30 août 2006

Whiskers, les hôtels pour chiens et chats

Les hôtels pour chiens et chats aux Etats-Unis, qui traitent nos amis les bêtes comme des clients quatre étoiles, affichent complets le week-end cet été, à l'instar du Petsmart Hotel qui vient de s'ouvrir à Bethesda, banlieue résidentielle chic de Washington - mais il y en a plein partout dans le pays, et à New York aussi. 

Dans le lobby aux lambris de bois acajou, les "parents" d'animaux familiers, comme les appelle la chaîne d'hôtels qui humanise à l'extrême sa communication marketing, défilent au comptoir pour réserver une nuit à leur toutou au tarif de 23 dollars la chambre.
De chambre, il s'agit en fait d'une cage mais assortie d'une panoplie de services sophistiqués qui n'ont plus rien à voir avec le traditionnel chenil.
Pour 10 dollars de plus, le chien peut bénéficier d'une "suite", un peu plus grande, avec télévision.


"On leur passe des films avec des animaux toute la journée. Cela les aide à se relaxer et à s'adapter parce que souvent ils sont habitués à la télévision à la maison", explique Vince Malanaphy, directeur de l'hôtel et du supermarché canin attenant.
Bijou, le caniche blanc parti dans les bras de Morphée sur son lit de camp, n'a apparemment que faire de "Little Nemo" qui passe en boucle sur son écran télé.
Le groupe Petsmart, d'abord spécialisé dans les produits pour animaux domestiques, s'est lancé dans le concept des "hôtels" il y a trois ans. "C'est le secteur de notre business le plus dynamique. On en a ouvert une trentaine dans le pays et on compte en créer 240 d'ici à 2010", selon Bruce Richardson, porte-parole de Petsmart, leader du secteur basé en Arizona (sud-ouest).
"Le marché autour des animaux familiers aux Etats-Unis est dans une phase de croissance extraordinaire et il y a une tendance à traiter les +pets+ comme des êtres humains", résume Gina Martin, analyste des tendances de consommation pour la banque Wachovia.
Au Petshotel de Bethesda, les bêtes ont droit à un "breakfast" et, moyennant supplément, à un dessert, "une glace à la vanille sans lactose". Les cages en Plexiglas pour chats sont réservées sous le nom de "cottages pour minets". Ceux-ci ont droit à 15 minutes de caresses par jour désignées comme "TLC" (Tender Loving Care).
Dans l'établissement capable de recevoir 180 chiens et 26 chats "pour aussi longtemps qu'on veut", tout se passe à l'intérieur.
"Pour des questions de sécurité", assure le directeur, "pas de promenade dehors". Une pièce de 20 m2, baptisée "Salle de soulagement", sert à la promenade pipi avec un faux arbre en plastique et des poteaux de bois dont on conserve l'odejavascript:void(0)ur engageante. Chaque chien la visite trois fois par jour et elle est nettoyée immédiatement après chaque passage.
Une option "camp d'activité" est offerte pour 20 dollars la journée.
Au milieu d'une douzaine de chiens, Miridith, chargée de l'animation, lance mollement une balle. Les aboiements ne la gênent plus et elle n'utilise plus les boules Quies fournies par la direction, dit-elle. Si l'un de ses clients se montre agressif ou "se conduit mal", il "va au piquet": une cage au coin de la pièce où il est enfermé pendant 15 minutes. "Au bout de deux fois, il a compris le message", assure-t-elle.
La moitié des pensionnaires viennent tous les jours. "C'est mieux que de rester tout seul à la maison. Ils peuvent se fréquenter entre eux", explique Cyra qui dépose son labrador et son caniche le matin avant de courir au bureau.
Les Américains consacrent près de 40 milliards de dollars par an à leurs animaux familiers, soit 30% de plus qu'il y a cinq ans. "C'est quasiment autant que ce qu'ils dépensent en jouets pour leurs enfants (48 milliards USD) et deux fois plus que leur budget cosmétique (17 milliards USD)", note l'analyste.
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Source : Virginie Montet (AFP)

29 août 2006

Payphones


Les téléphones publiques aux US sont détenus par des compagnies qui sont... privées. Bell, AT&T, ou Verizon comme celui ci. Et aux US on n'a pas encore inventé le téléphone qui fonctionne avec une carte à puce (type carte bancaire européenne). Fou, hein ?

28 août 2006

Un samedi soir sur la terre (conversation de omaillegode)

Sortie du path train (métro qui relie le NJ au métro de New York), à Hoboken. Une omaillegode qui discute avec sa copine.
“ and, you know, then I said « Yo man, you can’t do that to me, I mean…”
Thomas et moi, amuses, on reprend en Coeur une fois la minette dépassée
“Oh my god ”
Et un ouatseupbeudi, à côté de nous, de poursuivre
“ Yeah you know it was like… ”
Puis petit blanc et il ajoute, pensif
“ the “ yo » part… ” en faisant la moue, un peu étonné.
" yeah, pretty unsusual, isn’t it ? ” avons nous répondu.
A l’Ouest, rien de nouveau...

