31 janvier 2007

Je passe a la radio !

Si cela vous tente de vous brancher sur la Radio Suisse Romande, dans l'emission "Journal Infime", Blaise Angel lira demain des passages de mon blog.
L'emission aura lieu entre 14h et 15 heure (heure franco-suisse bien sur).
L'emission se presente comme "Le déclic qui fait changer de vie, ou s'engager. La rencontre qui modifie le parcours, l'histoire qui arrive… Ou quand la réalité prend des allures de fiction."
Voici le programme pour demain :

jeudi 1er fevrier 2007
Histoire infime, Blaise Angel
L'espoir pour survivre 2ème partie.


Sami Sandhaus, 80 ans, stomatologue à Lausanne et Professeur à l'Université parisienne Pierre et Marie Curie, a été déporté à Berschaad, en Ukraine lors de la seconde guerre mondiale; il avait alors 14 ans et relate la vie au camp, la maltraitance, les souffrances endurées et les travaux forcés.
Après deux ans de déportation, Sami est contraint de travailler à la construction d'un pont pour les Allemands, hors du camps.... Aidé par un paysan, Sami pourra se sauver, mais craindra pour la vie de sa mère restée à Berschaad, ainsi que pour celle de Beno, un enfant sauvé dès le début de leur déportation...


Carnet des portraits, Martine Galland
Thao N'Guyen, licenciée en psychologie, avait 27 ans quand elle a été nommée directrice de l'Association Arc-en-ciel. Elle gère la maison de Renens qui soutient des personnes atteintes du sida et, notemment, les enfants séropositifs. Repas de midi, activités, camps de vacances, cours d'informatique, accompagnement aux rendez-vous médicaux, suivi psychologique mais surtout présence, échanges et chaleur humaine : l'association offre de nombreux services en dépendant entièrement des bénévoles et des dons privés.


L'écrit du blog, Blaise Angel
Si vous aller voir ce blog, vous rencontrerez cette jeune femme installée à New York qui travaille à Manhattan et sourit sur la photo. « NY la dolce Vita ! », C’est là.

Non, je n'ai pas choisi ce qui allait se lire, et je n'en sais donc pas plus que vous... !
Des que possible (et des que j'aurai reussi a comprendre comment ca marche), le lien vers un podcast.
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Bientôt de la publicité dans les bacs de fouille des aéroports américains

WASHINGTON (AFP) - Dans un souci de réduire le coût des équipements liés à la sécurité dans les aéroports, l'administration américaine va autoriser les aéroports à afficher de la publicité au fond des bacs en plastique utilisés pour les fouilles avant l'embarquement. L'administration américaine chargée de la sécurité des transports (TSA) fournit jusqu'ici à tous les aéroports américains ces bacs où les passagers déposent leurs effets, leurs chaussures et vident leurs poches avant de les passer aux rayons X sur le tapis de contrôle des bagages de cabine. Pour un aéroport comme celui de Los Angeles, ces bacs et les tables de fouille des postes de contrôle représentent un budget annuel de 250.000 dollars, a indiqué à l'AFP Christopher White, porte-parole de la TSA. Désormais, les aéroports vont pouvoir signer un contrat de publicité où l'annonceur fait la promotion d'une marque au fond des bacs qu'il fournit également gratuitement aux aéroports. "C'est une grosse économie sur notre budget et c'est un bon exemple de solutions qui bénéficient à la fois au public américain et aux entreprises privées", a affirmé le porte-parole de TSA. L'initiative est déjà testée depuis l'été dernier à l'aéroport de Los Angeles et va être étendue à tous les aéroports américains qui le souhaitent, pour une durée d'un an. La TSA se réserve toutefois le droit de censurer toute publicité jugée "incongrue" au fond des bacs de fouille.

J'espère au moins qu'ils auront l'intelligence de ne pas mettre de publicité pour des parfums, boissons etc... qu'on n'a plus vraiment le droit d'emporter pour passer la sécurité, sinon, on enragerait !

