30 septembre 2010

Je t'aime, moi non plus

(Attention ames sensibles, eloignez les enfants, il y a un gros mot a la fin de l'article)

Expliquez moi, parce que je dois etre trop blonde pour comprendre. Ou trop naive. Dans le petit nuage de bisounours ou je vis, l'homme est gentil, sourit a son prochain et quand il trouve un blog trop choupinou, il laisse un gentil petit mot avec plein de "like" dedans et de pouces leves. Et quand il aime pas, il passe son chemin parce que la vie est trop courte et la toile trop grande pour faire coincider toutes ses envies dans 24 heures de vie. 
Mais visiblement, hors de ma bulle, y'a de grands mechants qui sont persuades, ricanant derriere leur ordinateur, les viles, qu'ils peuvent faire autant de mal qu'une armee de Gargamels dans une journee ensoleille chez les Schtroumpfs. 
Or permettez moi de preciser que meme Azrael est un chat kro meugnon (parce que c'est un chat) et que meme si Gargamel est un grand mechant (chauve, c'est bien fait), il perd toujours a la fin (na).
Ce petit excursus manicheen et bede-esque est la pour vous rappeler que 
1. C'est mon blog, je fais ce que je veux avec mes cheveux dessus.
2. Si vraiment ca excite graveuh le petit malin de laisser un commentaire desobligeant, il va se fatiguer la main pour rien car les commentaires sont moderes par ma personne. Donc si c'est pour m'ecrire "T'es trop bete", sachez que je ne suis moi meme qu'une grande vilaine Gargamel qui fait rien que manger les vilains petits schtroumpfs et caviarde tout ce qu'elle veut. 
3. Quand je suis bien lunee, des fois, je laisse passer un commentaire borderline. Mouais. Je devrais pas, en fait. Ca excite peut etre trop le petit malin, qui, rhaaaa, n'en peut plus de savoir que son commentaire a enfin ete publie, niark niark niark. 
4. Franchement, vous z'avez que ca a faire ? Je comprends pas, en fait. Moi, quand je lis un site qui me plait pas, je passe a autre chose. Je le garde pas dans mes favoris pour me venger les jours de deprime.
Alors, bon, juste pour remettre un peu les pendules a l'heure, les petits malins qui atteingent l'extase quand leur fiel se deverse sur le clavier, je m'en fiche. 
J'ecris cet article, ouaip, et je parle d'eux, rhaaa, certes, mais enfin surtout pour les bloggeurs qui se posent la meme question que moi "publish or not publish, zis iz ze coueshtionne". 

Si certains trouvent ce post pretentieux, sachez que je ne suis pas parfaite (moi aussi, j'ai du mal a m'en remettre), je fais moins d'un 1.60 m, je prefere le chocolat aux brocolis et je sais meme pas qui a gagne la Star Ac' cette annee (si ca existe encore) ni quelle est ze couleur a porter cet hiver. 
Mais ca m'empeche pas de me dire que le monde est vachement chouette quand on m'envoie des tas de petits mots doux sur le blog et de penser que, quand meme, j'ai des lecteurs kro kro meugnons. Et tant pis pour les cons.

