26 février 2005

Et hop, une semaine de plus en moins

Une nouvelle semaine de stage touche déjà à sa fin. Ce n'’est pas les feux de la rampe ni l’'agitation new-yorkaise, mais, qui l'’eut crû, à Reims aussi, on s’'occupe.
Lundi, j'’ai planché sur mon projet d’'adaptation de la Guerre des Moutons à une course effreinée dans le vignoble champenois. A cet effet, j’'ai eu le plaisir de pouvoir discuter avec l’i'llustrateur, François Bruel, joyeux luron qui espérait déjà se faire payer en liquide… « hips » disait-il. Et avec l’'auteur, ancien Marnais, charmant et enchanté de l'’idée. On travaille dessus. Il s'’agit maintenant de trouver quelqu’'un pour éditer les jeux, ahah ! C'’est tout de suite moins drôle. Explication : généralement, les éditeurs de jeux acceptent de réaliser des commandes à la carte. A condition qu’'ils éditent *leurs* propres jeux. Et pas des jeux éculés type jeu de l’'oie, par exemple. Donc le projet ne les intéresse pas vraiment… Galère, donc, pour se tourner vers d’'autres entités qui travaillent le bois !
En parallèle, encore pas mal de petites choses, pour l’'instant, mais rien qui ne me fasse encore vraiment peur. Il faut avouer qu’'après avoir passé des heures à essayer de classer de manière relativement logique les dossiers Chanel et autres d’'Emilie, la présidente de Wathne, j’'ai été vaccinée. Surtout sachant qu’'elle me demandait ensuite quelques semaines après de lui les reranger de manière différente parce qu'’elle ne trouvait rien. SAUF que je n'’étais ni sa secrétaire, ni son assistante, ni sa stagiaire. C’'est ma boss de l’'époque qui a dû, un matin, aller taper du poing sur la table pour qu'’on cesse de me déléger ces tâches ô combien délectables.
Bref. Tout ça pour dire que pour l’'instant je ne suis pas martyrisée, je ne fais ni photocopies ni café ni distribution de courrier ou tourneuse de pages de calendrier comme Amélie Nothomb au pays des Fourmis.
Donc je disais. Je travaille aussi sur la finition des dossiers de presse de Piper-Heidsieck, les différentes cuvées. L'’idée est de les reformater, les harmoniser, et à terme, trouver un éditeur pour les réimprimer (logique). Donc je fais des demandes auprès d’'imprimeurs pour avoir des devis. On tombe sur des mégalos qui vont font une fleur en voulant imprimer 400 exemplaires d’un livret de 12 pages pour quelques 6000 euros (oui, j’'ai bien écrit six mille euros) et d’autres, plus raisonnables, heureusement !
Jeudi prochain, je suis en promenade à Paname, pour participer à des briefs d'’agences de communication au siège de Rémy Cointreau, en prévision de la préparation de Vinexpo. Parisiens si vous me lisez, et selon mon planning, on pourra peut-être envisager de déjeuner ensemble.

Hors boulot, une semaine plutôt calme, sans sorties particulières, mais ma vie sociale prendra plus d’'ampleur la semaine prochaine, avec le retour des Supdeuks à Reims-plage, fin des vacances oblige (héhé).
Hier soir Thomas est arrivé à Reims pour un court séjour - jusqu’à samedi. On s’'est fait un petit dîner à la maison, puis on a joué à la Guerre des Moutons et Camelot. Bien mais pas top, parce que j’'ai perdu aux deux, et ce n’'est pas faute d’avoir lutté jusqu'’à la mort !
Note aux gourmets - pour l’'occasion on s’'était pris une bouteille de Rosé Sauvage Piper-Heidsieck. Ce n'’est pas par chauvinisme, mais sincèrement, ce champagne est trèèèèès bon. Bien fruité, très frais, avec une jolie robe d’'un orange soutenu et des bulles bien fines.
Ok, j’arrête de parler boulot !

22 février 2005

Petite et fière de l'être

Ma « grande » amie Spaceruler fait partie de cette merveilleuse catégorie d’'habitants de la planète qui… ne dépassent pas le mètre soixante, ou alors si, mais en trichant, avec des hauts talons et un chignon cathédrale.

C'’est avec délectation que j'’ai donc lu dernièrement sur son blog un article consacré à la petitesse… Dans la série « les 20 bonnes raisons de… », la demoiselle vous donne un aperçu de 20 bonnes raisons d’'être petite. On le retrouve ici !

Et, aux grandes asperges qui liraient cet article en se gondolant derrière leur écran d’'ordinateur, je ne leur dirai qu'’une chose : OUI, je suis contente d’'être petite. Moi je n’'ai jamais les pieds qui dépassent du lit, na !