26 janvier 2007

Cremaillere, jeux et autres jeux

Pas bien, pas bien, pas bien... Je n'ai pas telecharge les photos du week-end et de la semaine sur le Ninternet, et du coup, pas de photos sur la niouzlettre pour l'instant. J'espere pouvoir le faire ce week-end (update du vendredi matin : j'ai ete courageuse et les photos sont en ligne)
Le week-end dernier, on a eu de la neige. Bon, pas des metres de neige, mais un petit blizzard, entre 3 et 4 heures du matin.
Samedi, on pensait qu'il allait faire beau et que la neige aurait tout recouvert, alors qu'en fait, il y avait un vent fou, et meme en faisant juste le tour d'Hoboken, brrrr, on etait congeles en rentrant a la maison. Le soir, on s'est rechauffe en troupeau chez Gavroche autour d'un diner entre amis. Dimanche ? Brunch qui s'est eternise a force de discussion, puis apres-midi de jeux a la maison. Cette fois ci on a faPreviewit honneur a "Il etait une fois", pour s'achever dans des recits d'agents secrets et de bergeres egarees...
Lundi, reprise tres tres dure. En plus c'etait blue monday ce jour la, statistiquement, j'etais autorisee a etre deprimee et a m'interroger sur le sens de la vie. Mardi soir, j'ai teste un cours de yoga hors de mon club de gym avec des amis, tres bien mais un peu tard... Le bonus ? Comme je suis rentree a la maison apres Thomas, je n'ai plus eu qu'a mettre les pieds sous la table ! Pas si mal...
Mercredi soir, une soiree jeux a la maison, partagee entre Uno et Wanted et qui s'est termine bien tard, preuve que ce n'etait pas si mal.
Jeudi soir, diner de filles oblige pendant que Thomas s'abime au poker... Cette fois ci on a teste Max Brenner le chocolatier... Ca vaut son pesant de cacahuetes, ou devrais je dire de marshmallow, et de "delicacies" qui remontent le moral. Tout ca, c'est la faute a Blue Monday evidemment... 
Pour ce week-end ? Une soiree vendredi soir et sinon rien de prevu ! Sauf le grand froid... Erk ! Le froid qui fait rosir les joues et bruler les oreilles...
Des temperatures negatives de degres Farenheit, c'est tres froid non ??? Heureusement je viens de m'inscrire sur Netflix, ce qui m'evitera d'aller au coin de la rue, et comme ca je vais pouvoir rester sous la couette et regarder des films !

25 janvier 2007

A New York, un steak à mille dollars

Les steakhouses aux nappes blanches étant devenues ringardes, le steak-frite était en passe d'être délaissé pour de bon aux Etats Unis. C'était sans compter sur les nouveaux concepts de "steak-lounges", où tables en bois sont remplacées par un décor moderne à éclairage tamisé et où l'on peut s'offrir la Rolls du boeuf : le wagyu. Cette race japonaise vient renouveler le plat national et orne les menus, quand il n'est pas à lui seul le thème du restaurant. Depuis que les Etats-Unis en ont ré-autorisé l'importation fin 2005, le wagyu, ou "boeuf de Kobe", crée un réel engouement, au point qu'un restaurant italien de Madison Avenue, le Nello, peut facturer son plat 750 dollars par personne voir même 1.050 dollars pour la version à la truffe blanche. Selon John Simion, manager du Nello après chaque livraison "On appelle nos clients, et tout part en trois ou quatre jours". Le secret de ce mets au goût intense et fondant tient à l'idéale répartition du gras dans la viande. Il fut banni du territoire américain plus de quatre ans à cause de la vache folle, jusqu'à ce que Tokyo lève son propre embargo sur le bœuf américain. Depuis, les riches New-Yorkais en profitent, et apparemment, peu importe le prix. Au "Kobe Club", qu'il vient d'ouvrir, on sert des dégustations de wagyu sous un plafond hérissé de sabres de samouraïs. "La formule de l'empereur" (510 grammes de wagyu japonais) est à 295 dollars. A deux pas, le restaurant "Geisha" sert un filet de 450 grammes pour 300 dollars.
Le chef Laurent Tourondel a ouvert trois steakhouses de luxe en trois ans notamment destinés aux femmes. Il reste néanmoins sceptique quant à l'avenir du Kobe: "J'en sers, les gens sont curieux, mais beaucoup aussi font attention à ce qu'ils mangent, et le Kobe n'est pas ce qu'il y a de mieux pour la ligne". Un argument qui, à New York, pèse plus lourd que le montant de l'addition.

