31 mai 2006

Everything is bigger... in my fridge

Aux US, everything is bigger... Surtout dans mon frigo je trouve, ces temps ci. J'ai voulu acheter du jus de cranberry et de pommes sur Freshdirect (c'est très bon, le jus de cranberry) et je me retrouve avec un bidon d'un gallon à la maison. Pour info ça fait près de 4 litres ! Avec ça on est pas prêt de mourir de soif...


30 mai 2006

Triez, on vous dit !

Bon. Encore une des choses qui m'épattent aux Etats-Unis, avec les gens qui vous emballent vos courses au supermarché : le tri des déchets. En fait, ici c'est très simple : c'est recyclable ou ca ne l'est pas. Donc : bouteilles en plastique, carton, papier, verre... c'est recyclable et ca va dans une poubelle. Tout le reste dans l'autre.
Il paraît que ça fait des emplois sous payés certes mais des emplois quand même : dans les déchêteries, il y a des gens qui re-trient vos poubelles pour séparer verre, carton et autres joyeusetés !

29 mai 2006

Gas burner

J'ai toujours pas compris à quoi sert vraiment cet interrupteur dans mon appartement... A couper le gaz quand je pars en vacances ?

Le mystère continue...
Signé : Dolce, correspondante à Hoboken, NJ (et peut-être un peu blonde itou...)

26 mai 2006

Vélos, East Village, Uno

Ca y est, comme je vous le disais la semaine dernière, on a sorti les vélos ! On est allé les récupérer chez Manhattan Vélo a cote de mon bureau, et on a roule jusqu’au Path en bravant la circulation New-Yorkaise. Trois minutes m’ont déjà fait très peur… Je crois que le commuting en vélo c’est pas pour moi… D’ailleurs le vendeur m’a bien fait rire en nous sortant ce qu’il avait comme cadenas a vélos… La chaîne « Special Manhattan » tellement lourde que je ne pouvais même pas la soulever…

Tu m’étonnes qu’avec ça on ne te pique pas ton vélo (notez la taille des cles par rapport a cele de la chaine... pour info les cles ont la meme taille, dans la vraie vie, que celles de la photo qui suit)… Et on est finalement reparti avec un truc qui ressemble vaguement a un câble recouvert de plastique souple, moins lourd mais résistant aussi, pour les gens qui ne garent pas leur vélo dans Manhattan !

Bref. Une fois l’épreuve du Path train passe - il faut quand même soulever la bestiole au dessus des tourniquets, et ensuite la porter en haut des escaliers (en se félicitant d’avoir choisi un modèle léger) – on est allé a Libertin State Park. Fou comme les distances, a vélo, nous paraissent tout a coup dérisoires… Un parc qu’on traversait en une bonne heure se réduit a 15 minutes a peine. Ok on a roule contre le vent, et j’aime pas rouler contre le vent, parce que quand j’étais petite et que je faisais du vélo avec mon papa, on paraît toujours « contre le vent, comme ça on reviendra avec le vent » mais entre temps ce crétin de vent changeait de sens et on avait donc le vent de face tout le temps. Bon, on a pas eu le vent de face tout le temps ce samedi, mais un peu quand même… Ca ne nous a pas empechés de prendre de très jolies photos de nos bouilles réjouies.


Na. Le soir, on a dîné avec Louis et Esther chez Lola, un resto a Tapas downtown Hoboken, avant d’aller prendre un verre dans un bar un peu bizarre, aux allures des années 70, avec de vieilles horloges au mur et une musique un peu lounge… Bon, avec ça, bien installes dans nos chaises type PMU franchouille, on n’avait pas tellement la patate pour danser jusqu’au bout de la nuit, mais c’était agréable quand même.
Le lendemain on retrouvait Typhaine, notre petite blondinette, de passage a New York pour sa remise de diplôme au FIT et avec qui on a brunché a Chinatown en refusant systématiquement les pattes de poulet que les locaux tenaient a nous faire goûter. On est reste sur les dim sums plus classiques… ! L’après-midi, une promenade dans l’East Village pour se dégourdir les jambes.

