30 juillet 2010

Entretenir son bronzage (et sa célébrité)

Semaine haute en couleurs. J'ai commence tres fort avec une interview pour RTL lundi matin (huhuhu, je me mets bientot a signer des z'autographes et sinon, c'est gentil de demander, mes chevilles vont bien) qui m'a d'ailleurs valu des tas de mots d'amuuuur qui font chaud au coeur, de lecteurs qui d'habitude ne commentent pas forcement les articles. Larme emue, tout ca. Snif.
En fait, c'est dommage que ca n'ait pas ete a la teloche ou pour la presse, parce que comme je venais de passer la journee de samedi a Bradley Beach dans le Niou Djeurzi, j'avais savamment travaille mon bronzage : a l'ombre du parasol, j'avais un joli teint hale, et pas le teint ecrevisse de la croquette de sable grillee par une journee de soleil intensif. D'ailleurs le parasol etait vraiment, mais alors vraiment indispensable : samedi il faisait 33 degres, ressenti 38 degres, et rien que de marcher du parasol a l'ocean, on se brulait la plante des pieds. Ca donnait des estivants sautillants, courant, se dandinant facon danse de St Gui pour aller enfin faire Ahhhhhh avec la plante des pieds qui fait pshiiiiiiiiiii de delice quand elle rencontre enfin la fraicheur de l'eau (22 degres), juste avant le Arghhh! du corps entier, asperge par la vague (22 degres aussi, meme si apres la traversee du Sahara qu'on vient de faire, on a l'impression que l'eau est a moins 145 degres). Et en fait, toute la journee, on court / sautille / danse / la reponse D pour aller se baigner (rhaaa j'avais trop chaud) puis retourner au parasol (j'avais trop froid dans l'eau), etc. Comme dirait notre grand philosophe amoureux des cacahuetes, c'est le mouvement perpetuel, la plage.
Samedi soir, pour s'en remettre, on a decide de barbecuter a la maison. Mais comme il faisait toujours une chaleur a crever dehors (oui parce que le ressenti a 38 degres s'accompagnait d'un taux d'humidite frisant les cheveux les 100%), le barbecuteur a sue au dessus de la grille pour les merguez (mais je l'avais predit) et on a dine a l'americaine : dans le courant d'air du climatiseur.
Dimanche, je voulais me lever tot. Quand j'ai ouvert la premiere paupiere, le reveil indiquait 9h12, et le temps que je cligne des yeux pour ouvrir la seconde, il etait 12h30. Il se passe des choses bizarres dans ma chambre, il doit y avoir une faille spacio temporelle.
Histoire de rester dans le bizarre de la journee, on est alle voir Inception dans l'apres-midi (en plus les salles de cinoche sont climatisees alors c'etait double bonus, meme si, je vous rassure, je ne vais pas au cinema juste parce qu'il y a la clim'). Je ne vais pas vous faire la critique du film méchamment humoristique qui est faite par d'autres (meme si c'est tres bien ecrit), moi, j'ai bien aime, et je suis sortie en me disant que pour une fois, le scenario etait original et que ca nous changeait de Spiderman 12 vs Alien 4, ze revenge of ze return.
Sinon, cette semaine, j'ai eu l'immense plaisir de faire coucou a Obama mercredi.
Oui, moi et mes 145, 876 amis, bien campes le long de la 65eme rue, on a vu passer tout le cortege presidentiel
et apercu Monsieur Obama qui faisait coucou avec la main droite et telephonait, blackberry visse a l'oreille, grace a sa main gauche. J'ai fait des photos, mais comme les vitres sont teintees et le president bien bronze, on voit que pouic, mais voila la voiture presidentielle (ohhhhh) :
Mercredi soir, pique-nique bourre d'œstrogènes, du cote de Christopher Street : rendez vous de fiiiilles pour papoter autour d'un pique-nique et profiter de la legere brise qu'on ressentait sur le dock, reamenage en parc depuis 2008.
 
(non c'est pas moi la grande sportive sur la photo mais une americaine tres motivee 
qui a fait de la corde a sauter pendant au moins 20 minutes mercredi soir, 
pendant que nous, a cote, on baffrait en papotant, au frais, sans transpirer)
 
Bonnes tranches de rigolade, il faudra qu'on remette ca, d'ailleurs...
La vue sur le New Jersey au coucher du soleil est tres cholie.
Jeudi en fin de journee, passage rapide chez le coiffeur pour une coupe. Vous apprecierez l'auto-portrait, qui a le gros avantage d'amincir la personne de, hum, cinq bons kilos sur une photo (ce qui est chouette) sauf que ca marche que sur le visage (ce qui est dommage). 
Apres, il faut prendre des cours Photoshop, on m'a dit. Donc en attendant, voici l'autophoto a la sortie, avant que le vent et l'humidite ne s'enmelent dans mes cheveux.
Samedi, on va voir si la coupe survit a un bain de mer, parce que j'ai la ferme intention d'aller voir si le sable est aussi brulant que la semaine derniere ou pas, et d'entretenir mes marques de maillot de bain qui me rappelent que, meme quand il fait 38 degres dehors, que l'eau est froide, c'est chouette, l'ete : le temps d'une baignade, on se croirait presque en vacances...

29 juillet 2010

Si ce n'est pas Carnaval, alors quoi ?

Une lectrice tres tres assidue qui etait a New York au mois de mars m'a envoye toute une serie de photos a tendance enigme de choses originales new yorkaises. Mafalda, tu me donnes donc du contenu a poster sur le blog, mais aussi du fil a retordre ! 
Voici la premiere de la serie : 
Et le commentaire de Mafalda qui va avec : 
Ces personnages intrigants ont été croisés à Harlem un dimanche en matinée.
Ils semblaient sortir d'une messe, mais à quelle congrégation ou secte appartiennent-ils?
Ce que je peux vous en dire, c'est qu'aucun n'avait l'air aimable, que la photo a été prise au zoom, et qu'ils prenaient des notes en épiant leur entourage! Alors qui est-ce?

Boooon....  Je ne suis pas beaucoup plus avancee. J'avais un peu envie de dire, effecitvement, que c'etait carnaval ou jour Saint a Harlem : les do rags sont blancs et immacules, tout ca.
Du coup je suis allee googler Harlem Religious Congregation en me disant, fastoche... Disons que s'il y avait un peu moins de 50 resultats ca serait pas mal, mais la recherche me trouve 53000 references. Gloups...
Apres recherche, je pense que ces personnes sont des magico religious. Grosso modo, des marabouts qui operent un peu comme des pretres paiens. 
Petite explication historique (d'apres un extrait d'article de Britannica)
Dans les années 1920, la population noire de Harlem a explose. En 1925, on comptait plus de 200.000 habitants. Comme la population a augmenté d'un coup, les conditions sociales et de santé se sont tres vite détériorées à Harlem créant ainsi un besoin et un marché pour les 'magico-religieux'. (une population, n'ayons pas peur des mots, pauvre et naive). Ces individus ont passe a la moulinette des idées concernant les  phénomènes surnaturels, des pratiques occultes, et les croyances religieuses. Le but ? Repondre au besoin de la population s'interrogeant sur la vie communautaire, l'argent, la famille, l'amour, la sante, ce qui fait bouger le cul des Andalouses, etc. Nous, on dirait des marabouts. 
Le terme "magico religieux" est un peu fourre-tout, il permet de tout caser dedans, quelle que soit la croyance religieuse initiale, la culture, les traditions... On trouve donc pas mal de guerisseurs, voyants, diseurs de bonne aventure, mediums, et meme des "professeurs". 
Dans les annees 20, la recrudescence de ces marabouts a commence a inquieter le gouvernement ainsi que les "vrais" professionels de la sante qui ont monte un mouvement national pour nettoyer tout ca. Une campagne a donc ete mise en place a Harlem, mais n'a eu des resultats que tres mitiges : les pontes qui l'avaient pondue ne comprenaient pas la dynamique ni les systemes segmentes de la communaute de Harlem. (Cette campagne n'a d'ailleurs pas fait de bien a Harlem en general, car mal implantee, on peut considerer qu'elle a contribue a laisser le quartier s'enfoncer dans la pauvrete sans en regler les vrais problemes a l'epoque.).  
Si les magico-religieux sont moins nombreux aujourd'hui, ils existent et operent toujours dans le quartier. Je suppose donc que ces gens la en sont...