22 janvier 2007

Happy birthday to...

My blog !

Deux ans, mon petit blog cheri... Une larme emue. Depuis le premier article, des kilometres d'ecriture deverses sur le Oueb (pres de 1100 articles rien que pour ce blog).
Si d'autres comme Loulou et Puce comment a se lancer a l'aventure. Pendant ce temps, d'autres ferment : Only in San Francisco, Marine, et je soupconne Angelique qui repart bientot en France d'avoir lache le morceau aussi.
Parce qu'un blog c'est bien joli, mais ca prend du temps, mes amis. C'est pas le tout de trouver des choses a raconter, il faut se motiver pour ecrire. Carine l'a bien compris, elle... On s'acharne pour son lectorat. Les irreductibles de l'Internet...
Depuis la creation de DolceVita, dans la Meuse, puis a Reims, puis a New York (de plus en plus exaltant, hein ?), plus de 600 000 pages vues, pres de 150 000 visiteurs uniques (dont une partie perdus sur la Toile ?), avec un hit en mars 2006, et plus de 50 000 pages vues ce mois la, dont pres de 9000 pour le 5 mars, journee record (il flottait ce jour la ?). Evidement, il y a ceux qui tapent des mots comme "blog New York", ou "Dolce New York" et qui se retrouvent logiquement ici.
A tous ceux qui cherchent la recette des "huitres au chocolat" et qui tombent ici, desolee, vous serez un peu decus. Meme si personnellement, je ne comprend toujours pas pourquoi on cherche a cuisiner des huitres au chocolat, mais c'est certainement une question de gout, et je m'egare.
Bref. Comme l'an dernier j'avais fait un petit retour en arriere, je continue sur ma lancee... Histoire d'instaurer... une tradition, comme celle de la niouzlettre du vendredi ?
Merci public adoré...

19 janvier 2007

Froid, Chinatown et petites sorties

Une semaine de plus en moins... Fatigante. La reprise du boulot a 100% dans nos bureaux, avec les imperatifs et les deadlines qui commencent a retomber m'ont un tantinet stressee mais je vais survivre parce que je suis la plus belle, la plus forte, la plus intelligente, et surtout la plus modeste. Hum. Bref. De toute facon cette semaine je ne rale presque pas.
Vendredi soir dernier, j'ai recupere un Thomas un peu extenue par son voyage retour d'Israel, du coup on a passe la soiree a la maison, diner autour d'une galette des rois, vague nichage devant la television, et gros dodo, ahhhhh enfin. Samedi, brunch entre bloggeurs a Chinatown.
Apres cela, on a fouine un peu dans les petites echoppes pour en revenir avec de la poudre d'amandes made in Hong Kong que j'ai teste plus tard dans la semaine pour une galette tres tre bonne ! Le soir, Thomas et moi avons dine en amoureux a Hoboken, au Gaz Light, et puis des amis nous ont rejoint pour une petite soiree jeux improvisee, a rechercher des ingredients bizarres pour faire des potions et jeter des sorts (il s'agit d'Elixir, pour les curieux). Dimanche, brunch a la maison, avant d'aller faire un petit tour des appartements a vendre a Hoboken, autour de chez nous, dans des prix abordables. Eh bien on tire un triste constat : les appartements qu'on a vus ce jour la ressemblaient plus a des couloirs (les fameux "railroad appartments") et n'etaient pas fantastiques. On a pris un cafe avec Angelique, puis on est parti affronter Manhattan pour se faire un cinoche : Arthur et les Minimoys. Bon, l'idee est tres mimi, la realisation graphique tres jolie, mais l'histoire resterait a peaufiner. J'aurais voulu qu'on m'explique le monde des Minimoys et j'ai eu l'impression de le survoler autour de batailles, j'en ressors donc fascinee (mes yeux d'enfants) et frustree (mon moi de maintenant). Donc je dirais un 6.5/10. Du coup, on s'est "consoles" ensuite entre amis autour d'un bon repas a Chelsea, chez Gascogne.
Lundi soir et mercredi soir, relache... Mardi, on avait decide avec des copines d'aller faire un tour aux French Tuesdays, et puis finalement, au cours du diner, la motivation d'errer dans le froid est retombee (a ce moment la il faisait -5 degres C, avec le vent la sensation c'etait plutot -10). Du coup, on est rentrees a Hoboken en bavardant tranquilement et la soiree a ete calme mais tres agreable neanmoins. Mercredi soir, je comptais sortir, et puis finalement, je suis restee a la maison m'occuper de moua.... Un peu d'egocentrisme quand il fait froid dehors, c'est tres agreable ! Ce jeudi, Thomas est rentre d'un seminaire en Californie et donc je profite de lui...
Pour ce week-end se profilent une pendaison de cremaillere vendredi soir, et un anniversaire d'une copine americaine samedi. Pics to come soon.
Et, enfin, on a eu un peu plus de deux minutes de neige ce jeudi... A quand le bonhomme a faire devant la porte ?

