31 octobre 2006

Halloween theme

Aujourd'hui, c'est Halloween, fete par des milliers de petits americains, et depuis exporte un peu partout, mais je crois que question bizareries et decors, ce sont encore les americains qui ont la palme...
Pour les costumes, on trouvera un peu de tout, un peu partout, avec une predominance de diables, anges, demons, sorcieres...

Thomas a trouve sa panoplie de diablotin chez Village Paper, par exemple. Moi, chez Ricky's.
Et, puisque c'est New York, meme les toutous sont a l'honneur avec des deguisements faits expres pour eux : petite fee, fou du roi ou diablotin itou.


Et puis, ensuite, tout le monde se bat pour decorer au mieux le front yard de son appartement. J'ai pris les photos ci dessous a Hoboken sur Hudson Street :


Ouioui, sur la seconde, il y a bien un personnage sans tete, une tombe, une tete de cochon et un cobra... Moi non plus je ne sais pas trop pourquoi !
Allez, tous en choeur :
Trick or treats, Trick or treats,
Trick or treats for Halloween,
When ghosts and gobelins by the score,
Ring the bell on your front door,
You'd better not be stingy or
Your nightmares may come truuuuuue !!

29 octobre 2006

Coincé pendant deux heures dans une cuve de chocolat

KENOSHA, Wisconsin (AP) - Un homme âgé de 21 ans a passé deux heures bloqué dans une cuve de chocolat vendredi, selon la police.
Cet employé de la société Debelis dit être tombé dans la cuve alors qu'il voulait la débrancher, selon le capitaine Randy Berner. Il s'est retrouvé englué dans le chocolat jusqu'à la taille. "C'était vraiment épais, comme des sables mouvants", a raconté le policier. Ni ses collègues, ni la police, ni les pompiers ne sont parvenus à extraire le jeune homme de la cuve avant que le chocolat ne s'en soit écoulé.
Le jeune homme, les chevilles très douloureuses après l'incident, a été transporté à l'hôpital pour des blessures légères.
Z'imaginez l'angoisse ? Pas moi... ! Rien que l'idee apres le dejeuner...
Signe : une chocolat-inomane...
(ou alors on s'en degoute a vie ? J'sais pas... j'crois pas !)
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Source : Yahoo News.

Use your guts on Wikiality

Une bio interessante de Bush ? Sur Wikiality, petit frere erzatz de Wikipedia.
Je vous retranscris juste le caption sous la photo... "President Bush trying to block out the voices from his brain, to better heed the voices from his gut."
J'ai decouvert le site lundi dernier...
Une introspection si vous avez envie d'aller y faire un tour, voici leur texte de presentation :
Welcome to Wikiality, the Wiki dedicated to upholding and documenting truthiness.
Wikiality isn't about what "factonistas" might sneeringly deride using phrases like:
"statistical trends", or
the "objective truth", or
"For the last time, President Bush doesn't have a 102% approval rating!"
There's a level of truth and meaning beyond (and, really, having little or nothing to do with) what's "demonstrably true",
and that's what we're dedicated to keeping track of.
If you feel something strongly in your gut, or would like to help us keep track of the strong gut feelings of our dear friend Stephen Colbert, feel free to jump in and help out.
So, if you can handle the truthiness, take a gander at the articles we've created so far as a good place to start,or maybe just create your own.
And remember, when writing, don't use your brain; use your gut.
Bon. Un peu d'American Bashing dans ce monde de brutes anti-French, en somme.

27 octobre 2006

Benchwarming party, machines à laver, un boulot qui pourrait être pire

Semaine originale s'il en est... Le week-end dernier a commencé par une "benchwarming party". Késako ? Deux amis américains tous les deux se rencontrent en discutant sur un banc public et décident, un an plus tard, alors qu'autour d'eux on se marie et on fait des enfants à qui mieux mieux, d'adopter... un banc. C'est un geste rendu possible par la mairie de New York et qui permet de revaloriser ou sponsoriser un banc / une partie de son quartier. Je savais que l'on pouvait adopter des morceaux d'autoroute, mais les bancs c'est nouveau pour moi... C'était donc, pour Thomas et moi, notre première benchwarming party, avec sur le coup de 21h30, une descente au coin de la rue, tous massés autour du banc en question pour lui porter un toast. Soirée originale ! Une prochaine fois, on s'y mettra peut-être Thomas et moi à Hoboken...

Samedi, glandouille de rigueur. On est aussi passé en mode "machine à laver", ce qui est amusant quand on sait que les machines ici fonctionnent avec des quarters (25 cents). Du coup quand on veut laver ses vetements dans une des machines du rez de chaussée de l'immeuble, c'est la course aux pièces. La "bonne idée" ? Utiliser des quarters canadiens. Ben voyons... On a bien réussi à les insérer comme il fallait, mais on a bloqué la machine... oups... Du coup Thomas est allé faire une course pour récupérer de la monnaie et on a emailé l'intendant de l'immeuble en expliquant que l'on s'était rendu compte qu'une machine était bloquée... Personne n'est dupe !
Samedi soir, détour vers Westfield, New Jersey, pour un diner agréable chez un collègue canadien de Thomas. Dimanche, jazz-brunch dans le West Village chez Philip Marie (c'est un resto, pas un ami). En attendant que notre table soit prête, on a vu passer Julianne Moore a un mètre de nous et Angélique et moi avons eu du mal à nous en remettre. Après cela, balade digestive dans le village,

puis on est rentré à Hoboken, Thomas m'abandonnant lâchement pour un séminaire produit en France. Célibat oblige, j'ai glandouillé lundi et mardi soir devant un DVD en crayonnant sur un carnet de croquis avec des crayons aquarellables, à faire des choses bizarres, colorés... C'est de l'abstrait... Ou alors une fille très névrosée. Je vous montrerai ça à l'occasion !
Mercredi soir, je suis allée dîner rapidement avec une copine. L'après-midi avait valu son pesant de cacahuètes : un rdv client dans la suite d'un super hôtel au sud de Central Park, du coup j'ai pris plein de photos (en proposant au clients de le leur envoyer, bien sur !)...

Jeudi, j'ai été gâtée, je suis allée déposer des échantillons chez Henri Bendel où ces gens viennent d'ouvrir un corner, et du coup, j'ai eu droit à un petit maquillage on site et un goodie bag... J'aime bien mon job, dans ces jours là, quand je suis o-bli-gée de me faire maquiller pour faire plaisir à un client et gagner un contrat ! Le soir, dîner at home avec une copine. On aurait dû faire un diner de filles et être plus nombreuses, et puis finalement, on s'est retrouvées à deux, du coup, petite tartine de foie gras, tarte à la tomate, et crumble pommes-bananes. Et toc !
Ce vendredi soir, je récupère mon chéri qui rentre enfin de France et demain soir, on fête Halloween à Pacha, en allant voir David Guetta et son copain Eric Moreno mixer à Pacha. Et dire que les gens se pâment quand ce Monsieur fait poûet poûet dans une corne de brume... ;)

26 octobre 2006

Un p'ti verre pour le coeur ?

