02 juin 2014

Fais moi un signe

Il y a les normaux (j'imagine), auxquels je ne comprends que pouic, mais c'est pas grave.
Il y a les signes qui disent gentiment attention travaux, et désolés de vous embêter avec ça. 
Certains sont très cute avec leurs petits bonshommes dessinés. 
Il y a les panneaux qui te disent qu'à gauche, c'est un district de police, et à droite un autre. En bref, si tu te fais agresser au pied du panneau, ça va se compliquer au moins un tiers de chouillem. 
Y'a les signes spécial touriste : si t'es pas touriste, t'as pas le droit de boire. C'est comme ça. T'es un local, tu meurs de soif.
Il y a les signes que je comprends parce que le picto me dit tout. Le tailleur :
Et le dentiste. Quoique je me demande ce qu'il y a de lucky et fun à aller chez le dentiste, surtout au fin fond de la Thaïlande, mais réflexion faite, ouais, ça demande un peu de chance, finalement...  
  Et les panneaux en anglais. Approximativement, en tout cas !

30 mai 2014

Et les matous alors ?

Je ne peux pas vous dire s'il y a moins de chats que de chiens en Thaïlande, je les ai surtout moins pris en photo. Ou alors, ils font comme les toutous, ils restent vautrés quelque part, mais, grande supériorité du chat sur son copain Médor, se terrent dans des endroits inacessibles aux humains pourvus d'appareils photo ?
On a demandé en tout cas : matou pas à vendre...
Ou alors on les bouffe, eux ? 
Lui par contre, il profite de la vie, mais je pense qu'on le bouffe vraiment : 
D'ailleurs avec du basilic thaï, et juste un peu trop de piment pour être honnête, dans une salade de papaye verte, il est plutôt pas mal. Mais je m'égare... 

28 mai 2014

T'as un beau scooter, j'te dis

Pour aller avec le chien, en Thaïlande, y'a le scooter. Pour aller sans le chien, aussi, d'ailleurs. 
On les loue pour trois fois rien, quelques centaine de baths la journée : pour cinq euros + l'essence, à vous le sillonnage de la ville et des îles. Le moindre bouiboui a des bécanes à la location, ce qui ne veut pas dire qu'elles sont propres à la location, au passage (essayer le machin avant de partir est une bonne idée). Je recommande aussi le casque, même si 358 touristes et locaux ont mis leur sueur et leurs poux dedans aussi, vu qu'on n'est jamais trop prudent et qu'on a qu'un seul cerveau (bien que je connaisse des gens qui n'en n'aient pas, mais c'est un autre débat). 
On peut aussi louer des motos pour un peu plus cher (no dea combien, pas demandé). Et au même endroit, donner son linge à laver. Pas sûre que ce méli mélo soit une super bonne idée, mais c'est faisable, j'te dis. 
 Le chien (encore un) qui fait sa sieste devant n'est pas à louer ni à vendre. Désolée.
 Nous sommes au marché, mais ça ne change rien :
 Faut juste pas enlever le scoot trop vite, sinon je pense que la pile s'effondre...
Oui, dans le marché couvert, on peut déambuler en scooter. Sauf si on est un touriste, auquel cas c'set mal vu.  Et le "je me suis garé à côté d'un scooter bleu", ça ne marche pas toujours bien pour retrouver ses petits. 
Et si on se sent d'attaque, la selle façon croco, rrrrrr.
Quoi qu'il en soit vu la circulation en ville, c'est peu dire que c'est efficace. J'imagine le bazar ambiant que sera Paris dans quelques années ?? 
On promène beaucoup de choses sur un scooter, un chien, des gens, du matériel, son déjeuner. 
Et des fois aussi, des touristes fiers d'être là (même si maman était moyennement rassurée par le bidule, ce que je peux comprendre, vu le cri que faisait la machine dans les montées). On n'est pas beaux comme des camions ??? 