18 janvier 2007

Flash info

13 heures : il neige sur New York ! Youhou !!
Esperons que ca durera plus longtemps que la derniere fois...

Un médicament pour l'obésité des chiens

WASHINGTON (AFP) - Le premier médicament pour lutter contre l'obésité des chiens sera bientôt en vente sur ordonnance aux Etats-Unis a annoncé l'autorité américaine de réglementation des médicaments et de l'alimentation (FDA).
La FDA a officiellement autorisé la mise sur le marché du Slentrol, un médicament du groupe Pfizer, qui agit sur l'appétit et l'absorption des graisses. "Voilà un progrès dans les thérapies animales parce que l'obésité chez les chiens augmente", a déclaré Stephen Sundlof, directeur du centre de la FDA pour la médecine vétérinaire. "Les vétérinaires savent bien que les animaux en surpoids présentent davantage de risques de développer des maladies tels que des problèmes cardio-vasculaires, des problèmes d'articulation ou du diabète". Un chien est considéré comme obèse à partir du moment où son poids dépasse de 20% le niveau idéal. Selon des enquêtes citées par la FDA, 5% des chiens américains sont obèses, et 20 à 30% sont en surpoids. "C'est à cause du style de vie. Les gens n'ont pas le temps de sortir et de jouer avec leur chien, et leur donnent beaucoup à manger", note Michael San Filippo, un porte-parole de l'Association américaine des vétérinaires (AVMA). Il y a plus de 62 millions de chiens aux Etats-Unis selon la dernière estimation de l'AVMA en 2002, et les Américains dépensent près de 40 milliards de dollars par an pour leurs animaux domestiques.

17 janvier 2007

Je ne râle pas, d'abord, je m'exprime !