Mieux vaut boire modérément que pas du tout !
Un p'tit verre pour le coeur ? Selon une équipe américaine, les personnes âgées qui boivent de l'alcool en quantités modérées et régulièrement (de 1 à 7 verres par semaine) verraient leur risque cardio-vasculaire diminué par rapport aux abstinents.
Pendant 6 ans, le Pr Cinzia Maraldi de l'Institute of Aging en Floride, s'est intéressée à l'état de santé et aux modes de vie de 2 487 personnes de 70 à 79 ans. Au début de l'étude, aucune ne souffrait de maladies cardio-vasculaires.
Et en fait, la mortalité cardio-vasculaire a été inférieure de 26% chez les buveurs modérés, par rapport à ceux qui avaient déclaré ne jamais boire d'alcool ! Pourtant, "cet effet bénéfique d'une consommation régulière et modérée n'est pas le même pour tous. Il varie en fonction du sexe et de certains facteurs de risques cardio-vasculaires, comme le tabagisme ou le comportement alimentaire". Une bonne hygiène de vie, associée à une consommation raisonnable d'alcool, c'est le cocktail gagnant pour votre coeur !
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Source : JAMA, juillet 2006

25 octobre 2006

En guerre contre le spam, AOL part à la chasse au trésor

NEW YORK (Reuters) - AOL croit savoir qu'un internaute, condamné pour l'envoi en nombre de courriers électroniques non-sollicités ou spam, cache un demi-million de dollars en or et platine dans la maison de ses parents et compte bien mettre la main dessus pour récupérer ses dommages et intérêts.
Davis Hawke, reconnu coupable d'avoir envoyé au moins 130.000 spams à des abonnés d'AOL en trois mois en 2004, a été condamné en mai 2005 par un tribunal de Virginie à payer 12,8 millions de dollars de dédommagements, selon la filiale internet de Time Warner.
AOL dit avoir des raisons de croire que 500.000 dollars en lingots d'or et de platine sont cachés dans la maison de ses parents, à Medfield, dans le Massachusetts.
Ces dernières années, AOL, qui a déclaré la guerre aux spammers, s'est ainsi payé en voitures de sport, pièces d'or et autres objets de valeur. L'argent obtenu a été réinvesti dans sa campagne contre les spam, a expliqué la société.
Les parents de Davis Hawke n'ont pu être contactés, mais ils ont démenti à Associated Press que leur maison abrite un tel trésor et ont dit s'opposer à ce qu'AOL la fouille.
Un porte-parole d'AOL, Nicholas Graham, a déclaré que la maison serait sondée avec un radar et un sonar pour minimiser les risques de dégradations. AOL dit ne pas parvenir à joindre Davis Hawke.

24 octobre 2006

Les plus petites pommes du monde ?

C'est a se poser la question, puisque vu la taille de ma main, ces pommes sont minuscules !


On les a goutees au restaurant Gavroche, a Manhattan, qui avait un petit jardin et un grand arbre avec des tas de petits machins rouges ! Du coup comme on etait curieux, la serveuse nous en a rapportes... et ca a bien le gout de pomme ! Pas tout a fait mure et donc bien acide, la mini pomme a fait le tour de table en suscitant l'etonnement...
Tout n'est visiblement pas "oversized" aux USA !

23 octobre 2006

Ca, c'est fait [le questionnaire]

Eh voila, je me suis encore fait attrapper comme Carine au jeu du questionnaire.... Bon, a chaque fois je me dis "celui ci c'est le dernier" et a chaque fois... je craque !
Cette fois ci c'est pour faire plaisir, donc, a Cecilie.

1)Attrapez le livre le plus proche, allez à la page 18 et écrivez la 4ème ligne:
Alors la, pas de bol, page 18, rien. C’est un recueil de petits recits de Jean-Paul Dubois intitule « Vous aurez de mes nouvelles ».

2)Sans vérifier, quelle heure est-il?
15 heures et des bricoles. J’ai *deja* envie de faire la sieste...

3)Vérifiez:
15h42, l’heure approche !!

4)Que portez-vous?
Un petit pull en cachemire (couvrez vous mon enfant, il commence a faire frisquet dehors) et un pantalon gris a fines rayures. Des escarpins Nine West que j’ai retrouves dans mon placard (jamais portes, achetes en novembre 2005, hou !)

5)Avant de répondre à ce questionnaire, que regardiez-vous ?
Ma base de donnees clients et tout ce qu’il me reste a faire aujour’hui.

6)Quel bruit entendez-vous à part celui de l'ordinateur ?
Les touches des claviers sous le poids des doigts de petites fourmis qui m’entourent, mon boss qui parle au telephone, les sirenes de police/pompier dans la rue.

7)Quand êtes-vous sortie la dernière fois, qu'avez-vous fait ?
Hier, je suis allee bruncher chez Philip Marie dans le West Village. J’ai croise Julianne Moore sur le trottoir et je ne m’en suis pas encore remise.

8)Avez-vous rêvé cette nuit ?
J’sais plus. Je sais juste que j’ai fait la crepe au fond de mon lit et qu’a un moment je n’arrivais plus a dormir alors je me suis levee presque une heure avant le reveil. Chose tres tres rare.

9)Quand avez-vous ri la dernière fois ?
Hier soir devant un episode de Sex in The City.

10)Qu'y a t'il sur les murs de la pièce où vous êtes?
Murs blancs, photos diverses. Les photos sont des essais faits a Las Vegas : prenez un appareil photo, pause longue, et appliquez lui un mouvement de rotation, vous aurez l’impression que la photo est floue, et vous verrez des lignes au lieu des points de couleur. Des trucs comme ca.

11)Si vous deveniez multimillionnaire dans la nuit, quelle est la première chose que vous achèteriez ?
A moins de jouer au loto ou de devenir trader dans l’annee quelque chose me dit que ca n’arrivera pas. Sinon, je m’offrirais bien un grand appartement avec vue sur Central Park histoire de rester simple, quoi…

12)Quel est le dernier film que vous ayez vu ?
Au cinoche, « La Science des Reves » avec le charmant Gabriel Garcia Bernal.

13)Avez-vous vu quelque chose d'étrange aujourd'hui ?
Oui, les chiffres « 07 :15 » sur mon reveil. D’habitude, quand mes yeux s’ouvrent enfin, c’est plutot « 07.50 » !

14)Que pensez-vous de ce questionnaire ?
Je vais rester polie et dire que je le remplis pour etre une gentille fille. Je vais etre un peu moins polie et dire que les questionnaires finissent par m’enerver.

15)Dites-nous quelque chose de vous que ne savons pas encore :
Je pars en vacances a Key West pour Thanksgiving, youhou !

16)Quel serait le prénom de votre enfant si c'était une fille ?
Pour l’instant j’ai reussi a tous les noyer. On aura le temps de voir venir.

17)Quel serait le prénom de votre enfant si c'était un garçon ?
Ben je pensais que la reponse precedente avait ete assez claire…

18)Avez-vous déjà pensé à vivre à l'étranger ?
Un tout petit peu plus que « pensé » puisque je suis aux « States » apres un sejour d’un an en Espagne. Olé.

19)Que voudriez-vous que Dieu vous dise lorsque vous franchirez les portes du paradis ?
Qu’il m’explique pourquoi la vie, pourquoi la mort, quel est le sens de tout cela, et qu’est ce qui fait bouger le cul des Andalouses.

20)Si vous pouviez changer quelque chose dans le monde en dehors de la culpabilité et la politique, que changeriez-vous ?
J’interdirais les Harleys, l’ouverture des scieries avant 9h en semaine, les sirenes d’ambulance / pompiers / policiers entre 23h et 9h.