29 septembre 2010

Southampton en photos

Je m'etais dit que non, la niouzlettre suffirait, et puis finalement j'ai encore plein de photos de Southampton, et ca serait quand meme dommage de les laisser trainer dans un tiroir virtuel picasien sans que vous ne puissiez en profiter (ou si vous en avez marre d'entendre parler des Hamptons sur le blog, c'est probablement un bon moment pour m'ecrire une petition a ce propos). 
Revoici donc la plage "bondee" de Southampton, 
Une maison d'un "pauvre" qui a pas encore demenage a Montauk 
Et son voisin, nan mais franchement, comment c'est troooop nul d'avoir un voisin dont la maison est assez proche pour pouvoir etre sur la meme photo prise depuis la plage... 
Et pour les tres pauvres qui sont obliges de prendre leur voiture pour aller a la plage, y'a un parking. Vous voyez, les gens qui ont ces voitures sont des pauvres, dans le coin. Moi, je suis carrement indigente.
Sinon j'ai essaye de prendre d'autres maisons en roulant, mais bon, quand on roule, c'est dur de faire des photos nettes, hein...
Et puis le Southamptonien est timide : il se cache derriere des haies de trois metres de haut au bas mot, qui gachent completement mes photos.
Nan mais je vous jure... Y'a que les pauvres au centre vill(ag)e qui devoilent leur misere... 
A Southampton, meme le cinoche est beau.
Quelque part, ca me rassure de me dire que le Southamptonien et moi, on est egaux devant une chose au moins : les fils electriques qui bousillent les photos.
De la faune locale, je n'ai ose prendre des photos que des oiseaux. 
Si je ne m'abuse c'est une variete de sternes... ? Merci a l'anonyme qui a detecte les pluviers siffleurs (je me coucherai moins bete ce soir). Les humains m'ont trop impressionnee, je crois...
Bon, et puis vu ma reactivite a aller dans les endroits a la mode, attendez vous a lire un post sur Montauk d'ici 2014, pile poil quand ca sera plus haïpe du tout.

28 septembre 2010

On ne plaisante pas avec la plage

J'ai retrouve cette photo dans mon album Miamais (ca se dit ?), je pensais l'avoir deja mise en ligne, mais en fait non. C'est donc repare.
Ca ne rigole pas, sur les bords de plage a Miami :
Grosso modo, on n'a pas interet a faire le mariole sur la plage ni sur le boardwalk (en francais on dit "les planches" pour la promenade le long d'une plage, couverte de lattes de bois ?) si on ne souhaite pas visiter le poste de police le plus proche pour 24 heures sans passer par la case depart ni toucher 20,000 Euros (ni meme 20,000 USD).
Sur les plages du New Jersey, il est en general interdit de manger sur la plage (c'est autorise seulement sur le boardwalk), d'ecouter de la musique (bye bye les guetto blasters), et de boire de l'alcool. Les poubelles (alignees tous les 100 metres yards) n'empechent pas les neuneus de jeter leurs dechets par terre et ces restrictions permettent en general de conserver une plage relativement propre. En bons francais il nous est arrive de se dire "oh, ca va hein, on grignotte seulement". Eh bien un responsable est venu (gentiment) nous demander de nous deplacer sur la promenade en bois pour nous sustanter (donc on a gentiment obtempere). Inutile de dire que si on avait commence a grogner, ca aurait probablement aussi mal fini que sur le panneau explicatif miamais... 
Je pense cependant que les restrictions varient en fonction de l'endroit. A Jones Beach par exemple, on peut tout a fait manger sur la plage (mais l'alcool y est toujours interdit). A vous de verifier avant de sortir la nappe blanche, de la musique, et la bouteille de champagne, sauf si vous voulez vraiment visiter un poste de police, en maillot de bain, avec du sable entre les doigts de pieds.
Quant aux Southamptoniens, une fois revenus de la plage, ils ont bien de la chance, ils n'auront pas Jean-Michmuch torse nu en train de faire ses courses :
All persons are required to wear proper attire on our public street

Et si on ne peut pas interdire le port du marcel, on peut par contre reguler les exhibitionnistes et ceux qui pensent que faire ses courses en short-et-c-est-tout c'est bien. Ouf.

27 septembre 2010

Non d'un droïde !