Je ne sais pas vous mais moi, parfois, il y a des jours où je n’ai pas envie d’être “sympa”. Pas envie de dire bonjour a une collègue gronchon, pas envie de lever mes fesses de mon siège dans le métro que j’ai ardûment récupéré en marchant en crabe entre les commuters, pas envie de faire semblant et de sourire quand au fond de moi je m’entends crier « Casse toi ! » et qu’a la place je dis un « Oh, Machin ! Ca me fait tellement plaisir de te voir ! »
Mais du coup, les relations deviendraient beaucoup plus ardues :
- Salut, ça me fait plaisir de te voir ! - Oh ! Moi aussi ! Ca fait longtemps ! Pas moi, je t’avais oublié
- Tiens tu peux me rendre un service ? - Bien sur, que puis-je ? Crève, charogne, la dernière fois que je t’ai demande un service j’ai du me traîner sur les genoux pendant une semaine pour que tu décroches ton téléphone
- Dis, est ce que ça te dérange si je t’emprunte une valise pour partir au Guatemala ? - Pas de souci, profite ! Elle est toute neuve ! Et tu vas me la rapporter comme si elle sortait de 3 ans dans le Tiers Monde, *si* tu me la rapportes, c’est ça ?
- Allô, je te dérange pas ? - Mais non, je t’écoute ! Si, j’allais rentrer dans mon bain bien chaud, j’ai un masque hydratant sur le visage, mais parle, je t’écoute, puisque tu m’as dérangée de toute façon
- Hé çalu je cherch un stage au US tu peu m’édé ? - …. Oui : procure toi un Bled, un Bescherelle et un dictionnaire FRANÇAIS pour commencer
- …. : - Bonjour ! C’est ça, gros naze, me dis pas bonjour, ça me fait très plaisir aussi
Bref, les occasions dans la journée, au bureau ou ailleurs, de sortir les crocs et de mordre jusqu’à l’os font pléthore. Parfois, je me demande comment les guerres éclatent. Et puis, un jour, je me retrouve derrière une neuneu à l’automate de la Poste, qui enlève son manteau, pèse ses lettres une par une, compte ses pièces de monnaie, cherche les timbres qu’elle a déjà achetés et qui sont visiblement au fond de son sac à main sous des strates géologiques d’une épaisseur impressionnante qu’elle étale aussi sec sur le pauvre automate pendant que derrière moi, la ligne s’impatiente… Et quand je propose gentiment à la dame si on peut l’aider (alors qu’on la pousserait bien dans la poubelle, là, juste à côté), on se fait renvoyer dans ses buts… Et on attend 10 minutes. Montre en main. On en vient à rayer le parquet et avoir des envies de meurtre. Pas étonnant qu’il y ait autant d’accidents avec des armes à feu dans ce pays. Je vous assure qu’au bout de 10 minutes si j’avais eu ne serait-ce qu’un pavé sous la main, je l’aurais volontiers jeté en travers de la tête de la dame-neuneu-qui-pesait-ses-lettres (soit dit en passant, un préposé aux postes essayait de l’aider et lui aussi se faisait rabrouer). Du coup, dans la file d’attente, on sympathisait contre la « brave » dame et si elle avait mis une minute de plus, je pense qu’on se serait tous jetés sur elle comme le village gaulois sur les poissons pas frais. Juste pour se défouler.
Au lieu de cela, quand elle est partie, on a juste poussé un soupir de soulagement. Parce qu’on est un minimum poli et que le monde fonctionne comme ça.

15 janvier 2007

La nouvelle ère des supermarchés

Pendant les vacances de Noël, en faisant des courses au supermarché avec mes parents, je me suis rendue compte que A&P (qui appartient au groupe Metro) avait maintenant des comptoirs de caisse automatisés, sans caissière. On passe soi-même les produits sur le tapis et on les scanne, puis on les emballe tout seul comme un grand. Oui, parce que sinon, la caissière enregistre tout, et vous mets tout en sachet plastique, souvent doublé pour plus de solidité (sauvons la planète et arrêtons ça).

Du coup, on emballe comme on veut et on paie par carte bancaire. Evidemment c'est un système qui marche plutôt bien aux Etats-Unis mais en France je ne sais pas comment cela va fonctionner correctement : si j'ai 10 articles dans mon panier, qu'est ce qui m'empèche de n'en scanner que 8 ? Qui vérifie mon "oubli" ? J'imagine bien en France le lecteur de DVD "oublié" au fond du chariot...
Une autre question maintenant : si les terminaux des caisses automatisés sont très similaires à ceux des caisses classiques, pourquoi paie-je le même prix puisque les coûts structuraux liés à l'embauche et la paie des caissier(e)s ne devrait alors pas être imputé sur ma note ? J'ai en tout cas la vague idée que le self check out ne va pas pour autant faire baisser le prix du panier de la ménagère.
Mais au self check out, problème : si je n'ai pas le code des fruits à peser (car on les pèse en caisse ici, jamais dans les rayons), j'ai à nouveau besoin d'un assistant qui me donne ce code.
Est ce que le système fonctionne vraiment bien ? Avez vous essayé ? Est ce que ça existe en France ?
Voilà toutes les questions de mon lundi matin...

