soir, un pot East Side avec les loulous de VoilaNewYork  histoire de se diversifier. Et certainement une virée a Philadelphie dimanche !

19 janvier 2006

Le cocktail le plus cher du monde servi à Chicago: 950 dollars

CHICAGO (AFP) - Un barman ex-bijoutier vient de se faire un nom dans le "Chicago by night" en servant à ses clients un cocktail étincelant, le "Ruby Red", pour la modique somme de 950 dollars.
Pour servir le "Ruby red", Pete Gugni, gérant du club huppé Reserve, mélange vodka, champagne Dom Pérignon, cognac, jus d'orange, et grenadine, qu'il sert aux amateurs, non pas avec une cerise, mais avec un rubis véritable de 1 carat.
Expliquant la genèse de ce cocktail, il a déclaré qu'il cherchait "ce que l'on pourrait servir à un client qui vient célébrer quelque chose et qui veut s'en souvenir. Et l'on voulait quelque chose qui soit plus mémorable qu'une simple bouteille de champagne".
"C'est là qu'est venue l'idée du rubis. Quelque chose que l'on peut ramener chez soi".
Pete Gugni avait été pendant quelques années joailler, mais il trouvait ce métier ennuyeux et avait décidé de devenir gérant de bar. Ses anciens contacts dans la bijouterie lui permettent d'acheter des pierres précieuses en gros.
Mais pour l'instant il n'a trouvé que trois amateurs pour le fameux "ruby red".

18 janvier 2006

Qu'est ce que tu fais pour l'occasion ?

On vient de feter l'anniversaire de ma boss. Eh oui, aux US, cela se fait, on rassemble tout le monde dans un showroom de l'entreprise, et on appelle l'interesse au dernier moment, cela varie du "j'ai besoin de toi tout de suite" a "un client t'attend, depeche toi", bref elle debarque et on chante tous "Happy birthday to you... " etc. Evidemment, elle a beau aller sur ses 50 printemps, elle sautille comme une bonne omaillegode en tapant des mains et en poussant des petits gloussements de joie avant d'aller souffler ses quelques bougies posees sur une montagne de creme chantilly (qui doit recouvrir un gateau mais franchement j'ai l'impression qu'il n'y a que de la creme). Tout le monde est servi, on s'asseoit et on papote. Et, naturellement, on lui demande ce qu'elle va faire pour l'occasion. Et la dame de repondre "oh ce soir, il y a "24" a la tele, alors j'ai dit a mon mari, on sortira demain !".
Sic...

15 janvier 2006

La "case de l'oncle Tom" en vente près de Washington

WASHINGTON (AFP) - La "case de l'oncle Tom", rendue célèbre dans un roman sur l'esclavage, est actuellement en vente à Rockville (Maryland, est), près de Washington, a-t-on appris mardi auprès de la Société historique du comté de Montgomery.
"Elle est en vente", a indiqué à l'AFP la directrice de la Société historique, Mary Kay Harper. Selon le quotidien Washington Post, la maison coloniale de trois chambres avec la "case" adjacente est à vendre pour 990.000 dollars.
Selon Mme Harper, les autorités locales du comté de Montgomery envisagent de collecter des fonds pour l'acheter et en faire un lieu historique accessible au public.
Jusqu'à maintenant, la maison "a toujours été une propriété privée", a-t-elle souligné. "Très peu de gens savent qu'elle se trouve là, sur la vieille route de Georgetown", a-t-elle ajouté.
La dernière propriétaire, Hildegarde Mallet-Prevost, est morte en septembre à l'âge de 100 ans, et sa famille a décidé de mettre en vente la maison et la case adjacente où a vécu Josiah Henson, l'esclave dont l'autobiographie en 1849 a servi de modèle pour le célèbre roman "La Case de l'Oncle Tom".
Le roman, qui valut un succès immédiat à son auteur Harriet Beecher Stowe, raconte les péripéties d'un esclave aux Etats-Unis.
Né dans le Maryland en 1789, Josiah Henson a travaillé pendant 41 ans comme esclave aux Etats-Unis. En 1830, il partit avec sa famille s'installer au Canada, où il écrivit son autobiographie.
Une autre "case de l'oncle Tom" existe dans l'Ontario, au Canada, mais les historiens locaux américains considèrent que ce titre appartient à la maison de Rockville, car Henson y a vécu durant la période où le roman de Harriet Beecher Stowe se déroule.