Cet article n'a pas pour but de vous parler du telephone Google qui fait le cafe mieux que l'iPhone 4, mais du logiciel Poladroid que je viens en-fin de decouvrir.
Oui, parce que, nunuche que je suis, moi quand je vois sur un blog une photo facon polaroid, je me dis, han, les gens ils ont un polaroid, et ils scannent leurs photos, pfiouuuu faut etre courageux quand meme. Il faut croire que bien que j'aie arrete de faire des meches blondes sur ma tete normalement brune, mes neurones ont ete attaques en profondeur...
Ni une, ni deux, maintenant que la supercherie a ete decouverte, me voila donc a telecharger le logiciel pour le tester dare dare histoire de ne pas mourir completement cruche.
Apres installation, j'ai la petite icone sur le bureau et quand je clique dessus, j'ai un mini appareil polaroid sur mon bureau sur lequel je peux deposer une photo pour la transformer. 
Donc, hop, je clique et je depose. Ca mouline : 
Quelques instants plus tard, mon polaroid sort. Il faut maintenant attendre qu'il "seche". 
Tadaaaam, c'est fini ! 
Pour comparer des pommes avec des pommes et non pas avec des oranges, comme disent les 'ricains, revoici la photo initiale : 
Et le resultat polaroidé :
Il faudrait pas trop en abuser mais je pense que de temps en temps, quand je serai pleine de courage, vous retrouverez cet effet un peu retro sur quelques photos !

24 septembre 2010

La Jet Set Attitioude

Le week-end dernier, j'etais dans les Hamptons, le week-end qui arrive, je suis en France. Oui, juste pour le week-end, huhuhu, et pour les 60 ans de mariage de mes grand-parents, excusez du peu. 
Du coup, je peux me prendre pendant une semaine pour une jet-setteuse qui se balade dans Southampton comme dans Madison Avenue et sera dans un avion ce soir... 
Dans la vraie vie, c'est un peu moins classe : d'apres les vrais bioutifoule pipeules, les Hamptons c'est has been, maintenant il faut faire une heure de route en plus pour atteindre Montauk, je travaille sur Madison Avenue et n'ai pas les moyens d'y faire mon shopping, et avant que je voyage en premiere classe ou en jet prive pour une escapade de quelques jours, il faudra que j'epouse un homme riche (bref c'est foutu). 
Mais c'est pas grave. Parce que George Soros a toujours une maison a Southampton Southampton en septembre, c'est drolement joli. C'est probablement plus calme qu'en aout, et cela fait une vraie goulee d'air frais dans des poumons qui triment avec la pollution de New York. On dormait dans un cottage kromeugnon a cinq minutes de la plage, et quelle plage, celle ou ont ete tournes une paire d'episodes de SATC (c'est dire si c'est has been, hein, ca commence a dater), et c'est vrai qu'elle est magnifique, deserte, large, splendide face a l'ocean dont les vagues ont deferle ce week-end, fallait pas faire le mariole trop loin du bord, hein. 
Et Thomas a pris une lecon de surf avec le copain-collegue-a-lui qui nous logeait pour le week-end, enfin surtout de glisse, parce que vu la taille des vagues, encore une fois, a moins de vouloir rentrer a la maison en helico avec escale a l'hopital, le reste etait quand meme un peu ose pour un neophyte. 
Et moi, j'ai mis un doigt de pied dans l'eau, mais comme ma derniere baignade c'etait dans de l'eau turquoise, j'ai eu peur de choper une pneumonie dans la seconde et de me faire rappatrier a la maison en helico, donc, je me suis contentee de prendre des photos, constater que oulala les vagues etaient hautes et l'eau etait froide, et dormir sur la plage. Et c'etait bien. 
Le soir, attitioude pas tres jet-set, ou alors si, je sais pas, direction Manhattan pour la pendaison de cremaillere de Jennico que je ne voulais absolument pas manquer et j'ai bien fait, parce qu'on s'est bien amuses et que Thomas a presque du m'extraire du groupe de copines avec lequel je papotais pour que l'on parte... 
 