12 janvier 2007

Basket, galette et galères

Quoi de neuf cette semaine ? Internet ! Mon bureau revient en force dans le troisieme millenaire avec le Oueb sur les ordis et une ligne de telephone qui fonctionne. Depuis hier soir, enfin. Car travailler a moitie de chez soi et a moitie depuis son bureau, c’est une cle USB et toujours un truc qu’on oublie quelque part, bref, la galere assuree.
Vendredi soir dernier, on a ete voir les Nets gagner contre les Chicago Bulls. Je ne sais pas vous, mais moi, quand j’etais au college, c’etait la grande mode des casquettes des equipes US : Charlotte Hornets, Chicago Bulls, LA Lakers…Pendant le 1er quart temps, les Nets etaient menes, et puis ensuite ca a ete tres serre jusqu’aux dernieres minutes… ou ils ont finalement remporte le match. Soiree achevee chez Ruby’s Foo pour diner sur Times Square avant que Charlotte et Jean-Michel ne s’en aillent le lendemain.
D’ailleurs le lendemain, tout le monde m’a abandonnee : eux, pour rentrer en France, et Thomas, pour l’Israel. Heureusement que Bene et Fred, en ames charitables, m’ont propose d’aller diner marocain avec eux ce soir la… D’ailleurs le lendemain, ils ont fait une petite galette-party chez eux, et on a papote toute la soiree en grignottant des friandises, miam !Ensuite, reprise du boulot, un peu a la maison et un peu au bureau, comme je l’expliquais plus haut… Quelques flocons de neige pour egaier la semaine, une fuite de gaz a New York pour l’aventure et surtout un diner de filles memorable mardi soir. La prochaine edition est prevue chez Max Brenner, pape du chocolat new-yorkais…J’ai demonte mon sapin aujourd’hui, et l’appartement avait un air tristoune de lendemain de fete, plus de petites lumieres, plus de boules de Noel qui scintillent… Notez que les boutiques dans New York affichent deja joyeusement des decorations de Saint Valentin... Pour ce week-end ? Je recupere mon cheri demain soir, bien fatigue a mon avis. Et il parait que Luc Besson vient de sortir son dernier film, ca nous vaudra bien une petite sortie cinoche. Aussi, precisions a venir pour un brunch de bloggeurs samedi. Ne nous reste plus qu'a trouver l'endroit ou on pourra deblaterer tranquilement... Ca promet d'etre interessant !

11 janvier 2007

Ma banque plante un arbre pour moi

J'ai demandé à ma banque de ne plus m'envoyer de notifications par courrier pour mon compte bancaire, et recevoir moins de relevés sur papier. En contrepartie, elle plante un arbre.

C'est y pas mignon tout ca ? Cela contrebalance les tonnes de déchêts polluants et la climatisation de tous les américains qui tourne à longueur d'année ? Certainement pas. Mais ça fait déjà un tout petit peu moins de papier qui traîne pour rien.
La Citibank s'engage en effet à faire une donation à l'association National Arbor Day Foundation pour planter un arbre.
Jusqu'au 31 mars prochain. Détails sur le site de la Citibank.

08 janvier 2007

Fuite de gaz à NY

Il y a eu ce matin une fuite de gaz au niveau de la 4eme rue et Bleecker St, du coup les autorités ont fermé le PATH (métro reliant le NJ à NY que je prends tous les matins) pour vérifier. Macy's, l'Empire State Building ainsi que des bâtiments alentours ont été complètement évacués (c'est à peu près le quartier de nos nouveaux bureaux....)
Evidemment, Con Edison (qui fournit le gaz et l'électricité à la ville de NY) va dire que ce n'est pas de leur faute, mais en attendant cela doit être un sacré bazar...
Du coup, et comme on n'aura pas Internet au bureau avant demain, je travaille de chez moi.