Je ne suis donc pas sure que les personnages sur cette photo soient effectivement des marabouts de ficelle, mais disons que ca serait une explication plus plausible qu'un rassemblement de carnavaleux un dimanche matin au coin d'une rue, alors que c'est meme pas carnaval. Si vous avez une autre version des faits, je suis preneuse !

28 juillet 2010

Interview sur RTL : débriefing

J'ai recu beaucoup de messages pendant et apres l'interview de RTL d'hier apres-midi. Merci a tous, c'etait hyper sympa de papoter en presque direct sur facebook pendant que vous ecoutiez l'emission, vite fait par email pendant et surtout apres!
Vous avez pu voir que l'emission defile vite, et qu'elle est sur plusieurs niveaux, le responsable du Guide du Routard d'un cote qui parle de New York, un jeu pour faire gagner des sous et puis un voyage a Chypre pour les auditeurs, et puis le bloggeur qui au milieu essaie d'en placer une de temps en temps sur la ville ou il habite... 
Pendant tout le temps de l'emission, de mon cote, j'etais accrochee a mon telephone portable et j'avais l'emission en direct itou, y compris la musique et les pubs. C'etait amusant ! 
Donc j'avais envie de parler de plein de choses mais il aurait fallu des heures, voir des journees entieres pour que je vous raconte completement New York, et a la place, j'ai eu juste eu le temps de vous dire que je petit-dejeunais light (information capitale ?), que j'etais une banlieusarde qui travaillais dans l'Upper East Side, que j'avais galere en arrivant ici mais que ca allait mieux depuis, que c'etait bien d'avoir un compte bancaire sur place, et que le metro etait securisant a New York, et que pour avoir un visa, il fallait beaucoup de courage...
La grande bavarde qui sommeille en moi a ete un chouia frustree, j'admets !
Quoi qu'il en soit, pour ceux qui ont ecoute l'emission au complet, vous avez pu swinger sur la chanson Copacabana - c'est entrainant mais n'a rien n'a voir avec New York je vous l'accorde - et vous interroger sur le sens de Nashville - Belleville pour la meme raison, et apprendre que Sophie et Anne connaissaient finalement New York, mais ne savaient pas exactement quand la Statue de la Liberte avait ete installee et inauguree (Anne etait proche en disant 1870, remarquez, elle pourra du coup peut etre partir a Chypre cet ete). Pour information, la statue a ete transportee en 1885 et inauguree le 28 octobre 1886, pour celebrer le centenaire de l'independance de Etats-Unis ainsi que l'amitie franco-americaine (c'etait donc bien avant que Monsieur Chirac fasse un pied de nez a Bush en refusant d'aller faire la guerre en Irak et que les French Fries deviennent pour un temps des Freedom Fries mais depuis ca va mieux, merci beaucoup).
On a aussi devie au cours de l'emission. Avant une pause, j'allais vous raconter la vue depuis une tour de New York et apres la pause on a parle du metro. Concernant la tour, je vous engage a (re)lire le top 10 touristique et aller voir de plus pres la tour de Rockfeller Center d'ou on a une chouette vue sur Central Park, Midtown, et l'Empire State Building bien sur, ou bien a aller boire un verre au 230 Fifth Avenue par exemple.
Et puis je voulais surtout insister sur le fait que maintenant que certains d'entre vous connaissent mon vrai prenom, je vous serai cependant gre de ne pas l'utiliser dans vos commentaires sur le blog (les commentaires ne seraient pas publies dans ce cas, ou bien modifies pour le retirer). Marchi tres tres beaucoup. 
Vous etes aussi un chouia plus nombreux a suivre mes z'aventures sur Facebook maintenant (hum. six personnes !) et c'est chouette...
Et puis d'apres Google Analytics, vous avez ete plus de 400 hier et avant hier a venir sur le blog me faire un petit coucou, et une cinquantaine a avoir clique en suivant le lien de RTL.
Voilou, pour une premiere interview, pas mal, et sans trop bafouiller, ouf...
Reecoutez l'emission dans son integralite si vous avez beaucoup de temps ou concentrez vous sur mon passage sinon. Moi, je suis un peu sentimentale : j'ai telecharge mon passage en MP3 pour me le repasser a l'occasion !

27 juillet 2010

Le rooftop bar, pour faire comme les Pipeules a Nouillorque

Le bar au dernier etage d’un immeuble new yorkais est a la mode. On peut comprendre : quoi de plus sympatique que de prendre un verre avec l’Empire State Building en pleine figure au 230, la minette en maillot de bain a la piscine de l’hotel juste de l’autre cote de la vitre chez Plunge, en haut du Gansevoort, et admirer l’Upper West Side a l’Empire Hotel, l'Ava Lounge en haut du Dream Hotel avec la vue sur Midtown, etc.
C’est donc la mode de payer son cocktail $15 ou plus (Les cocktails dans les barss-sur-le-toit sont en moyenne $2 plus chers qu’au niveau du sol) et de le boire dans un verre en plastique, souvent, au cas ou, un peu emu, on se mettrait a le balancer sur le quidam qui marche en toute quietude le long de l’immeuble, 30 etages plus bas, pour voir si ca fait clong ou shproutch au moment de l’impact.
Pour resumer, cet ete, si vous etes in New York, il y a donc un peu plus de places to be que le 230 (qui est certes le plus grand rooftop de Manhattan mais tout le monde connait déjà).
Vous pouvez donc tester aussi le Glass Bar, en haut de l’hotel Indigo. 28eme rue, entre la 7eme et la 6eme avenue. (Groumpf. Le jour ou je change de boulot, y’a un rooftop bar qui ouvre la porte a cote d’ou je travaillais. Le monde est mal fait)
The SkyRoom, a Times Square, est au 33 et 34eme etages du Marriott Fairfield Inn
Le High Bar, sur la 48eme rue Ouest.
Cet engouement est partage par les hotels plus traditionnels. Le Roosevelt a aussi son bar-sur-le-toit, Mad46 (sur Madison Avenue et 46eme rue). Le Grammercy Park Hotel est de la partie, et le Roger Smith Hotel a aussi un petit espace, The Surrey dans l’Upper East Side, quant a lui, dedie cet espace aux clients de l’hotel uniquement (on ne melange pas les torchons et les serviettes dans l'Upper East Side). Gansevoort ouvre un second hotel sur Park Avenue et 29eme rue cet ete, et aura la aussi son bar-sur-le-toit, avec une cuisine aussi pour les petits creux, et un espace completement dedie aux beautiful pipeules, et les Vraiment Importants Pipeules aussi.
Vous trouverez aussi un article chez French Morning sur les rooftops si le coeur vous en dit.
J'avais initialement prevu de poster cet article fin juin, mais il faut croire que j'avais plein d'autres choses a dire, et on est deja fin juillet. Ahem. 