Dimanche, grasse matinee obligee, petit passage a la plage puis brunch chez Silver's, et re-plage, hein, parce que quand meme, on etait pas venu la pour rigoler. 
Un week-end comme ca donne envie d'investir dans une bicoque au milieu de la pampa, de faire des feux de bois dans une cheminee et de regarder son cheri dans le blanc des yeux en poussant un soupir enamoure apres avoir passe la journee a gambader en foret ou sur le bord de la plage... Mais toujours pas envie de tondre la pelouse, faire deux fois plus de menage, payer les impots dans une maison ou on ne va jamais et se taper la route a chaque fois. La vie est mal faite... si seulement j'avais un helico personnel pour eviter les ploucs sur la route, hein, ca ferait un peu plus jet-set, ma life. Peut etre la prochaine fois. 
Perdue dans mes reveries champetres, j'ai quand meme passe la semaine a courir au bureau mais reussi malgre tout a diner chez Ichi Umi mardi soir et a grignoter des macarons jeudi soir pour un petit evenement corporate avec des clients fideles-euh. 
Et ce soir, direction la France, cher pays de mon enfance-euh. Et je vais pas me plaindre, j'ai reussi a avoir un siege couloir...

23 septembre 2010

Tag : Question de préférence

C'est a dire celui ou on voit ca :
Ca ne me serait pas venu a l'idee mais moi en fait je crois que je prefere l'autre cote, celui ou on voit ca :
Question de point de vue... et au final je prefere qu'on n'ecrive pas sur les monuments meme si j'avoue que les gens ont de l'humour, certaines fois je reste perplexe, notamment devant ce sticker taggé sur le pont egalement : 
Le petit malin qui taggue ces autocollants est Angry Eel, apparemment un petit gars qui fait de la musique ("psychedelique / folk" selon sa propre description... hum...) et aussi des dessins (d'anguilles enervees. Bon.) Une maniere comme une autre d'attirer l'attention, et la preuve que ca marche, c'est que j'ai pris la photo et je suis allee voir sur le net ce que c'etait.
Y'a vraiment des choses etranges a New York !

22 septembre 2010

Yoshitomo Nara sur Park Avenue

Je ne connaissais pas l'artiste Yoshitomo Nara, et quand je suis tombee nez a nez avec cette gigantesque statue sur Park Avenue, j'ai soudainement eu l'impression d'etre en face d'un personnage tout droit sorti de mangas !
La photo ne rend pas justice a l'oeuvre, car prise un jour un peu gris, a l'ombre et en contre-jour (bouuuh je sais c'est pas bien). 
Monsieur Nara est japonais et habite Tokyo, a etudie en Allemagne et est expose mondialement - plus de 40 expos a lui tout seul depuis 1984, c'est pas mal ! J'apprends au passage qu'a New York, la galleriste Marianne Boesky le represente toute l'annee. Nara est influence par le pop art, et ses creations ne sont pas aussi naives qu'elles en ont l'air. Les enfants de ses sculptures et peintures tiennent souvent des armes, ou semblent etre sur le point de fondre en larmes, comme si on venait de les enquiquiner au plus haut point.
On sent clairement l'influence des mangas et dessins animes dans l'oeuvre de Nara, et aussi une part de rebellion, dixit les experts, contre la durete de la societe nippone. Certains dessins sont carrement rock'n'roll!
Monsieur Nara expose egalement au musee de la societe asiatique, sur Park Avenue et 70eme rue, avec une exposition intitulee Nobody's Fool. Si j'arrive a m'y deplacer, je vous dirai comment c'etait ! En attendant vous pouvez lire la revue du New York Times a ce sujet.
Et si vous etes curieux derriere votre ordinateur, Google Images vous donne un bel apercu de son oeuvre. Pour les New Yorkais, la sculpture sur Park Avenue sera visible jusqu'en novembre.

