30 juin 2006

Mag in the city (suite et fin), Québec fiesta, Projection

Mag est partie lundi… Chuis toute triste, tiens… J’attends avec une impatience non dissimulée qu’elle aussi, elle raconte ses aventures new-yorkaises sur son blog… Bon, les photos, je les ai toutes, elles sont sur mon ordinateur a la maison, mais ça frise les 700 cliches, du coup je n’ai pas encore pris le temps de les trier et de les mettre en ligne ! C’est que j’ai une vie sociale aussi…
Vendredi soir, on voulait, avec elle a Top of the Rock, en haut du Rockefeller Center, mais comme il faisait gris et que le but du jeu aurait été de faire des photos du coucher de soleil, on s’est rabattus sur un dîner au Marriott, « The View »  ou la vue est donc, « pas mal ».  

Le resto fait une révolution en 45 minutes environ, ce qui permet d’avoir un joli panorama de la ville, qui est représenté sur les serviettes en papier. 


Apres ça, un verre rapide avec les Hobokenites puis dodo. Samedi, on s’est levé avec plein d’envies qui ont été rapidement reléguées aux oubliettes parce qu’il flottait comme jamais… 
Du coup on a passe l’après-midi a larver sur le canapé devant la téloche, en se réservant pour une festouille en l’honneur du Québec, car le 24 juin est leur fête nationale. On est allé au lounge « Vapor », tout de bleu et blanc décoré. La musique était bien, l’humoriste nous a laisse un peu perplexes… On y a retrouve Sylvain, Laurence et même Carine.




Mag est partie lundi… Chuis toute triste, tiens… J’attends avec une impatience non dissimulée qu’elle aussi, elle raconte ses aventures new-yorkaises sur son blog… Bon, les photos, je les ai toutes, elles sont sur mon ordinateur a la maison, mais ça frise les 700 cliches, du coup je n’ai pas encore pris le temps de les trier et de les mettre en ligne ! C’est que j’ai une vie sociale aussi…
Vendredi soir, on voulait, avec elle a Top of the Rock, en haut du Rockefeller Center, mais comme il faisait gris et que le but du jeu aurait été de faire des photos du coucher de soleil, on s’est rabattus sur un dîner au Marriott, « The View » ou la vue est donc, « pas mal ».
Le resto fait une révolution en 45 minutes environ, ce qui permet d’avoir un joli panorama de la ville, qui est représenté sur les serviettes en papier.
Apres ça, un verre rapide avec les Hobokenites puis dodo. Samedi, on s’est levé avec plein d’envies qui ont été rapidement reléguées aux oubliettes parce qu’il flottait comme jamais…
Du coup on a passe l’après-midi a larver sur le canapé devant la téloche, en se réservant pour une festouille en l’honneur du Québec, car le 24 juin est leur fête nationale. On est allé au lounge « Vapor », tout de bleu et blanc décoré. La musique était bien, l’humoriste nous a laisse un peu perplexes… On y a retrouve Sylvain, Laurence et même Carine.
Dimanche, brunch chez Lua, et comme le temps était toujours erk, on a fait une après-midi de jeux a la maison ! Le soir ? On a même vu un petit bout du feu d’artifice en l’honneur de la Gay Pride, depuis l’appartement… Que demander de plus ?
Lundi, bye bye Magali… Le soir, on a glandouille a la maison… Mardi on comptait aller voir Superman, mais on s’est plante d’horaire pour la séance, du coup on s’est rabattus sur un resto Thaï qui était pas mal. J’ai lu seulement après la critique du film qui dure 3 heures (3 heures ???) et visiblement on n’a pas loupe le film de l’année.
Mercredi, pendant que Mister Thomas gagnait au poker, Linda, Vero et moi, on était chez Bene pour notre habituel dîner de filles… Hier soir, une projection de… Rabbi Jacob chez Sylvain et Laurence pour achever la semaine en douceur.
Rien de prévu encore pour ce soir, mais demain, on fait les valises et on part pour Québec ! On profite du grand week-end que nous donne Independence Day (mardi 4 juillet) pour aller se promener vers Québec City, Charlevoix, et remonter un peu le Saint Laurent jusqu’au fjord pour les croisières de « whale watching » et les balades au bord de l’eau… Retour mercredi matin !

29 juin 2006

Le globish, ou anglais facile, à la rescousse des "mauvais parleurs"

PARIS (AFP) - "Don't speak English, parlez globish." Le credo de Jean-Paul Nerrière, à l'origine du globish, pour global english, est des plus simples: il s'agit de simplifier la grammaire et le vocabulaire anglais, et rendre la langue la plus parlée accessible à tous.
L'idée lui vient en 1989. Jean-Paul Nerrière, alors vice-président d'IBM aux Etats-Unis et responsable marketing mondial pour le géant de l'informatique, voyage beaucoup. Il parle anglais avec ses interlocuteurs et s'aperçoit qu'il "communique mieux avec les Japonais que ne le font les Américains".
"Ils me comprenaient plus facilement (...) Comme nous étions plusieurs à faire des erreurs, ils ne prenaient pas peur et savaient qu'ils pouvaient recommencer leurs phrases", raconte-t-il.
L'expérience se vérifie avec des non-anglophones. M. Nerrière demande alors à ses collaborateurs américains de modifier leur façon de parler. De se mettre à un anglais global. Le globish est né.
Devenu retraité, M. Nerrière, âgé de 65 ans, se met à l'ouvrage. Deux livres "Parlez globish" et "Découvrez le globish" sortent en 2004 et 2005, vendus à 20.000 exemplaires. Trois traductions (Italie, Espagne et Corée du Sud) sont réalisées ou à venir.
"Il est préférable que partout dans le monde, y compris dans les pays anglophones, le vocabulaire et la syntaxe soient allégés, explique-t-il, avec 1.500 mots, on peut tout raconter".
En globish, "my nephew" (neveu) se traduit par "the son of my brother" (le fils de mon frère). "Awful" (effrayant) devient "terrible", plus facile à retenir. Et "an overwhelming majority" (une majorité écrasante) se transforme en "large majority".
Dans le lexique franco-globique, les syllabes à accentuer sont soulignées, pour une bonne prononciation.
La méthode semble porter ses fruits. Ainsi, Michel Fages, cadre dirigeant d'une grande entreprise de chimie, peu attiré par l'anglais, affirme avoir réalisé des "progrès évidents" grâce au globish.
"Le globish est présenté de manière ludique et très désinhibitrice. Maintenant, j'arrive à faire des présentations sur des thèmes ardus sans difficulté", s'enthousiasme-t-il.
Son professeur d'anglais, Alastair Gunn, est plus dubitatif. "Le globish est une solution à court terme, qui marche très bien pour des personnes en fin de carrière", observe-t-il.
Mais pour les plus jeunes, parler uniquement globish s'avèrerait catastrophique, selon lui. "Que feront alors les Français quand ils se retrouveront face à des Américains, des Néo-zélandais, ou même des Suédois?".
M. Nerrière considère en revanche que le globish, enrichi par le vocabulaire propre à chaque secteur d'activité, suffit à se faire comprendre. Et de rappeler que "l'objectif de cette langue n'a jamais été de faire déguster des livres d'Oscar Wilde en version originale à ses utilisateurs."