26 juillet 2010

Des objets a croquer (bis)

On n'arrete pas la technologie. Apres l'Iphone, l'Iphone cover.
Apres l'Iphone cover classique (en cuir, en silicone, sobre, glabre), voila la couverture que presque tu peux la manger, en tout cas te faire les dents dessus quand quelque chose t'enerve sans prendre un gramme.
Tadam :
Bon evidemment ca double l'epaisseur de l'Iphone mais je pense que la, on a "oublie" le but de l'iphone (etre design ET classe).
En plus, vous avez droit a la pochette en carton qui recouvre l'iphone, pour faire comme si vous etiez en train d'admirer une tablette de chocolat et pas d'attendre un coup de fil du president des Etats-Unis a table.
En plus vous pouvez meme choisir entre chocolat noir ou chocolat blanc.
La gourmandise au bout des doigts, achetez la en ligne pour $7. Presque, j'hesite a avoir un iPhone juste pour satisfaire mes envies de chocolat...
Et avec un peu de chance, cette pochette peut contenir aussi l'Iphone 4, celui que quand tu mets le pouce dessus en bas a gauche, t'as plus de reseau. C'est chouette, la technologie moderne quand meme...  (Je suis tres contente de mon petit Nokia qui ne fait pas le cafe mais qui fait tres bien telephone, du coup)

23 juillet 2010

Ode à Monsieur Willis Haviland Carrier

J'ai beau me dire que les heures de la semaine sont parfois longues (surtout apres 17 heures au bureau), je trouve que les semaines defilent in the blink of an eye, comme on dit par ici. Il neige, je cligne des yeux et paf, 40 degres a l'ombre et pas un souffle de vent, plein ete (Je remercie de tout mon coeur Monsieur Willis Haviland Carrier au passage). Quand on est petit, les grandes vacances paraissent interminables, et dis, hein, dis, c'est quand la rentree, qu'on voie enfin les copains ? Et on s'entend repondre "ca viendra bien assez vite, profite". Les heures s'etirent quand on voudrait qu'elles defilent, mais qu'est ce que l'ennui d'un gamin au bord d'une piscine face a des heures dans un bureau (heureusement climatise) ?
Rhalala, tout ca, c'est plus ce que c'etait ma bonne dame.
Tant que j'y pense, j'ai commence a mettre en ligne mon carnet de voyage Tanzanien. Je vous invite a commencer a le lire ici et ne vous inquietez pas, je vous previendrai lorsque tout le periple sera en ligne, pour que vous n'en perdiez pas une miette (et que vous puissiez raler aussi en attendant les vacances).
Le week-end dernier, il a fait chaud. Du genre, tres chaud. 
Vendredi soir, on a dine sur la terrasse avec Magali, a soupirer d'aise a la moindre brise d'air vaguement plus frais que le fond de l'air...
Du coup, samedi, direction la plage, notre chouchoute du New Jersey, Spring Lake, que l'on connait maintenant depuis, ouille, 2006... Pas de photos, parce qu'il parait qu'appareil photo et sable ne font pas bon menage, mais en meme temps, est ce vraiment necessaire de narguer tout le monde avec des photos de vagues, de gens couleur ecrevisse, et de mes pieds enfouis dans le sable ? On etait a la plage en n'amoureux avec Thomas, et on aurait pu y croiser des amis, arrives lorsque nous partions, si nous n'avions pas prevu d'aller au restaurant a Manhattan le soir, ce qui etait certes une contrainte de temps notoire : il fallait qu'on ait les fesses dans la voiture a 17 heures pour assurer notre reservation a 20h chez Aureole.
Bison Fute a vote pour nous : pas d'encombres sur le chemin du retour (alors qu'a l'aller, un peu) et du coup, on a eu le temps de se faire beaux avant d'aller diner. Je vous recommande chaudement le restaurant, d'ailleurs. La cuisine y est fine, les portions raisonnables (européennes, qui laissent la place pour un dessert), la carte des vins magnifiques (on peut meme se couper un poumon pour s'offrir des bouteilles a plus de $7000 si on est tres motive), mais, petit bemol, la climatisation y est americaine (= a fond. Ca fait riche, de mettre la clim' fort) et je conseille donc la petite laine aux demoiselles qui comme moi, sortent avec une robe bras nus et ont des tendances mamie-mets-ton-gilet-tu-vas-prendre-froid. Et vous allez etre super decus mais on n'a pas pris de photos ! (Je sais, truc de fou, moi non plus je ne m'en remets pas) D'une part c'etait assez classe (donc flashouiller au milieu de la salle du resto, ahem), d'autre part c'etait assez calme (donc idem) et enfin c'etait assez sombre (donc flash necessaire, donc autres tables derangees et photos brulees par le flash de toute facon). Vous devrez donc vous contenter de mon avis : je leve le pouce et j'en redemande (une pensee emue pour les chocolats maison que j'ai pris en dessert). 
Dimanche, on n'a pas voulu rester enferme puisqu'il faisait toujours aussi beau et chaud (contrepetrie belge bien connue), et on s'est diriges avec Magali pour pique niquer a Liberty State Park. Riche idee qui aurait ete encore mieux si on n'avait pas marche une demi heure en plein cagnard pour atteindre enfin l'ombre d'un arbre, dans le parc, au bord de l'eau (oui, ben fallait bien aller jusqu'au parc, hein), mais ensuite, bien installes sur nos pareos, pares de nos pique niques et magazines a pub, nous avons passe une excellente apres midi, a ne rien faire, parfaite pour un dimanche. Presque, on se serait cru en vacances...
Lundi, reprise. Heureusement que le bureau est climatise, sinon je pense que j'aurais demissionne depuis longtemps. Le soir, direction Hoboken ou la mairie organise une belle serie d'evenements en plein air, gratuits, pendant tout l'ete. Ce soir la, une representation de Much Ado About Nothing, avec en arriere plan, la vue sur Manhattan. J'avais deja vu la piece en film, mais jamais en vrai.
L'equipe avait des moyens limites (la scene etait vaguement delimitee et les accessoires comme les costumes, loin des fastes de Broadway) mais c'etait chouette ! On etait peu nombreux a profiter du spectacle, parce qu'au loin, un orage grondait (qui a failli me pousser a la maison directement, feignasse que je suis) mais on a bien fait de resister : il n'a pas plu une goutte de toute la representation, et j'ai pu au passage faire quelques photos de l'orage en train d'eclater plus loin.
Les photos qui emaillent la niouzlettre (sauf celle de Liberty State Park) ont ete prises ce soir la a Hoboken (je suis fiere comme un petit banc de la photo ou on voit un petit bout d'eclair, d'ailleurs).
Ce jeudi, direction les French Afterworks, apres, comme son nom l'indique, la sortie du bureau. J'y ai retrouve Jennifer pour diner des sushis (l'une de nos petites faiblesses communes)  puis nous sommes allees a l'Ava Lounge pour le French Afterwork avec une chouette vue sur Midtown. Manque de bol la moitie de Manhattan s'y etait donne rendez vous et comme Jennifer et moi on mesure 1,80 m a nous deux reunies, on s'est un peu fait galoper dessus et on est du coup pas restees tres longtemps. 
Ce soir, c'est calme, on a prevu d'aller a la plage de bonne heure demain et de faire un barbecue pour profiter du beau temps. Oui, parce que quand il fait 40 degres dehors, quoi de mieux que de laisser son homme transpirer au dessus d'un barbecue pour griller quelques merguez, hum ? La reponse est : le prendre en photo depuis une piece climatisee en train de raler au dessus du barbecue.