24 août 2006

L'auteur de ce blog part en vacances...

Vacances, j'oublie touuuuuuuuuuut.... La niouzlettre vient un peu plus tot cette semaine car ce soir je pars en France et jusqu'au 5 septembre. Vacances... La Corse, pieds dans l'eau, puis une viree compliquee incluant Dijon et un week-end express a Paris avec mon anniversaire au milieu. Apres avoir lutte avec/contre les syndicats du Javitz Center, reussi a obtenir la signature ad hoc de mon client pour lancer la chose, et fait tout le boulot habituel, j'avais un peu l'impression d'etre le loup des dessins animes Tex Avery avec la langue qui traine par terre de fatigue. Je file donc ce soir avec la fleur aux dents et les soucis en moins. A moi les plages corses !

La semaine a passe vite... Vendredi soir, on a fete le mariage de Sebastien et Celine. On a offert aux amoureux un service a fondue, assiettes et petits ramequins, magnum de champ et flutes assorties. Je pense qu'ils ont du lutter pour porter tout ca jusqu'a chez eux ensuite.... Le soir, termine dans un bar, et puis on est rentre se coucher.
Samedi, on est alle faire du velo dans le coin de Chatam, NJ, un des bleds les plus riches du coin... Meme les pistes de skate bord etaient neuves et meme pas tagguees... c'est pour dire... On a fait une boucle autour de la Great Swamp National Wildlife refuge qui nous a pris l'apres-midi, parce que sur le papier, les courbes isometriques avaient ete meticuleusement oubliees, et si j'avais su, eh ben j'serais pt'etre pas venue, parce que certaines cotes m'ont laissee sans voix et un tout petit peu plus ebouriffee que d'habitude... Mais ca valait le coup. Le soir, on s'est reconcilies au "Coin du feu", petit resto francais sur Lafayette Street, pour le retour express (c'est a dire un week-end) de Pierre et Virginie qui sont alles se perdre au pays de la patate (l'Idaho, pour ceux qui ne suivent pas, dans le fond). Soiree papotage... et bon enfant.
Le proprio faisait son dernier soir avec nous, avant de prendre 2 semaines de vacances pour reouvrir dans le Lower East Side au South Street Seaport. Apres avoir fait la fermeture, va-t-on faire l'ouverture ?! Dimanche est mort sous la couette, on a glandouille a la maison et Thomas est parti vers 18h30 direction JFK pour Munich. Preparation d'un gros salon a Amsterdam, ou je l'avais rejoint l'annee derniere. Du coup, le soir, je me suis fait une petite balade dans Hoboken avant d'aller legumiser devant la tele histoire de ne pas trop elever le niveau intellectuel de la journee.
Lundi soir, Bene, Fred et moi avons dine avec Rafouille qui nous abandonne a la fin du mois. On s'est retrouve dans un petit resto Italien a cote de Grammercy Park pour refaire le monde des expatries. Ce sont toujours les memes questions qui nous taraudent : est ce que notre job vaut vraiment le fait d'etre a des milliers de kilometres de la famille ? Sentiment de culpabilite croissant avec les grands parents qui s'eteignent.
Mardi, un diner de filles a la maison avec Angelique et Bene qui s'est termine autour de profiterolles :)
Mercredi soir, Madagascar, le film. Vu depuis Hoboken, en regardant "The fun side [of the Hudson]" pour ceux qui ont vu le film, en background.
Et aujourd'hui, dernier jour et les vacances qui se profilent deja quand je ferme les yeux... J'ai hate !


23 août 2006

Shake Shack

Je me demande toujours comment les americains, qui ne prennent jamais de temps pour dejeuner ou presque, font tous les jours la queue pour alle manger un hamburger degoulinant de gras chez Shake Shack, le fast food joint qui est plante au milieu de Madison Square Park. Sincerement, ce n'est pas rare que la file d'attente atteigne la largeur du parc... et qu'au bout d'une heure, les gens attendent encore. C'est vraiment si bon que ca ?

A midi encore, avec Bene, on a eu du mal a se trouver une table pour dejeuner nos lunchboxes, alors qu'autour de nous s'etalaient des mares de ketchup sur des cheeseburgers... Va comprendre...
Photo : Shake Shack.

22 août 2006

East Village Cheese


Si j'avais été le proprio j'aurais appelé la boutique "au bonheur du Français"... ce petit paradis du fromage se trouve, comme son nom l'indique, dans l'East Village, 9ème rue et 3ème avenue. Miam miam !