21)Aimez-vous danser ?
J’adoooooooooooore danser. Le rock, la salsa, la bachata, la carioca…

22)Georges Bush ?
*My* bush would be a better president.

23)Quelle est la dernière chose que vous ayez regardée à la télévision ?
J’allume la teloche pour la mettre en mode video et regarder Sex in The City bien calee sur mon canape.

24)Quelles sont les 4 personnes qui doivent prendre le relais sur leur blog ?
Les courageux qui n’ont pas envie de travailler au bureau… ?

Trop saoul pour plaider...

LAS VEGAS (AP) -- Un juge a ordonné un test d'alcoolémie à l'encontre d'un avocat qui parlait de manière inintelligible pendant sa plaidoirie, avant d'annuler le procès au motif que l'avocat était vraiment trop saoul pour défendre son client dans une affaire de kidnapping.
"Je pense que vous n'êtes pas en état de rapporter clairement les faits, vous êtes trop ivre," a lancé la juge Michelle Leavitt en s'adressant à maître Joseph Caramango.
Caramango a avoué devant le tribunal qu'il avait bu la nuit précédente mais a assuré avoir dessaoulé depuis... S'il est inculpé, son client risque la prison à vie.
"Je me suis toujours considéré comme un professionnel accompli," s'est défendu Caramango dans le journal "Las Vegas Review". "Je prends toutes mes affaires de façon très personnelle."
Arrivé au tribunal avec 90 minutes de retard, l'avocat aura accumulé les bourdes. En le voyant incapable d'aligner trois mots, la juge lui a d'abord demandé s'il se sentait bien et l'avocat a raconté qu'il souffrait d'une blessure à la tête: et de se lancer dans une histoire rocambolesque sur un accident de voiture alors qu'il était en route pour le tribunal...
Quant à la jeune femme qui accompagnait Caramango, l'avocat a certifié qu'il s'agissait de sa petite amie, Christine. Mais la demoiselle s'appelait en fait Joséphine, et avait rencontré l'avocat éméché 20 minutes plus tôt dans un bar...

22 octobre 2006

10 Christopher Street

L'entree de l'immeuble a un cote retro-design avec le mur incurve mais la vespa rouge flambant neuve garee devant...


Photos de Magali.

21 octobre 2006

Après Bush 2, Bush 3 ? Non merci, dit une porte-parole de la Maison Blanche

WASHINGTON (AFP) - Le président George W. Bush a fait dans la même journée de mercredi l'expérience rare d'entendre un Américain souhaiter devant les télévisions de tout le pays qu'il fasse un troisième mandat, puis une de ses porte-parole se réjouir que cela ne soit pas possible. M. Bush a semblé plaisamment pris de court quand un compatriote qu'il venait de recevoir à la Maison Blanche, Rockey Vaccarella, lui a lancé sans ambages mais avec animation devant les journalistes: "Vous savez, je voudrais que vous ayez quatre années supplémentaires, je crois que ce serait super".
"Holà, holà", a répondu M. Bush en riant à cette apostrophe inattendue de la part d'un rescapé des ouragans dévastateurs de l'été 2005 qui avaient coûté au président une dégringolade dans les sondages.
Bien que M. Bush ait été tenu pour grandement responsable de la faillite des secours face à Katrina, qui fit plus de 1.500 morts après le 29 août, Rockey Vaccarella était non seulement venu demander au président de ne pas oublier les survivants, mais aussi exprimer sa gratitude pour les efforts consentis depuis et pour dire: "Je voudrais juste que le président puisse avoir un autre mandat à Washington".
La porte-parole adjointe de la Maison Blanche, Dana Perino, ne partageait pas cette ardeur un peu plus tard devant la presse: "Croyez-moi, je pense que l'équipe (présidentielle) trouve que deux (mandats), c'est déjà bien". "Parce que je suis fatiguée", a-t-elle répondu à l'assistance qui lui demandait une explication.
Le 22e amendement à la Constitution (1951) interdit à quiconque d'être élu président plus de deux fois. Seul Franklin D. Roosevelt a été élu quatre fois de suite (1932, 1936, 1940, 1944) président des Etats-Unis. Il est mort en avril 1945 avant d'achever son quatrième mandat.

20 octobre 2006

Glandouiller, mais avec art !

Week-end dernier en celibataire... Le point positif : dormir en etoile au fond du lit… Mmmm…. S’occuper de soi et passer tout son samedi apres-midi devant Sex in The City (1ere saison en DVD que j’ai enfin commencer a regarder) en se faisant une pedicure puis une manucure home made : les petons qui trempent dans une bassine d’eau chaude puis que l’on bichonne soigneuseument tout en lorgnant un peu vers la teloche. Les petits bonheurs de la vie…
Vendredi soir j’etais allee diner avec Angelique et son cheri dans un petit restaurant japonais d’Hoboken, et comme ca a traine, j’ai evite de justesse d’aller au cine voir Grudge 2, un film d’horreur que je n’aurais pas aime du tout. Ouf.
Du coup, comme samedi soir, on avait prevu de diner et d’aller prendre un verre en troupeau sans passer par la case cinema, le programme m’allait tres bien ! On a fait une tablee de tapas chez Lola uptown Hoboken et on est ensuite alle prendre un verre chez Lua pour profiter de la vue et des cocktails. Il faudra par contre qu’un jour on apprenne a la DJ de céans a mixer correctement. Non, ma p’tite dame, passer une demi chanson et faire une transition basique sur une autre demi chanson en enchainant de la sorte toute la soiree n’est pas mixer. Rhalala, ou va le monde, je vous dis…
Dimanche, brunch a Hoboken avec une copine, sur le waterfront, et en terasse s’il vous plait. Ok, dimanche, il faisait quand meme frisquet, et on a garde nos gros pulls en buvant un cafe bien chaud pour faire passer – le cafe c’est le deux en un du brunch en terasse : les doigts ne sont pas engourdis par le froid et le cerveau se reveille un peu plus vite. Apres cela, une balade au travers d’Hoboken pour le Artist studio tour organise par la ville.

En gros, une expo des artistes habitant dans la ville. La majorite, a la mairie, et les autres, eparpilles dans la ville : certains exposant dans l’officine d’une banque, d’autres simplement dans leur appartement, les plus delures ouvrant leur loft d’artiste. Un loft d’artiste, dans la vraie vie, c’est exactement comme on l’imagine : dans un vieil immeuble industriel qu’on imagine sur le point de crouler, et ensuite plus ou moins bien renove a l’interieur, mais presentant toujours un bric-a-brac impressionnant de toiles alignees, pots a crayons bien ranges, et de ces mille petits objets inutiles et qui font le charme du lieu (mais on on aimerait pas poser ses lunettes de peur de ne jamais les retrouver).

Cote art sur la toile, certains artistes avaient un bon coup de crayon alors que d’autres laissaient transposer une ame torturee - des gargouilles « degoulinantes » en forme de tete de mort, une petite fille avec la moitie du visage recouvert de points de suture etc. … - et pour certains, on se demandait comment ils osaient mettre en vente un crayonné de 10 x 15 a $100 representant une petite fleur meme pas bien dessinee. Peut etre que je ne suis pas d’assez pres la cote du marche de l’art a New York ?
Le reste de la semaine ? Boulot, boulot, my friends. Un gros rendez vous upstate New York lundi apres-midi, puis j’ai enchaine le reste de la semaine… Pfff… Heureusement que Thomas est rentre lundi soir (meme s'il a enchaine sur un aller-retour Toronto mardi...) Vivement vendredi soir qu’on soit en week-end !