22 juillet 2010

Ecoutez-moi sur RTL lundi prochain

RTL m'interviewe lundi prochain a 14h, heure francaise, dans le cadre de l'emission Destination Ailleurs. Profitez en pour ecouter le doux son de ma voix raconter New York en direct laïve (en esperant que je ne raconte pas trop de betises et que je ne fasse pas trop de fôte de gramère en causant).
Donc, pour recapituler, ce sera lundi 26 juillet, a 14 heures en heure francaise, et donc a 8 heures pour les Niou-illorquais.

La consecracheune de ma life ?
(la pression en tout cas, c'est sur)

Le cookie de Neiman Marcus

Le cookie du department store Neiman Marcus est un mythe - rien qu'a voir le nombre d'entrees dans Google, on comprend pourquoi. Il n'y a pas de Neiman Marcus a New York, le plus proche est a White Plains, un chouia trop loin pour pouvoir y aller pendant ma pause dejeuner. Du coup, quand j'etais au mois d'avril (ca commence a dater, certes), a Las Vegas avec Thomas, j'en ai profite pour aller verifier si ce que l'on disait etait vrai. Alors, ce cookie, hum ? 
D'abord, il est grand. Tres grand. Il pese un bon 150 grammes, c'est donc un beau bebe, dans sa version familiale a partager, sinon gare aux consequences, vous etes prevenus.
Il coute pres de $3 de memoire (mais je me fais vieille), et on vous le vend emballe dans un papier cellophane estampille Neiman Marcus, ET dans son petit shopping bag pile poil a la taille, very chic les amis.
Et c'est pas de ma faute si le papier cellophane n'est pas imprime dans le bon sens, promis j'ai rien fait. Ouvert, ouf, le motif est dans le bon sens, si ca se fait, c'etait le but... ?
Pour vous donner une idee de la taille du monstre, imaginez le format d'une tartelette individuelle et sa hauteur. Ca y est ? Eh bien le cookie, c'est ca.
Mes mains ne sont pas grandes, mais ca vous donne malgre tout une idee de l'echelle :
Donc encore une fois, attaquer autant de pate tout seul, c'est bon, mais a condition de ne pas manger ensuite pendant deux jours. De ce cote la, rien n'a envier a son petit cousin de chez Levain Bakery !
Cote gout : un sans faute. Un exterieur joliment dore, croustillant, contraste avec l'interieur moelleux a souhait tout en etant assez cuit. Il y a assez de pepites de chocolat pour apprecier la pate et le chocolat, mais pas trop non plus. Le sel ? Check. Le ressenti du beurre ? Parfait. Il y a meme un petit plus : un arome de... cafe. Oui, apres verification sur le site du magasin, il y a de la poudre d'expresso la dedans, qui releve le cookie, le rend plus "adulte" (Mouahaha, un cookie pour les grands c'est ca oui), en tout cas, casse un peu le cote trop sucre qui peut etre ecoeurant dans un cookie lambda.
Le seul vrai probleme de ce cookie, en fait, c'est sa taille, parce que comme il est bon, on a envie de le finir... On peut dire que le cookie a trouve un de ses maitres avec cette creation. Pour ceux que ca interesse, la recette est sur le site de Neiman Marcus.
J'avais deja essaye de la faire dans le passe mais 1. j'avais utilise de la farine complete, 2. j'avais fait des cookies beaucoup plus petits et 3. je n'avais pas de poudre d'expresso. Donc j'avais a peu pres tout faux. Il faudrait donc que je fasse un autre test avec pour base de taille un moule a tartelette ?
Et si jamais vous lisez sur le ouebe une histoire qui dit qu'une pauvre madame Michu s'est faite arnaquer et a paye $250 pour avoir la recette de ce gateau, sachez que c'est une legende urbaine, prouvee fausse, bien qu'elle circule regulierement par email-chaine, et parfois meme en tant que recette "Mrs Fields". Mefiez vous des contrefacons...

21 juillet 2010

Le secret de beauté des stars

Vu sur le blog de Witch of the City, une petite affiche qui en dit long sur le secret des stars des magazines, dont la peau parait toujours aussi fraiche et glossy que les pages du magazine lui meme.
Adobe Photoshop
La creme de jour qui reduit miraculeusement les rides et les petites inperfections de la peau, pour avoir toujours l'air jeune et glamour.

Ca vient d'un blog italien, Giopet's Graphic Art, qui met le doigt la ou ca fait mal et fait un peu echo a la campagne de publicite qu'avait fait Dove en 2006, avec ce petit film Evolution. Finalement, moi aussi je suis belle, mince, grande, avec des cheveux parfaits, l'oeil vif, la truffe humide, et l'air glamour meme pas 45 degres dans les rues de New York quand je marche en plein soleil, et d'ailleurs je transpire meme pas. 
Le seul probleme, c'est que je n'ai pas d'assistant personnel pour me photoshoper en live et c'est quand meme bien dommage. Y'a peut etre un creneau a prendre en tout cas, jeunes geeks, lancez vous dans la retouche de Madame Michu. Madame Michu : tes photos de vacances ne seront plus jamais les memes. 
En attendant, je vous laisse, faut que je m'eponge le front, les esclaves, c'est plus ce que c'etait.

20 juillet 2010

Tag du pourquoi du comment que tu bloggues-euh

La ramasse totale-euh. Je lisais vendredi un article sur le blog d'Alice, et tout a coup un neurone s'est reveille au fond de mon cerveau. Meme qu'il se souvenait qu'en juin, Alice m'avait taguee pour un questionnaire sur le blog et que moi, grosse vilaine, je m'etais dit "je vais le faire" et qu'entre temps mes neurones sont partis a la plage. 
Argh, couic, je suis eue, en fait, depuis, hum, un bon moment maintenant, Alice m'avait donc taguee mais je n'avais pas encore pris le temps d'y repondre, c'est desormais chose faite !

Qu'est-ce qui vous motive dans le fait de tenir un blog ?
J'aime ecrire, raconter mes petites histoires insignifiantes et bonheur, j'ai trouve un public qui m'ecoute me lit en train de raler. Je ne pouvais pas laisser passer ca.

Qu’est-ce qui vous inspire ?
La hauteur des vagues a Long Island, le sens du vent, l'ampleur des pantalons baggys, un coucher de soleil, une platree de chocolat, marcher dans le sable, me faire detremper par la pluie et les flaques d'eau geantes, la neige, la chaleur, etc.