21 août 2006

Epidémie de mariage

Je ne sais pas vous mais moi, en ce moment, j’ai l’impression que tous les gens que je connais sont soudainement pris d’une étrange fièvre qui les pousse à se marier. Ca se répand comme une épidémie. Comme si, en se levant un matin, ca leur prenait entre la tartine et le café :
- tiens, choupinou[1], j’ai eu une idée cette nuit
- mmhhh ?
- oui. Passe moi le beurre. Voilà, je me suis dit, après tout, on n’est ensemble que depuis 3 mois, mais comme on s’aiiiiiiiiiiimmmmmmmmmeeeeeeeeuhhhhhhhh, je me suis dit, et si on se mariait ?
- ah ouais, c’est pas mal comme idée. Tu me rends la confiture de fraises quand tu auras fini ?
- ouais, deux secondes. Bon, alors, c’est ok, on se marie la semaine prochaine ?
- allez, on y va.
Ou quelque chose comme ça. L’idée commence à faire son chemin avec le visa de l’un des deux qui expire chez l’expatrié, et se concrétise au grand dam de la famille dans le pire des cas.
- allô maman, comment ça va ?
- bonjour ma chérie, écoute, on se croirait au mois de novembre, ce matin il fait 17° c’est terrible (etc. … nous coupons ici les digressions météorologiques)… Qu’est ce que tu as fait de beau cette semaine ?
- Oh, rien de spécial, avec choupinou[2], dimanche, on est allé à la plage, lundi boaf, rien, et puis mardi on est allé se marier. Et toi, quoi de neuf à part le temps ?
Voilà, on en est à la banalisation du mariage en mairie chez l’expatrié. Personnellement, je trouve que c’est un peu dommage parce que
1.on n’a pas le temps de prévenir tous ses amis et la famille pour faire la fete
2.à mon avis, la lune de miel doit pas être génialissime
3.on se fait déshériter et répudier par les parents qui ne s’en remettent pas.
On a certes le temps de faire ensuite une belle festouille, eglise ou autre, en rentrant en France et après avoir envoyé les faire-parts et tout le tintouin mais je trouve que ça désacralise un peu l’idée de s’unir par amoûûûr, parce qu’on est les plus beaux, les plus intelligents et qu’on s’aiiiiiiiimmmmmeeeeuuuuuh.
Mais j’ai vu de ces couples très heureux. Alors…

[1] Ca marche évidemment aussi avec choupinette.
[2] Ca marche aussi ici avec choupinette.

18 août 2006

Liberty State Park, plage, Club house again and so on

Ahhh le mois d’août. Quand on meurt de froid dans la climatisation et qu’on meurt de chaud dans les couloirs du métro. Enfin, on est bien loin de la « canicule » annoncée en France… Ici il continue a faire beau et on en profite, mais j’admets que dimanche dernier a la plage, vers 18 heures, il ne faisait plus si chaud que ça, l’eau était bonne mais quel vent, quel vent ! Du coup on jouait a Uno en tenant les cartes… 
Oui, bon, ok, il faisait froid sur la plage a 18 heures ! Mais sans le vent… on serait bien restes ! Enfin.
Samedi, par contre, a Liberty State Park il faisait très beau. On y est allé a vélo, retrouver Bene, Fred et un ami a eux qui eux, y étaient allés en voiture (les feignants)… Du coup on s’est pose la l’après-midi… C’était très dur et j’ai du faire comprendre a tout mon fan-club que j’étais overbookée… sisi…
Bien sur tout le monde m’appelait pour me féliciter de mon acharnement envers l’équipe des French Tuesdays puisque ma membership a été rétablie. Ca sert, de râler, parfois…
Bon, ca ne s’est peut être pas exactement passe comme ça, l’après-midi au téléphone, mais je suis vraiment a nouveau membre des FT avec confirmation par email de Mister Organización. Himself.
Le soir, on est allé dîner chez Gavroche… Le canard aux groseilles est… mmmm…. Encore meilleur !
On y retourne ce soir pour fêter le mariage de Sébastien et Céline, mais ce n’est pas très grave parce qu’il y a encore des tas de trucs sur la carte que je n’ai pas testes. Choix cornélien s’il en est.
A part ça les semaines passent et se ressemblent, dans la préparation de mon salon a NY début septembre, je peste et je râle contre le standiste et les organisateurs un peu neu-neu qui ne savent pas répondre a mes questions. Simples, pourtant, les questions : voilà, j’ai une bannière avec des spots a faire accrocher. Je m’adresse a qui ? Pas au standiste car l’entreprise qui nous fabrique la bannière est concurrente (sinon c’est pas drôle), et quand j’appelle les organisateurs du salon, j’ai un peu l’impression de me faire promener de bureau en bureau comme dans la maison des fous des 12 travaux d’Astérix.
- Alors, pour les bannières, voir le syndicat A.
- Oui, mais pour la lumière ?
- Alors voyez avec le syndicat B, qui se charge de l’électricité.
- Ah, mais ils peuvent suspendre ca ?
- Ah non, pour ca, il faut contacter le syndicat C qui a les machines pour monter. Mais vous pouvez aussi voir avec le syndicat A.
Etc.… On tourne en rond et je deviens chèvre, mais je me soigne.
Lundi soir, glandouille land a la maison, j’en avais bien besoin… surtout que mardi, on a pu retourner au club house sur l’eau qui appartient donc a la NY Sailing School et qui est vraiment top.
Cette fois ci, c’est Bene et Fred qui ont pu venir avec nous apprécier la vue. Mercredi j’ai glandouille aussi a la maison, pendant que mon chéri brulait l’argent du ménage au poker ($10 pour rassurer les parents) et hier soir, on était invites a dîner chez des amis – tarte aux fraises et au mascarpone en dessert, miam !! Ce week-end s’annonce dur : un dîner ce soir, un dîner demain soir… pffff avec tout ça, on va être *obliges* de faire une grasse matinée pour s’en remettre. Ou peut être même deux…