Quoi d’autre depuis ?
Lundi, glandouille. Mardi, un French Tuesday a Nest, certainement très bien quand il y a moins de monde parce qu’on n’a pas arrêté de me marcher dessus et de m’arracher mes lunettes ! Groumpf !
Mercredi relâche a nouveau et jeudi une soirée jeux a la maison…. Je crois que je n’ai jamais vu autant d’escrocs au m2… Ca trichait a la table de Uno… Impressionnant. Entre ceux qui cachaient des cartes sur les chaises, ceux qui étaient d’une mauvaise foi délirante et ceux qui ne comprenaient pas ce qui se passait a la table, ça nous a donne bien des fou-rires pour la soirée !
Ce soir ? Probablement un verre au Kush et demain, en direction de Cape Cod pour ce grand week-end de Memorial Day :)

23 mai 2006

Les amis de mes amis sont... mes amis

Quand on part s’installer à New York, la fleur aux dents et la valise bourrée des mille petites choses qui nous rendront la vie plus douce, on quitte la France en disant à tous les amis « viens me voir, quand tu veux ! » et puis finalement, on se rend bien vite compte que les amis qu’on aimerait voir nous rendre visite n’ont pas le temps, et ce sont les autres, qui, peu a peu, s’insinuent dans notre appartement…
C’est ainsi qu’au détour d’une traversée webesque, on tombe sur un email un peu étonnant de Martine, qui nous lance un joyeux « Salut Dolce ! » et Martine Tartampion, ça nous dit vaguement quelque chose mais quoi ? On ouvre le mail et s’étalent devant nos yeux ébahis les nouvelles de Martine et on ne voit plus très bien d’où elle sort. Bon évidemment, on apprendra plus tard que Machin qui connaît Truc a donne au cousin de la belle-mère de Marine notre adresse email, parce que ouiiiiii, mais siiiiiii, on se connaît, on a démarré ensemble la-chenille-euh-qui-redemarre-euh au mariage de Titou il y a quatre ans. Moui. Sauf que Martine, entre temps, on l’avait reléguée au service des souvenirs perdus, parce que si quelqu’un ici apprend que j’ai dansé prie-la-chenille-euh-et-le-bon-dieu-euh, ma réputation est finie.
Enfin. Martine travaille, comme nous, comme tout le monde, et puisqu’elle est en France elle profite des RTT et de ses vacances pour, devinez quoi ? Aller a New York ! Quelle coïncidence quand même qu’elle vous retrouve juste a ce moment la ! Ah ben ça c’est une chance !
Par contre la pauvre Martine cherche désespérément un hôtel. Oui parce que tu comprends, avec Pierre-Henri, ça nous fait un peu cher de mettre $100 dans une chambre d’hôtel. Tu te rends compte, avec le prix des billets d’avion et tout, hein, c’est que ça va chercher dans les pfiouuuuu-plus-encore, des vacances comme ça ! C’est encore bien une idée a Pierre-Henri, ça, hein.
Moui. L’appel du pied transatlantique est tellement fort qu’on ne peut pas s’empêcher de soupirer en répondant poliment, comme maman nous a bien appris, tu sais, Martine, ça ne me dérange pas si tu restes à la maison avec Pierre-Henri (mais si tu parles une seule fois de cette foutue chenille du mariage de Titou, je te réexpédie en France via colis FedEx).