Qu’est-ce qui déclenche l’acte ? À quel moment de la journée le faites-vous ? De quels endroits ? Comment et où vous installez-vous ? Quel est votre environnement ?
Quand ca me prend et que j'ai un ordinateur a portee de main. En general a la maison, ou lors d'une petite pause au bureau (au moment du dejeuner ou juste avant de partir le soir, c'est mieux). Je suis assise devant mon ordinateur et j'ai l'air tres concentree, je pense que quelqu'un pourrait danser la lambada sur mon bureau que je m'en rendrais a peine compte.

Quels outils utilisez-vous ?
Du parchemin et de l'encre de calamar. Un ordinateur, un clavier, une souris, mon cerveau, Windows (erk, erk, erk, ouiiiiiiiiii je sais il faut que j'essaie Ubuntu au moins a la maison), Firefox et Blogger. (l'electricite, mes yeux, mes mains, le public adore, etc)

Faites-vous beaucoup de recherches ? Rédigez-vous beaucoup de brouillons ou d’articles que vous ne publierez pas ?
Les articles "culturels" font l'objet de recherche pour ne pas raconter que Christophe Colomb a debarque avant hier chez les Indiens pour leur offrir des dindes a l'occasion de Noel parce qu'ils se pelaient de froid, et comme il n'avait pas de couverture a leur offrir, ils sont tous morts de froid et le pays est devenu l'Amerique.
Les autres articles sont ecrits au pied leve, dans l'inspiration du moment et font l'objet d'une relecture (sommaire, j'admets). Rares sont les articles qui passent a la poubelle, j'aime bien le cote "instantane" de la reflexion (si tant est que l'on puisse appeler ca de la reflexion mais c'est un autre debat)

Écrivez-vous en prenant votre temps ou avec une certaine frénésie?
Article redige en 11 minutes et 32 secondes et quelques centiemes. On peut dire que ca frole la frenesie.

Je transmet ce tag à qui aura le courage de suer sous 40 degres a New York ou ailleurs pour repondre a ces questions existentielles...

19 juillet 2010

Des objets a croquer

Parfois je me dis que les americains sont obcedes par la bouffe. Non contents d'enfourner des platrees de bouffe a longueur de journee, quand ils ne mangent pas, ils pensent a la bouffe quand meme (bon, moi aussi, mais pas en aussi grandes quantites, tout de meme m'enfin quoi). 
Ainsi je vous avais montre l'an dernier une serie de pansements-aliments (un oeuf au plat sur un bobo, anyone ?). La je pensais que j'avais atteint des sommets... mais non ! 
J'ai trouve le pendant fashion a l'icone "gastronomique" : le sandwich beurre de cacahuetes et confiture (en general confiture de fraises, pour les curieux) a "enfin" ete decline en... porte monnaie. 
Le voici ferme (on dirait vraiment un sandwich)
Et ouvert (ben on dirait toujours un sandwich).
Pour reussir cette petite merveille, le designer (qui s'est suicide depuis ?) a fait imprimer une photo de sandwich sur du tissu, pour rendre le machin plus, euh, vivant. Ca ne colle pas aux doigts mais ca pique un peu les yeux quand meme...
Pour les foufous que ca interesse quand meme ou ceux qui veulent faire un cadeau a leur pire ami(e), histoire de se payer une bonne tranche de rigolade (mouarf mouarf mouarf, une tranche, mouarf mouarf mouarf, bref.), ca n'est pas vraiment la ruine puisqu'on peut trouver la chose chez FredFlare pour $12.
Pour ceux qui preferent d'autres aliments, je vous conseille de regarder (avec attention evidemment) le portefeuille 100% bacon ($16)
Ou encore la pochette cosmetiques Taco Belle - jeu de mots autour de l'enseigne Taco Bell - ($16). A y reflechir c'est la pochette que je prefere parce qu'au moins elle reste au fond d'un sac et peut apporter son cote cute parce qu'elle a deux yeux en feutrine et un sourire avec une dent qui depasse (c'est mon cote gnangnan qui ressort, alors que le portefeuille et le porte monnaie ne sourient pas, eux).
Je me trouve terriblement commune avec mon portefeuille en cuir rouge, mais very very chic, tout a coup...

16 juillet 2010

Ayé, je vais avoir plein de choses à vous raconter (si possible avant le prochain Millénaire)

Je ne me suis pas fait bouffer par un lion, et pas trop piquer par les moustiques. Le decalage horaire et la longueur du voyage pour revenir m'ont un peu coupe les jambes, mais je ne suis qu'une vile et vieille raleuse qui s'en remettra.
Pour savoir touuuut ce que j'ai fait en Tanzanie, il va falloir attendre encore un peu - je compte ecrire un article pour chaque jour du voyage, sinon dans trois heures vous seriez encore en train de lire la niouzlettre et j'ai pitie de vous (et puis ca sera moins rebarbatif a ecrire de mon cote). Au total on a pris plus de 1000 photos, inutile de dire que le tri a ete delicat et long (au final, il n'en reste "que" 600 pour la Tanzanie).
Apres la Tanzanie, on a fait un crochet de deux jours a Toulon pour le mariage d'amis a Thomas.
On est arrive en France la veille de leur mariage, ce qui nous a permis de faire une sieste monumentale, de nous balader dans la vieille ville et le long du port de plaisance, et de larver au bord de la piscine de notre hotel.
Le mariage etait tres reussi. Les tourteraux se sont dit oui a l'eglise de St Cyr, 
puis les festivites ont continue dans un restaurant etoile de Toulon, perche sur un promontoir avec une vue magnifique sur la Mediterrannee. On leur souhaite tout plein de bonnes choses (ainsi qu'un tres beau voyage de noces en Australie en novembre prochain).
Mention speciale pour les petits personnages de leur piece montee : Barbie et Obi-Wan Kenobi :
On a ensuite file, le lendemain matin, a Marseille pour faire un saut de puce jusqu'a Bastia jusqu'a lundi avant de repartir a New York. Deux jours de chouchoutage chez mes parents, sur fond de coupe du Monde, certes, mais surtout de bains de mer et de bonne bouffe, notamment des cotes de boeuf tellement grandes qu'elles auraient presque pu faire peur a un Texan (enfin si le Texan sait s'orienter dans la broussaille corse) et un couscous maison (larme a l'oeil, maman, sisi). 
Lundi le retour a ete epique : notre vol Bastia - Orly (oui, le Bastia - Roissy n'est effectue que par Easy Jet et les horaires sont pas top) avait deux heures de retard avant qu'on n'embarque, puis on a attendu plus d'une demi heure sur le tarmac, bref on a atteri a l'heure a laquelle on aurait du se trouver en train d'embarquer a Roissy. On a malgre tout recupere des cartes d'embarquement au comptoir correspondance d'Orly (qui est aussi maintenant le comptoir service client, tellement plus pratique) puis file a la vitesse de l'eclair l'escargot a Roissy (y'a plein de travaux partout sur la route c'est tellement plus drole) pour arriver au comptoir depose-bagage de a Roissy a l'heure ou nous aurions du decoller (pour le dernier Paris - NY de la journee sinon c'est pas sport). Chance dans notre bonheur : le vol etait retarde, de 19h10 il etait annonce a 20h45, ce qui nous a permis de profiter de l'etat d'esprit guilleret (c'est de l'humour noir) de tout le personnel qui se jetait sur nous juste pour nous aider (c'est du cynisme) et a accepte nos bagages en chantonnant (mettons plutot sous la torture) avant de nous donner de nouvelles cartes d'embarquement ou Monsieur avait ete surclasse en Premium Voyageur (youpi) mais Madame restait dans les Favelas pour son retour de voyage de noces (joie intense). La, tout le monde s'est refile la patate chaude :
"allez voir au comptoir client suivant
- Lequel ?
- Vous voyez le tout petit point au bout du terminal ? 
- ...
- Eh bien c'est juste un peu plus loin !"
Et le temps d'arriver au comptoir, personne derriere, personne dessous, personne devant. Le temps que quelqu'un daigne se pencher sur notre affaire, le vol etait plein comme un oeuf (avec ce retard, tout le monde a eu sa correspondance), et du coup, "on ne peut rien faire ma petite dame, meme pas declasser Monsieur". Thomas a donc fait la moitie du vol a son siege, puis on a echange. 
Arrives a JFK, on a gaillardement (c'est cela oui) attendu pendant une heure pour passer le filtre d'immigration ou nous sommes tombes sur un molosse enerve, avant d'enfin recuperer nos bagages, sauter dans un taxi, et ramper jusqu'a notre lit. 
A une heure et demie du matin, on avait un souvenir legerement entache de notre voyage, et l'enervement, la chaleur et la fatigue nous rendaient un peu amers... 
Apres avoir dormi, ca allait deja mieux, mais on va prendre notre plus belle plume pour raconter notre vie a Flying Blue qui les collectionne un peu quand meme : une reservation disparue dans la nature, une valise perdue de recherche, des excuses qu'on attend encore, et un patate-chaudisme exacerbe qui nous a empeches de voyager ensemble au retour, avec des excuses tellement bidon que je ne veux meme pas les ecrire ici, que ca m'en donne encore des sueurs froides. 
MAIS BON, comme dirait l'autre, arrete de raler, 'spece de francaise, et dis nous plutot que tu as passe de bonnes vacances. 
ALORS QUOI ? Ouiiiiiiiiii j'ai passe de super vacances, et le retour au bureau a ete violent mais pas trop (le mois de juillet reste quand meme relativement calme dans mon domaine, malgre des entretiens de recrutement a faire passer cette semaine, pas trop de choses a faire pour avant hier). 
Hier soir j'ai meme reussi a me rendre a un vernissage dans une gallerie d'art sur les conseils de Magali - une exposition de photos The Exhibition Lab.
Et pour ce week-end, je croise les doigts tres fort : s'il fait beau samedi, direction la plage, pour un peu de repos. On prendra la position du lion qu'on a vu dans le cratere de Ngorongoro :
Vu la quietude et le contentement qui emanent de la bestiole, ca a l'air d'etre un tres bon plan. 