19 octobre 2006

Boîtes de nuit, yoga, soins de beauté: heureux comme un chien à Los Angeles

LOS ANGELES (AFP) - Des soirées en discothèque aux cours de yoga, des salons de beauté aux pâtisseries spécialisées, Los Angeles offre un choix quasi illimité aux propriétaires de chiens décidés à faire profiter leur compagnon à quatre pattes d'attentions dignes de stars de Hollywood.
"Nous vivons dans une civilisation qui adore ses animaux", explique Danny Stewart, propriétaire du "Los Angeles dog spa", un salon de beauté canin installé à West Hollywood, une localité cossue de l'ouest de la mégalopole californienne.
Soixante-cinq millions de chiens vivent dans les familles américaines, qui dépensent chaque année pas moins de 35 milliards de dollars pour eux, selon l'Association des fabricants de produits pour animaux de compagnie.
"J'ai reçu des messages d'insultes via mon site internet, envoyés de l'étranger par des gens qui disent que c'est scandaleux de dépenser autant d'argent pour un chien", explique M. Stewart. Sur les murs de sa boutique, il a épinglé les photos de ses clients, des chiens aux poils impeccablement coiffés.
Si le "dog spa" est théoriquement ouvert à tous, pour peu que les finances suivent --les tarifs des soins se chiffrent ici en centaines de dollars--, le pedigree et la bonne tenue sont un "must".
"On ne laisse pas entrer la canaille", résume le copropriétaire du magasin et toiletteur en chef, Rick Edwards, en s'occupant de Trixie, un fox-terrier: "ce ne sont pas nos clients qui nous choisissent. Nous les choisissons".
Parmi les règles à observer par les clients, la régularité des soins, sous peine d'être mis sur liste noire. "C'est comme un jardin", note M. Stewart. "Si ça pousse trop, ça ne m'intéresse pas".
Une fois pomponnés, les chiens de Los Angeles sont prêts à effectuer leur entrée dans le monde. Tous les mois, le "Skybark" une boîte de nuit installée sur le toit d'un gratte-ciel du centre-ville, invite chiens et propriétaires à faire connaissance, avec cocktails et orchestre, pour une soirée parrainée par un fabricant de produits canins.
De son côté, un club de sport offre des cours de "Doga", des sessions de yoga pour ceux qui n'envisagent pas que leur chien ne profite pas des bienfaits de la relaxation à leurs côtés.
Allant encore plus loin, une synagogue de Los Angeles organise pour les chiens de 13 ans des "bar mitz-ouah", rite calqué sur la bar-mitzvah, le passage des jeunes juifs à l'âge adulte. La fête inclut une bénédiction, des portraits de famille et bien sûr un repas de traiteur.
Question nourriture pour chiens, Mark Bodnar joue dans la catégorie supérieure avec ses pâtisseries "Three Dog Bakery". "L'année dernière, on m'a demandé de fournir un mariage entre deux labradors, une cérémonie à 30.000 dollars dans un hôtel de Beverly Hills", se rappelle-t-il.
M. Bodnar, qui possède trois enseignes, offre à ses clients de petites spécialités pâtissières qu'il a baptisées "pupcakes", jeu de mots entre "gâteau et "chiot". Les gâteaux standards sont aux cacahuètes avec un nappage de yaourt sans matières grasses, sucré au miel.

"C'est un commerce formidable, parce que tous ceux qui viennent dépenser de l'argent pour leurs chiens sont toujours de bonne humeur", note l'entrepreneur qui a déjà écoulé en une fois pour 650 dollars de pâtisseries.
Accessoire de mode autant qu'animal de compagnie, un chien de Los Angeles se doit d'être aussi bien habillé que son propriétaire. C'est en tout cas le credo de la boutique de mode "Fifi and Romeo", haute couture pour chiens. Prix de base: 200 dollars pour un petit imperméable. Un ensemble coordonné maître-animal peut atteindre cinq fois plus.
"Je pense qu'ici à Los Angeles, nous traitons parfois les animaux mieux que les hommes", remarque M. Stewart.
Quelque 90.000 sans-abri vivent dans la région de Los Angeles.

18 octobre 2006

Une actrice peut-être récompensée pour un rôle de 14 secondes

NEW YORK (AP) - Nominée aux Emmy Awards pour le meilleur second rôle féminin, l'actrice Ellen Burstyn a mis l'académie de la télévision américaine dans l'embarras: Elle pourrait recevoir la prestigieuse distinction pour une apparition de... 14 secondes.
Ellen Burstyn est nominée pour son rôle dans le téléfilm "Mrs. Harris", diffusé par la chaîne américaine HBO. Elle y fait une apparition de 14 secondes, au cours de laquelle elle prononce un total de 38 mots, selon le journal The Hollywood Reporter, qui a évalué son temps à l'écran.
Ce rôle pour le moins modeste lui octroie pourtant le droit de concourir avec trois autres actrices dans la catégorie du meilleur second rôle féminin. "Basé sur le vote populaire, c'est une nomination légitime", a commenté la porte-parole de l'académie, Pam Ruben Golum.
S'il suffit de s'acquitter d'un droit de 200 dollars (156 euros), il n'y a en effet aucune règle fixant une participation minimum à un programme pour concourir à un Emmy Award. Une règle en ce sens pourrait toutefois être créée d'ici l'année prochaine, selon Pam Ruben Golum.
Les critiques ont donc fusé sur le mode de désignation des nominés, la nomination d'Ellen Burstyn prouvant, pour les détracteurs de l'académie, que la plupart des votant ne visionnent pas les programmes et que la compétition résulte en un concours de popularité.
L'académie a toutefois précisé que les votants pour l'attribution des récompenses auraient tous vu les programmes. La cérémonie des Emmy Awards doit avoir lieu le 27 août à Los Angeles.

17 octobre 2006

La folie des grandeurs

J'aime beaucoup ce billboard dans la rue...

Photo envoyee par Guilhem et prise au niveau de la 54eme rue et 7eme avenue.

16 octobre 2006

Elles n'ont rien vu venir...

NEW YORK (AP) -- Trois femmes ont été arrêtées mardi alors qu'elles prétendaient dire la bonne aventure aux passants dans le Queens, quartier new-yorkais. Affirmant pratiquer l'exorcisme, l'une d'entre elles a essayé d'extorquer plus de 1.000 dollars (795 euros) à un policier opérant sous couverture: disant être à même de chasser les mauvais esprits, elle monnayait ces services 900 dollars (716 euros) supplémentaires par rapport au tarif usuel. Sans complexes, la fausse voyante avait affirmé à un autre agent en mission qu'elle ferait revenir son petit ami contre la modique somme de 1.300 dollars (875 euros).
La loi américaine prévoit que toute lecture de l'avenir ne peut-être faite qu'à des fins de divertissement ou d'amusement, ce qui était loin d'être le cas.
"Les accusées elles-mêmes semblent souffrir de trouble de leur soi-disant vision, puisqu'elles n'ont pas vu venir leur mise en accusation pour violation de la loi", a ironisé le Procureur de la République Richard A. Brown.
Les trois femmes sont poursuivies pour vol qualifié, conspiration d'escroquerie et pour avoir faussement dit la bonne aventure pour l'un d'elle, les deux autres pour vol et pour avoir dit la bonne aventure.
Leur pouvoir semblant leur faire défaut ces derniers temps, elles attendent la lecture de l'acte d'accusation. La première risque quatre ans de prison si sa culpabilité est avérée. Les deux autres non plus n'ont pas lu dans le marc de café qu'elles risquent de passer un an derrière les barreaux.