23 mai 2014

La Thaïlande, la vie, tout ça

Alors juste pour resituer avant de commencer, c'est trop choupi de m'écrire des petits mots d'amour en me disant que je peux écrire sur ce que je veux tant que j'écris puisque sinon, ben, ça sert à quoi ma bonne dame je vous le demande. Donc, merci aux lecteurs choupinous qui m'aiment encore d'amour même si je les délaisse en vrai (mais je pense bien à vous, sisi) (comme les gens qui reçoivent de chouettes photos et font les mêmes ou presque just because). 
Par contre, les grognons qui me disent que je suis pas belle, que je sens mauvais de la bouche (c'est même pas vrai d'abord, moi j'ai pas une haleine de hyène) (par contre Maïa, oui) (à part ça elle va bien), et que le blog c'est rien qu'un truc qui prend les toiles d'araignées, je n'ai qu'une chose à vous dire : bisous kisous. Et bon vent. Qu'est ce que vous faites encore ici à vous auto flageller en mode rhaaaaa ouiiiiiiiii elle a pas mis le blog à jouuuuuuuuuuuuuur, rhaaaaaaaa ? J'me demande, j'me demande. 
Comme je suis de bonne humeur je vous poste quelques photos des chiens thaïlandais qui se la coulent aussi douce que Maïa. Ouais, je pourrais vous montrer les temples et les bouddhas, mais j'ai décidé de commencer par les chiens. 
La version hype du pitou thaïlandais de Bangkok, c'est le modèle 2 roues. L'histoire ne dit pas si le second casque accroché au guidon à gauche est pour le chien ou non. 
Les cocos en tee shirt dans les rues,  voir avec les sourcils bleuis (???). Si quelqu'un sait pourquoi, je prends...
Le modèle La Vie Passe Et Je M'en Fous, Par Contre Je Trouve La Table Très Confortable. Egalement appelé Je Ne Suis Pas A Vendre, Meme Si Je Suis Vautré Devant Une Epicerie, Sur La Table De Surcroît. Et, non, derrière lui, ce n'est pas le prix du chien au kilo qui est inscrit au mur. On a demandé. 
Les chiens des jardins qui attendent à manger (what else), et ceux qui sont allanguis dans la poussière des temples en ruine d'Ayutthaya, qui attendent les puces et le soleil. 
Bonus points pour le St Bernard redécoré en Renne de la Noyelle en décembre... ? 
J'en déduis au passage que contrairement à ses copains du Vietnam, le chien thaïlandais vit une vie pépère et ne se fait pas bouffer par l'humain. 

18 mars 2014

Space Invading

Une guerre des posts-it plus tard, et hop...



C'en est fini de ma série de photos new yorkaises. 
Maintenant z'avez le choix, soit je vous montre Paris ou la Thaïlande (où je suis partie en vacances en décembre dernier), soit j'essaie, depuis Paname, de continuer à bavasser sur New York. 
Quid ? 

14 mars 2014

Abdo Discount



Je pense que dans ce cas, Abdo ne doit pas faire référence à la gym. 
Sinon j'ai du mal à concevoir qu'on puisse promouvoir bière, sodas, cigarettes et bonbons au passage ?

09 mars 2014

La pause téléphone



Pas exactement stressé par la vie, le livreur UPS, avec les cartons qui dépassent sur la chaussée. 

04 mars 2014

Looking up (2)

By night, les grands classiques...




Si vous vous demandez à quoi ressemble la ville sans lumières, maintenant on sait, grace au français Christophe Jacrot, qui a arpenté la ville pendant et après le passage de l'Ouragan Sandy. Et en a fait des photos magnifiques, d'une ville un peu fantôme : New York in Black
Voici l'un de ses clichés.

Je vous conseille d'ailler effeuiller son site Internet pour voir les autres, et les innombrables photos des villes sous la pluie ou sous la neige (on y retrouve New York, Chicago, Paris et tant d'autres). J'aime beaucoup son travail sur la lumière. 

