29 septembre 2008

Un petit point sur la politique américaine

Vu sur le blog de Madame a L'Ouest, un petit texte qu'elle avait repris d'une copine (c'est elle qui le dit, c'est pas moi).

Let Me See if I Have This Straight. I’m a little confused.
If you grow up in Hawaii, raised by your grandparents, you’re “exotic, different.” Grow up in Alaska eating moose burgers, a quintessential American story.
If your name is Barack you’re a radical, unpatriotic Muslim. Name your kids Willow, Trig and Track, you’re a maverick.
Graduate from Harvard law School and you are unstable. Attend 5 different small colleges before graduating, you’re well grounded.
If you spend 3 years as a brilliant community organizer, become the first black President of the Harvard Law Review, create a voter registration drive that registers 150,000 new voters, spend 12 years as a Constitutional Law professor, spend 8 years as a State Senator representing a district with over 750,000 people, become chairman of the state Senate’s Health and Human Services committee, spend 4 years in the United States Senate representing a state of 13 million people while sponsoring 131 bills and serving on the Foreign Affairs, Environment and Public Works and Veteran’s Affairs committees, you don’t have any real leadership experience.
If your total resume is: local weather girl, 4 years on the city council and 6 years as the mayor of a town with less than 7,000 people, 20 months as the governor of a state with only 650,000 people, then you’re qualified to become the country’s second highest ranking executive and a heartbeat away from the presidency should a 72 year old man (who has had cancer 4 times) die.
If you have been married to the same woman for 19 years while raising 2 beautiful daughters, all within Protestant churches, you’re not a real Christian.
If you cheated on your first wife with a rich heiress, and left your disfigured wife and married the heiress the next month, you’re a Christian.
If you teach responsible, age appropriate sex education, including the proper use of birth control, you are eroding the fiber of society.
If, while governor, you staunchly advocate abstinence only, with no other option in sex education in your state’s school system while your unwed teen daughter ends up pregnant, you’re very responsible.
If your wife is a Harvard law graduate who gave up a position in a prestigious law firm to work for the betterment of her inner city community, then gave that up to raise a family, your family’s values don’t represent America’s.
If your husband is nicknamed “First Dude”, no college education, who didn’t register to vote until age 25 and once was a member of a group that advocated the secession of Alaska from the USA, your family is extremely admirable.
OK, much clearer now…

Et Jerome de ITU regarde egalement avec amusement l'equipe Mc Cain qui a refuse de participer au show televise, le meme ou il avait annonce sa candidature.

Je n'ai pas pour habitude de commenter l'actualite politique sur le blog, mais la, franchement, ca vaut son pesant de cacahouetes, on se croirait dans une cour de recreation...

Au fait, vous avez remarque la facon dont les candidats saluent la foule ? Mc Cain ouvre les doigts la main tendue et Obama roule les manches de la chemise et pointe du doigt...
 

15 septembre 2008

Governors Island

C'est un post qui arrive probablement un peu tard dans la saison, vu que le parc est super l'ete, quand il fait bon.

Prendre le ferry (juste a cote du terminal de ferry pour Staten Island) vous enmene, en 10 minutes a Governors Island

d'ou vous avez une chouette vue sur la pointe Sud de Manhattan, Brooklyn, et aussi la skyline (mineure mais quand meme) de Jersey City.

Et une vue plutot etrange des buildings du Financial District, parmi les arbres... 

Acquise en 1637 par les neerlandais a la tribu des Manahatas (maintenant vous savez d'ou vient le nom de Manhattan), elle aura longtemps servi de base militaire, on peut d'ailleurs y traverser (c'est une visite tres succinte) le Fort Jay ainsi que le Castle Williams. Fort Jay fait penser aux constructions de Vauban, Castle Williams, a la pointe etait le fer de lance de l'ile, canons a l'appui, pret pour faire peur aux anglais (qui finiront malgre tout par prendre possession du coin mais bon).
L'ile a depuis ete le lieu de residence des responsables de l'armee et notamment les jolies maisons etaient reservees aux colonels de l'armee et a leurs familles (une facon "elegante" de dire, en temps de crise, que dans l'armee on n'etait pas si mal lotti ?), et l'ile aura ete habitee jusqu'en 1996 par les gardes cotiers.
Depuis, l'ile a ete revendue par l'armee (avec l'aval de Mr Bush) pour $1 aux habitants de la ville de New York, et progressivement amenagee en parc.
Je crois que le parc en lui meme ouvrait cette annee. Tout n'est pas encore termine et l'an prochain on pourra certainement y faire des promenades plus longues. On peut egalement se promener a velo sur Governors Island, en amenant le sien (via le ferry) ou bien en louant sur place. Les vendredis, la location est gratuite pour 1/2 heure, et sinon je crois que c'est $10 pour deux heures, tout le week-end.
Et bien sur, on peut admirer de pres, cet ete (on ne sera en automne qu'au 21 septembre, j'ai donc encore legitimement le droit de dire ete !), la cascade qui y est installee. 