28 juin 2006

Une grand-mère américaine empoche 10 millions de dollars à la machine à sous

NEW YORK (AFP) - Une machine à sous d'un casino du New Jersey permettant de miser 5 cents a rapporté 10 millions de dollars à une grand-mère américaine de 84 ans, qui a depuis reçu quatre demandes en mariage, rapporte jeudi la presse locale.
Josephine Crawford, qui avait perdu 35 dollars au cours de la soirée, était en train de miser sa dernière pièce au casino Harrah's d'Atlantic City (New Jersey), quand la machine s'est soudain mise à déverser le jackpot, le plus important de l'histoire de cette ville célèbre pour ses casinos.
"Je ne pouvais pas y croire, et je ne peux toujours pas y croire", a-t-elle dit au New Jersey Star Ledger.
"Je vais prendre soin de ma famille. J'ai cinq petits-enfants et trois arrière-petits-enfants. On va prendre du bon temps avec ça", a-t-elle ajouté.
Selon une porte-parole du Harrah's, Alyce Parker, Mme Crawford a reçu quatre demandes en mariage alors qu'elle célébrait son gain avec ses proches et les responsables du casino. "Elle a répondu qu'elle n'était pas intéressée", a indiqué la porte-parole.

27 juin 2006

600 km aller-retour pour aller travailler tous les jours

NEW YORK (Reuters) - Un Californien qui effectue tous les jours 600 km aller et retour pour se rendre à son travail a remporté la palme du plus long trajet effectué par un salarié américain.
Dave Givens, un électricien de 46 ans, part de Mariposa pour aller travailler à San José, dépense 185 dollars de carburant par semaine et estime avoir fait le meilleur compromis pour concilier cadre de vie et plaisir du travail.
"J'ai trouvé un équilibre maintenant. Je pourrai trouver des emplois similaires plus près, mais pas avec le même intérêt ni la même satisfaction. Et je pourrais vivre plus près mais je n'aurais pas le cadre de vie que je désire", a déclaré le Californien.
"Pour moi, ce n'est pas un trajet si long que ça. C'est juste ce que je dois faire pour me rendre à mon travail."
Cette étude nationale sur les trajets des salariés américains a été lancée par l'entreprise de services automobiles Midas.

26 juin 2006

Un p'tit coin de paradis

CINCINNATI (AP) -- On y venait déjà pour la cuisine, l'accueil et la décoration sportive, on ira désormais aussi au pub Wendell's de Westerville, dans l'Ohio (nord-est), pour ses WC.
L'établissement a en effet reçu le prix des Toilettes les plus propres d'Amérique, devant l'un des casinos les plus chics d'Atlantic City, grâce aux internautes qui ont participé à un sondage non scientifique organisé par une société de fournitures de salles d'eau.
Le petit coin de Wendell's a été choisi pour sa propreté, le fait qu'il n'y manque jamais ni papier hygiénique, ni serviettes, ni savon. Le prix des Toilettes les plus propres d'Amérique rapporte à l'établissement, outre de la publicité, un mois d'entretien gratuit et une plaque indiquant qu'il a remporté le concours.
"Dans notre secteur, être connu pour quoi que ce soit de bien est toujours bon", se réjouit Rich Belding, directeur du pub. Et les curieux venus uniquement pour admirer les toilettes seront bien accueillis, assure-t-il, espérant qu'ils resteront pour consommer.

25 juin 2006

Pour ne pas être réanimée, une femme se fait tatouer ses dernières volontés

DECORAH, Iowa (AP) - Pour s'assurer que ses dernières volontés seront bien respectées, Mary Wohlford, 80 ans, n'a pas hésité à se faire tatouer le message "pas de réanimation" sur la poitrine.
Avec ce tatouage, qu'elle s'est fait faire en février, l'octogénaire espère que le message sera clair si elle venait à être frappée d'incapacité. Elle a également accroché un mot avec ses dernières volontés sur le côté de son réfrigérateur.
"Les gens pourraient penser que je suis folle, mais ça va", a-t-elle déclaré. "Parfois, les idées les plus farfelues sont les plus évoluées."
Toutefois, sa décision se heurte à des considérations légales: Des médecins et des juristes ont émis des doutes sur le caractère contraignant de son message lorsqu'elle se trouvera dans une salle d'urgence ou devant un tribunal. Il lui ont tout de même salué son originalité.

23 juin 2006

Mag in the city, Nuit des publivores and more…

Magali est arrivée dimanche… Je me remettais a peine de mon extinction de voix, soignée a coup de spa samedi après-midi : a heavenly massage, manucure and pédicure… Le facial m’a un peu laissée sceptique, mais le massage, mmm… avec les pierres un peu chaudes posées sur le dos, un pur moment de bonheur ! Le soir, un petit dîner chez Bene, barbecue sur le balcon, mon premier de l’année avec merguez, qui plus est. Encore, encore !
Donc dimanche, quand Magali est arrivée, on est allées chez Arfleufleu voir la France se ridiculiser contre la Corée, puis se promener le long de l’Hudson to « catch up » comme disent les locaux, et refaire le monde en buvant un smoothie avec pour horizon la skyline de Manhattan… Y’a pire, comme dirait l’autre…


Lundi, Thomas rentrait enfin d’Israël. Entre Mag et lui, on a un peu de stock de Tagada maintenant… Parce que ça commençait a devenir critique. Le soir, on n’a rien voulu faire, Thomas décalé, et Magali éreintée de sa longue journée de re-découverte de la ville. Mardi soir, on a fait honneur aux FT a la Jade Terace après avoir dîné dans un tout petit resto « Island Burger » sur la 8ème avenue. On s’est retrouve avec un « tout petit » burger dans l’assiette, tellement épais qu’on avait du mal a l’enfourner ! …

Du coup, on était très motivées pour aller se trémousser aux French Tuesdays ou il faisait une chaleur a crever, mais l’ambiance était sympa et la musique pas mal – même si les transitions laissaient franchement a désirer !