24 février 2014

MOMA

Les indémodables du MOMA, que je ne me lasse pas de visiter encore et encore. 
Au delà des expositions temporaires, comme le plaisir de retrouver de vieux amis, et sourire en passant devant ces oeuvres déjà tant vues et qui me plaisent toujours autant.  




18 février 2014

Vroum vroum...

Ne me demandez pas par contre ce qu'ils faisaient au coin de Spring Street et West Broadway, je peux juste vous dire que le bolide m'a attiré l'attention. 


Vous noterez que malgré la vétusté de la voiture, ces messieurs respectent le code de la route et portent leur ceinture !

13 février 2014

La high line, by night

La high line, c'est la petite promenade plantée, la coulée verte des new yorkais. 



On y croise d'ailleurs beaucoup de français, et de temps, en temps, des new yorkais bobos, venus voir ce que ça fait d'être dans ce coin là de la ville, un peu au dessus de la circulation. 
Une manière comme une autre, quand on ne peut pas se payer un penthouse avec vue sur la ville d'en profiter un peu quand même ? 
Sinon, en cassant juste un peu sa tirelire, on peut dormir là, juste au dessus, au Standard. 

Si de jour la balade a son charme, de nuit elle n'est pas mal du tout non plus. 
Ca, c'est le bâtiment qui héberge entre autres Ticketmaster. Oui, vous savez, les gens qui prenennt entre $1 et $5 de processing fees quand vous achetez vos billets de spectacles chez eux. A côté la Fnac, ce sont des petits joueurs. 
Et bien sûr, on profite des pubs, sans quoi New York perdrait peut-être aussi un peu de son charme... 






02 février 2014

Le reve americain, vraiment ?

Combien, combien êtes vous vraiment dans notre beau royaume de France et de Navarre, a rêver, les yeux rives sur la ligne bleue de l'Atlantique, a un avenir plus radieux cote bannière étoilée ? Combien a penser que cote américain, l'air est plus pur, les couleurs plus vives, la vie même plus intense ?
Et quel prix etes vous prets a payer pour gratter a la porte, gratter la surface et humer l'asphalte new yorkais pour dire enfin, j'y suis ? 
Quand la tele francaise s'y frotte, j'en reste pantoise. Ces francais prets a tout, y compris la clandestinite, pour vivre le reve americain ? Excusez du peu, mais vivre dans une collocation au fin fond d'une banlieue, etre paye en cash trois clopinettes, et ramer pour payer son loyer, croiser les doigts en esperant ne jamais se casser une jambe ou attraper plus qu'un rhume, tendre le dos a la seule mention de l'USCIS, et n'etre pas plus reconnu qu'un wetback, vraiment ? Avoir le meme statut qu'un latino qui sert de l'eau aux touristes dans un restaurant et y fait la plonge le soir ? C'est ca qui vous fait rever ? 
J'ai du mal a comprendre. Vous qui vivez dans un pays ou la securite sociale est reine, ou on est chouchoute a souhait, qu'est ce que vous croyez trouver en descendant de votre avion ? Un avis d'expulsion qui va durer 10 ans ? C'est apres ca que vous courrez ?
Le reve de gosse qui se heurte au controle des flux migratoires est une claque de realite dans les dents. 
Que ceux qui veulent renoncer a voir leur famille, leurs amis, a tourner definitivement une page levent le doigt. Car, oui, ceux qui fuient sont la aussi. Un ailleurs toujours plus beau, plus engageant. Ceux la ne seront bien nulle part. Je repete : ceux la ne seront bien nulle part. On ne resout pas un mal etre existentiel en passant une frontiere.
Mais que ceux qui pensent que c'est si facile, en somme, puisque des faux papiers coutent moins de 100 dollars, alors pourquoi pas ? Pourquoi pas, oui. Si on a bien digere qu'on ne passera plus la frontiere pour sortir des Etats Unis que pour ne jamais y retourner ensuite pendant dix ans. DIX ANS. Et ils sont prets a laisser tout tomber pour ca ?
Ce reve la est un miroir aux alouettes et des emmerdes a n'en plus finir. Sauf si, bien sur, on est la pour craner moi je l'ai fait, comme ces deux minettes parisiennes jusqu'au bout des ongles du reportage d'Envoye Special qui veulent tellement vivre ca, etre dans la carte postale. On sent bien que ces deux la, le jour ou ca flanche un peu, appeleront papa en France, le menton tremblera au telephone, et papounet enverra un bon gros mandat postal pour que choupette puisse rester s'eclater et vivre son reve americain sur le dos du salaire du paternel, avant de rentrer pour craner un peu plus a Paris, parce qu'elle l'aura fait, elle. Elle aura eu le frisson de l'illegalite, de l'aventure avec un grand A a raconter aux copines en rentrant en disant que c'etait tellement mieux la bas et on l'ecoutera en se disant que c'est une heroine. 
Cette heroine la, cette drogue du reve americain, je la trouve bien triste, moi. Elle ne me fait meme pas rire. Idem pour ceux qui sont prets a sacrifier des ideaux pour une carte verte, et se retrouvent en costume trois pieces et meringue blanche assortie dans les allees boisees de Central Park un jour de pluie pour se bricoler les souvenirs d'un mariage blanc casse d'avance. 
Oui, mais moi, j'y suis allee en vacances, et j'ai vu, tout est si facile la bas ! Oui. New York, entre autres, est une ville facile quand on a les moyens d'y vivre. Et rien, rien ne me preparait a ce que j'ai vecu en m'expatriant, pas meme les vacances que j'avais pu passer sur place avant. Le loyer que je n'ai pu payer qu'a la derniere minute, l'incomprehension au bureau, l'administration a n'en plus finir, aussi. Et j'etais legale.
Est ce que ca reste possible malgre tout ?
Mais oui ! Certains arrivent, a force de pedaler, a sortir la tete de l'eau, a creuser leur trou, a se faire un nid, aussi. Et c'est tant mieux et tant pis a la fois. Ils entretiennent l'illusion que tout est possible ici, qu'on peut etre regularise.
Alors je me repete : a quel prix ? La folie de s'etre senti vivre intensement, et maintenant de se laisser mourir a petit feu, a la gloire d'une herbe plus verte ?