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Toutes les informations sur le site de Governors Island. Toute l'histoire sur le site ouebe du parc aussi.
Les ferrys fonctionnent du 31 mai au 12 octobre. Horarires de ferry par ici !

12 septembre 2008

Week-end culturel (et mouillé)

Eh oui. Si vous avez suivi le blog ce debut de semaine, vous avez pu constater que j'ai encore ete trop confiante vis a vis du temps samedi dernier...
A part ca, le moment de honte est passe : je suis enfin allee visiter Ellis Island. Il m'aura quand meme fallu 4 ans de vie a New York et beaucoup d'eau coulee sous les ponts (et sur mes pantalons) pour me decider a y aller... Inutile de dire qu'il etait temps ! La visite est interessante et on passe de salle en salle a lire ou ecouter les temoignages des immigres.
En prime, evidemment, comme on prend le meme ferry que les touristes qui vont a la statue de la liberte, on a le droit de faire de chouettes photos (bon, ok, il faisait gris, on fait ce qu'on peut)

Puis ensuite dans Ellis Island, ici la salle dite "des registres".

C'est donc en sortant qu'on a pris la saucee du siecle mais bon. C'etait le dernier pied de nez de l'ouragan Hanna sur le sol americain...
D'ailleurs, le lendemain, le temps etait splendide. Du coup avec Magali et deux autres comperes, on a pris nos sacs a dos remplis de victuailles pour aller pique niquer a Governors Island et se reconcilier avec la vie, le soleil, et tout ca...
J'avoue ne pas me lasser de la vue...Cette semaine aura ete bien chargee question boulot, car j'etais sur un salon pour mon client, et a faire risette aux clients qui viennent sur le stand toute la journee, on finit par avoir une crampe aux maxilaires. Bien contente que tout ca se soit fini jeudi soir...
J'attends le week-end avec une impatience non dissimulee. Bon, ce week-end, je le sais deja, le mauvais temps est annonce. Donc je rangerai mes sandales pour ne pas raler ensuite, ou tout du moins, pas pour ca !

08 septembre 2008

Il pleut (encore) dans mes chaussures

Ce samedi, j'ai oublie une des regles d'or de New York : quand la meteo nous annonce des heavy rains, on met des bottes. Point.
L'apres-midi avait bien commence. Il faisait certes gris mais bon. La meteo nous prevoyant le passage d'Hanna (l'ouragan declasse en tempete tropicale) en fin d'apres-midi, voire le lendemain.
Je mets donc fierement des petites chaussures, et je glisse un parapluie dans mon sac au cas ou.
13h. Gris. Chaud.
14h. Gris. Chaud.
15h30. Gris. Quelques gouttes. Rien de mechant.
On visite un musee.
16h30. Gris. Le de-lu-ge.
Mes bouts de chaussures et moi nous observons en silence et soupirons, partant a l'attaque de la pluie, on en a vu d'autres. Oui. On a aussi vu d'autres flaques d'eau, mais pas d'aussi profondes depuis longtemps. D'ailleurs, a ce niveau, on n'appelle plus ca des flaques, on appelle ca des etangs. Ou des piscines. C'est selon.
Bref, ma chaussure droite a fait un tres joli plongeon, et le temps que le neurone qui dirige la chaussure gauche se mette en alerte, elle avait coule. Tous mes petits orteils ont couine de mecontentement mais il fallait bien marcher jusqu'au metro, puisqu'a New York, on l'a deja vu, quand il pleut, le taxi se volatilise. (Loi de Murphy numero 356 : le nombre de taxis libres est inversement proportionnel a l'intensite de la pluie ou neige qui tombe a un instant T)
Donc, mon parapluie, mes pieds qui couinent et mes chaussures qui font deja chouic chouic, on se dirige comme on peut vers la station de metro, quand le vent s'en mele, donc on s'accroche encore un peu plus au parapluie, mais le pantalon, ca y est, il pese 2 kilos de plus qu'au depart et sans ceinture, il faut le tenir pour qu'il evite de tomber sur les chevilles, dans un esprit de pure protection bete (=il croit, ce grand benet detrempe, qu'il va proteger les chaussures du reste de la pluie huhuhu c'est pas drole).
A chaque pas, un petit geyser d'eau ressort de dessous mon pied pour y rerentrer aussi sec aussitot* (c'est peut etre des gouttes d'eau neuve, mais je ne fais pas vraiment la difference, hein). Quand j'arrive au metro, je prend alors bien conscience de l'expression trempee comme une soupe. Je ne suis pas la seule dans ce cas, mais je suis la seule, dans le metro, a montrer a tout le monde qu'en retirant mes chaussures, j'en fais couler une petite riviere : je viens d'inventer la gourde-chaussure (ou la soupe de pieds, c'est selon le point de vue).
Evidemment quand je sors du metro pour aller chez moi, la loi de Murphy numero 356 se repete, et je me fais les derniers metres marathon avec mon pantalon qui pese maintenant 15 tonnes et qui a decide de changer de camp : deverser tout ce qu'il peut sur mes chaussures vu que je le laisse meme pas les proteger un peu plus.
J'ai fini par arriver chez moi, je pense que les voisins ont pu me suivre a la trace et pour un peu, j'aurais pu inviter les saumons du coin a me suivre...
Petite consolation : le the bien chaud apres la douche reparatrice (avoir l'impression de se faire mouiller par volonte et non par depit) devant l'ordinateur, et que mon malheur vous fasse au moins sourire.
Je ne pourrai que trop le repeter : quand la meteo annonce des pluies torrentielles, j'arrete de tergiverser : je mets des bottes.