Mercredi soir ? On est allées voir The Break-Up  au cinoche sur Times Square, pendant que Mister Thomas perdait sa chemise au poker, puis on s’est octroyées une glace chez ColdStone avant de rentrer. Hier, on s’est fait la nuit des publivores. Bon c’est pas une nuit entière mais deux heures de pub précédées d’un cocktail avec des taaaaaaaaas de fromages. Pas mal. Ce qui ne m’a pas empêchée de groumpfer parce que les organisateurs avaient promis l’ouverture des portes a 18h, mais francais obligent, ils ont ouvert a 19h…
Ce soir ? Top of the Rock avec Mag et Thomas, si le temps le permet, parce que ça s’annonce plutôt orageux aujourd’hui, et idem pour les activités du week-end, tout va dépendre de Seigneur Météo…

22 juin 2006

En Californie, une maison écologique construite à partir d'un Boeing 747

SANTA MONICA (AFP) - Francie Rehwald, une riche Californienne, voulait vivre dans une maison respectant l'environnement et aux formes "courbes, douces et féminines". Son architecte lui a fait une réponse surprenante: "Boeing 747".
"Il ne s'agit pas de poser un avion sur un terrain et de vivre dedans", explique d'emblée David Hertz dans son cabinet de Santa Monica, près de Los Angeles. Son projet de "maison-aile" est en effet bien plus ambitieux, une véritable profession de foi pour ce spécialiste des bâtiments en matériaux recyclés.
Pour répondre au cahier des charges de Mme Rehwald, propriétaire d'un magnifique terrain de 22 hectares dans les montagnes non loin du Pacifique, M. Hertz voulait un toit autoporteur et des liaisons au sol limitées, afin de dégager la vue.
Mais construire un tel toit d'un seul tenant aurait été très coûteux. "J'ai eu l'idée d'une pièce qui existait déjà, une aile d'avion", raconte l'architecte, qui a vite identifié le modèle idéal: le 747, l'avion de ligne le plus gros du monde pendant 35 ans, jusqu'au premier vol de l'Airbus A380 l'année dernière.
Se procurer un exemplaire de l'appareil de 70 m de long et de 64 m d'envergure s'est paradoxalement révélé le plus facile, puisqu'il existe un cimetière d'avions abritant plus de 1.500 carcasses de jets dans le désert à deux heures de route de Los Angeles.
"Le 747, produit de milliards de dollars de recherche et de développement, constitue l'utilisation la plus judicieuse de ressources pour obtenir le meilleur rapport poids-solidité, et cet objet, pensé dans les années 1960, construit dans les années 1970, a toujours l'air aussi moderne", s'enthousiasme l'architecte.
Mais "un avion, ce n'est jamais qu'une boîte de soda géante en aluminium, un produit 100% recyclable", souligne aussi M. Hertz.
Pour seulement 40.000 dollars, le prix de l'aluminium au poids, Mme Rehwald est devenue propriétaire du 28e des quelque 1.430 Boeing 747 jusqu'ici construits. L'exemplaire a été livré en 1970 à la TWA et retiré 30 ans plus tard après avoir terminé sa carrière en charter chez Tower Air, dont son empennage portait encore les couleurs.
Au début, seules ses ailes intéressaient M. Hertz, mais d'autres parties de l'avion ont bientôt trouvé leur place sur sa table à dessin.
La "bosse" caractéristique de l'appareil, avec ses hublots, va ainsi devenir un pavillon équipé d'une mezzanine, destiné à recevoir les invités de Mme Rehwald. Le cockpit du jet, dressé vers le ciel, deviendra une "salle de méditation". L'aluminium recevra un traitement mat pour s'intégrer le mieux possible à l'environnement.

Cette réutilisation d'éléments de grande taille va par ailleurs limiter l'impact écologique de la construction des corps de bâtiment: les pièces déjà prélevées sur le Boeing seront transportées à proximité du chantier par la route, puis hélitreuillées.
Toute la maison a été conçue pour économiser l'énergie, avec une climatisation spécifique et un système d'accumulation des eaux de pluie, explique fièrement Mme Rehwald, concédant qu'il s'agit d'un projet de "plusieurs millions de dollars".
La "maison-aile" est actuellement en train de franchir quelques obstacles bureaucratiques. Pas moins de 17 administrations doivent donner leur feu vert avant que la construction ne débute pour de bon, en juin prochain espère la propriétaire.
La requête la plus insolite, mais pourtant évidente, est venue de l'administration de l'aviation civile. M. Hertz a été prié de prévoir un marquage visible de loin, "pour que les pilotes survolant la propriété ne donnent pas l'alerte, pensant découvrir le site d'une catastrophe aérienne".

21 juin 2006

Adopter un homme !

DAYTON, Ohio (AP) -- Que faire lorsque l'on est un club exclusivement réservé aux femmes depuis 90 ans et que l'on manque désespérément de fonds aussi bien que d'adhérentes? Adopter un homme.
Le Club des Femmes de Dayton, dans l'Ohio, a connu ses plus beaux jours dans les années 1950, avec 1.400 membres mais le vent a tournée depuis et le nombre de cartes est tombé à 307, tandis que la moyenne d'âge grimpait à 70 ans, selon sa présidente Barbara Markham. "Nous consacrons tous nos efforts à la survie du club", a-t-elle expliqué pour justifier l'admission d'un premier homme cette semaine.
L'avenir de l'association est tellement incertain que son 90e anniversaire a été avancé au 16 mai, alors que la création date de novembre. Et d'autres hommes pourraient rejoindre le premier mâle du Club des Femmes.

20 juin 2006

Les paris, ce n'est pas le pied

LORAIN, Ohio (AP) -- Le principal du collège Saint Antoine de Padoue à Lorain, dans le nord-est de l'Ohio, a été contraint de démissionner pour avoir baisé les pieds de trois de ses élèves.

Non que cet homme de 49 ans soit fétichiste, mais plutôt pris au piège d'un pari à l'enjeu déplacé étant donné ses fonctions de direction, selon le pasteur de la paroisse, le révérend Joe West.
Robert Holloway, qui a été suspendu avant de rendre son tablier, a déclaré à la police qu'il avait baisé les pieds des trois adolescents de 14 ans à la suite de la victoire des élèves dans un match de volley-ball les opposant aux enseignants. Le principal s'était engagé à embrasser 50 fois les pieds des garçons si l'encadrement perdait la rencontre. Il aurait aussi versé 15 dollars (12,50 euros) à chacun des trois élèves, comme promis.

19 juin 2006

Le chantage au burrito tourne au vinaigre

TRAVERSE CITY, Michigan (AP) -- Un jeune homme qui voulait jouer au chat et à la souris avec une chaîne américaine de restaurants mexicains en est pour ses frais. Il risque la prison pour avoir voulu faire chanter le groupe en plaçant une souris morte dans un burrito.