15 octobre 2006

Boutique de voyance

En France vous recevez des flyers format timbre poste dans votre boite aux lettres pour les services d'un medium, aux US ils peuvent avoir pignon sur rue dans une petite boutique et ca n'etonnera personne !

Visiblement "Marie" lit le passe le present et l'avenir dans le marc de cafe... Interessant !
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Photo : Magali

13 octobre 2006

Jersey City Heights, Les Cloîtres, la Science des Rêves

Quoi de neuf Docteur ? Boaf. Un vilain petit rhume qui s’en va à coup d’Actifed et qui m’a rendue un peu flagada cette semaine, mais je serai plus forte que les vilains microbes. Je ne ferai pas non plus attaquer par les petits avions. L’automne commence à se faire sentir doucement, mais cela reste New York : un jour à 20 degré ou plus, le lendemain à 5 degrés au petit matin… Du moment qu’il ne pleut pas trop, on survivra.
Vendredi soir dernier, on a dîné à la maison avec Jean-Philippe et Carinne. Soirée à refaire le monde autour de bouillon cube et distributeur à savon. Comme ça, cela peut paraître bizarre, mais sisi, c’est vrai, je vous jure Monsieur le Juge !
Samedi, grasse matinée et dans l’après-midi, pour profiter du beau temps (malgré le vent un peu froid), promenade derrière Hoboken, mais du côté haut de la falaise : Jersey City Heigts, Weehauken et Union City. On y a un très joli panorama sur Manhattan, parce qu’on est un peu en hauteur…

Le soir, Thomas et moi, on s’est octroyé un petit dîner en amoureux chez Quays sur le waterfront d’Hoboken dont la déco est particulièrement chouette, on se croirait dans le ventre d’une baleine, avec des piliers en bois légèrement courbés tout le long des murs…

Et le dimanche, on est allé braver la foule aux Cloisters qui se trouvent tout en haut de Manhattan. C’est une sorte de grand monastère qui a été constitué par l’achat de plein de petits morceaux d’églises, bâtiments etc… par Rockfeller, en Europe. L’ensemble a un rendu harmonieux, et les jardins y sont très agréables. Ce dimanche, donc, y était organisé un festival « médiéval », ce qui est amusant pour une nation découverte en 1492 et pour qui tout ce qui date des années 70 est déjà considéré comme de l’histoire ancienne. Duels, troubadours etc… 40 000 personnes au rendez-vous, ce qui nous a fait fuir derechef vers une pelouse oubliée de la foule pour se taper dessus en jouant à Uno. Une autre forme de bataille, pas tellement médiévale, mais qui a son charme itou.

Après cela, la semaine a repris sa danse du travail et c’est devenu tout de suite moins fun. Entre l’avocat pas très sympa qui s’occupe de mon visa et le speed ambiant, je suis contente que le vendredi arrive enfin !
Mardi soir, avec une copine, je suis allée au ciné voir La Science des Rêves, ouioui, un film français passant dans un cinéma à New York (et qui passe à Times Square, temple des blockbusters). Au fur et à mesure du film, on se perd sans plus savoir très bien si on est dans le rêve ou la réalité… Joli film et belle brochette d’acteurs, de Gabriel Garcia Bernal à Alain Chabat.
Pour ce week-end ? Pas grand-chose de prévu pour l’instant, mon chéri m’abandonne pour l’anniversaire des 60 ans de son papa (bon anniversaire d’avance, si par hasard il me lit) et du coup je sens que je vais vraiment glandouiller...

12 octobre 2006

Crash in the city

Papa, maman, la famille et les amis : pas de stress, je suis toujours vivante, indemne etc.
Un petit avion de tourisme s'est cette apres-midi crashe dans une tour d'appartements situee sur la 72eme rue et York Avenue, au bord de la riviere. Reuters qui relate l'evenement nous dit que cela arrive de temps en temps, un helico ou autres, qui vient se planter sur Manhattan. Et precise que ce n'est pas une menace terroriste. Drole, hein ? Parce que perso, je pense que si c'etaient des terroristes, ils n'auraient pas vraiment saisi toute l'idee du "prenez un avion et plantez le dans une tour". Bref tout le monde s'affole... Ca me rappelle un humoriste qui se moquait des gens dans le Dakota qui craignaient une attaque terroriste. Les amis, si les terroristes visent le Dakota, ils n'ont rien compris, y'a pas de civilisation la bas...

Enfin. En pendant ce temps la, a Wall Street, les indicateurs boursiers chutent, entraines par l'helico.
On vit dans un monde de feles...
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Photo : Merci Reuters aussi...

11 octobre 2006

Un tribunal de Manhattan déboute un habitant mécontent de la capture de son tigre par la police

NEW YORK (AP) - Un tribunal de Manhattan a débouté un New-Yorkais qui avait intenté un procès à la municipalité, au motif que des policiers avaient pénétré chez lui sans commission rogatoire pour capturer ses animaux de compagnie... un tigre et un alligator.
Le plaignant, Antoine Yates, avait été arrêté le 4 octobre 2003 dans un hôpital de Philadelphie, dans l'est des Etats-Unis, où il se faisait soigner pour une morsure infligée trois jours auparavant par son tigre, Ming. La police, équipée de seringues hypodermiques, était intervenue pour capturer le fauve ainsi que l'alligator, prénommé Al, restés dans l'appartement de East Harlem à Manhattan.
Yates avait ensuite purgé une peine de trois mois et demi de prison pour mise en danger d'autrui. Mais il avait aussi intenté un procès à la ville de New York, mécontent qu'on puisse ainsi entrer sans autorisation chez lui. Le juge Sydney Stein a souligné lundi que garder de tels animaux chez soi est illégal, et que la police a agi de façon "prudente et raisonnable" en les capturant.

10 octobre 2006

Un chat dans une vitrine


Vu dans une vitrine sur la 23eme rue entre la 5eme et la 6eme avenue... Un chat, tranquilement en train de siester dans la boutique Reminiscence... On aura tout vu !