Evidemment, c’est toujours plus facile d’héberger Martine et Pierre-Henri si on a au moins un canapé-lit, même si « tu sais, on veut pas te déranger, on va apporter un matelas-gonflable », on sait bien qu’au bout de deux jours, on en aura marre de se prendre les pieds dedans, quand, au radar, on sera sur la route chaotique qui mène au premier café du matin.
Bon. On aura aussi droit au « c’est loin, l’aéroport, dis ? » suivi d’un « ah. Et le taxi c’est cher ? » qui nous fera nous féliciter intérieurement pour ne pas avoir de voiture. Puis au « et qu’est ce qu’il y a à faire de beau, dis ? Non parce que toi tu connais bien, tu pourrais nous guider un peu ? ».
Hum. Je ressors mon guide du routard un peu corné et toutes mes bonnes idées de promenades a New York et je donne les infos en me demandant si, si Martine a Internet, pourquoi elle ne pourrait pas googler un peu tout ça, comme ça moi je pourrais travailler aussi un chouia dans la journée, en attendant les RTT qui de toute façon n’existent pas ici. Groumpf.
Je sais aussi que j’aurai droit, pendant le séjour, aux sempiternels « et tu te souviens quand la pièce montée est arrivée et que Titou a dit… » qui me feront plaisir, certes, mais me rappelleront toujours ce grand moment d’égarement de la-chenille-euh-qui-redemarre-euh.
Bon. Je râle beaucoup, ok. Je sais quand même que je serai contente de revoir Martine Tartampion parce qu’elle aura certainement une foultitude de petits détails a me raconter sur les unes et les autres personnes qu’on a comme amis intermédiaires communs et que malgré tout, ça me fera plaisir…
Mais si Martine arrive deux jours après son Pierre-Henri avec qui elle s’est mariée entre temps et que je ne connais pas, je vais donc fatalement me retrouver avec un inconnu dans mon canapé-lit, si j’ai bien suivi, hum ?
Bon. Pour la peine, je fais mon shopping. Puisque ça me fait plaisir que les tourtereaux viennent a New York et que « tu comprends l’hôtel c’est un peu cher quand même », moi j’ai aussi quelques requêtes… : du vin, des muscats de Rivesaltes et autres baumes de Venise, de vrais gants de toilette qui ne sont pas des carres tout bêtes, des fraises Tagada pour moi, et des kinders pour mon chéri, du chocolat noir ou blanc, des livres en francais dans le texte…
Alors je sais que Pierre-Henri va rechigner en disant que je demande beaucoup, mais je sais aussi que Martine fera le calcul, puisqu’elle l’a fait pour l’hôtel, et qu’elle lui dira « mais mon choupinou, tu sais, l’hôtel, c’est vraiment plus cher »… Alors ils seront gentils et je serai une hôtesse-guide exemplaire, tant qu’ils ne me demandent pas de revoir Mama Mia pour la 12eme fois ou de faire la queue 3 heures pour aller prendre des photos en haut de l’Empire State Building !
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Un grand merci aux inspiratrices de cet article qui se reconnaîtront et que je ne citerai pas pour qu’elles évitent de rougir derrière leur ordinateur en lisant le texte…