14 janvier 2006

Rendez-nous la statue de la liberté !


Pour ceux qui ne l'avait pas remarqué (En fait, je ne m'en suis rendu compte grace a mon colloc fin decembre dernier), eh bien la Statue de la Liberté flambeau de niou illorque etc. se trouve... Dans le New Jersey-euh ! Si, j'ai regardé sur plusieurs carte et a chaque fois hop elle est du coté de Garden State. Donc je réclame cette dernière sur les plaques du NJ et que les New-Yorkais arretent de craner avec, na !

13 janvier 2006

Galette des rois, cadeaux, et autres jeux

Une belle semaine de travail, vu que ma boss est a Hong Kong et ma collegue en croisiere dans les Caraibes. Groumpf. Puisque je vous dis que je dis ca tout le temps

Des consolations ? Heureusement. Vendredi soir on a tire les rois a Hoboken entre franchouilles, et j’ai eu la feve… Chouette… C’etait notre fameuse galette made by Fauchon que je suis allee cherchee au peril de ma vie – ou presque. Ok je n’ai marche que quelques blocs mais bon, la encore, dans la boutique, je suis tombee sur une blondinette qui avait les deux pieds dans la meme soque a plateforme brandee Manolo Blanik. Enfin bref. Elle a mis bien 10 minutes a retrouver ma commande et revenait regulierement me demander si cetait moi « Francoise Bernard » et si j’etais sure que ce n’etait pas moi parce qu’elle croyait que c’etait moi. Une blonde je vous dis.

Et puis comme ce sont les rois-mage qui apportent les cadeaux (et surtout parce qu’on etait pas la pour la Noyelle donc on a du remettre ca a plus tard), on s’est offert nos cadeaux. 
Alors voila, maintenant j’ai un livre de cuisine en plus et duquel je me suis deja inspiree, un petit livre pour devenir une spa-girl a la maison, des bouchons pour le vin (pour reboucher une bouteille entammee) avec un petit renne, un petit Pere Noel et un petit bonhomme de neige tout mimis et j’ai eu aussi un Scoubidouuuuuuuuuuuu en peluche !

Samedi, glandouille-land et diner japonais a Hoboken, avant d’aller au Lua ou les gogo danceuses faisaient baver les garcons et rendaient les filles jalouses par leur dehanche. Je me demande encore comment elles font exactement pour osciller comme ca du popotin, moua j’arrive pas…
Dimanche, brunch au Pain Quotidien en troupeau avant d’aller voir l’exposition Pixar au Moma. On y avait tous les yeux qui brillaient comme des enfants devant un sapin de Noel garni de cadeaux ! 

Sinon, dans les highlights de la semaine, la soiree jeux de mardi, a la maison, c’etait plutot pas mal. On avait reussi a recruter plein de petits nouveaux d’EntreNewYork, on nous a rapporte une galette home made (bon, j'ai ete detronee. On fait ce qu'on peut), et on s'est fait deux tables de jeux sympas.
Ce week-end on fete l’anniversaire de mon colloc le petit Fred, details to come soon !  

12 janvier 2006

Le Times Magazine, sur la réconciliation du couple Sarko

De la part de Nolwenn, un article drole et affligeant sur la reconciliation du couple Sarko, vu par le Times.