9 octobre 2006

Ces Français qui ne veulent plus rentrer

Les chercheurs, créateurs d'entreprise et cadres qui quittent l'Hexagone rechignent désormais à y revenir. Au chapitre des atouts - supposés ou réels - de leurs nouveaux pays: de vraies opportunités professionnelles, une fiscalité plus favorable... ou une meilleure qualité de vie.
L'histoire de Luc Julia, 37 ans, diplômé de Sup Télécom, est de celles qui font craindre le pire pour l'avenir de la recherche française. Et nourrissent la colère de nos scientifiques. «Rentrer en France? Pas question!» Luc a beau vénérer son Sud-Ouest natal au point de baptiser «Toulouse» ses ordinateurs successifs, il n'a aucune envie de refaire le voyage à l'envers. Cela fait dix ans tout juste qu'il est parti afin de poursuivre sa thèse au prestigieux Stanford Research Institute (SRI), au cœur de la non moins mythique Silicon Valley. «J'en avais marre de la façon dont les chercheurs du CNRS passaient leur temps à se bouffer le nez sur des questions de budget et de pouvoir, au lieu d'essayer de travailler ensemble, raconte-t-il. Le pire, c'est qu'entre thésards l'ambiance n'était pas meilleure.»
Au bord du Pacifique, il a trouvé la terre promise des fondus de recherche appliquée et de nouvelles technologies. «J'ai vécu un conte de fées. Et découvert une volonté d'émulation incroyable. On se parle, même si on bosse dans des entreprises concurrentes!» En quelques années, le «rêve américain» de Luc a pris corps. «Le SRI m'a offert un poste de chercheur, puis m'a proposé, en 1997, d'avoir mon propre labo. A la clef, 200 000 dollars et tous les collaborateurs que je voulais si j'arrivais à les convaincre de me rejoindre.» [...] Non, vraiment, Luc Julia n'envisage pas de traverser l'Atlantique à rebours. «Pour quoi faire? Retourner au CNRS, où je gagnerais cinq fois moins qu'aujourd'hui, sans compter mes primes et mes participations dans les entreprises que nous créons? Merci bien!»
[...] Aux Etats-Unis, les conditions de travail sont meilleures et on donne plus vite aux jeunes la chance de créer leur équipe. Résultat, un nombre croissant de postdoctorants choisissent de ne pas rentrer, et ce dans tous les domaines. Pour le plus grand bonheur des Américains, ravis de mettre la main sur des scientifiques et des universitaires français, dont ils apprécient la qualité de la formation...»
[...] Le Prix Nobel de physique Pierre-Gilles de Gennes ne mâche pas ses mots lui non plus (1): «C'est la première fois depuis 1945 que se produit un phénomène de fuite des cerveaux de cette ampleur. Il s'accentuera si on ne crée pas de 2 000 à 3 000 postes de recherche par an pour répondre à l'incertitude de ces jeunes qui se font récupérer par les laboratoires américains.» Selon le Maastricht Economic Research Institute on Innovation and Technology, qui a planché pendant trois ans sur l'exode des crânes d'œuf européens, la France serait même en passe de devenir l'un des viviers préférés des Américains, après la Grande-Bretagne. En 1997, le bureau du CNRS à Washington dénombrait un millier de «postdocs» outre-Atlantique. Quatre ans plus tard, ils étaient deux fois plus nombreux.

Le choix de l'Amérique
Rien de tel que le climat américain pour stimuler la fibre entrepreneuriale, jurent les créateurs d'entreprise français. Question de législation: «J'ai monté ma première société moyennant 10 dollars et quelques clics sur Internet», rapporte Luc Julia, patron de l'incubateur BravoBrava!, près de San Francisco. Question d'état d'esprit aussi: «Les relations professionnelles et commerciales sont fondées sur la confiance, analyse Bruno Boucher, qui a fondé de toutes pièces, à Chicago, la filiale américaine de la société de mécanique Forecreu. On vous donne votre chance. A vous, ensuite, de démontrer que votre produit ou service est à la hauteur. Autre différence: l'échec n'est pas une croix. C'est un élément de la phase d'apprentissage.»
[...]
Si encore il n'y avait que les scientifiques et les universitaires... «La fuite des compétences concerne aussi les artisans et les sportifs», pointe le sénateur (UC) Denis Badré, président de la mission d'information du Sénat sur l'expatriation des hommes, des capitaux et des entreprises, qui a publié en 2001 une copieuse étude consacrée à ce thème (2). Qui sont-ils, ces hommes et ces femmes qui ont choisi de vivre, de travailler, d'aimer ailleurs? «Deux groupes dominent, constate le rapport: les cadres et les professions intellectuelles, catégorie la plus nombreuse, qui a augmenté de près de 20% en quatre ans, et les employés, en très forte progression eux aussi (+ 24%).» Les diplômés des grandes écoles sont les premiers à prendre le large. Ainsi, 16% des élèves passés sur les bancs d'HEC ces vingt dernières années sont installés à l'étranger. De quoi nourrir la paranoïa nationale sur la désertion de notre précieuse matière grise...
Des attaches qui se distendent Les Français, étiquetés casaniers, font de plus en plus mentir leur réputation. Selon l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), près de 2 millions d'entre eux vivent à l'étranger (3). Environ 20% de plus qu'il y a dix ans. Ils n'hésitent plus à rompre les amarres, en devenant résidents permanents, voire en coupant «tout lien avec l'administration française, lorsque les pays d'accueil leur offrent des conditions de vie favorables», précise l'Insee. L'Europe et l'Amérique du Nord se taillent la part du lion, avec près des deux tiers des Français émigrés. Derrière la froideur des chiffres et des statistiques se cache une question dérangeante, lourde de nos angoisses face à l'avenir et à la mondialisation: pourquoi ces Français-là restent-ils dans leur nouveau pays? Pourquoi ne rentrent-ils plus? Pourquoi l'herbe est-elle plus verte ailleurs? Bien sûr, année après année, l'éloignement distend les attaches avec la France, des liens affectifs se nouent sur la terre d'accueil, la vie professionnelle suit son cours...
[...]
Il y a plus grave. «Une certaine forme de rejet de la France transparaît au travers de la dénonciation d'une fiscalité dissuasive, de la lourdeur administrative et réglementaire, d'une mentalité conservatrice qui pénalise l'initiative et la réussite, des grèves à répétition..., juge sans complaisance le rapport du Sénat. [Ces] perceptions négatives sur la société française, qui n'avaient peut-être pas joué un rôle déterminant dans la décision de départ, deviennent des handicaps très lourds dès lors que se pose la question du retour.» Certains Français de l'étranger avouent aussi à mi-voix redouter l'insécurité, qui, ils en sont persuadés, grignote l'Hexagone. Ce n'est pas qu'ils ne chérissent plus la France, bien au contraire. Pour la plupart, ils lui vouent une passion viscérale et vantent la beauté de ses paysages, la finesse de sa gastronomie, la richesse de son patrimoine artistique et culturel. Louent ses écoles, dont ils sont les heureux rejetons, ses médecins, ses hôpitaux et son système de protection sociale. Surtout quand ils vivent dans les pays anglo-saxons. Autant de bonnes raisons pour ne pas quitter ce pays, peut-être. Mais pas pour y reprendre racine une fois parti.
Au petit jeu du pour et du contre, les avantages de leur nouvelle vie l'emportent sur les inconvénients. «La France est fantastique pour y passer ses vacances, pas y pour travailler.» Au fil des ans, le retour devient chimère. On en parle, beaucoup. On y rêve, parfois. On ne passe que rarement à l'acte. [...]
Pas si simple de rebâtir une carrière après des lustres à l'étranger. Stéphane Pousse, 41 ans, a retourné le problème dans tous les sens. Lui aussi est installé outre-Atlantique depuis presque deux décennies. Après avoir monté une société spécialisée dans la marbrerie et la taille de pierre pour résidences de luxe à New York, il a mis le cap sur Miami, où il s'est lancé dans la distribution d'équipements sanitaires haut de gamme made in France. «Je connais le marché américain, pas le marché français. Je pourrais intéresser une société hexagonale pour travailler... aux Etats-Unis. Par ailleurs, je suis habitué aux méthodes de travail américaines. Ici, il faut aller au charbon, s'occuper de ses clients, travailler dur. Je ferais peut-être peur à un employeur français.»
[...]
«La France est fantastique pour y passer ses vacances, pas y pour travailler.»
[...]
Certains tombent tout simplement amoureux de leur nouveau pays. De ses paysages, ses traditions, ses habitants, ses us et coutumes. «Au Québec, les gens ne vous jugent pas, s'enthousiasme Séverine Boitier, 34 ans, montréalaise depuis sept ans et fondatrice d'une agence de design. Vous vous habillez comme vous voulez, vous vivez comme vous le souhaitez. Des dizaines d'ethnies se côtoient dans la tolérance et le respect des cultures. La violence, même verbale, est très mal perçue. C'est sans doute la raison majeure pour laquelle je souhaite voir grandir ma fille de 6 ans ici.» Florence et Jean-Marc Bourgineau, débarqués à Montréal voilà six ans, sont emballés par leur ville d'adoption: ses maisons, pas encore hors de prix - la leur, de style victorien, à cinq minutes du centre, leur a coûté environ 300 000 euros pour 250 mètres carrés; l'absence de barreaux aux fenêtres des sous-sols et des rez-de-chaussée; la simplicité et la décontraction des Québécois; l' «énergie positive» que dégage la cité canadienne.
[...] Beaucoup de Français de l'étranger envisagent plus volontiers d'aller ailleurs que de rentrer. C'est le cas de Nicolas Buisson, 35 ans, directeur général de Michael Page pour la péninsule Ibérique. Epris de l'Espagne depuis ses années d'études, il n'a pas envie de quitter Madrid. A défaut? «Peut-être les Etats-Unis, le Canada ou l'Amérique latine.» Décidément, la France ne fait plus recette...