16 août 2006

Fire Escape

Les "Fire Escapes" sont typiques des bâtiments de New York. Elles consistent en des escaliers qui relient tous les apartements alignés verticalement d'un immeuble, et la partie la plus basse est une échelle qui est, tant qu'on n'en a pas besoin, remontée et bloquée.

C'est pittoresque d'avoir une fire escape dans son bâtiment, mais c'est pas forcément glop : du coup on a droit aux barreaux aux fenêtres au cas où un petit malin aurait l'idée d'aller visiter son appartement en passant par dehors et puis si on a un peu de chance, on a aussi droit à la colonie de pigeons qui prend ça pour un aéroport !

15 août 2006

Les français à la terrasse des cafés : ne rien faire et laisser filer la vie

"S'assoir dans un café est une des principales activités à Paris", s'étonne un correspondant du Washington Post Magazine qui stigmatise avec humour "L'Art de ne rien faire", une spécialité que "personne ne fait mieux que les Français", selon lui.
"S'assoir dans un café (...) c'est ce que font les Parisiens au lieu de travailler ou de faire du jogging", écrit le journaliste Joel Achenbach dans un billet éditorial dimanche. Les chaises des cafés sont alignées en rang d'oignons, décrit-il, tournées vers l'extérieur "vers le théâtre de la rue parisienne". En scrutant son voisin, il voit "un Français assis dans une pose si détendue qu'il aurait pu être un modèle pour Toulouse-Lautrec". "Il ne faisait rien et le faisait avec panache", assure-t-il. "Mais pourquoi n'essaye-t-il pas de faire quelque chose ?", s'inquiète l'Américain qui note que le café se dit pourtant équipé de Wifi... mais que personne n'a d'ordinateur portable. L'observateur ne décèle "aucune compulsion multitâche à l'Américaine". Cherchant à se plonger dans les pensées de son voisin, il imagine que "le Français doit cogiter sur le déclin de la civilisation humaine depuis l'invention du croissant". "A moins qu'il ne profite tout simplement du Quartier latin, un quartier si vieux que, je suis sûr, les habitants parlent le latin", conclut le journaliste du Nouveau monde.

L'article vient de l'edition de dimanche 13 aout, et est reliee egalement par le blog de l'auteur "cafe Society"...

Si vous voulez ecrire a l'auteur, Joel Achenback pour lui donner votre sentiment, lachez vous... En voici le texte complet de l'article en anglais
In Paris, you sit in the cafe, like Sartre and Simone de Beauvoir. Sitting in a cafe is one of the main activities in Paris. It's what Parisians do instead of working or jogging. They have a natural talent for it, the way Americans are good at going to the pool, grilling meat or driving interstate highways.
The crucial skill in a cafe is the ability to gear down, from second to first, and then down yet again to a special, Gallic gear that is nearly paralytic. It's a bit like being dead, but with better coffee.
The chairs in the cafes are lined up in rows, facing outward, toward the theater of Paris street life. Or perhaps it is the patrons who are on display. Their posture says: Here, look at us, full in the face, as we sit in the cafe so brilliantly, thinking our big French thoughts.
Like the other day, I was nursing an expensive thimble of wine in a cafe on the Rue de Something, near the Avenue des Whatevers, and to my immediate left sat a Frenchman in a pose so relaxed he might have been modeling for Toulouse-Lautrec. He was doing nothing, and doing it with panache. Between two fingers dangled a cigarette that remained lit even though he never did anything so animated as puff. It was hard to tell if he was truly drinking his glass of red wine; the level went down so slowly it may have been merely evaporating.
Why did he not try to achieve something? The cafe advertised WiFi, but no one had a laptop. This was not Starbucks. There was no American compulsion to multitask, to use the cafe as a caffeination station and broadband platform for another increment of accomplishment.
Conceivably I could have spoken to the Frenchman, but the language barrier is significant; I am afraid to attempt anything in French in a cafe lest it be incorrect both grammatically and existentially.
Perhaps the Frenchman was dreaming up an elaborate sociohistorical theory, positing that human civilization has been in decline since the invention of the croissant. Or perhaps he was just enjoying the Latin Quarter, a section so old that I am pretty sure its residents still speak in Latin.
The nearby Notre Dame Cathedral was built in the Middle Ages, when the European idea of comic relief was a stone gargoyle. Parisian commerce is quaint, which is to say, hopelessly inefficient, requiring that shoppers pay the equivalent of a charm tax. You go to one little market to buy your cheese, another to buy your jalapenos, another to buy your corn chips, another to buy your salsa; only then can you make nachos.
I had an urge to blast the Frenchman out of his reverie. "Excuse me, I'm from Wal-Mart," I could say. "We're putting in a superstore right over yonder on the Rue Dauphine. Gonna kick some serious retail derriere, ya dig?"
Then, as though he could hear me thinking, the enervated Frenchman finally did something: He looked at his cellphone. Action in the cafe! He didn't make a call, let's be clear on that, but he studied the cellphone. It dawned on me: He was going over all the speed-dial listings of his mistresses.
Now we're getting down to business. Sure, he ponders the big Frenchy thoughts as he camps in the front row of the cafe, but he's also scoping out the Parisian femmes, who are tres magnifique! That is French for "bodacious." These women tend to be slinky and stylish and sophisticated, and they make American women look, by contrast, as though they just fell off a hay wagon. The femmes have an air of saucy liberation. You can imagine that they are writing Volume 4 of their projected nine-volume encyclopedia on les artes erotiques. They're on the chapter about the webbing between the toes. That lovely muscle tone in the upper arms? That's from all the time they spend on the trapeze. (Conceivably this is a projection from the tourist's subconscious: We've seen those subtitled films where a layabout Frenchman does nothing but smoke cigarettes and all the women take off their clothes.)
Eventually, I reached the obvious conclusion that the man beside me was a professional sensualist. It's a job that doesn't exist in America outside of certain Zip codes in California. For the sensualist there are long recessions, even depressions, as the economy of romance goes into a dive. One sits in the cafe and hopes for an upturn in the market.
I sympathize: It's hard work. A grind, at times. But it sure beats the heck out of doing nothing.