15 juillet 2010

Sweetiepie restaurant

Ca faisait un moment que je vous avais parle de ce petit restaurant facon Alice au Pays des Merveilles (en fait, c'etait au debut du mois de mai), voici enfin le post tant attendu. 
Sweetiepie, c'est son nom, c'est mignon, comme si de l'autre cote du miroir, on retombait dans l'enfance moelleuse comme un chamallow. 
L'entree est relativement sobre (avec mon touriste prefere devant en option)
Le ton est donne des l'entree avec les banquettes roses bonbon en cuir damasse, des petites tables en marbre avec pieds en metal, des chaisses en fer forge toutes travaillees.
Le miroir du plafond permet d'ailleurs de faire des photos artistiques ! 
Il y a meme une immense cage en fer forge, pour les petits oiseaux precieux que nous sommes : une table pour les petits privilegies
A l'entree, un chariot presente des sucettes toutes aussi delirantes les unes que les autres, comme a la fete foraine,
et derriere le comptoir,
on s'affaire pour vous preparer qui un chocolat chaud, qui un cafe, qui, comme moi, un the qui arrive dans une theiere en metal argente toute tarabiscotee. Couverts en argent la aussi, on pourrait presque dire que la nappe nous manque...
Et pour ne pas manquer a mes habitudes, en dessert, on a teste les cookies. Pas mal, pas les meilleurs de la ville MAIS le top du top, ils sont servis avec un chocolat chaud epais, pas une sauce fudge facon chocolat, non, un vrai chocolat chaud a l'espagnole, du genre qui vient avec les churros, et la, pareil.
Il est parfait pour tremper un morceau de gateau, il nappe le cookie, il sublime le gout de chocolat, et apres, il en reste, on est oblige de le finir a la petite cuillere, je ne sais pas si je vais m'en remettre, d'ailleurs...
Et pour ne pas etre en reste, les proprietaires ont pense que si Alice rappetissait apres avoir mange les cookies trempes dans le chocolat (personnellement je pense qu'elle risque plutot d'enfler mais c'est un autre probleme), elle peut trouver cle a sa taille et sa hauteur a la porte des toilettes ! 
Bref, c'est mignon, c'est probablement mieux entre filles pour s'extasier, mais comme la carte comprend egalement des burgers, on peut y trainer un homme, qui, comme on le sait, rale un peu moins le ventre plein...

14 juillet 2010

Sphenopalatine ganglioneuralgia

La prochaine fois que vous verrez une omaillegode rire a une blague de ouatseupbeudi pas drole, profitez en pour craner un peu. Sphenopalatine ganglioneuralgia. Ca veut dire cerveau gelé, en arret sur image. C'est quand meme plus classe que de dire que la omaillegode ainsi que le ouatseupeudi ont a eux deux cumules le QI d'une creme glacee.

Article tout a fait approprie pour un 14 juillet quand tout la France est en train de buller alors que nous, non. Moi aussi, des fois, je voudrais glandouiller sur la plage et m'entendre frire comme un calamar. Comment ? Je rentre tout juste de vacances vous dites ? Oui et alors ?

13 juillet 2010

FAQ

Diantre, plus de cinq ans de blog et toujours pas de Foire Aux Questions. Bon, ouiiii, je sais, on dit Frequently Asked Questions ça fait plus chic, mais bon, hein, on va pas commencer a chipoter maintenant.

Qui se cache derrière ce blog ?  
Moi. (Fastoche, celle la)

Depuis quand tu blogues ? 
Houuuu, ça nous rajeunit pas ma bonne dame. Depuis janvier 2005 (a l’époque sur Over-Blog) et depuis octobre 2009, sur Blogger. Avec des articles ajoutes sur ma vie avant (voir les archives), écrits pour EntreNewYork (site communautaire aujourd'hui disparu) et des niouzlettres emailées aux copains, en 2003 et 2004. Le changement de plateforme explique aussi que le blog soit presque entièrement dénué de commentaires avant le mois d'octobre 2009, car j'ai rapatrié tous les articles a la main (l'hiver a été long cette annee la, ca occupe)

Pourquoi Blogger ? 
Je trouve la plateforme assez intuitive, facile a utiliser et rapide. Les publicités sont optionnelles et depuis juin 2010, y'a plein de nouveaux designs disponibles, qui font que je peux passer un temps de dingue a regarder ce qui serait chouette pour ne finalement rien changer. Je ne touche pas un copek pour faire la pub de Blogger.

Pourquoi tu ne mets pas les accents quand tu écris ?
Il se trouve que j’écris sur un clavier Querty qui n'a pas les accents. Ça m’énerve autant que toi. Sur Firefox, je peux ensuite a la main, faire une correction orthographique et rectifier le tir. Mais comme je ne suis qu'une sacrée feignasse, en général, je ne le fais pas. Je sais, c'est mal, hou, la vilaine.