Le 24 janvier dernier, Ryan Daniel Goff, 20 ans, déjeunait dans un Taco Bell de sa ville, Traverse City, dans le Michigan (nord-est), lorsqu'il s'est plaint auprès d'un employé du "drôle de goût" de son burrito, une galette de blé farcie. Mais alors qu'on lui proposait d'échanger son plat, il a insisté pour emporter son burrito, selon le bureau du shérif. Il a ensuite téléphoné au responsable régional de Taco Bell, Robert Buckle, pour exiger "quelque chose qui tinterait à (ses) oreilles" afin d'oublier l'affaire.
Pour le procureur de Traverse, Alan Schneider, cité par le journal "Traverse City Record-Eagle", "il y avait une menace implicite". Le procureur a présenté au tribunal le témoignage de la petite amie de l'accusé, qui aurait accompagné Goff lors de l'achat de souris congelées dans un magasin pour animaux et l'aurait vu placer l'un de ces rongeurs morts.
Goff risque gros: en janvier, une femme de 40 ans a écopé de neuf ans de prison pour avoir caché un doigt coupé dans un plat de chili con carne en Californie et avoir tenté d'obtenir un dédommagement.

18 juin 2006

Une pub à la télévision irakienne pour dissuader les kamikazes

LOS ANGELES (Reuters) - Un attentat suicide sera reconstitué ce week-end à Los Angeles pour les besoins d'une publicité télévisée d'une minute qui sera diffusée dans six semaines en Irak pour dissuader d'éventuels kamikazes.
La société de production 900 Frames a été chargée par des Irakiens, qui ont apporté un budget d'un million de dollars, de mettre en scène un attentat qui aurait fait 200 morts.
La séquence devrait montrer un marché de Bagdad avant, pendant et après l'attaque pour produire un maximum d'impact sur le téléspectateur, alors que des attentats suicides ont lieu presque quotidiennement en Irak, où 35.000 civils ont péri depuis l'intervention étrangère de 2003.

16 juin 2006

Rando et happy hours... sans voix

Bonne nouvelle de la semaine : il fait très beau. Et chaud. Corollaire : la clim est a fond dans les bureaux.
Mauvaise nouvelle de la semaine : je n’ai plus de voix a cause de cette foutue clim ! Damned ! Je ne peux même plus me livrer a mon passe-temps favori : parler…
Bon. Je peux encore écrire alors on y va pour les niouzes de la semaine. Vendredi soir je suis allée dîner au Méli-mélo avec Angélique et on est sagement rentrées a Hoboken pour 22h30… Cendrillon a vieilli, ou sont passes les 12 coups de minuit ? Thomas rentrait de Dallas-ton-univers-impitoya-ableuh et du coup ça me donnait une bonne raison de rester glandouiller a la maison. Samedi, c’est d’ailleurs ce qu’on a fait, en regardant aussi d’un œil distrait et étonne un film de 1980, Flash Gordon, qui valait son pesant de cacahouètes. Je crois que je n’avais jamais vu une telle débauche de papier d’aluminium, pyjamas dores, et autres monstres en plastoque dans un même film ! Mention spéciale au vaisseau spatial avec un balcon (sisisi) et au « treadmill volant »… Un croisement entre un tapis pour courir (treadmill des salles de gym) et un jet-ski, 100% carton peint !
Le soir avec le troupeau on est allé dîner indien dans le village, pour préparer une rando a vélo le lendemain.
Dimanche, on s’est donc levé aux aurores (oui, 10h du matin, ce sont les aurores un dimanche matin) pour rejoindre les autres au pied du Washington Bridge. De la, on est allé pédaler dans Palissade Park 


qui était très joli avec sa grande descente (ahhh) et ses routes plates (ohhhhh) et ses montées (grouuuummmffff !!!), surtout la derniere qui m’a parue interminable. Le retour a été plus cool, avec le vent dans le dos (ahhhh) et a l’arrivée a la maison, je me suis littéralement faite aspirer par le canapé d’ou je n’ai plus vraiment bouge de la soirée. Car nous avons roule, mesdames et messieurs, 41 miles, soit 65 kilometres exactement. Et dire que dans mes grandes balades de quand j'etais petiote avec mon papounet, j'etais fiere de mes 40 kilometres... !

Ok, je me suis quand même levée pour faire un dernier poutou a Thomas qui partait gambader en Israël et un peu en France aussi pour le boulot (et pour ne rentrer que lundi 19, c’t’arnaque).
Le reste de la semaine ? Lundi soir au bureau, on a fait un pot de depart pour une collèegue qui nous abandonne lâchement pour aller faire des RH chez Dior (on la gardera donc dans notre carnet d’adresse). Notre petit gathering sur la terrasse avait des airs de vendredi après-midi… Mardi soir, dîner de filles a la maison, les invitées nous ont rapporte des tas de trucs forts bons dont un Saint Marcellin termine a coup de pain trempe dans le pot. Paix a l’ame de ce fantastique fromage. Mercredi, rien (z’avez remarque, le mercredi je fais jamais rien. Et le pire c’est que j’aime ça). Jeudi soir, les fteux faisaient une soirée spéciale « White Party » et c’était fun de voir, a l’approche des Splashlight Studios, de plus en plus de gens habilles uniquement en blanc se diriger vers le même endroit… Je ne suis pas restée très longtemps, car, pour ceux qui ont suivi, je n’ai plus de voix… Du coup hurler pour couvrir la musique n’était pas une option pour que mes voisins puissent saisir ce que j’essayais de dire ! Ce soir, je vais essayer d’aller voir ce que donne le cours de salsa de mon cours de gym, demain je vais me faire papouiller au spa (cadeau de St Valentin de Thomas pas encore utilise) et dimanche, Magali debarque pour 10 jours, youhou !

15 juin 2006

La cigale et la fourmi, version moderne

PITCH DE LA VERSION CLASSIQUE
La fourmi travaille dur tout l'été dans la canicule; elle construit sa maison et prépare ses provisions pour l'hiver. La cigale pense que la fourmi est stupide; elle rit, chante, danse et joue tout l'été. Une fois l'hiver arrivé, la fourmi est au chaud et bien nourrie. La cigale grelottante de froid n'a ni nourriture ni abri et meurt de froid.
F I N