12 août 2006

Tibet, Plages again et soiree pintades

Hello les gens… Bon cette semaine a été plutôt chargée cote boulot même si Mister Big Boss est en conges, parce que justement, comme moi je pars bientôt aussi, il faut que tout soit fait – et bien fait – avant. Du coup il fait beau dehors mais on sent bien la clim dedans…
Et puis voyager dans les prochaines semaines, je sens que ça va encore être une partie de plaisir… Mais je dis ça aussi pour râler parce que ce matin je n’avais pas encore groumpfé. Donc, groumpf ! voilà. Maintenant que c’est fait, je peux vous raconter ma semaine.
Vendredi soir dernier, Thomas et moi, on est allé voir Ant Bully, un des derniers films d’animation de Warner Bros. L’histoire etait mimi, et même si le film était sans surprise – tout cela se termine bien et c’est plein de bons sentiments – c’était assez marrant, et puis la qualité de l’image numérique est vraiment impressionnante… Moi c’est toujours les reflets de l’eau qui me rendent baba. Apres ça, on est allé dîner a Tsampa qui est un resto tibétain de l’East Village.
Le jus de carottes, ok, on sait que c'est orange, mais la, j'ai trouve ca vraiment tres orange quand meme !!! Julien, Elodie, Tilipe, William et sa chérie nous y ont rejoint, et on a fait la fermeture du restaurant : on est parti parce qu’on a fini par avoir pitié de la serveuse qui s’endormait derrière le comptoir du bar…
Samedi, on est allé a la plage en amoureux, et on a pique-nique, le soir, sur une jetée qui donne sur l’Hudson River, dans le prolongement de Christopher Street… C’était un samedi soir tranquilou mais très agréable !
Dimanche, histoire d’être très original, eh bien on est retourne a Jones Beach, mais en grand troupeau puisque c’étais une sortie entrenewyork, et on s’est donc retrouve une quinzaine au milieu des milliers de gens qui avaient eu la même idée que nous… du coup la plage était bondée et il y avait un monde fou dans l’eau… mais comme on était en troupeau, on a survécu en se faisant rouler (volontairement ou non) dans les vagues…
Lundi, dure reprise… le soir, Thomas avait invite un collègue canadien a dîner a la maison, et on a passe la soirée a discuter de tout. Mardi, relâche… J’aime beaucoup… Mercredi, un after-work drink avec Tilipe avant de rentrer a la maison, et hier… oh, hier… Hier avait des allures de Poulailler’s Party. Une « Girls night out » organisée par la boutique Schecky’s au Puck Building, a laquelle je suis allée avec Angélique… On se seraient crues dans un zoo contenant uniquement des omaillegodes… Episode sociologique hautement important, il va sans dire… J’en reste encore toute retournée… On s’est bien amusées, quoi qu’il en soit. C’était une sorte de mini-salon avec des stands présentant et vendant, of course, produits de cosmétique, accessoires, bijoux… dans une atmosphère open-bar remplie d’américaines… z’imaginez le désastre… Du coup on a file assez vite quand même, on en avait presque les oreilles qui bourdonnaient, pour se réfugier dans un petit resto a cote devant une pizza. Ce soir, on se tâte encore… J’ai envie de dîner des dim sums. Ce week-end, s’il ne fait pas trop chaud, on sortira nos vélos, et sinon… ben… on ira a la plage entretenir notre bronzage !