THE aircraft taxis down the runway, the door opens and the glamorous passenger rushes down the stairs into the arms of her estranged husband, waiting on the tarmac. As they drive away, she affords one final look back at the lover who remains, heartbroken, on the aircraft.
It may sound corny, but this is no Casablanca or trashy novel. This was a real-life scene starring Cécilia Sarkozy, her husband, Nicolas, the French Interior Minister, and her jilted lover Richard Attias. And the story had the whole of France gripped.
News that Cécilia Sarkozy, 48, had returned to the ministerial residence after an eight-month affair would not normally have merited mention. However, the Sarkozy saga has taken France into new territory as the public has been apprised of the marital travails of the biggest political celebrity after President Chirac.
After months of begging with a broken heart, the Minister took his limousine to Charles de Gaulle airport on January 2. Before any other passengers were allowed to disembark, he greeted his errant wife and their son at the door of the airliner that had brought them from New York. M Attias, her lover, remained on board.
Mme Sarkozy’s return to the Place Beauveau was also a surprise for Anne Fulda, 47, chief political correspondent of Le Figaro, with whom M Sarkozy had embarked on une aventure after his wife’s departure. M Sarkozy and Mme Fulda had just returned from a Christmas break together at an Indian Ocean resort, VSD magazine said yesterday.
To recap from past episodes, Cécilia, as she is popularly known, is the part-Spanish, part-Russian wife and former chief adviser to the man who is the favourite to succeed M Chirac as President next year.
Last May, in the midst of the European Constitution referendum campaign, she walked out with M Attias, whom she had recruited for the rally that enthroned M Sarkozy as leader of the Union for a Popular Movement — M Chirac’s party — in late 2004. The media broke with the normal taboo on reporting private life on the ground that M Sarkozy had long paraded his wife and son as an electoral asset.
Sarko, as he is known, was humiliated when Paris Match splashed the lovers on its cover last summer as Mme Sarkozy began a move to New York, where M Attias is based. On television he appealed for privacy and sued a newspaper and news agency for reporting on Mme Fulda. Opinion was split on whether M Sarkozy would win sympathy as the wronged spouse or lose favour for the more traditional Gallic sin of failing to control one’s wife.
In the autumn, as M Sarkozy confronted the Paris riots, he found time to force a publisher to pulp a biography of his wife that had been written with her co-operation. Mme Sarkozy got cold feet after reading the manuscript and called in her husband, according to the author Valérie Domain, who accused the minister of bullying. Last week M Sarkozy signalled imminent news by waving his wedding ring in a television interview. He had removed the ring six months earlier.
Despite his demands for privacy, M Sarkozy could not resist exhibiting his wife’s return. The couple went shopping at the Ralph Lauren store near the ministry and on Tuesday, a television crew was on hand when M Sarkozy turned up to greet his wife after lunch at L’Esplanade, a favourite restaurant for journalists and the one M Attias chose to go public with Mme Sarkozy last spring.
Patrick Balkany, an MP and friend of Sarkozy, yesterday gave the authorised account, saying the couple had spent last weekend together in London. “Nicolas is living again. He needed her return. For months, not an hour passed without him telephoning or texting Cécilia, Nicolas has always been immensely in love with her. I know that he had an affair but it was obviously necessary to show that he was capable of living without her.”
Yesterday Le Parisien declared that l’affaire Cécilia marked a turning point. For the first time, “we have just followed in live action a marital crisis at the summit. This is une rupture.” La Rupture — a break with the past — is M Sarkozy’s slogan as he campaigns to become the centre-right presidential candidate.
M Sarkozy has made only one public comment since his wife’s return, saying he was glad to see the back of 2005, adding: “Life is the same for everyone when you are alone at night in an empty room.”

11 janvier 2006

Britney Spears élue personnalité la plus mal "fagotée" de 2005

LOS ANGELES (Reuters) - Britney Spears a été élue personnalité la plus mal fagotée du tout-Hollywood par un styliste qui fait de la chanteuse américaine une "Lolita périmée."


Blackwell, le styliste à l'origine du classement, estime que l'année 2005 a été celle du "chaos de la couture, du désordre dans les garde-robes et du goût miteux des stylistes".
Les starlettes Mary-Kate Olsen, Jessica Simpson, Lindsay Lohan et Paris Hilton figurent également dans son classement.
Britney Spears, qui a mis au monde son premier enfant en 2005, est une habituée du titre puisqu'elle caracole en tête de ce classement depuis cinq ans. Selon Blackwell, le parcours de la chanteuse rappelle celui d'une "princesse de la pop tombée dans le mauvais goût vestimentaire".
Le classement de ce gourou auto-proclamé de la mode est une tradition à Hollywood. De la reine Elizabeth II d'Angleterre à Elizabeth Taylor, personne n'est épargné.
Blackwell presse les femmes qu'il épingle de prendre exemple sur "la beauté naturelle et le style mémorable" de Reese Witherspoon, Nicole Kidman, Kate Moss, Scarlett Johansson, Natalie Portman et Dionne Warwick.