La destination préférée des Français est le Royaume-Uni (+ 33% d'immatriculations dans les consulats en quatre ans), suivi du Canada (+ 26%) et des Etats-Unis (+ 21%).

(1) Entretien publié dans le mensuel Capital de décembre 2003.
(2) Mondialisation : réagir ou subir ? La France face à l'expatriation des compétences, des capitaux et des entreprises. Rapport 386.
(3) Insee Première, août 2003.
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Source : L'Express.fr / Anne Vidalie
Merci a Frog You pour le lien :)

8 octobre 2006

Cireur de rue

Les petits cireurs des rues... avant c'etait les enfants qui ciraient les chaussures, aujourd'hui ce sont plutot... les latinos.
Mais le modele des sieges des cireurs de rue n'a pas beaucoup change et on en trouve encore partout, de Grand Central aux aeroports (sisi !), et ici a cote de la bibliotheque de Bryant Park. Et quel que soit l'epoque, on y retrouve toujours un cadre au col blanc en train de lire un journal !

Photo de Magali.

7 octobre 2006

It's Sibyllin time in town

Certaines mauvaises langues m'ont récemment accusée de porter la poisse et d'avoir un pouvoir spécial qui fait pleurer les distributeurs à savon, et d'être accessoirement affublée d'un chéri qui prend les carrés de chocolat pour du bouillon cube, en le faisant tremper allègrement dans une tasse de café sans en retirer le petit panier doré...
Le verdict est tombé hier soir : Calamity Jane, ce n'est pas moi. Tout cela était un méchant trucage... Tout d'abord, mettre la plaquette de bouillon cube au milieu du chocolat pour faire "comme si"

(Vous remarquerez que l'auteur a un rictus sadique qui est la preuve de sa mauvaise foi)

Puis prendre une photo du bouillon cube incriminé qui est sur le point de tomber dans le café en question...

Et pour le coup du distributeur à savon, l'adversaire s'est vengé en m'en offrant un. Et pour la petite explication, il s'agit en fait d'un distributeur automatique, mais un peu neurasténique : parfois, quand on le laisse seul trop longtemps, il pleure tout son contenu dans l'évier.

Du coup, comme je suis une fille sympa, à la maison, je l'ai rempli de liquide vaisselle et je l'ai posé à côté de son copain pour les mains...

Yahoo l'hypocrite

L'opérateur accorde une bourse universitaire en faveur de la liberté d'expression après avoir été le premier à censurer ses contenus pour plaire à Pékin.
Au travers d'une conversation avec une journaliste américaine, nous venons d'apprendre que l'entreprise américaine Yahoo a accordé une bourse d'un million de dollars à l'université de Stanford (Californie) pour un programme de soutien aux journalistes «travaillant dans des pays ne respectant pas la liberté d'expression» .
La nouvelle nous a d'abord fait rire. Puis le rire a fait place à un profond malaise. Yahoo, journalistes, liberté d'expression... Cela ne vous rappelle rien ? Rafraîchissons nos mémoires, et peut-être celles des dirigeants de Stanford. Cette entreprise collabore depuis 2002 avec les autorités chinoises pour purger le Web de tout contenu «subversif». C'est le premier moteur de recherche à avoir accepté de censurer ses contenus pour plaire à Pékin.
[...]
Pire encore. Reporters sans frontières a découvert que Yahoo collaborait régulièrement avec la justice chinoise et était responsable de l'arrestation de plusieurs journalistes indépendants. Cette entreprise, qui se targue aujourd'hui de soutenir le journalisme d'investigation, a en effet accepté d'héberger son service de courriel sur le territoire chinois. Chaque fois que la police lui a demandée d'identifier la provenance de courriers électroniques illégaux ­ qui critiquaient le gouvernement ­ Yahoo s'est exécutée sans discussion. Nous avons la preuve que le géant de l'Internet est impliqué dans l'arrestation et la condamnation d'au moins quatre journalistes et militants démocrates. Le plus connu, Shi Tao, a été condamné à dix ans de prison, en avril 2005, pour «divulgation de secrets d'Etat à l'étranger». Le journaliste était en réalité accusé d'avoir transmis une note circulant au sein de son journal qui interdisait aux reporters de parler de la commémoration des événements de Tiananmen. Les policiers, qui savaient que l'adresse électronique utilisée pour transmettre ce document était gérée par Yahoo.cn, se sont adressés directement à l'entreprise américaine pour les aider à épingler le «criminel». Cette dernière a immédiatement transmis toutes les informations dont elle disposait ­ adresse IP de l'ordinateur, contenu des messages et des pièces jointes, etc. ­, offrant ainsi le dossier d'accusation du journaliste.
Et c'est cette société, véritable modèle de compromission dans un régime répressif, qui vient aujourd'hui se vanter de soutenir le journalisme indépendant ! Déjà, lorsque Yahoo avait annoncé se lancer dans le grand reportage, débauchant un journaliste réputé, Kevin Sites, pour lui faire suivre les grands conflits de la planète, la nouvelle avait fait sourire. La première règle, lorsqu'on se considère comme un média d'information, est de protéger ses confrères. Aucune rédaction d'un pays démocratique n'accepterait de donner l'un de ses contacts en pâture à la police d'un Etat répressif, encore moins s'il s'agit d'un journaliste. A Yahoo , cela n'a pas posé de problème. Ils se disent nouveau média, n'hésitant pas à reléguer la presse au rang de dinosaure de l'information, mais, lorsqu'on leur parle d'éthique du journalisme, ils se cachent derrière des excuses «business» : «Nous sommes vraiment désolés par ces condamnations. Mais nous sommes une entreprise privée et nous devons nous plier aux lois locales», déclarent en choeur les dirigeants californiens.
Alors, quand nous entendons Jerry Yang, le PDG de Yahoo, affirmer sans rougir qu'il s'engage à «faciliter l'accès à une information libre», eh bien, oui, nous avons un haut-le-coeur. Nous souhaitons surtout lui dire qu'il ne rachètera ni son image ni sa conscience avec ce million de dollars. S'il veut montrer au monde et à ses clients qu'il respecte la liberté d'expression, qu'il le prouve en Chine, pas en distribuant l'aumône, fût-elle conséquente.
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Source : Liberation. Par Robert MENARD, Julien PAIN. 9/27/06