Merci les terroristes...

Statement By: The Port Authority of New York and New Jersey Regarding Alleged Terrorist Plot Uncovered in United Kingdom
Date: August 10, 2006 Press Release Number: 0-2006
In response to the alleged terrorist plot involving flights from the United Kingdom to the United States, The Port Authority of New York and New Jersey advises travelers of the following changes to the airport screening procedures at Newark Liberty International, John F. Kennedy International and LaGuardia airports.
The Transportation Security Administration is prohibiting LIQUIDS OR GELS OF ANY TYPE in carry-on luggage. These items must be in checked baggage. Prohibited items include: beverages, suntan lotions, shampoo, creams, toothpaste, hair gel and similar items.
The TSA will allow baby formula and medication, but these items will be inspected at the checkpoints.
Passengers should call their carriers before traveling to the airport since some flights are being cancelled or delayed. Travelers should arrive at the airport at least two hours before their scheduled flights.
The Port Authority has been and remains on a heightened state of alert at all of its facilities since the terrorist attacks of 9/11. As a result of today’s revelations, we have increased police presence at the airports to assist federal agencies, including the TSA, U.S. Customs and Border Protection and the Joint Terrorism Task Force.

Eh voila, donc, pour rentrer en France, pas de shampooing, pas de bouteille d'eau ni de creme etc... en carry-on luggage. Donc si on a une connexion un peu courte a l'arrivee, et qu'on doit, mettons, changer d'aeroport entre Roissy et Orly, eh bien soit on se desydrate et tant pis pour nous, soit on check notre bagage et tant pis pour nous aussi.
Pour la petite histoire, sachez que des gardes du corps enregistres en tant que passagers "classiques" sur des vols entre la France et les US se sont amuses a tester la reactivite des controles... et faisaient litteralement passer ce qu'ils voulaient, y compris des couteaux qui feraient palir d'envie Jack L'eventreur.
Par contre, evidemment, c'est Monsieur et Madame Michu qu'on va venir fouiller de fond en comble a cause d'un malheureux gel douche au fond d'une valise.
Deja que les autorites s'imaginaient qu'on aller prendre en otage l'equipage avec un coupe ongle ou une pince a epiler... j'imagine la scene. Madame Michu avec sa bouteille d'Evian "tout le monde a terre, c'est une prise d'otage. Si vous ne faites pas ce que je dis et tout de suite, je vais boire a cet americain perclus de coca de l'eau francaise !"
Je ne sais pas vous mais moi, je trouve qu'il y a quelque chose de pourri dans le royaume des aeroports... 
Pour info sur le site de la TSA on saura en direct l'evolution de ce qui est autorise ou non. Pour l'instant les laptops et tout ca c'est ok. Juste les liquides interdits. Le site de la TSA
Photo : Le Monde

08 août 2006

Quatre Mentos et deux litres de Coca light mettent le net en effervescence

WASHINGTON (AFP) - Ce pourrait n'être qu'une expérience de potache dont raffolent les internautes: glissez quelques bonbons Mentos dans une bouteille de Coca light, et sans même secouer en sortira un magnifique geyser de plusieurs mètres de haut.
Mais l'affaire s'avère aussi une excellente --quoique involontaire-- opération publicitaire pour le fabricant de bonbons Mentos.
Sur internet, des centaines de vidéos attestent de ce curieux phénomène: il suffit de faire tomber quatre ou cinq bonbons Mentos dans une bouteille de deux litres de soda allégé pour faite jaillir de la bouteille une fontaine de liquide en furie.
Le succès de l'expérience dépend beaucoup du tour de main, car il faut glisser d'un seul coup les bonbons, ce qui est moins simple qu'il n'y paraît.
Son explication fait l'objet d'un débat féroce sur le net, certains parlant d'une réaction chimique entre l'enrobage du bonbon et le soda, et d'autres d'un phénomène purement mécanique.
Les vidéastes, eux, s'en donnent à coeur joie, tentant qui dans sa baignoire qui dans son jardin de donner naissance au geyser le plus spectaculaire.
Deux Américains viennent de passer à la vitesse supérieure: armés de 523 Mentos et de 101 bouteilles de Coca, Fritz Grobe et Stephen Voltz ont créé ce qui se veut "une spectaculaire version mentholée des jets d'eaux du Bellagio à Las Vegas". Leur chorégraphie de deux minutes, visible ici (http://www.eepybird.com) a fait la joie des chaînes de télévision américaine.
Et celle de Perfetti van Melle, le fabricant italien des bonbons Mentos. "Nous sommes ravis", a assuré Pete Healy, le responsable marketing de la branche américaine du groupe.
L'entreprise, qui ne dépense que 20 millions de dollars par an en publicité aux Etats-Unis, chiffre à plus de 10 millions la valeur ajoutée de la rumeur internet, et envisage même une collaboration avec les deux auteurs d'eepybird, "par exemple pour qu'ils fassent une démonstration plus importante" selon M. Healy.
Du côté de Coca-Cola on est beaucoup moins enthousiaste. "La folie autour des Mentos ne correspond pas à l'image" de Diet Coke, a assuré au Wall Street Journal la porte-parole du géant du soda américain, Susan McDermott. "Nous préférerions que les gens boivent (du Diet Coke) plutôt qu'ils essaient de faire des expériences avec".
Reste la grande question: est-il dangereux de boire du soda en mangeant des Mentos? "Une grande partie du gaz disparaît quand vous buvez. Ensuite, quand les bulles sont libérées dans votre estomac, celui-ci peut s'étirer un peu, et il sait aussi comment se libérer des pressions excessives", expliquent les auteurs d'eepybird. "Mais ne soyez pas stupides: ne testez pas les limites de votre estomac".