Voici la liste publiée par M. Blackwell pour l'année 2005:

1) Britney Spears
2) Mary-Kate Olsen
3) Jessica Simpson
4) Eva Longoria
5) Mariah Carey
6) Paris Hilton
7) Anna Nicole Smith
8) Shakira
9) Lindsay Lohan
10) Renee Zellweger.

10 janvier 2006

Mes sept péchés capiteux ?

Les chaînes de questions "top-tendance" sur les blogs... je suis touchée... Argggggg... Couic.
Bon bon d’accord, mais c’est bien parce que ca vient de ma petite marmotte preferee...

7 choses que je veux faire avant de mourir :
1. Le tour du monde. Rien que ca, oui je sais. Pas envie de me cantonner a un pays si je peux aller plus loin, hehe…
2. Apprendre l’italien.
3. Savoir faire de la pate feuilletee.
4. Ecrire un roman. J’ai dit ecrire et pas publier, notez. Au cas ou je me plante.
5. Le GR-20. Pour l’instant cela releve du fantasme de la debutante.
6. Etre P-D-G de la planete.
7. Ou rentiere.

7 choses que je fais bien :
1. Groumpfer.
2. La crepe sur la plage. Et glandouiller en regle generale.  
3. La cuisine et en particulier les desserts. I’m a sweet tooth.
4. To “procrastinate”. En anglais ca veut dire faire trainer. En gros donner, au bureau, l’impression qu’on est en train de bosser comme un fou alors qu’en fait on est en train de repondre a une chaine de question a la (con) noix.
5. Ecrire. Et j’aime ca. Ca se voit pas ?
6. Ranger. Enfin, au moins, y’en a une dans la maison qui sait ou sont “ma carte de metro, t’as pas vu ma carte de metro ?”
7. Les scoubidous, les bracelets bresiliens et la pate a sel. Mais il parait que j’ai passé l’age alors bon.


7 choses que je ne sais / peux pas faire :
1. Regarder stoiquement une fraise tagada / un carre de chocolat / du dulce de leche / un pot de nutella etc… sans me jetter dessus comme la misere sur le pauvre monde (ou alors c’est que je suis malade, mais vraiment malade, et qu’il vaut mieux appeler tout de suite une ambulance)
2. Ne pas prendre de dessert au restaurant – surtout s’il y a quelque chose avec du chocolat sur la carte. (ou alors c’est que je suis malade, mais vraiment malade, et qu’il vaut mieux appeler tout de suite une ambulance)
3. Laisser une porte d’armoire / un placard ouverte sans la fermer en passant devant.
4. Me faire un brushing correct. Je n’arrive jamais a atteindre les cheveux derriere ma tete qui gardent une frisure bizarre quand je reussis a etirer correctement le reste.
5. Faire du roller ou skier. Je crois que je fais un blocage psychologique.
6. Rester silencieuse / serieuse plus de deux minutes d’affilee hors des murs de mon bureau. (ou alors c’est que je suis malade, mais vraiment malade, et qu’il vaut mieux appeler tout de suite une ambulance)
7. Etre fair play dans un jeu de societe : jouer sans tricher et/ou perdre sans groumpfer. Cf. point 1


7 choses qui vous attirent chez votre partenaire

Oulàlà, je vous en pose, moi, des questions... ... Bon, alors :
1. son sourire quand je le fais rire
2. ses mains
3. son abilite a siffler juste et a chanter desesperement faux
4. ses ughs
5. ses ‘izous’.
6. son incapacite chronique a fermer tout ce qui se ferme : porte d’armoire, placard, sucrier, portes… et a “perdre” des affaires (au milieu de la table ?)
7. j’aime bien quand il se blottit contre moua pour dormir.


7 choses que je dis souvent :

1. T’es ouuuuuuuuuuu ? T’es avec quiiiiiiiiii ? Tu fais quoiiiiiiiiiiii ?
2. J’chuis fatiguee.
3. Omaillegode !!! (en battant des mains)
4. Tu rentres tard ?
5. Groumpf.
6. Oui maman je t’appelle la semaine prochaine.
7. Mais-euh !