27 janvier 2014

Nous n'avons pas les mêmes valeurs

Grâce à une copine qui a de très bonnes fréquentations, j'ai pu entr'apercevoir un monde parallèle, celui des gens riches, les très riches, ceux qui ne foulent pas le même sol que tout le monde de leurs petits petons délicats, ceux qui n'attendent pas deux heures que l'officier d'immigration de Newark ait fini de traiter l'ensemble des passagers de Bangladesh Airlines et qui ne prennent même pas de limousine pour rejoindre Manhattan parce que les voitures, c'est pour les ploucs, nan, la Jet Set, elle a des Jets, justement, et des hélicos pour rejoindre l'île qui va bien en 7 minutes chrono. 




Bon évidemment, les supra riches ont leur propre hélico et le pilote qui leur demande si Madame a fait bon voyage, les moyennement riches se contentant d'hélicos de petites compagnies privées, on ne peut pas tout
avoir. 
Mais c'est donc comme ça que je me suis retrouvée dans le petit terminal feutré de Newark où vont les peoples qui ont des dollars à ne plus savoir quoi en faire, et que j'ai passé mon temps à faire ahhhhh et oooohhhh et à prendre des tas de photos, comme une gamine dans un magasin de bonbons...
On survole Newark bien sûr,


Les entrepôts de stockage des conteneurs des cargos, empilés comme des legos,


On en profite pour se la jouer vraiment people (on peut rêver, hein)
On reconnait la dame de Liberty Island en gloussant (derrière, c'est Ellis Island)



La ville en gloussant plus fort :



On contourne par le Sud pour aller se poser sur un dock de l'East River

Et on sort un peu baba.
Encore un grand merci à la copine qui se reconnaîtra. C'était extrêmement chouette d'être une VIP. Même pour 7 minutes chrono...