VERSION FRANCAISE ACTUALISEE
La fourmi travaille dur tout l'été dans la canicule; elle construit sa maison et prépare ses provisions pour l'hiver. La cigale pense que la fourmi est stupide; elle rit, chante, danse et joue tout l'été. Une fois l'hiver arrivé , la fourmi est au chaud et bien nourrie. La cigale grelottante de froid organise une conférence de presse et demande pourquoi la fourmi a le droit d'être au chaud et bien nourrie tandis que les autres, moins chanceux comme elle, ont froid et faim. La télévision organise des émissions en direct qui montrent la cigale grelottante de froid et qui passent des extraits- vidéo de la fourmi bien au chaud dans sa maison confortable avec une table pleine de provisions. Les Français sont frappés que, dans un pays si riche, on laisse souffrir cette pauvre cigale tandis que d'autres vivent dans l'abondance. Les associations contre la pauvreté manifestent devant la maison de la fourmi. Les journalistes organisent des interviews demandant pourquoi la fourmi est devenue riche sur le dos de la cigale et interpellent le gouvernement pour augmenter les impôts de la fourmi afin qu'elle paie "sa juste part". En réponse aux sondages, le gouvernement rédige une loi sur l'égalité économique et une loi (rétroactive à l‘été) d'anti-discrimination. Les impôts de la fourmi sont augmentés et la fourmi reçoit aussi une amende pour ne pas avoir embauché la cigale comme aide à domicile. La maison de la fourmi est préemptée par les autorités, car la fourmi n'a pas assez d'argent pour payer son amende et ses impôts. La fourmi quitte la France pour s'installer avec succès en Suisse. La télévision fait un reportage sur la cigale maintenant engraissée : Elle est en train de finir les dernières provisions de la fourmi bien que le printemps soit encore loin. L'ancienne maison de la fourmi devenue logement social pour la cigale se détériore car cette dernière n'a rien fait pour l'entretenir. Des reproches sont faits au gouvernement pour le manque de moyens engagés. Une commission d'enquête est mise en place, ce qui coûtera 10 Millions d'euros au contribuable. La cigale meurt d'une overdose; LIBERATION et l'HUMANITE publient des commentaires sur l’échec du gouvernement à redresser sérieusement le problème des inégalités sociales. La maison est squattée par un gang d'araignées immigrées; le gouvernement se félicite de la diversité multiculturelle de la France. Les araignées organisent un trafic de marijuana et terrorisent la communauté environnante.
F I N

14 juin 2006

Blague made in USA

Three guys: Canadian farmer, Osama bin Laden, and an American engineer are working together one day. They come across a lantern and a Genie pops out of it. "I will give each of you one wish, which is three wishes total," says the Genie.
The Canadian says: "I am a farmer, my dad was a farmer, and my son will also farm. I want the land to be forever fertile in Canada." Pooooof! With the blink of the Genie's eye, the land in Canada was forever made fertile for farming.
Osama bin Ladin was amazed, so he said: "I want a wall around Afghanistan, Iraq and Iran so that no infidels, Jews or Americans can come into our precious state." Pooooof! Again, with the blink of the Genie's eye, there was a huge wall around those countries.
The American engineer says: "I am very curious. Please tell me more about this wall." The Genie explains: "Well, it's about 5000 feet high, 500 feet thick and completely surrounds the country. Nothing can get in or out -- it's virtually impenetrable." The American engineer says: "Fill it with water."

12 juin 2006

Get "up" !

There is a two-letter word that perhaps has more meanings than any other two-letter word, and that is "UP."
It's easy to understand UP, meaning toward the sky or at the top of the list, but when we awaken in the morning, why do we wake UP? At a meeting, why does a topic come UP? Why do we speak UP and why are the officers UP for election and why is it UP to the secretary to write UP a report?
We call UP our friends. And we use it to brighten UP a room, polish UP thesilver, we warm UP the leftovers and clean UP the kitchen. We lock UP the house and some guys fix UP the old car. At other times the little word has real special meaning. People stir UP trouble, line UP for tickets, work UP an appetite, and think UP excuses. To be dressed is one thing but to be dressed UP is special.
And this UP is confusing: A drain must be opened UP because it is stopped UP. We open UP a store in the morning but we close it UP at night.
We seem to be pretty mixed UP about UP! To be knowledgeable about the proper uses of UP, look the word UP in the dictionary. In a desk-sized dictionary, it takes UP almost 1/4th of the page and can add UPto about thirty definitions. If you are UP to it, you might try building UP a list of the many ways UP is used. It will take UP a lot of your time, but if you don't give UP, you may wind UP with a hundred or more. When it threatens to rain, we say it is clouding UP. When the sun comes out we say it is clearing UP.
When it rains, it wets the earth and often messes things UP. When it doesn't rain for awhile, things dry UP. Fess UP...you like this! One could go on and on, but I'll wrap it UP, for now my time is UP, so............ Time to shut UP.....!
Oh...one more thing: What is the first thing you do in the morning & the last thing you do at night? U-P

11 juin 2006

Cachez ces feuilles qu'on ne saurait voir...

LICHTFIELD (AP) - Un habitant de Lichtfield (Connecticut), sur la côte est des Etats-Unis, a dû effacer, sur injonction de justice, les dessins qu'il avait peints sur la façade de sa maison, représentant... de grandes feuilles de cannabis.
Christopher Seekins a été interpellé en octobre dernier quand la police a découvert à son domicile une centaine de plants de marijuana. Cet homme de 26 ans a expliqué qu'il s'agissait de chanvre, et d'un programme de recherche. Par la suite, Seekins a peint sur sa maison des feuilles du végétal en question, chacune accompagnée du mot "chanvre".
Les responsables de la municipalité ont expliqué avoir reçu des plaintes de riverains. Christopher Seekins n'en fait pas mystère, il a peint ces grandes feuilles d'herbe pour appeler de ses voeux une loi légalisant le cannabis. Il souligne aussi l'utilité du chanvre, qui entre dans la fabrication de produits comme le savon, les cosmétiques ou les cordages.

Lors de sa comparution jeudi devant le tribunal, Christopher Seekins a plaidé coupable de culture illégale de marijuana et une peine de 300 heures de travaux d'intérêt général a été requise. La justice a abandonné d'autres poursuites, dont détention de stupéfiants avec intention de les vendre. En contrepartie, Christopher Seekins a dû repeindre les murs de sa maison et s'est engagé à ne plus détenir ou consommer de drogues.

10 juin 2006

Arroseur arrosé

NEW YORK (AP) -- Blessé par balles après avoir lui-même tiré sur un homme âgé de 73 ans qu'il venait de détrousser, un voleur s'est fait épingler dans l'hôpital new-yorkais où avait été hospitalisée sa victime.
Le vieil homme se promenait dans Brooklyn mercredi après-midi lorsque deux jeunes gens lui ont demandé son argent avant d'ouvrir le feu sur lui. Alerté par les coups de feu, un policier en congé s'est alors porté au secours de la victime. De nouveaux tirs ont été échangés avant que les voleurs ne prennent la fuite dans une voiture.
Le septuagénaire a été transporté à l'hôpital Kings County de New York, où son état était qualifié de stable.
Soupçonnant que l'un des voleurs avait été blessé, la police a décidé de faire le tour des hôpitaux. Les enquêteurs n'ont pas eu à chercher bien loin puisque l'un des deux malfaiteurs s'est présenté dans le même établissement que sa victime, atteint d'une balle à la cuisse. Il a été arrêté sur place. Son complice court toujours.

9 juin 2006

30 and de Thomas, cops, oups and more

Pfff... c'était bien les semaines de 4 jours quand on revient tranquilou bilou de week-end a vélo. Du coup, cette semaine m’a parue longue, mais longue... Comment ça feignasse ? moua ? Madame Feignasse s'il vous plait !!!
Bon. A part ça l'anniversaire de Thomas (30 ans deja) samedi soir s'est bien passe, beaucoup de monde pour lui offrir un saut en parachute !