7 béguins pour des célébrités – en vrac :

1. Hugh Grant
2. Rodrigo Santoro (qui joue le role de Karl
dans Love Actually)
3. Matthew McConaughey
4. Vicent Elbaz
5. Brad Pitt (ouaaaaaaaais je sais c’est tellement classique)
6. George Clooney (mais je me suis calmee depuis que je sais qu’il a le QI d’une huitre)
7. Aladin !


7 personnes dont vous aimeriez qu'elles racontent leur sept péches capiteux :

Angelique
, Guilhem, Miss Gally, Deligne, Eric, SmellyKat et David 

07 janvier 2006

L'origine de la galette des rois


La fête des rois, ou épiphanie, a lieu le 6 janvier de chaque année chrétienne. "Epiphanie" vient du grec et signifie "manifestation, apparition". Cette date correspond à la présentation de l'enfant Jésus aux rois mages.
Melchior, Balthazar et Gaspard sont des noms qu'on leur a donné au Xe siècle. Ils représentaient l'Asie, l'Afrique et l'Europe, les seuls continents connus avant la découverte du nouveau monde.
Les rois mages étaient venus d'Orient jusqu'en Judée, guidés par une étoile pour rendre hommage au Roi des Juifs né à Bethléem. Aussi, ils lui apportèrent des présents.
Melchior, le plus âgé offrit de l'or, Balthazar offrit la myrrhe et Gaspar, le plus jeune des trois, offrit l'encens.
Ces présents sont symboliques:
- l'or est présent des rois
- l'encens, celui des dieux et des maîtres
- la myrrhe, servant à l'embaumement, est symbole de renaissance.

La fève dans la galette remonte au temps des romains. Elle était blanche ou noire et était déposée pour les scrutins. Au début janvier, les saturnales de Rome élisaient le roi du festin par une fève.
Si la tradition est d'origine religieuse, elle est devenue maintenant une tradition familiale ; l'occasion de se rassembler avec les amis pour découper la galette. Celui qui trouve la fève est couronné roi et choisit sa reine et vice versa.
Une légende raconte aussi que la fève serait née avec la fameuse bague de Peau d'âne qu'elle portait au doigt et qui glissa dans la pâte juste avant qu'elle enfourne le gâteau.

La galette a ses parts sacrées. Ou plutôt, avait. La tradition était la suivante. La première part, appelée "part du pauvre" désignée par le plus jeune enfant de la famille était réservée au premier visiteur imprévu.
Il y avait aussi la "part des absents" : le fils aux armées, un parent sur un vaisseau du roi ou le pêcheur qui n'était pas rentré. C''était une façon de dire "on pense à vous". Si le gâteau se gardait longtemps sans s'émietter et sans moisir, le présage était bon.
Il existe deux sortes de galette.
1. la brioche nature toujours en forme de grosse roue parsemée de pépites de sucre, en Provence, elle est fourrée aux fruits confits.
2. la galette feuilletée fourrée de frangipane.
Notons enfin que la frangipane est une sorte de crème d'amande inventée au XVIème siècle inventée par un saucier florentin "Frangipan". D'où son nom.

Et la France n’est pas la seule a feter les rois : le Mexique ou l’Espagne les celebrant egalement. Il est par contre difficile de faire une galette aux Etats-Unis, a moins d’etre dans un quartier de “mejicanos”, difficile de trouver de la poudre d’amandes… Il reste encore, pour les New Yorkais, Payard ou Fauchon, mais il faut alors y mettre le prix – la galette a la frangipane peut monter jusqu’a $50…!

06 janvier 2006

Nouvelle année, résolutions.