Tu fais des fautes ! 
Bernard Pivot ne s'en remettra jamais. Si tu vois une horreur orthographique, laisse moi un commentaire pour que je puisse corriger dare dare.

C'est même pas vrai, ce que tu racontes !
J'essaie en général de vérifier mes sources pour ne te raconter que la vérité vraie, mais je ne suis pas parfaite (je sais. moi aussi ça m'a fait un sacre choc). Laisse moi un petit mot pour me dire que je ne suis qu'une vilaine menteuse et je ferai mon mea culpa et j'irai tirer les oreilles de mon informateur.

Quel appareil photo utilises tu ? 
Les photos du blog sont prises avec un Nikon D60 quand j'ai le courage de porter l'appareil + son sac qui me donne un peu l'impression a la fin de la journée d'avoir promené un âne mort sur mon épaule. Quand je sors mon âme de midinette et un petit sac a main, je me contente d'un petit compact Canon Powershot modèle SD1100 IS qui est a mon sens un très bon rapport qualité prix (enfin il l’était quand je l'ai acheté, depuis on lave plus blanc, on va plus loin, plus fort, etc.)

Je peux te piquer un article ? Une photo ? 
New York la Dolce Vita est sous licence Creative Commons qui permet de copier, distribuer, et communiquer son contenu sous les conditions suivantes : citer l'auteur, ne pas en faire une utilisation commerciale et ne pas modifier le contenu. Contactez moi pour toute autre utilisation, texte ou photos. Merci... 
Donc, grosso modo, si tu demandes gentiment en remontant tes chaussettes après m'avoir dit bonjour, peut-être. Si je découvre qu'à l'insu de mon plein gré quelqu'un "écrit" un blog en copiant les articles des petits copains qui suent sang et eau sur un ordinateur pour épater la galerie alors que le quelqu'un ne fait que reprendre la sueur des autres, le quelqu'un en question risque de passer un moment intéressant.
Comme les photos sont les miennes (sauf mention contraire sur le blog), même topo. Merci beaucoup.
   
Pourquoi y a t-il de la publicité sur ton blog ? 
Parce que je ne suis qu'une vile blogueuse qui aspire a buller chez elle pendant que le trafic sur le blog paiera le loyer. Grosso modo, ça me rapporte l’équivalent d'un café tous les ans, mais puisqu'on en parle, sois gentil et clique voir un peu sur la bannière et peut être que je toucherai mon second café annuel avant la Saint Glinglin.

Acceptes tu les échanges de liens et partenariats ? 
Ça dépend du sens du vent. Si le blog a un rapport avec les USA, les voyages, et que je l'aime, il passe dans mes liens. Si je l'aime mais qu'il n'a aucun rapport avec le vélo de ma grand mère, je le "suis" avec Google Reader. 
Je suis une grande curieuse qui pose plein de questions pour les demandes de partenariat. Si le concept me plait et que je n'ai pas l'impression que le site partenaire cherche juste a remporter plus de trafic sans aucune contrepartie pour moi, il est fort probable que je décline l'offre. J'ai du mal avec les concepts qui sont simplement de la reprise des flux RSS complets et qui font tourner un site uniquement sur le dur labeur d'autres gens.

Je viens a New York. Qu'est ce que je peux faire de beau ? 
Plein de choses ! Je te conseille néanmoins un petit top 10 touristique. D'autres blogueurs font egalement des supers listes de programmes évènementiels et d'endroits ou faire du shopping. Si tu as le temps, tu peux donc aller regarder dans la blogroll, chez les New Yorkais. Tous les blogs sont en français ou presque. 
D'autre part le Guide du Routard de New York propose des balades a pied dans les quartiers de la ville. Ces petites promenades auto-guidées sont très bien faites pour flâner et se culturer en même temps. 

Je viens a New York. Tu m’héberges ? Tu as des idées d’hôtels pas trop chers ?
Je t'aime très fort mais non, je ne vais pas t’héberger.
Tu peux regarder chez Apple Core Hotels : 5 hôtels centre ville a un prix correct (pour New York) si tu viens en vacances. Pour un sejour plus long, tu peux regarder les petites annonces immobilières (location, sous location...) sur Craigslist. Inutile de dire (ou peut être très utile, justement) qu'une annonce qui demande un pré-paiement avant l’arrivée sur place est en général une belle arnaque, et qu'on ne paie jamais avant d'avoir physiquement vu l'espace a louer (ça permet de vérifier la taille des cafards, de savoir si on a loue un placard ou Versailles, et de tendre le bras par la fenêtre pour voir si on touche le mur du bâtiment d'en face ou pas).

Je viens a New York. On peut se rencontrer ? 
Ça me fait toujours plaisir de rencontrer de nouvelles têtes (si je ne pédale pas dans la semoule au bureau, s'entend). Envoie moi un email pour qu'on s'organise si tu veux.
Cependant si ton séjour est court, je te conseille plutôt de te concentrer sur les visites, les balades, le shopping, et engager la conversation avec des américains. Je ne suis jamais qu'une française. Ce n'est pas très exotique. A toi de voir...

Je cherche un stage a New York. Tu m'aides ? 
La société pour laquelle je travaille recrute des stagiaires de temps a autres mais nous sommes une petite structure. Nous recherchons de temps en temps des étudiants en année censure cesure ou en fin de cursus souhaitant faire un stage d'au moins 6 mois (idéalement un an), avec une formation de type école de commerce, master de management, etc. Je ne garantis rien mais je veux bien regarder ton CV. 
Si ton profil est très différent, je ne peux malheureusement pas encore t'aider. Donald Trump m'a demande d’arrêter d'appeler sa ligne personnelle a tout bout de champ, ça fait désordre.

Tu travailles pour qui ? 
Curieux.

Comment fait on pour avoir un visa de travail ? 
Je ne suis pas avocate d'immigration, et mon point de vue n'a donc aucune valeur légale. 
Le plus simple : trouver un travail et faire une demande de visa. Il  y en a des tas de différents pour des tas de raisons différentes, et chaque cas est donc un peu a part. Consulter un avocat est probablement une très bonne idée, a condition d'avoir déjà un projet en tête.
Venir travailler illégalement aux Etats-Unis, c'est risquer une interdiction de territoire pendant 10 ans, que vous veniez pour être maitre du monde ou laveur de carreaux, jeune fille au pair ou serveur. 10 ans, c'est long. 
Mon premier long séjour a New York était en stage, avec procédure de visa réalisée par Parenthese Paris. Ce n'est pas donne, mais le service est de qualité. L'organisme peut vous aider a décrocher un petit boulot, ou simplement vous assister pour la démarche de visa de stagiaire. 
Pour un "vrai boulot", il faut s'armer de courage (et avoir de la chance). Le plus facile : si on travaille pour un grand groupe qui a des bureaux aux Etats-Unis, demander un transfert (et croiser les doigts), sinon, l'aventure se fait souvent par VIE (jusqu’à 28 ans seulement).

Je veux te dire que tu es belle et intelligente et que je t'aime. 
C'est gentil. Tu peux m’écrire en complétant ce petit formulaire automatise, qui m'envoie ton message par email. Je réponds toujours (mais pas toujours très vite). Et tant qu'on y est, lève le pouce sur Facebook pour moi et je t'offrirai ma reconnaissance éternelle en remerciement de ton enthousiasme.