Je lui ai dit que je prendrais les photos avant, pendant et après le saut. Et aussi a l'hôpital… Du coup il a groumpfé un peu mais il était content quand même.

Fin de soirée a 3h30 du matin quand la police a débarque parce que les gens du building d'a cote (sic) se plaignaient de la musique trop forte... ben ouais on avait laisse les fenêtres ouvertes... oups... On avait bien pense a mettre de jolies petites pancartes dans notre bâtiment pour dire qu’on allait faire du bruit mais qu’on était des gens civilises, du coup, on pouvait baisser la musique sur demande… mais on n’a jamais pense qu’avec les fenêtres ouvertes c’est tout le bloc qui a profite ! Enfin bon. Ils ont été plutôt sympas en nous donnant un avertissement gratuit et en s’étonnant de ne pas avoir été invites… Ils nous ont juste demande de vraiment baisser la musique, parce que s’ils étaient revenus dans la soirée, on aurait écopé de $1000 d’amende…. Gloups ! Je m’inquiète un peu quand même…

L'année dernière les pompiers (a cause d’un petit malin, par la suite surnomme Pinpon, qui a eu la joyeuse idée de déclencher l’alarme en pensant que c’était le buzzer pour ouvrir la porte de l’immeuble en partant, mais il faut le comprendre le pauvre, il était un peu ému) et cette année la police. L'année prochaine on passe a quoi ? Les ambulances ? Je me demande, je me demande... En tout cas, on a passe une bonne soirée : quand la police est arrivée, on était en plein rock au milieu du salon...
Apres ça, dimanche, on a brunché au Chart House, resto de Weehawken fort sympatoche (surtout le buffet des desserts, yes I’m a very sweet person). En rentrant on a récuré l’appartement. Rien de tel qu’une petite festouille pour faire briller son appartement comme un sou neuf… Et dans la foulée je me suis lancée dans la confection de confiture fraise-rhubarbe. C’est très très bon, surtout sur les English Muffins et dans les yaourts le matin. Mais ne vous inquiétez pas, je continue a aller me dépenser telle une gentille Omaillegode a la gym pour éliminer tout ça…
Lundi soir glandouille a la maison et mardi soir un French Tuesday a Tavern on the Green au milieu de Central Park. Décor féerique avec les petits lampions un peu partout dehors.

Mercredi relâche et hier je dînais – enfin – avec Julissa… Pour la petite histoire, c’est une ex-collègue de chez Wathne ou je travaillais avant, qui, en 2004 lorsque j’y étais en stage, est partie travailler chez Coach. Depuis, on n’avait pas réussi a se voir… C’est maintenant chose faite. On a rattrape le temps perdu devant du thon grille d’un petit restaurant italien de Chelsea. Quoi de neuf pour ce week-end ? A voir, selon le temps. On envisageait une sortie a la plage, je croise les doigts pour qu’on n’ait pas d’orage car le temps cette semaine a été assez mitigé ! Ce soir je dîne en amoureuse-euh avec Angélique en attendant que mon Thomas-cheri-d’amour rentre de Dallas-euh-ton-univers-impitoya-a-bleeeuh…

6 juin 2006

Pas question d'accoucher le "jour de la Bête" pour nombre d'Américaines...

NEW YORK (AP) - Dans tous les Etats-Unis, ce fut la panique à la naissance mardi: nombre de futures mères superstitieuses ont fait des pieds et des mains pour ne pas accoucher en ce fatidique et démoniaque 6-6-6...
"Les gens ont annulé à tour de bras", expliquait Liza Washington, administratrice au centre médical presbytérien de New York. Plus d'une dizaine de naissances programmées ont été reportées à cause du "chiffre de la Bête", sorti du le Livre des Révélations, censé être celui de la naissance de l'Antéchrist...
A Chicago, le Dr Scott Pierce, obstétricien, a pratiqué une césarienne préventive sur une patiente qui refusait de voir son fils naître ce jour-là, craignant qu'il soit toute sa vie moqué, rejeté, surnommé "Damien", comme l'inquiétant personnage de l'Antéchrist enfant, dans "La Malédiction", classique du film d'horreur dont le remake est très opportunément sorti mardi 6 juin 2006.
Pas de problème pour les césariennes, programmables à l'avance, explique-t-il, tout en disant s'être refusé à toute pratique contraire à l'éthique. Pour les quelque 30% de naissances par les voies naturelles, le jour et l'heure peuvent aussi être contrôlés, le travail pouvant être artificiellement induit, accéléré ou ralenti, ajoute-t-il.
Mais si nombre de futures parturientes ont téléphoné affolées à leur obstétricien pour avancer la date de leur césarienne, d'autres ont fait le contraire...
Comme Rebecca Zerkin, 35 ans, qui a choisi exprès d'accoucher, elle aussi par césarienne, le sixième jour du sixième mois de la sixième année... "Je l'ai fait parce que le 5 juin est mon anniversaire et que je voulais que nous ayons des dates de naissance différentes". Quant à la superstition, "je m'en fiche complètement. Au moins, c'est une date facile à retenir". Il est vrai que Rebecca a mis au monde une petite fille... Et qu'à ce jour, rien ne dit que l'Antéchrist puisse être de sexe féminin...
En tous cas, le Diable n'est certainement pas Jill Haub: cette institutrice mère de deux garçons vient de fêter ses 40 ans, née le 6 juin 1966... Et elle a même eu du rab: "née le 6-6-66, ça fait quatre six. Et je suis gentille, pas diabolique", sourit cette chrétienne pratiquante.