21 septembre 2010

Leap of Faith

J'avais envie aujourd'hui de vous faire (re)decouvrir une petite expression anglophone, qui, parmi tant d'autres, me plait beaucoup. 
Si je traduis directement leap of faith, ca veut dire "saut de foi", religieusement, on traduirait ca mieux en disant "acte de foi". Dans la vie de tous les jours, il n'y a pas de traduction litterale de l'anglais vers le francais pour cette expression, on dirait faire un pari sur l'avenir, sauter un pas de plus sans savoir si sous nos pieds, le sol sera ferme ou en fait on tombera dans une crevasse de la mort qui tue. 
Jennico m'a fait decouvrir un joli livre recemment, The Last Lecture. C'est l'histoire d'un monsieur, professeur a l'universite, qui sait qu'il a un cancer terminal et qui en profite d'une conference a l'universite pour donner ses lecons de vie. C'est loin d'etre larmoyant, c'est meme assez drole a lire, et on decouvre par la les reves d'enfants d'un adulte americain. Si lire le livre ne vous tente pas a priori, je vous suggere de faire un petit tour sur Youtube ou CarnegieMellon (l'universite ou Randy Pausch etait prof) a mis en ligne la video de sa conference. La video fait 76 minutes, en anglais, sous-titre, mais donne un bon apercu du ton du livre, meme sur les quelques minutes du debut, pour les curieux qui ont une vie apres le blog.
Et au passage, on revise des expressions qu'en tant que non anglophone, on a peut-etre entendu mais pas forcement retenu. Comme leap of faith, par exemple. Parce qu'il y a des tas de moments dans la vie ou on retient sa respiration, et on avance, pas tres sur que ca va marcher, mais allez-hop-on-y-va-en-route-pour-l'aventure-tatatataaaaa. Et ca marche autant pour gouter un plat douteux au resto (pattes de poulet, anyone ? Le truc gelatineux avec les ergots encore au bout... ), laisser carte blanche au coiffeur (on verifie quand meme qu'il n'a pas la moitie de la tete rasee et l'autre rose bonbon, hein), changer de boulot (est ce que l'herbe est vraiment plus verte ailleurs ?), choisir un cheri pour la vie (et s'il ronfle ? NDLR - Trop tard), decider de porter cette jolie petite robe vert pomme (qui va si bien au teint ?), se balancer du haut de la liane pour passer au dessus de la riviere infestee de crocodiles (pourvu que ca tienne... ?), etc.
Et l'expression Randy-Pauschienne qui en decoule : be the first penguin. Vous savez, le pingouin qui se dit faut que je saute dans l'eau, j'ai faim, y'a du poisson, mais qui sait pas bien si en plus du petit poisson dont il va se delecter, il y a un plus gros poisson avec les dents longues et la gueule ouverte, pret a se delecter du pingouin qui va sauter se jeter dans la gueule du loup poisson. Mais bon, il a faim, il ferme les yeux, il croise les doigts (ouais, bon, ca va hein, je sais bien qu'il a pas de doigts mais c'est pour l'image), et il saute. Et s'il se fait pas bouffer tout de suite, ses petits copains vont suivre. Ben voila, etre le premier pingouin, c'est oser faire ce que les autres n'ont pas ose, au risque de se prendre mechamment les pieds dans le tapis, ou bien de revenir victorieux avec son poisson sans s'etre fait bouffer.
Genre, le premier gugusse qui a ete dans l'espace devait quand meme se demander si malgre les tests faits sur terre, il allait revenir entier, vivant, ou pas. La premiere fois que vous etes monte dans l'avion pour aller a Tombouctou pour un sejour roots ou juste a New York pour y vivre quelques mois ou quelques annees. Bon, la, ok, vous etes peut etre pas le premier pingouin, mais des fois, ca fait tout comme...
Donc si vous m'entendez parler de pingouins maintenant ou de leap of faith, vous saurez que je ne vais pas demenager en Antarctique ou soudainement me lancer dans de grandes explications theologiques...