6 octobre 2006

Tiramisu, départ de Véro, visa

Il y a des semaines interminables, et il y a des semaines qui defilent. A peine le temps de poser une demi fesse au bureau lundi matin, que c'est deja vendredi... Personnellement, j'aime bien mieux la seconde option. Meme si cela veut dire aussi que j'ai courru toute la semaine, cela veut surtout signifier que je n'ai pas eu le temps de m'interroger sur le sens de la vie, le temps qui passe moins vite au bureau qu'en week-end, et la couleur des chaussettes de mes collegues. Semaine de boulot dense, donc, avec ses pics de caffeine pour les autres... et de the pour moi.
Vendredi soir dernier, une collegue et moi avons ete brave un cours de "power sculpt" a la gym. Je suis obligee de dire braver, parce qu'on est ressorties 3/4 d'heure plus tard degoulinantes de transpiration (erk), les yeux exhorbites et la langue pendante facon Tex Avery, on avait l'air un *tout petit peu* moins fraiches qu'a l'aller... Mais je vous demande, moi, pour voir, de porter des alteres a bout de bras pendant 20 minutes, de courir sur place, de faire des abdos, etc... et d'avoir l'air frais comme un gardon en sortant, hein... Du coup, le soir, on a diné en amoureux à la maison, et puis on a attendu le coup de fil des footeux pour aller prendre un verre avec eux et les autres Hobokenites... Entre la fin du diner et le coup de téléphone en question, j'ai quand même réussi à m'endormir (ce qui est, je vous l'avoue, plutôt pathétique, mais je me soigne). Samedi, on est allé bruncher à Chinatown avec Angélique et son chéri, et on a terminé notre après-midi avec une balade dans Little Italy où on n'a pas pu s'empêcher de se poser pour un cappucino et un tiramisu.

Le soir ? On est allé faire un tour aux pendaisons de crémaillère de deux de nos voisins (!)

puis on a terminé par des jeux à la maison avec Esther et Louis. Dimanche, promenade dans Hoboken, et le soir, on a retrouvé Véro qui faisait son dîner de départ au Café Gigi. Etablissement réputé pour ses pizzas légères et croustillantes, et où on peut amener sa bouteille. Pas besoin, par contre, d'y amener ses bestioles, le resto est un repère a cafards. On y évitera donc la pizza "aux olives noires" juste au cas où. Bon, on savait bien qu'elle finirait par nous abandonner, la miss, mais ça fait tout de même bizarre de se dire que là, c'est pour de vrai, elle rentre en France.


Du coup on l'a accompagnée prendre un verre dans un petit bar de l'East Village - mi bar, mi salon de coiffure, un peu comme le Beauty Bar, mais celui-ci s'appelle Mug.
Lundi, au bureau, c'était donc la reprise des hostilités, mais on survit. Je commence à me battre avec l'avocat pour qu'il comprenne qu'il faut absolument qu'il bouge ses petites fesses, parce que mon J-1 termine le 3 novembre, et le reste ne va pas tomber du ciel... Hors boulot, une soirée jeux relativement intéressante mardi soir, puisqu'on a dû s'arracher la peau des mains à coup de Jungle Speed, le tout avec le sourire. Oui je sais, nous avons des moeurs un peu étranges parfois ! Ce soir, on accueille Jean-Philippe et Carinne pour dîner à la maison... C'est la revanche du distributeur de savon qui nous guette au coin de la rue...

5 octobre 2006

Empire Szechuan Village

La carte d'un resto chinois du village...

Et le gros plan sur la quote du New York Times...

Oui, vous avez bien lu 1985... Et je l'ai recu au bureau en 2006 !

4 octobre 2006

Le métro de NY

Photo prise dans le metro de New York... ca m'amusait de voir les petites silhouettes des gens, sur le quai en face, au travers de la myriade de pilliers, 23eme rue sur la ligne R-W locale, comme des petites fourmis dans un tunnel...

Evidemment, Travisruse fait ca tous les jours, prendre en photo le metro de NY, alors je passe pour une petite joueuse, mais c'est pas grave !

3 octobre 2006

Caffeine mania

Cette semaine et comme depuis un moment, mon boss m'a demande de commander du cafe Nespresso... En fonction des gouts de tous, je choisis les capsules bleues, dorees... et apres j'innove avece d'autres accents aromatiques selon l'humeur du jour.
Ce matin, mon boss me dit "Tiens, il est bien, ce type de cafe, 'cosi' ?"
Et moi de repondre "ben je sais pas, je bois que du the au bureau"
Et la j'ai senti comme un flottement, un petit neurone qui, quelque part, se dit qu'il y a peut-etre quelque chose de pourri dans le royaume du Danemark...

Il n'y a pas de petit profit...

PHOENIX (AP) -- La compagnie aérienne américaine US Airways, qui ne semble pas manquer d'imagination dès lors qu'il s'agit de trouver de nouvelles sources de revenus, veut afficher de la publicité... sur les sacs en papier destinés aux passagers nauséeux.
"Il y a un sac dans la poche de chaque siège passager. Nous nous sommes dit que puisque c'était là, pourquoi ne pas en faire plusieurs usages?", explique Phil Gee, un porte-parole de la compagnie américaine à bas coût.
US Airways n'a pas encore déterminé le prix de vente de ces espaces publicitaires et a entamé des négociations avec des entreprises éventuellement intéressées, a-t-il précisé. Ces publicités, dit-il, pourraient par exemple concerner des médicaments contre le mal de l'air...
Certains passagers interrogés à l'aéroport de Phoenix (Arizona), où la compagnie possède son siège, se disent sceptiques. "Honnêtement, je ne ferais pas attention à la publicité si j'étais malade", note Nathan Vierra, un étudiant de 19 ans. "Mais bon, si des skate-boarders peuvent vendre de la pub sur leur T-shirt, j'imagine qu'une compagnie peut mettre des publicités sur ses sacs!"

2 octobre 2006

Le Plaza, futures résidences particulières

Le celebre hotel plaza qui donne sur Central Park est depuis un moment en refection... pour en faire des "appartements de luxe". Voyez sur la photo l'image de la famille moderne avec maman qui travaille et la petite qui lui montre je sais pas quoi en jouant sur le tapis.

Tout ca dans un decor digne de Versailles question taille du lustre en cristal, avec vue sur Central Park. On ne se refuse rien, Mâdâme, quand on a quelques millions qui trainent... Uh uh uh...

Photos : Magali