05 août 2006

Plage, plage, club house et pingouins

J’ai bien fait de croiser les doigts en fin de semaine dernière parce qu’on est allé à la plage … samedi, en amoureux ET dimanche, en troupeau. En décodé, ça donne samedi = organisé, et dimanche = bordélique. Je vous passe les détails du samedi, parce que quand ça se passe bien, ça n’intéresse personne. C’était juste très bien de larver au soleil entre deux baignades et de lire son livre tranquilou bilou, de rentrer à la maison se désaller, et d’aller dîner une pizza.
Dimanche, on avait prévu de retrouver Christophe et sa sœur, et de partir en voiture à Jones Beach en y retrouvant sur Manhattan Elodie, Julien, William et sa chérie qui louaient une voiture pour venir. 
Le départ était prévu à 13 heures, et finalement, nous, la voiture sûre, on est arrivé à la plage un peu avant 15 heures, heure à laquelle on a fait notre première baignade. On n’est pas bien sûr de ce qui s’est passé dans l’autre habitacle, mais il se sont pointés vers 16h30 un peu moins guillerets. Les vagues, le jeu de Uno et un gâteau au chocolat plus tard, tout le monde allait quand même un peu mieux. Vers 19 heures, on a décidé de lever le camp, visiblement à peu près en même temps que tout le monde à Long Island, et du coup on s’est retrouvé dans des bouchons qui nous ont trainés jusqu’à Manhattan où on est allé se réfugier sur le toit de Christophe, toujours très accueillant (le toit avec la jolie vue et le Christophe aussi, of course) avant de rentrer et de se jeter au fond du lit pour attaquer la semaine.
Bon, accessoirement, vendredi soir, on a été dîner avec Sylvain et Laurence dans un boui-boui de l’Upper West Side – sisi, ça existe dans l’UWS – un diner sino-latino ou la bouffe, bien que basique, était pas mal. Après, Thomas et moi, on était invités chez Théo à Morningside Heigts pour une soirée où on a papoté avec des tas de gens qu’on ne connaissait pas tant que ça, pendant que je restais émerveillée par les petites fleurs dessinées par ma personne sur un tableau véléda du salon de Théo, en décembre 2003. Bientôt, ce truc, c’est de l’histoire…
Lundi, on a été calmes. Mardi soir, le big boss de la boite qui est au même étage que nous nous a proposé d’aller avec lui et son équipe dans un club house sur l’eau pour un afterwork un peu fun. Ca ou les French Tuesdays, je n’ai pas hésité un instant ! Du coup on est tous partis, l’équipe et les moitiés des équipiers, hop, sur une navette qui partait de la marina downtown, juste derrière Winter Garden, pour aller, sur l’eau, direction Ellis Island.
Et là, juste avant, hop, on est arrivé sur le club house flottant ! Vue superbe sur Downtown Manhattan mais sur le reste aussi, Ellis Island et le New Jersey… Et quand le soleil se couche et que la ville s’illumine, c’est magique… 
!

Mercredi soir, Hoboken nous offrait la projection de la Marche de l’Empereur, qui était bien mais pas top. Avec en voix off Morgan Freeman qui nous louait les pingouins sur le ton du documentaire du mercredi après-midi, on tendait à la sieste post-dînatoire sur le front de rivière… J’ai été un peu déçue par les commentaires qui, à part nous dire « et là, le manchot fait… et là, il se dirige vers… et le danger plane », la dernière phrase étant toujours suivie d’un prédateur qui se tapait la cloche au détriment du spectateur, je suis restée sur ma faim de connaissance en matière de bestiole arctique. Mais certes, pain frais, brie et autres gâteries nous ont fait rester jusqu’au bout ! Jeudi soir ? Nada, niente… Il fait trop chaud pour envisager autre chose… Et pour ce week-end, attention, on va être super original… J’irais bien à la plage, moi !