Le 6 juin 2006 libère les fantasmes du 666

WASHINGTON (AP) - L'Antéchrist a manqué le rendez-vous il y a cent ans, viendrait-il ce 6 juin 2006? Mais le 6-6-6, ou 666, le "nombre de la Bête", le Diable, continue d'alimenter les fantasmes, et ni Internet, ni le cinéma, ni la vie politique et encore moins la ville de Hell (Enfer) ne pouvaient laisser passer l'occasion.
"Beaucoup de gens évitent ce nombre. Ils sont presque effrayés bien qu'il n'y ait aucune raison de l'être. Ce n'est pas la prédiction d'événements à venir. Ce n'est pas supposé être pris comme un calendrier de la fin du monde!", explique le père Felix Just, professeur de théologie à l'Université de San Francisco.
Ce jésuite qui a enseigné tant la théorie de l'Apocalypse que les mathématiques développe sur son propre site Web intitulé "666 Nombres de la Bête" les aspects historiques, théologiques, mathématiques, voire humoristiques du phénomène, avec 66 histoires drôles sur le 666.
Tout vient de l'Apocalypse (la Révélation) de l'apôtre Jean, dernier livre du Nouveau Testament dans la Bible. Au chapitre 13, verset 18, est écrit: "C'est le moment d'avoir du discernement: celui qui a de l'intelligence, qu'il interprète le chiffre de la bête, car c'est un chiffre d'homme: et son chiffre est 666." (traduction oecuménique de la bible). La Bête peut aussi être l'Antéchrist.
Mais pour de nombreux érudits comme le révérend Just, qui se fondent sur la correspondance entre nombres et lettres, la Bête en question serait l'empereur romain Néron, et 666 devient d'ailleurs 616 dans certains manuscrits. L'Apocalypse symbolise donc "le combat général du bien contre le mal". La superstition entourant le 666 "attire particulièrement les gens les plus défavorisés" dans la société, note Felix Just.
On cherche -et on trouve- 666 partout: dans les noms des papes comme des présidents des Etats-Unis, tels que Franklin Delano Roosevelt, John F. Kennedy, Ronald Reagan ou Bill Clinton. Les Reagan, lorsqu'ils ont quitté la Maison Blanche pour Los Angeles en 1989, ont d'ailleurs fait changer leur adresse, 666, Street Cloud Road, pour le numéro 668. Les passionnés soulignent que l'on retrouve 666 dans les codes-barres, que c'est aussi le nombre de WWW, le World Wide Web, la somme des nombres de la roulette, la combinaison de chiffres du nombre Pi ou de nombres premiers...
Rien d'étonnant alors à la sortie mardi sur les grands écrans de "666 La Malédiction" (The Omen), remake du film d'horreur des années 1970, ou à ce que certains parient sur la fin du monde pour mardi... à 100.000 contre un. En cas d'Apocalypse, les "chanceux" risquent toutefois de rencontrer des difficultés pour collecter leurs 10 millions de dollars (7,8 millions d'euros). Et en attendant la fin des temps, la ville de Hell, dans le Michigan, organise une grande fête mardi, et distribuera à tous les joyeux participants un certificat garantissant qu'ils ont bien passé le 6 juin 2006 en Enfer.

Quant à la primaire de mardi entre Steve Westly et Phil Angelides, pour l'investiture démocrate dans la course au siège de gouverneur de Californie, elle annonce assurément "la déroute totale" des démocrates dans l'élection de novembre contre Arnold Schwarzenegger, candidat à sa propre succession, s'amuse le conseiller républicain Dan Schnur.
Bref, force est d'avouer que le 666 relève surtout du fourre-tout. "C'est de la superstition, tout ce qu'il y a de satanique là-dedans, c'est l'exploitation de coïncidences de chiffres à des fins commerciales!", estime Richard Berendzen, astronome à l'Université américaine.

5 juin 2006

La version new-yorkaise du Michelin récompensée

La 11ème édition des Gourmand World Cookbook Awards organisée à Kuala Lumpur a désigné le Guide Michelin New York City 2006 meilleur guide du monde dans la catégorie "guides de restaurants".

Alain Ducasse, Jean-Georges, Per Se et Le Bernardin ont leur trois etoiles, Daniel Boulud s'en sort honorablement avec deux...
A noter, j'ai achete le guide aussi... parce qu'outre les tres chers (mais tres bons) etoiles, il y a aussi une foultitude de petits restos "moins de $25" pour un "three course meal" (entree, plat, dessert), de Chinatown a Brooklyn... Et je suis loin d'avoir tout testé !

4 juin 2006

Le meilleur moment de la présidence de George W. Bush fut la prise d'un poisson de 3,5kg

WASHINGTON (AP) - Le meilleur souvenir que George W. Bush garde de ses plus de cinq années de présidence des Etats-Unis est une partie de pêche qui s'est soldée par un black-bass de 3,5kg, a-t-il déclaré dans un entretien au journal allemand "Bild", dont la transcription a été diffusée lundi.
Interrogé sur le meilleur et le pire moment de sa présidence, M. Bush a donné une réponse plus prévisible concernant le second, estimant que "le moment le plus affreux fut le 11-Septembre 2001", jour des attentats terroristes contre New York et Washington.
Eprouvant plus de difficulté à choisir le meilleur épisode de sa présidence, dont il affirme qu'il y en a eu "beaucoup", George W. Bush a opté pour un trophée de pêche.
"Je dirais que le meilleur moment fut lorsque j'ai pêché un black-bass à grande bouche de 7,5 livres (3,5 kg) dans mon lac", a répondu le président américain en riant.

3 juin 2006

Le rocking-chair de Kennedy à la Maison Blanche aux enchères

CHICAGO (AFP) - Un rocking-chair ayant été utilisé par le président Kennedy à la Maison Blanche sera vendu aux enchères le 7 juin au Texas, a annoncé la maison de vente texane Heritage Auctions mercredi dans un communiqué.
Le rocking-chair est estimé plus de 100.000 dollars par Heritage Auctions.
"Il y a certaines caractéristiques personnelles que nous associons à nos présidents. Pour Abraham Lincoln, c'est le chapeau haut de forme. Pour Dwight Eisenhower, c'est plutôt le club de golf. Pour John F. Kennedy, c'était le rocking-chair", a estimé John Petty, porte-parole de la maison de ventes.
Mises à part les célèbres photos où il voguait à bord de son voilier ou celles qui le montraient derrière son bureau à la Maison Blanche avec sa femme et son fils sous la table, le président Kennedy a aussi été souvent photographié sur son rocking-chair, qu'il utilisait pour lutter contre ses maux de dos. Sur l'une d'entre elle, il portait sa fille Caroline sur les genoux.
Le rocking-chair avait été offert par le président pakistanais de l'époque Ayub Khan. Après l'assassinat du président, son épouse Jacqueline l'avait offert au fidèle valet de son mari George Thomas qu'il l'avait gardé jusqu'à sa mort en 1980.
Plusieurs rocking-chairs des Kennedy ont déjà été vendus aux enchères. En 1996 à New York, deux d'entre eux ont été adjugés pour 400.000 dollars l'unité.
La vente aura lieu le 7 juin à Dallas. Des offres téléphoniques et en ligne sur www.heritageauctions.com seront aussi acceptées.

2 juin 2006

Cape Cod, Martha's Vineyard et Apéro

Ahhhh… J’aime ces semaines qui commencent le mardi… Toutes les semaines devraient être comme ça. Avec un bon grand week-end pour se remettre des émotions de la semaine. J’ai bon ? Non seulement j’ai passe un super week-end, mais la semaine a été relativement cool, big boss en France et un dossier en stand-by. Le week-end ? C’était prévu a Cape Cod.
Samedi matin, on a donc mis nos vélos (la roue avant démontée) dans le coffre de notre voiture de loc, et hop, direction Cape Cod. Quelques heures plus tard, un tout petit peu moins frais, on était content de ressortir les vélos pour aller pédaler dans la grande nature. Les USA font les choses bien. Tous les bike trails sont goudronnes, et on n’a pas vraiment la sensation d’être des aventuriers de l’arche perdue au milieu d’un monde hostile… ! Par contre, l’après-midi a pédaler au bord de l’Océan a Cape Cod, c’était assez étrange. On se serait cru dans la foret de Brocéliande, car on passait au milieu de nappes de brouillard – on avait alors l’impression d’être au milieu de nulle part, l’Océan d’un cote et la foret de l’autre puis ensuite on retrouvait le soleil… Ca sentait bon l’herbe fraîche et l’iode…
Le soir, on a remis les vélos dans la voiture (en fait, on a un peu joue tout le week-end a « démonte-moi un vélo » et a « cale-moi un vélo dans ton coffre ») et on s’est trouve un petit resto pour aller dîner.
Dimanche, direction Martha’s Vineyard en ferry, toujours avec nos vélos !