Article ecrit pour ENY et publie le 22/5/06

22 mai 2006

Ballade dans l'East Village

Ballade dans l'East Village avec Blondinette, de passage à New York. A Union Square, il y avait une manifestation Coréenne avec set-up, prêtre et choeur de vierges (?). On est ensuite descendues vers l'Est. Disparités criantes entre les halls d'immeubles qui ont été chics et qui sont maintenant taggués pour la plupart, zones en dé/re-construction... et jolies petites rues de brownstone aux allures anglaises.




21 mai 2006

Empire State Building


Vous avez toujours voulu savoir pourquoi l'Empire State est illumine de telle ou telle couleur ? Moi aussi ! On retrouve toutes les infos sur le Site Officiel.
L'Empire vient de feter ses 75 ans ! (le 5 mai dernier)... Bel anniversaire, non ?



Né pendant la Grande dépression, il a survécu au marasme économique, à la Seconde Guerre mondiale, à un meurtre, à la menace antiterroriste et même à un accident d'avion.
La construction de l'immeuble par 3.400 ouvriers, dont la plupart étaient des immigrants ou des indiens, est un des exploits du XXe siècle. Il n'aura fallu que 410 jours pour le bâtir. La tour de 436 mètres a ouvert ses portes le 1er mai 1931. Depuis Washington, le président de l'époque, Herbert Hoover, avait appuyé sur un bouton pour éclairer l'édifice.
Oeuvre d'acier et d'aluminium, il est pendant 40 ans l'immeuble le plus élevé du monde. Il sera finalement dépassé en 1972 par le World Trade Center. Malgré lui, il retrouve sa place de premier gratte-ciel new-yorkais le 11 septembre 2001, lorsque deux avions détournés par des pirates d'Al-Qaïda détruisent les tours jumelles. Il se classe désormais en neuvième position dans le monde et au deuxième rang aux Etats-Unis, derrière la Sears Tower de Chicago.
Ses 102 étages sont surplombés d'une tour de 60 mètres conçue pour l'amarrage des dirigeables. Cette pointe n'a cependant jamais été utilisée en raison de courants d'air dangereux.
La foule se presse toujours aussi nombreuse à l'observatoire du 86e étage, où le brouhaha new-yorkais n'est plus qu'un bourdonnement lointain. Par temps clair, il est même possible d'admirer une vue s'étendant jusqu'à la Pennsylvanie à l'ouest et au Massachusetts, au nord. Parmi ses visiteurs célèbres, Winston Churchill, la reine Elizabeth II, Fidel Castro, Nikita Khrouchtchev et... Lassie le chien fidèle.

 


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Sources : site officiel de l'Empire et La Tribune.
Photos : me, myself, I.

19 mai 2006

Playoffs, vélos et Mama Mia

Le week-end dernier, avec Thomas, on avait décidé de ne rien faire, et on l’a plutôt bien fait. Rien, j’entends… ! Thomas, a qui ses parents et moi voulions faire la surprise d’un vélo pour ses trente printemps, m’a tellement tannée en cette fin de semaine que j’ai craque et je lui ai dit que c’est ce qu’on voulait faire… Du coup, comme j’avais déjà largement prospecte les références, on a revisite ensemble les boutiques pour les modèles intéressants…. Et on est reparti en signant un bon de commande pour des Bianchi Boardwalk


Bref, on s'est fait plaisir et j'espère qu'on va se faire de chouettes balades maintenant qu'on a les bestioles prêtes a l'emploi ! Du coup ce week-end, on est aussi allé a la piscine se degourdir les gambettes après un brunch un peu trop lourd a La Bonbonnière, dans le West Village. Minuscule restaurant qui tient plus du bar PMU ou les habitués du quartier ne prennent même pas la carte mais passent leur commande avant d'aller s'asseoir... ambiance décalée. La veille on était sorti entre Hobokenites au Nine, histoire de prendre un verre et de raccrocher les wagons avec la bande. Et l'avant veille (oui, je travaille actuellement sur un mode anti-chronologique), on est malheureusement allé voir perdre les Nets contre Miami dans leur fief, pour ceux qui ont suivi

Début de semaine, après ça, pas très euphorique vu la pluie qu’on s’est mangé depuis lundi….
Pour se réconcilier avec la vie, mardi soir on a fait un dîner de filles chez Bene… J’aime nos discussions tranquilou-bilou autour d’un bon repas et d’un plateau de fromage bien franchouille comme seule Bene sait l’avoir systématicienne, et Angelique nous gâte toujours avec un petit dessert… Cette fois ci c’etait de la tarte au citron ! Miam…
Mercredi relâche as usual et hier soir c’était sport, pour moi… Le plan initial était d’aller revoir Mama Mia sur Broadway. Au dernier moment, j’ai appris que le big big boss de mon client était a New York et qu’on devait diner ensemble… Au dernier moment, ça veut dire après que les places aient été achetées. Gloups. Au final, ca s’est relativement bien arrange. Le dîner s’est termine vers 21h, et comme on n’était pas si loin du théâtre, j’y ai couru faire les yeux doux aux responsables pour essayer de retrouver mes amis dedans qui avaient 1/ma place et 2/leur téléphone portable éteint sinon c’est pas drôle… Heureusement Thomas a eu la bonne idée d’allumer son portable a l’entracte et on a pu se retrouver… j’aurai au moins vu le 2eme acte ! Du coup, comme eux n’avaient pas dîné avant, on a termine chez Ruby’s Foo et on était pas dans notre lit avant 1 heures du matin… C’était très dur ce matin. D’autant plus qu’hier j’ai eu l’impression toute la journée qu’on était déjà vendredi, quelle déception aujourd’hui !
Ce soir ? Rien de prévu. Et c’est très bien comme ça !