07 janvier 2007

Locked out

Il fait très beau dehors aujourd’hui, et c’est dimanche, ça devrait me donner envie d’aller gambader dans la verte nature, alors que je suis scotchée à mon canapé. L’intendance du matin (aspirateur et lavage de sol), brunch, et maintenant me voilà à mon ordinateur.
D’ailleurs il faut que je vous dise, pour le ¼ d’heure « ménagère de moins de 50 ans », je viens de découvrir un truc super qui s’appelle IRobot. Ca n’a strictement rien à voir avec Assimov ni Will Smith, c’est un petit robot d’environ 10 cm d’épaisseur, rond, qui est un « aspirateur intelligent » et s’occupe tout seul des moutons sous votre lit (brave bête) quand vous êtes en train de lutter au bureau pour ouvrir une porte, mais j’y reviendrai.
Voilà, après des heures passés au bras de mon « dirt devil » qu’il faudrait certainement rebaptiser « deaf devil » tellement il est bruyant, je me mets à rêver d’un aspirateur qui m'obéirait au doigt et à l’œil. Hum. Faut que je sorte, ça devient grave, à mon âge, de rêver à un aspirateur.
Bref, tout ça pour vous dire que vendredi dernier, je me suis retrouvée bloquée au bureau. Devant la porte. Fermée. Moi à l’extérieur. Oui, parce qu’on vient de déménager, mais visiblement, on n’avait qu’une des deux clés de la porte d’entrée, et évidemment pas la clé de la serrure qui peut se verouiller de l’interieur avant de claquer la porte en partant. Ouaf ouaf ouaf. Monsieur le serrurier a bien voulu se déplacer en moins de 20 minutes et d’un coup de pince géante, a tué la vilaine serrure en laissant un beau trou d’environ 10 cm de diamètre d’où on voit très bien le bureau, et grâce auquel il nous a extrorqués de $291. Oui, mes amis, quand on n’a pas de clés à NY, il vaut mieux avoir de l’argent…
Et pendant que j’attendais devant la porte ? Rien. Même pas un aspirateur à la maison qui fasse bien son travail en attendant que je rentre… Ca me déprime tellement que je crois que je vais aller me promener, tiens !

05 janvier 2007

De nouvelles résolutions ?

Oulalalala... L'année commence furieusement mal pour ce blog que je laisse un peu tourner tout seul ces derniers temps. La faute, façon "c'est pas moi qui ai commencé, Mdame" aux vacances, aux sorties, aux musées, aux restos, bref au temps passé avec mes parents venus passer 10 jours à New York pour Noël et ne pas me laisser seule méditer sur une vengeance soudaine qui viserait un cabinet d'avocat que je ne citerai pas* qui n'a pas l'air très pressé d'envoyer mon dossier de visa à l'ambassade de Paris. Au moment où j'écris ces lignes, le dossier en question trône encore quelque part sur un bureau dans un building new-yorkais. Avec un peu de chance, j'aurai un rendez-vous pour Pâques...
Enfin. Les vacances étaient bien, pas de jet lag pour une fois et des balades / musées / points de vue sans courir, pour une fois. 