20 septembre 2010

De la peau de pneu en pot

Il a fallu que je le voie pour le croire...
Il y avait la semaine derniere au World Financial Center (just a cote des Freedom Towers en construction, voui) un petit salon de l'automobile. 
Eh bien figurez vous que pour faire chic et genre c'est-un-pilote-de-course-qui-a-gare-la-voiture-au-frein-a-main, on dessine sur le trottoir les traces de pneu a coup de peinture... 
Une nouvelle version de street art temporaire, en quelque sorte. Et vous voyez, le Monsieur s'applique, et il a meme un dessin de base pour lui servir de modele, ca rigole pas, hein. 
Je n'avais jamais vu ca auparavant. Et vous ?

17 septembre 2010

Célébrations et commémorations

Saviez vous que vendredi dernier, pour l'ouverture de la Fashion Week, c'etait Fashion Night Out a New York ? Ben moi non. Du coup, quand je suis sortie du bureau vendredi soir sur Madison Avenue, j'ai essaye de compter le nombre de omaillegodes perchees sur des talons improbables, et puis j'ai arrete. 
A la place, j'ai fait quelques photos, c'etait beaucoup plus parlant... 
Tapis rouges, grosses voitures, champagne et talons hauts, c'etait bien le mot cle de la soiree. 
Quant a moi, je me trouvais bien habille vendredi matin quand j'ai quitte la maison, mais en fait, vendredi soir, je me sentais un peu terne, une fois mise en concurrence avec toute cette faune fashionistique... 
Et pour ceux qui se demandent, nope, je ne suis pas rentree, car sur Madison Avenue, il fallait etre un VIP sur une guest-list pour pouvoir acceder au Saint Graal !
Saviez vous que samedi dernier, y'avait des ceremonies pour la commemoration du 11 septembre 2001
Ben moi, oui. Mais ca ne m'a pas empeche d'aller bruncher chez Southwest NY, c'est a dire juste a cote du site...
Saviez vous que, du coup, j'ai meme ose festoyer mon n'anniversaire a la maison samedi soir ? Eh oui. J'ai ose. Une tripotee d'amis m'a officiellement tenu la main pour que je souffle les bougies de ma derniere vingtaine (ca va faire mal l'an prochain). 
Des filles :
Des garcons aussi :
Et du coup, j'ai fait plein de gateaux pour l'occasion. Meme que Jennico les a pris en photo. Et que, evidemment, j'avais prevu trop large, et que du coup, tous les z'invites sont partis avec des bouts de gateaux et des cookies. Donc, desolee, je pourrai pas vous en envoyer par Fedex. Mais sachez que c'etait bien. C'etait emotionant. J'ai eu plein de cadeaux. C'etait dur de se lever le lendemain matin. 
Dimanche, j'ai fait une excursion ikea pour aller m'offrir un miroir avec le bon d'achat offert la veille au soir par les keupines, et comme il faisait super moche, ensuite, je me suis nichee dans le canape en essayer de me concentrer sur autre chose que la pluie, dehors (admirer le plafond ca aide pas mal a s'endormir mediter en fait).
Lundi, Charlotte a gagne le livre d'aquarelles du concours de septembre. Lucky girl... C'est un tres joli livre. Les impressions de New York sont beaucoup plus personnelles que des photos... ca donne une certaine douceur a des quartiers comme Times Square qui sont un peu clinquants ou durs a l'oeil. 
Mercredi, j'ai dechaine les foules en vous montrant un cliche de la nouvelle american beauty. Je re-precise a l'occasion que le debat est centre sur la societe de sur-consommation, et que le surpoids en decoule mais n'est que la face visible de l'iceberg, avant que vous ne vous crepiez le chignon par commentaires interposes... 
Et jeudi, surprise, les mots cles... Inutile de dire que c'est mon petit moment favori de la semaine, aller regarder quels mots cles ont fait cheminer des gens perdus sur la toile jusqu'ici, alors qu'ils ne cherchaient visiblement pas ca au debut ! 
Le week-end qui arrive, well, rien de precis pour l'instant, mais peut-etre tout plein de choses, bref, affaire a suivre, pour l'instant on est encore un peu undecided, mais pas de panique, on trouvera de quoi s'occuper...