18 mai 2006

Je fais ma lessive

Et quand je fais ma lessive, ça veut dire qu'il faut que je récolte 10 quarters. 5 pour la machine, et 5 pour le séchoir. Nope, pas de machine dans l'appartement, bienvenue à New York, mais une ribambelles de machines type laverie dans le basement. Du coup c'est à pièces... et on se retrouve à faire les fonds de poche et à collectionner dans une cholie petite coupelle les quarters incriminés.
C'est du blanchiment d'argent sale vous dites ?

16 mai 2006

12 mai 2006

Baseball, basket, anniversaire de Guilhem et Bed

Encore un week-end bien occupe, un ! Comme les amis de Thomas etaient encore la jusqu'à dimanche et qu’on avait deja bien galope la semaine derniere, on a juste continue sur notre lancee pendant le week-end… Vendredi soir, on s’est fait un show sur Broadway, Hairspray, qui etait vraiment sympa. Les musique entrainantes, les personnages attachants et l’histoire plutot drole. Avec en second role, une minette en apparence completement coincee et en verite tres deluree… ! J’ai beaucoup aime ! Apres, le classique diner chez Ruby’s Foo sur Times Square pour changer du Marriot Marquis, meme si la fondue au chocolat y est excellente (faudrait pas abuser non plus…)
Du coup, samedi, ca a ete un peu dur de se lever pour etre a 13 heures
voir les Mets contre les Braves d’Atlanta au Shea Stadium.

Ce sont les Mets qui ont gagne 6 a 4 si je me souviens bien...!

Bon, le baseball, sur la checklist des trucs-a-faire-absolument-aux-Etats-Unis, c’est fait ! Pas que c’etait hyper delire, non, mais bon, c’etait impressionnant pour l’ambiance du stade et puis agreable de faire bronzette une fois qu’on s’etait tartines de creme solaire !
Le soir, on a enchaine avec les 33 20 printemps de Guilhem a Hoboken.
Quelques rocks endiables et coupes de champagne plus tard, on est rentre tout guillerets et bien fatigues vers 3 heures a la maison, c’etait une soiree pas mal du tout… jusqu'à ce qu’on se rende compte le lendemain matin qu’un petit malin dans la soiree avait fait les sacs a main de tout le monde pour y piquer cash et cartes de metro :( Groumpf… A ce jour le coupable court toujours… enfin en metro, il va courir longtemps vu qu’il s’est fait pres de 200 dollars et quelques cartes de transport dans la soiree. Mauvais esprit.