Bonne annee ! La Saint Sylvestre a ete cette annee une debauche de champagne et de foie gras (une terrine faite par Angelique, a tomber par terre), en bonne compagnie a Hoboken . 
On a bien mange, bien bu, on s’est bien amuse, on a un peu danse, bref une tres bonne soiree avec bisous aux douze coups de minuit. Evidemment on a allume la tele juste pour se moquer des milliers de gens qui congelaient depuis 18 heures a Times Square en attendant l’explosion de LA boule, tradition s’il en est, des gens qui arrivent a rester 6 heures debout sans bouger (et sans aller aux toilettes). Moi je ne peux pas ! Quand je prends le metro, je me debrouille toujours pour avoir *la* place assise, terminer ma nuit et fermer les yeux le matin, ou juste pour le plaisir de poser mes fesses et de faire la feignasse.
Resolution pour 2006 ? Ne plus m’asseoir tout le temps dans le metro ? Boah, de toute facon, quand il est vraiment plein je ne peux pas m’asseoir alors bon, ca tient pas vraiment.
Cette semaine ? Argh. La reprise. C’est toujours violent, au debut d’annee, de se remettre dans le bain. Comme si on avait besoin de vacances pour se remettre des vacances de Noel ou on a trop festoye…
Du coup, j’ai meme eu du mal a suivre le cours de step de mardi, impression d’avoir pris dix kilos pendant ces quelques jours en (syndrome du hamster : emmagasiner du foie gras pour l’annee ?)
Resolution pour 2006 ? Continuer a bouger mes fesses pour profiter du foie gras (celui d’Angelique notamment…) et du champagne. Celui des French Tuesdays par exemple. Les derniers French Tuesdays, c’etait pas mal. Un lounge au lieu d’une salle enorme, special “members only oblige”, du coup on a moins danse, mais on a aussi moins attendu au coat check. Quoique la blonde avait vraiment du mal :
- [moua] Numero 266. J’ai un manteau, un pashmina, et un sac noir.
- [blonde, deux minutes plus tard] Et voila votre manteau, au revoir !
- Euh… je veux bien mon pashmina et mon sac aussi.
- Ah. Oui tout de suite. C’etait quoi votre numero deja ?
- 266. Un pashmina rose fuschia et un sac noir en microfibre.
- [2 minutes plus tard encore] ca y est, j’ai votre pashmina, au revoir !
- Je veux bien mon sac aussi !
- Ah oui mais je le trouve pas !
Veridique. Bon elle a quand meme fini par le trouver. Ouf que parce que sinon bof.
Triste constat que ce debut d’annee 2006 – j’ai recu une flopee d’emails et de cartes de voeux electroniques, mais personne n’a eu le courage de prendre la plume pour repondre a mes bons voeux. Alors que oui, moi, j’ai passé du temps a penser a mes amis, et j’ai envoye une carte a la grande majorite.
Resolution pour 2006 : ne plus ecrire de cartes de voeux, puisque de toute facon, les gens sont trop feneants pour y repondre.
Et aussi ? J’ai ouvert un compte epargne a 3.5 %. Meme en on n’a pas ces taux las ! C’est vrai que la FED a monte les taux directeurs. Du coup j’ai du affronter le dragon de la banque en question (HUB pour ceux que ca interesse). Le dragon ? Allez, un metre soixante dix, le double en kilos. Du coup on est tres poli et tres calme, en face, meme quand c’est long. J’y suis arrive avec mon passeport (avec visa), deux preuves de domicile, et ma carte de secu. Elle regarde le passeport. Ah c’est francais. Alors elle appelle pour savoir si je peux quand meme ouvrir le compte. C’est bon. Je lui donne ma carte de secu. “valid for work, only with INS authorization”. Re-coup de fil : elle savait pas ou trouver mon INS authorization. Reponse de son interlocuteur : le formulaire I-94 avec le visa (qui est dans le passeport). Bon. Apres elle a regarde l’I-94 minutieusement pour y chercher le cachet de l’immigration (bien que je lui ai propose de regarder *derriere* puisque le feuillet est agraphe et c’est le passeport qui est tamponne). Puis je lui tends mon justificatif de domicile (mon releve de compte bancaire et mon releve de salaire). Re-re-coup de fil parce que c’etait ni une facture de gaz, ni d’electricite, ni de telephone. Apres ca, c’etait le Saint Graal : l’autorisation definitive, c’etait ok, je pouvais ouvrir mon compte. Ouf.

Resolution pour 2006 ? Apprendre a sourire aux cons. Ca les enerve.