Je ne comprends toujours pas le temps qu'il fait mais ne m'en plains pas plus que ça, même si j'admets que 15 degrés un 4 janvier, pour New York, c'est plutôt chaud ! Pâques aux tisons ? Quoique si vous avez suivi le paragraphe précédent avec mon très bon avocat qui-croit-tout-savoir-mais-en-fait-non** vous pourriez dire tatata tu seras en France pour Paques ! Enfin bref.
Quand mes parents sont partis cela faisait tout vide dans l'appartement... On a cependant rempilé Thomas et moi avec un couple d'amis à lui venus visiter New York pour une semaine, et j'ai récupéré Thomas le même jour. Du coup, cela occupe assez... J'admets pourtant que je mets en avant ma fénéantise en envoyant Thomas en émissaire guide-visite ! Le 31 décembre, il est monté avec eux à Top of the Rock, comme je l'avais fait deux jours plus tôt, j'ai passé mon tour. Le soir, on était un petit groupe d'amis pour fêter la Nouvelle Année et enterrer dignement la vieille. On a eu une pensée émue pour tous les gens qui depuis l'après-midi s'entassaient sur Times Square en attendant que la fameuse boule tombe à minuit... et on a terminé par des jeux jusqu'à ce qu'on soit trop fatigués pour gagner.
Le 1er je n'ai mis le nez hors de l'appartement que le soir pour un apéro-dînatoire chez un copain à Hoboken. Le 2, reprise du travail, option enménagement dans nos nouveaux locaux. Plus clairs, complètement à nous, plus chouettes. Sauf qu'on n'a pour l'instant ni téléphone fixe ni Internet... Du coup le matin et le soir, je suis à la maison à grignotter la connexion wifi des voisins pour avancer un peu... Comment faisaient les gens AVANT ??
Mercredi soir, direction Broadway pour voir Les Misérables, repris du roman de Victor Hugo. Les scenes sont aussi sauvages que le tableaux de Delacroix, "La Liberté sauvant le peuple" si je me souviens bien...
Ce soir, relâche, et demain, on va voir un match de basket : les Nets du New Jersey contre les vilains Chicago Bulls.
Et sinon, des résolutions dans le coin ?
Pour moi, merci de noter : ne pas craquer avec l'avocat. Passer un peu en Corse à Pâques** et conserver mon blog chéri. C'est pas si mal, non ?
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* Mais je vais le faire quand même pour que vous les évitiez : Neil A Weinrib and Associates, na.
** Pour un visa E2, non Monsieur l'avocat, ce n'est pas à moi d'appeler pour prendre un rdv avec l'ambassade des Etats-Unis, c'est à vous d'envoyer mon dossier. Sisi, c'est écrit sur la première page du Consulat. Dingue.

04 janvier 2007

Pas de neige a New York

Les habitues, les "dinosaures" expatries vont diront tous, en hiver, a New York, il fait froid. Cela peut descendre jusqu'a -30 degres Celcius, l'Hudson River gele, et lorsqu'on sort dans la rue, si on a pas le nez, les oreilles et les mains couvertes, on a l'impression que la morsure du froid va les faire tomber et se decomposer dans la minute...
Alors que cette annee, jusqu'a aujourd'hui, pas un flocon. A peine quelques jours de froid et/ou de vent, mais environ 15 degres le jour de Noel et un peu de pluie. Je crois qu'on n'est pas descendu en dessous de zero degres depuis fevrier 2006... !
Depuis 1878, c'est la premiere fois que New York "beneficie" d'une aussi longue periode sans neige... La faute a El Nino, au "global warming", a tous ces gens qui mettent la clim trop forte et trop longtemps, a ceux qui roulent en SUV ou en hummer et qui polluent la planete ? Peut-etre un peu tout le monde.
En attendant, les arbres tentent des bourgeons precoces et on s'inquiete un peu...

Extrait d'un article de AM New York de ce matin :
The city's 22,000 tons of rock salt are languishing, joggers are running through Central Park in shirtsleeves and Brooklyn cherry blossom trees that usually come to life in April are already in full bloom.
You can blame El Nino, global warming or blind chance, but today marks the longest New York City has gone into the season without snowfall since 1878, when it finally snowed on Jan. 4.
And there isn't a flake in sight: Mild temperatures are expected to continue through the weekend, possibly hitting 61 on Saturday.
[...]
Meteorologists say the this year's record-breaking climate pattern is due to a combination of a mild El Nino over the Pacific Ocean and strong winds that are preventing the Canadian polar jet stream from dipping down into the Eastern United States.
The snow-free winter seems especially peculiar because the previous four winters all produced more than 40 inches of snow, almost double the city's yearly average of 22.4 inches.
"There is no doubt there is some contribution from global warming in this," said Conte. "We are just not sure how much."
While the snow-free city is a welcome blessing for joggers and nature lovers, others New Yorkers are feeling the pinch.
"Without the visual stimulation of seeing white snow, our customers are just not coming in for sleds, cross-country skies and other items," said Carey Lee, a manager at Princeton Ski Shop in Manhattan. "But winter is one of the four seasons, and we are hoping it will make its presence known soon. We pray for snow."

02 janvier 2007