Un peu dur de remonter sur la selle (couine couine couine les petites fesses délicates qui ont déjà un peu mouru la veille… )… En ferry, depuis le Sud de Cape Cod (Falmouth), cela prend 35 minutes d’atteindre Oak Bluff a Martha’s Vineyard.

De la, on a roule jusqu'à Edgartown, et jusqu'à la Cote Sud, ou on a trempe nos petons dans l’eau, et on est remonte déjeuner a Edgartown avant de faire un autre tour de vélo vers le Nord de l’Ile.

Je dois avouer que j’étais contente a la fin de la journée, de me poser ailleurs que sur une selle de vélo et j’étais encore plus contente quand on nous a servi, au resto, le petit homard dont je rêvais depuis des semaines !

Le lendemain, je n’étais pas très motivée pour une grande balade, on a malgré tout fait un peu de vélo avant de marcher autour d’un grand étang… Super joli. On a un chouia déchanter dans les bouchons du retour, en rêvassant a une prochaine destination pour le week-end d’Independence Day…
Le reste de la semaine ? Mardi soir un dîner chez Véro a Brooklyn ou, en attendant que le plat cuise, on s’est envoyé, a trois, une boule de pain de chez Whole Foods avec du pate de canard… Très très bon…
Mercredi relâche just as usual et jeudi soir un « apéritif a la francaise » organise par la Sopexa a Boulevard.

Open bar beaujolais (Duboeuf), champagne (Pommery), Ricard accompagne de petits fours (White Toque, les financiers a la noix de coco sont divins), pate et fromage ben-de-chez-nous qui dégouline et c’est pour ca que c’est bon. Le hic ? Ca commençait a 19h, et a 20h, ils n’avaient déjà plus de champ ! Damned ! Pour ce soir, on se tâte encore un peu, et demain, on fête les 30 ans de Thomas a la maison… Eh oui, déjà ;)

1 juin 2006

L'empire de la sueur… et des règlements

Ma liberté s’arrête la ou commence celle de ceux qui édictent des règlements rien que pour m’embêter.
La semaine dernière, après une journée bien chargée, je décide de m’octroyer une demi-heure dans la piscine de mon club de sport. Je me change, je me douche et je me pointe au bord du bassin pour me faire réprimander comme une gamine qui aurait mis le doigt dans un pot de confiture. Non je n’ai pas le droit d’aller nager comme ça. Il faut que j’aille inscrire mon nom sur un papier et quand une place se libère, on vous appelle par ordre d’arrivée. Ah. C’est a ce moment la qu’on regarde autour de soi et qu’on se rend compte avec horreur qu’une petite dizaine de personnes attendent. Soit en faisant trempette dans le bain bouillonnant, soit posées sur un transat en train de compter avec attention le nombre de petits carreaux de la mosaïque.
J’ai beau expliquer par A + B a l’employé que c’est un règlement que je trouve stupide, j’ai peur que son QI, avoisinant celui d’un mollusque, ne fasse pas le même raisonnement. Et, visiblement, vu l’œil vitreux qu’il m’oppose, je me dis qu’il a la capacité intellectuelle d’un bulot. Il a bien saisi qu’on ne tenait pas a trois de front dans une même ligne. C’est bien. Il serait maintenant temps qu’il comprenne que si tout le monde tourne gentiment, personne n’éborgnerait son prochain. Mais, comme ça n’est pas marqué sur le papier, Monsieur le Bulot ne va pas se mouiller (de toute façon y’a pas de place dans la piscine, c’est ce qu’il se tue a me dire depuis le début).
Et pendant les 10 minutes suivantes que je passe a m’énerver, je me dis que les Etats-Unis sont vraiment le pays des règlements immuables. Quel que soit le moment, si vous demandez quelque chose de litigieux ou simplement différent a un agent américain, celui ci va se réfugier derrière un sacro-saint règlement pour vous envoyer bouler.
J’étais une fois a Penn Station ou j’étais censée retrouver ma boss qui était venue directement depuis l’hôtel avec sa valise, et on partait ensemble voir un client avant qu’elle ne reprenne un avion pour la France. Elle m’attendait dans la salle d’attente de l’Amtrack, avec mon billet. Et son portable ne passait pas. J’ai eu beau supplier l’agent a l’entrée si je pouvais rentrer puisqu’elle avait mon billet avec elle, « pas de billet, vous n’entrez pas ». Evidemment la salle était si grande que je ne la voyais pas. La solution suivante, faire de grands signes depuis une baie vitrée pour attirer l’attention n’était pas appropriée car les baies sont faites de telle sorte que vous voyez vaguement ce qui se passe dedans ou dehors, et vous verriez des bras en train de s’agiter, mais pas vraiment la tête de la personne. J’en ai été réduite a faire un appel au micro qui m’a rappelé la fois ou je m’étais perdue au supermarché. Parce que l’annonce faite par l’agent de l’Amtrack ressemblait beaucoup a « la petite Dolce attend sa collègue Madame Machin au point de rencontre 9B, la petite Dolce… etc. ». L’humiliation totale.
Mais ce serait identique chez Starbucks ou au cinéma, si vous demandez quelque chose qui n’est pas sur le règlement, vous vous heurterez au grand mur du non avec la désagréable impression que les gens qui ont pondu ces trucs la ricanement dans votre dos en voyant votre mine dépitée.
Non vous n’avez pas le droit de dépasser la ligne jaune de l’immigration. Même pas d’un orteil. Sinon on vous éjecte a la fin de la file d’attente (derrière tous ces gens qui descendent d’un avion de Bangladesh Airlines. Et croyez moi, vous n’avez pas envie d’être derrière 500 passagers de Bangladesh Airlines qui ne parlent pas l’anglais). Non vous ne pouvez pas vous asseoir sur ce carre de gazon, il vient d’être re-semé. Non, vous ne pouvez pas attendre dans cet espace de l’aéroport, passez la sécurise et c’est tout. Non, vous ne pouvez pas. Point.
Parfois je me demande si j’ai encore le droit d’avoir un libre arbitre…
Sur ce, je vous laisse, parce qu’on vient de m’appeler pour aller nager. Faut que j’y aille sinon je vais encore faire infraction au règlement de Monsieur le Bulot en n’allant pas nager quand il me le dit.
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Article publie par EntreNewYork le 27 mars 2006