05 janvier 2006

Les USA augmentent le prix de leurs timbres

NEW 39-CENT FIRST-CLASS STAMPS AVAILABLE THURSDAY FOR JANUARY 8 RATE CHANGE

WASHINGTON - Customers have more options than ever to purchase 39-cent First-Class stamps beginning December 8 to use when the new postage rates go into effect Jan. 8, 2006. Plenty of two-cent stamps will be available for customers to use with their 37-cent stamps.

"It's never been easier to get stamps from the Postal Service - no matter where you are," explained Vice President and Consumer Advocate Delores Killette. "We're making this the sweetest holiday season ever by offering quick, easy and convenient access at home or work. While many of our 37,000 Post Offices will open early and stay open late this Holiday Season, customers can also visit usps.com to order stamps or obtain online postage for mailing packages. Our letter carriers will pick up packages from your home or office the next delivery day. Stamps ordered online or by calling 1-800-STAMP24 are typically delivered within three business days."

Lady Liberty and Flag (Non-denominated valued at 39-cents)


The 39-cent non-denominated First-Class definitive stamp features an image of the Statue of Liberty and the American flag. The statue was designed by French sculptor Frederic-Auguste Bartholdi with assistance from engineer and Eiffel Tower designer Alexandre-Gustave Eiffel. The statue is located on Liberty Island in New York Harbor and is a gift from to the in recognition of the friendship that developed during the American Revolution. Dedicated Oct. 28, 1886, it serves as a symbol of political freedom and democracy for millions of people around the world. The stamp will be available in pressure sensitive adhesive (PSA) panes of 20, PSA booklets of 20, PSA coils of 100, and water activated gum coils of 3,000 for postal vending machines and business customers.

Navajo Jewelry (2-cent reprint)


A reprint of the two-cent definitive issued in 2004, the Navajo Jewelry two-cent stamp features a painted detail of a Navajo silver and turquoise necklace with sand-cast "squash blossoms" set with polished blue turquoise nuggets. The stamp is available in panes of 20.
Since 1775, the Postal Service and its predecessor, the Post Office Department, has connected friends, families, neighbors and businesses by mail. It is an independent federal agency that visits 144 million homes and businesses every day, six days a week and is the only service provider delivering to every address in the nation. The Postal Service receives no taxpayer dollars for routine operations, but derives its operating revenues solely from the sale of postage, products and services. With annual revenues of more than $69 billion, it is the world's leading provider of mailing and delivery services, offering some of the most affordable postage rates in the world. The Postal Service delivers more than half of the world's mail volume - some 212 billion letters, advertisements, periodicals and packages a year - and serves seven and a half million customers each day at its 37,000 retail locations nationwide. Its website, usps.com, attracts more than 21 million visitors each month.

Succès de l'opération "armes contre cadeaux de Noël" près de Los Angeles

LOS ANGELES (AFP) - Apportez vos revolvers, repartez avec des bons d'achat pour des cadeaux de Noël: la police de Compton (Californie) cherche par ce moyen à réduire le nombre d'armes à feu en circulation dans cette ville ravagée par la guerre des gangs.
L'opération "Armes contre cadeaux", qui se déroule tous les samedis depuis le 10 décembre et jusqu'à la veille de Noël, a déjà permis de collecter 224 armes à feu, a indiqué lundi le sergent Raul Regalado, du bureau du shérif de la ville située à 40 km au sud de Los Angeles.
La première semaine, seules 12 armes ont été échangées, mais samedi dernier, ce nombre est passé à 212. "Au début, il ne s'agissait que d'un bon d'achat de 50 dollars, mais le week-end dernier, le bon d'achat a été porté à 100 dollars", a expliqué le policier.
Les bons sont remis à toute personne apportant une arme à feu, sans que les policiers ne posent de questions. Ils peuvent ensuite être utilisés au choix dans des supermarchés d'alimentation, d'électronique ou de jouets.
Cette opération est une première à Compton, 93.000 habitants, ville qui a connu 68 meurtres depuis le 1er janvier 2005, soit plus de dix fois le taux d'homicide national américain. La plupart de ces meurtres sont liés aux gangs, selon le shérif de Los Angeles Lee Baca.