03 août 2006

New York, overheated...

Ce matin, et pour le 2eme jour consecutif, AM New York, journal gratuit dans le style de Metro, nous annoncait les mesures prises pour eviter une grosse panne d'electricite en ville... Les habitants de l'Est de Manhattan sont pries d'eteindre les appareils electriques, la moitie des entreprises ont eteint toutes les lumieres, la police fait des annonces au megaphone dans la rue pour diminuer la conso d'energie...
Mais personne ne pense a baisser la clim, et donc tout ce beau monde travaille dans le noir en se gelant les fesses. Je comprends pas...
Mon cheri non plus, d'ailleurs, qui a ecrit ce matin sa bafouille aux editeurs d'AMNY. Pendant ce temps, les gamins des rues jouent dans les fontaines... on aimerait bien faire comme eux !

Dear Editor,
I thought I was dreaming when I read this morning in AMNY that Con Ed had to reduce voltage to the 4,5,6 subway line to decrease electrical consumption, and later on www.amny.com that they were asking customer on Manhattan's East Side customers to shut down nonessential appliances.
Here's a very simple measure that everyone can take to reduce electricity use: let's set up air-conditioners in all office buildings, shops and subways to a nice 72 degree instead of the freezing 65 degree that we regularly experience in subway cars, shops (e.g. Century 21), etc. Not only will it reduce electricity use, but also it will decrease the amount of heat expelled onto subway platform and streets! Never forget that for every degree cooled down inside by air-conditioning, an equivalent volume of outside air is heated by 2 or 3 degrees…
A lire aussi, sur le blog de Jean-Philippe.
L'article de AMNY est ici.

Cereality, les +p'tits déj+ d'antan ouverts toute la journée aux Etats-Unis

CHICAGO (AFP) - Aux Etats-Unis, la chaîne de restaurants Cereality propose à ses clients un retour aux "p'tits déj" de leur enfance, avec un choix de céréales disponibles à toute heure, dans un cadre résolument moderne.
L'idée de base est devenue un slogan: "95% des Américains aiment les céréales, 57% aiment le sexe".
Toutes les grandes marques de céréales sont là, toutes les combinaisons sont possibles, chaudes ou froides, accompagnées, au choix, de bananes, de mélasse, de noix, de mini-chamallows...
Tout est fait pour inciter le consommateur à retourner en enfance: les couleurs sont vives, les serveurs en pyjama, les céréales servies dans des boîtes en carton avec une cuillère qui peut aussi servir de paille.
Pour David Roth, cofondateur du projet, l'idée est de surfer sur l'attachement des consommateurs aux céréales de leur petit déjeuner pour proposer quelque chose de nouveau en cas de petit creux dans la journée.
Après avoir testé trois restaurants prototypes pendant deux ans et fignolé sa campagne de promotion, Cereality voit maintenant les choses en grand.
Tout d'abord, des camionnettes de distribution ont été mises au point, sur le modèle de celles des glaciers, pour proposer des céréales aux abords des stades, dans les zoos, les centres commerciaux ou même les boîtes de nuit.
Un service de traiteur s'attaquera également au marché des réunions de bureau, des préparatifs de mariage, des fins de soirées branchées...
Mais Cereality envisage surtout pour l'année prochaine une trentaine d'accords de franchises portant chacun sur 10 ou 20 points de vente dans des hôtels, des aéroports, sur des campus etc. à travers tous les Etats-Unis.
David Roth a pressenti le filon lors d'une réunion avec un client alors qu'il travaillait comme consultant en valorisation de marque: vêtu d'un costume de marque, l'homme grignotait des céréales à la noix de coco, et cela lui semblait normal.
Le consultant a mis un designer de 38 ans, Rick Bacher, sur le coup.
Pendant que David Roth s'employait à trouver des partenaires, comme le géant du marché Quaker Foods, et des clients, comme la chaîne de vêtements Old Navy, qui a offert un million de portions de céréales à ses clients les plus matinaux, Rick Bacher a créé le cadre de Cereality.
Dans les restaurants, des canapés, des tabourets de bar et des tables de ferme dessinent autant de salles à manger "comme à la maison", tandis que les couleurs vives et les slogans (déposés) comme "On est toujours samedi matin" donnent un aspect branché à l'ensemble.
"J'adore les céréales et j'aime les mélanger", explique Randy Alaniz, un négociant en bétail de 28 ans qui profite souvent de ses pauses au marché central de Chicago pour passer à Cereality s'offrir, pour quatre dollars, un mélange de ses marques préférées.

01 août 2006

Love your dog



A Manhattan, on a droit à tout et n'importe quoi pour les chiens et les chats, là c'est le "holistic pet care"... Pour qu'on puisse donner à son toutou d'amouuuurrrr de la bouffe bio. Sauf si on est toutou-ivore, est ce que c'est vraiment si important ?
(Whiskers veut dire moustache, en anglais)