Je veux t’écrire pour te dire que tu es moche, que ton blog est nul, et que je te crache virtuellement au visage.
Qu'est ce que tu fais encore la, a me lire, alors ? La vie est très courte. Va donc lire des blogs qui te plaisent mieux, essaie le yoga, et prends quelques gouttes de Rescue. Ça ira mieux après. 

Ta FAQ ne répond pas a ma question. 
J'en suis désolée et je m'auto-lapide pour me faire pardonner. Je pense que cette page évoluera avec le blog. Tu peux me laisser un commentaire en bas de la page ou m'envoyer un email en toute discrétion.

12 juillet 2010

Me revoila

Avec du soleil, du sable, des piqures de moustique, des cartes SD pleines a craquer, le mariage d'un ami et deux jours chez mes parents en prime... 
Soupir... Ca a passe trop vite-euh.... Mais-euh...
Je vous raconte ca tres vite !

07 juillet 2010

Jour 11 : Quitter Zanzibar, c'est dur...

Lire ce qui precede :

Le reveil est mis ce matin a 6h45 pour avoir le temps de rapidement petit-dejeuner avant d'aller faire du snorkeling + rendre les cles de la chambre au cas ou on ne puisse pas garder la chambre jusqu'a notre retour - la requete semble etre compliquee, sous le soleil Zanzibarien... Cela fait plus de 24 heures qu'on nous suggere de repasser plus tard pour demander a quelqu'un d'autre... Bon. 
Apres le petit-dejeuner, on nous donne finalement les cles d'une autre chambre, ou nous pourrons nous doucher et nous changer - la notre est reutilisee des l'apres midi car elle a une plus jolie vue... 
Puis on file au centre de plongee, en courant, pour apprendre... que la mer est trop grosse : les vagues au niveau du recif de corail vont etre difficiles a passer en allant vers le large, et nous empecheraient carrement de revenir, apres notre session de plongee. Nous sommes rembourses avec les plates excuses du personnel, puisqu'on ne pourra pas remettre la session a demain. Deception. Mais du coup, on a tout-notre-temps. 
A 8h10, nous voila installes sur des transats face a la mer pour notre derniere journee zanzibarienne. Nous declinons, feneants que nous sommes, le cours d'aquagym... et profitons d'un moment d'inattention des beach boys pour aller nous baigner.
Entre temps, le GO est passe au second cours de la matinee : un cours informatif sur la noix de coco ! On ecoute d'une oreille distraite jusqu'a ce que ca devienne interessant, c'est a dire qu'un employe grimpe en haut d'un arbre pour recolter des noix.
Les coques sont ouvertes a la machette.
Les noix sont jeunes (un mois environ) et la chair blanche est fine, tendre, et le jus parfait a boire. Si la noix etait a pleine maturite (3 mois) la chair serait epaisse, ferme, et il n'y aurait presque plus de jus. La, c'est distribution de pailles pour se delecter du jus... Mmmmm...
Une fois le jus bus, les machetteurs (?) nous detachent la chair pour que l'on puisse la manger, et on me confectionne meme une cuillere avec un morceau d'ecorce !
On dejeune au bord de l'eau aujourd'hui. Au bar-grill de l'hotel, au bord de la plage, la serveuse doit etre dure d'oreille, car lorsqu'on commande des fruits frais en dessert, on nous apporte finalement... une pizza aux fruits de mer... qui, ne trouvant pas de proprietaire, finit sa vie dans un placard. On finit par nous apporter les fruits quand meme (c'est plus leger pour finir le repas qu'une pizza, quand meme).
Les portions du repas etaient si genereuses qu'on a eu l'impression, le temps du dejeuner, d'avoir ete projetes aux Etats-Unis par le biais d'une faille spacio temporelle fulgurante.
Dernier bain dans l'Ocean Indien turquoise, en feintant a nouveau pour eviter de se faire alpaguer par les harangueurs de la plage, et dernier plongeon dans la piscine. Gros soupir.
Au sortir de l'hotel club, on retrouve la pauvrete de Zanzibar, les villages qui tiennent plus du bidonville que des petites habitations coquettes - on a vecu trois jours hors du temps, dans une bulle de richesse touristique et le contraste fait mal. 
Savez vous comment on reconnait une mosquee dans un village en Tanzanie ? C'est le seul batiment dont la peinture est fraiche et le toit n'est ni abime ni rouille... 
On est depose a l'aeroport avec un passage dans les faubourgs de Stone Town. Le filtre de securite, comme a Arusha, est sommaire : on passe avec nos bouteilles d'eau - ca donnerait une crise cardiaque a un agent de la TSA.
On profte de notre petite avance pour aller depenser nos derniers shillings tanzaniens pour une petite statuette d'hippopotame en bois, et du the aux epices douces.
Puis on embarque, comme a l'aller, dans un Cessna Grand Caravan.
Cette fois ci le vol va etre court, 20 minutes a peine, pour atteindre l'aerport de Dar Es Salam.
Kwhaeri (= au revoir) Zanzibar !
Nous voila deja survolant Dar-Es-Salam, et en phase d'atterissage. Au terminal national, une navette nous attend pour nous deposer au terminal international. Mais comme il est a peine 18 heures et que notre vol ne decolle qu'a 23h30 (mais apres ca, il n'y avait plus de vols en provenance de Zanzibar), on doit se resoudre a attendre l'ouverture de l'aerport (ouioui, l'ouverture de l'aeroport pour l'enregistrement de notre vol).
Le seul endroit ouvert est la cafeteria, un peu pourrie, de l'aeroport, ou on va devoir attendre jusqu'a 20h30 pour aller enfin enregistrer...
A 20h30, on passe un filtre de securite a l'exterieur du terminal : seuls les passagers detenant une confirmation de vol peuvent entrer dans le batiment. Ca doit leur eviter les mamayous qui se baladent dehors.
Il n'y a qu'un seul comptoir ouvert a l'enregistrement, et pas de borne automatique qui fonctionne, on prend notre mal en patience... jusqu'a ce qu'un comptoir Elite Plus VIP Gold Machin Chouette s'ouvre et l'on puisse s'y rendre. L'avantage d'avoir un cheri qui voyage beaucoup, c'est qu'il est VIP +++ sur une compagnie aerienne, et que meme si on voyage en classe eco (on n'est pas Cresus non plus), on peut au moins avoir acces a des petits privileges comme un comptoir ou ca avance un peu plus vite, et un acces au salon.
On embarque quasiment a l'heure, direction Amsterdam.
Le voyage finit la, mais heureusement, comme on fait escale en France pour quelques jours avant de retourner a New York, cela adoucit notre retour.
A l'arrivee aux Etats-Unis, finalement, on a l'impression que c'est ici la jungle et on a tout de meme bien du mal a se remettre dans le bain, apres la douceur de vie des vacances en Tanzanie ou rien n'avance tres vite mais, Hakuna Matata, ca n'est pas si grave...
Je clos ici notre escapade Tanzanienne et reprendrai sur le blog le cours normal des articles, des bizarreries new-yorkaises, et mes groumpferies pour n'avoir pas autant de vacances que je le souhaiterais.
Mais une chose est sure : on est revenu enchantes, ravis, des souvenirs plein les yeux, et reposes comme cela faisait bien longtemps qu'on en avait besoin.