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le mot sec ne colle pas bien maintenant. Ou alors c'est du cynisme a l'etat pur...

05 septembre 2008

Paf ! Une ride de plus

Et oui. Comme ca, sans prevenir, la ride m'a saute dessus ce mercredi matin, j'ai pris un an de plus au coin de l'oeil. Traitresse.
Heureusement que j'avais des copines pour venir me reconforter le soir avec un gros bouquet de fleurs et du champagne, parce que l'Homme faisait le zouave chez des clients a Los Angeles, si c'est pas malheureux tout ca... J'avais donc invite les demoiselles a m'accompagner dans le dur passage vers l'annee de plus au compteur.
A part ca le week-end dernier, on a profite du prolongement de Labor Day pour partir autour de Portland dans le Maine avec Thomas. On est arrive le vendredi soir tres tard et avons dormi directement a cote de l'aeroport le soir la. Le lendemain, on a explore la vieille ville de Portland et commence notre mini marathon gastronomique : on avait prevu du homard a tous les repas.
Le Vieux Portland, c'est un peu comme le vieux Boston, tres "New England", carte postale, de vieux batiments de brique rouge bien entretenus et des petits commerces tout mimis.

Bien sur on y retrouve aussi les Starbucks et autres Dunkin Donuts mais sinon ca ne serait pas l'Amerique... (Hein, Dolce, qu'est ce que tu tiens dans tes mains ? Ca serait pas un cafe de chez Starburk, d'ailleurs ???)

L'apres-midi, on a fait une petite marche puis ensuite repris la voiture via Bath jusqu'a notre point de chute pour les deux jours suivants, Boothbay Harbor.
Et la, le soir, Homard Oblige (la platree a $22, qui dit mieux ?)

Le lendemain, on a fait des sauts de puce en voiture, pour aller voir un phare, puis un vieux fort datant de 1621 si mes souvenirs sont exacts (je vous dis que je vieillis...).
On a ensuite pousse vers Camden pour le dejeuner. Encore plus mignon, avec ce week-end la, un rassemblement de vieux bateaux (des schooners pour etre exacte, goellettes en francais dans le texte).
L'apres-midi, il a bien fallu marcher un peu pour eliminer tout ce homard baffre encore au dejeuner (une salade de homard, quelle originalite !). 
On a du coup pris les sentiers de randonnee au dessus de Camden, direction une vieille tour sur une colline, puis depuis la tour jusqu'a un point encore plus haut. Je peux vous assurer qu'on etait contents d'y arriver, rhaaaahaaahaaa (bruit de la respiration apres les heures de marche en montee).
La vue sur le petit port de Camden, d'en haut, etait superbe.
Le lendemain (apres une soiree homard pour changer), on a fait d'autres petites marches, plus a plat, au bord de l'eau.

Un week-end au soleil, dehors, pour ne pas perdre completement le fil des vacances d'il y a presque trois semaines maintenant... Qui dit mieux ? 

03 septembre 2008

Les petits bonshommes du métro

Si vous avez deja pris le metro a New York, il est possible que vous ayez vu, le long de la 14eme rue dans les couloirs du metro, des petits bonhommes pas plus hauts que trois pommes...





Ils gardent de l'argent, ou essaient d'en prendre, et certains ont carrement une tete en forme de sac a billets...

Il leur arrive toujours des choses bizarres, se faire manger par un alligator sorti d'une bouche d'egout comme ci dessus, essayer de rattraper un copain pris au piege d'un scorpion bouffeur d'argent lui aussi

Se faire avaler par un telephone

Ou bien carrement se faire piquer le pactole par un ecureuil gourmand


Vous les aviez deja vu ?