Pour se remettre on est alle bruncher dans le village dimanche midi chez Auguste, qui nous paraissait bien allechant, mais, pas de chance, la serveuse a oublie notre commande et on a attendu pres de ¾ d’heure avant d’etre servis !! Du coup meme pas de dessert… on a ete *obliges* avec Thomas, apres avoir depose Sandra et Mike a Penn Station et leur avoir fait au revoir avec les mouchoirs, de se rabbatre sur un fond de pot de glace dans le congelo a la maison… Terrible vraiment !
Lundi ? Lundi, relache. On a sombre sur le coup de 11 heures, presque avec les poules… Par contre mardi soir, on est alle a Bed pour les French Tuesdays, soiree bien installes sur les canapes a boire du champagne a petites gorgees…
C’est un concept que j’aime assez… Du coup, mercredi, sur notre lancee de dolce vita, on s’est mange du foie gras d’oie avec un petit riesling vieilles vignes… Miam ! Avec tout ca, hier soir en sortant du boulot j’ai ete faire un peu de gym et j’ai teste les « machines de guerre » pour la premiere fois, ca brule plus de 700 calories a l’heure, je comprends maintenant pourquoi les omaillegodes y sont accros… Moi j’ai tenu une demi-heure c’etait deja pas mal… et puis je n’avais pas le temps de faire plus, parce que je devais retrouver Guilhem et David pour diner et feter, le jour J, les 33, non 20 printemps de Guilhem… Et finalement il a annule le resto (groumpf) du coup je suis rentree a la maison me tanner devant la teloche. Et toc.
Ce soir ? Match de basket, ce sont les play-off : les quarts de finale, New Jersey Nets vs Miami Heat ! Let’s go Nets !!! 

11 mai 2006

Bientot le parfum des desperate housewives




ce sont les Desperate Housewives qui vont enfin avoir leur parfum... C'est le groupe Coty aux Etats-Unis qui se charge de le concocter en partenariat avecDisney-ABC Television Group.
La mixture sortira a l'automne dans les department stores aux Etats-Unis avant de s'exporter.
Les effluves se veulent "complexes, belles et sexys comme les femmes de Wisteria Lane".
C'est la premiere fois que Coty travaille avec un grand groupe de production pour developper un parfum.

Ca va cocoter dans les salons...

Dog walker


Ce n'est pas rare, dans les grandes métropoles des Etats-Unis, de voir des jeunes (et des moins jeunes) se faire un peu d'argent en proposant de promener des chiens, et de se retrouver dans la rue avec jusqu'a une dizaine de bestioles en train de sniffer les dernières odeurs du quartier !

10 mai 2006

L'homme qui traversait les Etats-Unis est arrivé au terme de son périple

NEW YORK (AP) - Après quelque 4.830km à pied et plus d'un an après son départ de Californie, Steve Vaught a achevé sa traversée des Etats-Unis mardi soir à New York. Mais pour lui, le nombre de kilomètres parcourus ou de kilos perdus n'est pas essentiel.
"Je suis ravi d'être là, mais pour moi, il n'a jamais été question de destination", a-t-il expliqué après avoir traversé le pont George Washington. "Il ne s'agissait pas d'être obsédé par les chiffres, les temps, les dates ou les kilomètres. Il s'agissait de partir et de régler les choses en quelque sorte".
Steve Vaught, 40 ans, avait commencé son périple le 10 avril 2005, espérant l'achever dans les six mois. Début novembre, il était à mi-chemin après avoir marché 2.250km. Après quelques semaines de repos, il avait repris son voyage en janvier, tenant la chronique de son aventure sur son site Internet, TheFatManWalking.com.


Au moment de son départ, il pesait 186kg et était rongé par le sentiment de culpabilité d'avoir tué deux piétons dans un accident de voiture quinze ans auparavant. Pendant sa traversée, il a voyagé sans pédomètre et n'a pas calculé le nombre de calories qu'il avalait. L'objectif était de modifier son comportement, et pas seulement son poids. Il a achevé sa traversée avec 45kg de moins.

08 mai 2006

Bien manger a New York


Vous avez toujours voulu savoir comment votre restaurant prefere se comporte en terme de notation par le Department of Health and Hygiene de NYC ?
Eh bien maintenant vous pouvez !
C'est ici.