20 février 2005

Une semaine mouvementée

Du mouvement cette semaine… qui m'’a vraiment changé de Maizeray-plage.
J'ai commencé mon stage chez Piper Heidsieck lundi. Les deux premiers jours, ce n'était pas vraiment transcendent : essentiellement de la lecture de revues spécialisées sur les vins, les champagnes, etc... pour faire de la pige et "sentir" le style des Maisons : on ne communique pas pareil chez Veuve Clicquot, Moët ou Piper. Grosso modo, j’'avais une pile de magasines du dernier trimestre 2004 sur les vins, la gastronomie et le champagne, à lire. Sympa une demi-journée, pas vraiment « thrilling » deux jours entiers. Des articles sympas, pourtant. Notamment dans le dernier Guide Le Figaro consacré à la gastronomie et au champagne, un article qui narrait la rencontre de Gérard Boyer (l’'ex chef des Crayères, restaurant très haut de gamme à Reims) avec Martin Beratasegui, chef du Kursaal à San Sébastien où j’'avais été déjeuner avec mes parents. Les deux sommités se délectaient de champagne millésimé avec du jambon pata negra et fromages locaux, une combinaison que je n’'aurais pas osée.
Mercredi ma boss qui navigue entre Paris et Reims est revenue, et m'a expliqué des choses plus intéressantes en me laissant prendre le lead sur quelques dossiers déjà. J'ai le plaisir de superviser l'exécution de la Lettre Piper-Heidsieck n°2 qui doit sortir fin février dernier carat ! Ce matin j'ai briefé l'agence de communication qui se charge de la mise en page et de l'impression. Ils ont déjà travaillé dessus, mais y'a pas mal de retouches à faire. Amusant : moi la p'tite stagiaire qui briefe un quidam de 40 ans pour lui dire ce que la marque attend !
Jeudi après-midi, plus sympathique : visite des caves. Strass et paillettes du côté de Piper-Heidsieck, très lié au cinéma puisque champagne fournisseur officiel du festival de Cannes, par exemple. Et dégustation de Piper Heidsieck brut. Pas mal. Ensuite, descente dans les caves de crayères (craie de Reims) de Charles Heidsieck, une visite "non officielle" cette fois-ci puisque les caves Charles H. ne sont normalement pas ouvertes au public ! J'y ai vu des jéroboams (3L) de Charles Heidsieck Millésime 1981 (mon année de naissance, et paraît il une belle année en champagne) et des bouteilles à pas moins de 600 euros, reposant tranquillement à 20 mètres sous terre. Impressionnant ces mers de champagne, jusqu’à 60000 bouteilles par crayère : des murs entiers de bouteilles sur lattes. Après cela, retour sur le plancher des vaches, et passage au Manoir Charles Heidsieck pour une dégustation de Charles Brut, mis en cave en 2000 (qui n’est pas un millésime) et de Charles Millésimé 1995. Très bon, je dois dire. Mon seul regret ? On ne termine pas son verre, et tout ce bon vin vole à la poubelle… Quel gâchis !
Vendredi, échanges avec l’'agence de relations presse de Piper-Heidsieck pour les faire retravailler le dernier dossier de presse concernant le Rosé Sauvage qui vient de sortir. Et l'’après-midi, j'’ai commencé à plancher sur le coffret de Noël qui sera mis en vente pour Charles Heidsieck : un coffret de jeux en bois. Je travaille donc pour remodéliser une version « en champagne » du jeu de l'’oie. Et aussi sur l’'éventuelle adaptation de la Guerre des Moutons en « course au vignoble » ou quelque chose du style. C’'est ludique : j’'ai carte blanche pour créer les règles du jeu de ces deux versions. A ma charge ensuite d’'avoir les devis des éditeurs de jeu pour la réalisation !
Je travaillerai donc en partie sur cela la semaine prochaine. Et dire que je suis payée pour ça ;)

