27 janvier 2014

Nous n'avons pas les mêmes valeurs

Grâce à une copine qui a de très bonnes fréquentations, j'ai pu entr'apercevoir un monde parallèle, celui des gens riches, les très riches, ceux qui ne foulent pas le même sol que tout le monde de leurs petits petons délicats, ceux qui n'attendent pas deux heures que l'officier d'immigration de Newark ait fini de traiter l'ensemble des passagers de Bangladesh Airlines et qui ne prennent même pas de limousine pour rejoindre Manhattan parce que les voitures, c'est pour les ploucs, nan, la Jet Set, elle a des Jets, justement, et des hélicos pour rejoindre l'île qui va bien en 7 minutes chrono. 




Bon évidemment, les supra riches ont leur propre hélico et le pilote qui leur demande si Madame a fait bon voyage, les moyennement riches se contentant d'hélicos de petites compagnies privées, on ne peut pas tout
avoir. 
Mais c'est donc comme ça que je me suis retrouvée dans le petit terminal feutré de Newark où vont les peoples qui ont des dollars à ne plus savoir quoi en faire, et que j'ai passé mon temps à faire ahhhhh et oooohhhh et à prendre des tas de photos, comme une gamine dans un magasin de bonbons...
On survole Newark bien sûr,


Les entrepôts de stockage des conteneurs des cargos, empilés comme des legos,


On en profite pour se la jouer vraiment people (on peut rêver, hein)
On reconnait la dame de Liberty Island en gloussant (derrière, c'est Ellis Island)



La ville en gloussant plus fort :



On contourne par le Sud pour aller se poser sur un dock de l'East River

Et on sort un peu baba.
Encore un grand merci à la copine qui se reconnaîtra. C'était extrêmement chouette d'être une VIP. Même pour 7 minutes chrono... 

21 janvier 2014

Grand Central Terminal

Quand je suis passé à New York en août dernier, j'ai traversé Grand Central. Pas pour aller voir si l'herbe était plus verte ailleurs, naaaan, pour aller au sous sol de la gare et passer chez Junior's pour une part de cheesecake...  
Et, bizarrement, la gare était presque vide alors qu'en général c'est plutôt un magma humain qu'on affronte en entrant et dans les grandes salles... 
Je crois qu'on était plus de touristes que de voyageurs à déambuler... et pas de flash mob en vue ! 
Mais la gare conserve un charme indéniable...(et le cheesecake de chez Junionr's itou !)


16 janvier 2014

Le Citi Bike

Paris a son Vélib', New York désormais a son Citi Bike

Evidemment, comme on parle des Etats-Unis, ce serait dommage de perdre une occasion d'avoir des sous en faisant de la pub, et le sponsor de cette merveille est donc la Citibank (qui sponsorise aussi la patinoir
 de Bryant Park l'hiver histoire d'être viable à toutes les saisons).

J'ai pris les bestioles en photo (le bleu est donc celui de chez Citibank pour ceux qui suivent) mais je n'ai pas testé la chose. 


Il faut une carte bancaire pour la résa, et on peut demander un accès pour 24 heures ou 7 jours (j'imagine donc qu'on peut le faire avec une carte bancaire étrangère, en tout cas ce serait pas mal). Ca n'est pas hors de prix, à $9.95 pour 24 heures (plus les taxes, hein) à condition de ne pas garder Titine pendant plus de 30 minutes (sinon vu le prix des frais, il vaut mieux voler s'acheter un vélo).

Les New Yorkais(e)s, vous avez déjà testé tout ça ?  

13 janvier 2014

I am in a New York State of Mind

Il m'est arrivé un truc un peu fou à Paris la semaine dernière. J'ai été contactée par un lecteur du blog. Oui, un lecteur ! Un truc de dingue je vous dis, il paraît qu'il y a donc encore des gens plein d'espoir qui traînent par ici. 
En l'occurence, un jeune homme et sa copine qui, revenant de New York, se sont mis à éplucher la Toile pour voir ce qu'ils pouvaient trouver sur la ville qui ne dort presque pas, et comment retourner là bas. Et tant qu'à faire, pas en touriste, mais avec un visa qui va bien, bref, de quoi s'installer légalement sur place pour beaucoup plus que 90 jours.  
J'en fus confuse et flattée à la fois : quoiquoiquoi, des lecteurs en chair et en os qui veulent me voir à Paris plage, et qui, Ô Bonheur Infini, n'habitaient pas à l'autre bout de Paris mais Porte de St Ouen, autant dire qui avaient presque un pied dans le 9-3, bref, il fallait qu'on se rencontre pour se pincer et vérifier qu'on ne rêvait pas. 
Au final, un vendredi soir un peu cafouilleux au démarrage avant la rencontre au sommet : une livraison de courses prévue entre 19h et 21h, arrivée chez moi à 22h dans sa presque intégralité. Le livreur avait oublié mes surgelés dans son camion (je m'en suis rendue compte sur place et j'ai pu les récuperer) et aussi mes légumes (mais comme je suis blonde j'ai pas percuté tout de suite). Donc à 22 heures, j'ai bravé les éléments (ça piquait vendredi soir, il faisait glagla. Bon, ok, pas autant qu'avec le blizzard new yorkais de ces derniers jours si j'ai tout compris, mais pour Paris, ça piquait) et j'ai retrouvé les loulous. Et on a passé quelques heures à papoter de New York, de Paris, du sens de la vie, et évidemment de la ligne 13 (= on a trouvé une excuse toute prête pour râler). 
En bref, des années d'émotion couchées sur le papier l'électronique du blog qui me sont revenues en boomerang, et qui m'ont fait suuuuper plaisir. Si. 
Ce fut un week-end commencé sous le signe des z'Etats z'Unis, et la métaphore fut filée plus loin, au cinoche, avec Casse Tête Chinois, qui se déroule dans New York City. Big Up à Mister Klapisch qui réussit à nous montrer vraiment la ville (bon, enfin, moi j'ai reconnu tous les endroits où ça filmait ou presque), et nous fait une petite description des trajets en métro qui vaut son pesant de cacahuètes. 
Et tout ça, toute cette émotion, de penser à cette ville où j'ai usé mes chaussures et mon appareil photo, où j'ai galopé dans tous les sens pendant des années, tout ça m'a donné envie d'écrire encore...