(le resto conseille par Deligne, pas encore ds la liste du Dept of Health de la ville)

05 mai 2006

Las Vegas, Canyons, Top of the Rock

Les semaines defilent et ne se ressemblent pas… Vendredi soir avait des airs de vacances, lunettes de soleil et petites sandales, j’ai file a l’aeroport en taxi direction Las Vegas… La fin du survol est etrange : quelques minuscules taches lumineuses au milieu de nulle part… et c’est l’impression qu’on a lorsqu’on se pose, donc, six heures plus tard : une ville poussee au milieu du desert, fruit de l’imagination megalomane d’un magnat local. Des casinos, des casinos, des hotels immenses et luxueux, et puis autour de cette frange richissime, des banlieues chicos et d’autres aux allures de bidonville. C’est violent de sortir d’un avion et de s’engouffrer presque aussi sec sur le strip pour aller au Bellagio, on a l’impression que les rues sont noires de monde, et en verite, elles le sont d’autant plus que c’est le week-end…
Vendredi soir, le spectacle du Cirque du Soleil, O, me laisse avec la bouche tombante et des etoiles plein les yeux.
Samedi, apres un petit dej au bord de la piscine (a peine 9 heures et on avait deja chaud, en maillot de bain, la vie est trop dure), on a pris la route direction Bryce Canyon.


Comment decrire ? La photo n’y suffit pas. C’est epoustoufflant. C’est la Terre qui s’est crevassee et ouverte, l’erosion faisant le reste, il reste des « pics » oranges au milieu desquels on peut marcher, la tete en l’air, le contraste des ocres avec le ciel bleu pur est sublime.
Toute cette quintescence s’est un chouia gatee samedi, quand on s’est rendu compte sur la route que le cote Nord du Grand Canyon etait en fait ferme « pour l’hiver » jusqu'au 15 mai. Juste pour situer, il faisait 25 degres avec un temps tres beau et bien sec, mais bon, admettons. Du coup on s’est redirige vers Marble Canyon, on est descendu jusqu'à tremper nos petons dans le Colorado, et on a continue notre viree vers Glen Canyon et le Lake Powell – lac qui a ete cree par le barrage, le plus grand du monde, sur Glen Canyon. Du coup, d’un cote on a bien le canyon, de l’autre, de l’eau jusqu’en haut… Impressionnant !
Le lendemain ? On s’est arme de courage et d’un reveil pour se lever tot et faire la route jusqu’au South Rim du grand Canyon. C’etait long, mais inutile de dire que OUI, ca vallait vraiment le coup !
Apres ? On avait calcule 215 miles de route jusqu'à Vegas. Du coup on roulait normalement, c’est a dire un chouia au desus de la vitesse autorisee (on n’est pas francais pour rien). Jusqu'à ce qu’on voit un panneau annoncant quelque chose comme « Las Vegas, 200 miles » alors qu’on avait deja roule environ 30 miles. Gloups. Et en recomptant on s’est rendu compte que, oui, on s’etait plante. Heureusement on avait Zzugy Gonzales au volant, le conducteur le plus rapide de l’Ouest des Etats-Unis, a 90 miles/heure sur une route limitee a 65 et petite Dolce en train de scruter le retroviseur de peur d’y entrevoir un sapin de Noel intitule police.
Avec tout ca on est arrive juste a l’heure ou l’avion aurait du decoller a l’aeroport… Alors vous imaginez que pour une fois, on etait content que l’avion ait… une heure de retard… Ouf !
On etait un peu decalque au bureau mardi matin, mais bronzes et tres contents de notre mini sejour… Depuis on continue un peu a courir, pour Sandra et Mike, deux amis a Thomas qui passent la semaine a NY et qu’on heberge. Du coup, on s’est fait un super resto mardi soir a Hoboken, mercredi une soiree jeux a la maison.
Hier soir, pendant que Thomas perdait au poler, je suis allee avec eux a Top of the Rock,  l’observatoire de Rockfeller Center, qui a ouvert il y tellement peu de temps, qu’on n’attend meme pas 5 minutes pour se retrouver en haut, contre deux a trois heures pour l’Empire State… La vue n’en reste pas moins super chouette, avec en prime, justement, l’Empire sur toutes nos photos…
Ce soir ? On remet ca pour une comedie musicale, et pour le reste, a suivre ! C’est deja pas mal pour aujourd’hui, non ?