18 février 2005

Le battement d'ailes du papillon

Il y a des jours comme ça, où tout bascule en un instant. Je vais vous raconter une histoire, un petit conte moderne.
Il était une fois une jeune fille bien sous tout rapports, cela va sans dire, qui allait commencer un stage à Reims, ayant *enfin* terminé sa scolarité. Il fallait donc pour ce faire qu’'elle emménage dans l’'appartement qu’'elle avait eu d'ailleurs bien du mal à trouver. Ce matin là, c’'était un dimanche, elle s’'en souviendra certainement toute sa vie, elle se leva anxieuse : ses parents lui avaient pourtant bien dit qu’'ils n'’envisageraient pas de traverser un bout de France, remorque au vent et à la pluie. Et ce matin là, il ne pleuvait pas. Non. C’était pire : il se mit à neiger comme jamais. Résignée à camper dans son futur appartement, elle traînait sa bouderie dans la maison de ses parents comme d’'autres ne lèvent pas les pieds lorsqu'’ils marchent, lourdement. Son père, malgré tout, prépara la remorque. Elle finit par l’'aider, maigre espoir, à force de bâches en plastique censées protéger son lit des intempéries de l’'après-midi. Cette tâche à peine terminée, elle quitta le garage et rentra dans la maison. Elle fut agacée de voir qu’'une petite voiture stationnait devant la maison : il était presque 14 heures et ils n’'avaient toujours pas déjeuné. Quel intrus pouvait bien venir comme ça un dimanche à 14 heures, dans la Meuse ? Elle ne connaissait personne ayant une 206 rouge immatriculée 75. Elle alla donc ouvrir, un masque d’'indifférence sur le visage. La voilà donc à la porte et nous retenons notre souffle en même temps que ses neurones.
Elle vient d’'ouvrir et elle a l'’impression que c'’est Lui. Mais ça n’est pas possible, parce que son chéri est à New York, certainement encore en train de dormir à cette heure précise de la journée, de l’'autre côté de l’'Océan. Ses neurones essaient de comprendre, et abandonnent, pour se mettre en état d’'alerte maximum : cordes vocales ? Parées. Sautillement ridicule ? Paré. Petit élan pour aller se jeter dans ses bras ? Bon, ben le temps qu’on l'’écrive, elle y est déjà.
Dans un moment d'’égarement passager, il a booké un aller-retour en avion pour une journée avec elle, en France, comme ça, juste parce que c’était la Saint Valentin le lendemain et qu’'il avait une envie folle de la voir.
Alors, accessoirement, puisqu’'il était là, il a profité du déjeuner tardif et a joué l’'esclave une bonne partie de l'’après-midi pour le déménagement : chargement de la voiture, roulage sous la pluie, la neige et le grésil (eh oui…), déchargement de la voiture, mise en place des meubles dans l’'appartement.
Et le soir, alors que ses parents à elle rentraient, fatigués de cette après-midi chargée, il l’'a emmenée dans un très beau restaurant de la région.
Le lendemain, elle commença son stage. C’'était la Saint Valentin. Il neigeait toujours et elle n’'était plus en vacances mais ça n’'était pas très grave. Au moment où elle écrivait cette histoire sur son ordinateur, il était déjà reparti depuis longtemps, dormant comme il pouvait, coincé certainement entre deux individus nord américains d’'opulente corpulence sur le siège d’'un avion. Elle avait du mal à y croire, et pourtant…

Je ne sais pas vous mais moi, des histoires pareilles, je n’'ai jamais vu ça que dans les films, et encore, plutôt du genre comédies romantico-gnan-gnan du type elle l’'aime il l’'aime la vie est belle. Dans la réalité, la vraie vie qui ne fait pas de cadeaux, jusqu’'ici, j’avais plutôt l'’habitude de prendre une grande baffe dans les dents, et de ravaler mes larmes. Mais parfois, un battement d’'ailes de papillon à New York crée d'’étranges tourbillons dans la Meuse.

Moi, petite fille, trop nourrie aux contes de fées, et désenchantée par la vague Bridget Jones, me voilà surfant sur un petit nuage, plein de u et d’accents circonflexes dessus…

12 février 2005

Qui croyait que la vie n'était pas trépidante dans la Meuse ?

Comme cela fait depuis juin 2003 que je n’ai pas eu d'’appartement à meubler en France – et pas d’'appartement tout court en France – toutes mes affaires étaient éparpillées dans des cartons étiquetés dans la grange à Maizeray. Facile me direz-vous, de retrouver et de remporter. Oui, mais est-ce que pour six mois on a vraiment besoin de ces 6 petits bols chinois, cinq verres à pieds, trois flûtes à champagne et douze assiettes plates ? Sans compter les fourchettes à dessert, baguettes chinoises, plats divers et variés… Evidemment, pour trouver les assiettes blanches, il faut sortir le carton intitulé « vaisselle » et qui pèse son poids. On enlève la poussière à force d'’éternuements compulsifs, on retire délicatement le ruban adhésif qui pour une fois a décidé de coller sur tout ce qu’il peut. On ouvre. Et sous les assiettes bleues (à soupe et à dessert), on retrouve enfin, enfouies sous à peu près quatre éditions de Libération, les assiettes blanche incriminées.
C'’est mieux que Noël. Le papier journal calfeutrant gomme les contours des objets, et on déballe frénétiquement, là, un verre mesureur, ici une tasse Guinness. On tâche d’'évaluer ce qui reste dans le carton d'’origine qu'’on referme consciencieusement et on va le ranger – il pèse un tout petit peu moins lourd maintenant, mais tout de même ! Et puis on optimise l’'utilisation de l’'espace dans un autre, qui, celui-ci, partira à Reims.
On retrouve ainsi les couverts, une planche à découper et une crêpière. De l’'autre côté la petite tasse qu'’on affectionnait tant et des cuillères à cocktail.
Que d'’émotion, mes amis, que d'’émotion…

11 février 2005

En plein dans le complexe de supériorité

C’est l’année du coq, et c’est bien français, mais n’est-il pas le seul animal qui chante encore lorsqu’il a les deux pattes dans le fumier ?

Voilà un petit florilège de petites histoires qui circulent chez nos amis les belges et suisses.


Comment fait un Français pour se suicider ?

- Il se tire une balle à 15 centimètres au-dessus de la tête en plein dans son complexe de supériorité .......


Comment appelle-t-on quelqu'un qui parle trois langues ?

- Un trilingue..

Comment appelle-t-on quelqu'un qui parle deux langues ?

- Un bilingue.

Comment appelle-t-on quelqu'un qui ne parle qu'une langue ?

- Un Français.


Pourquoi les Français aiment-ils tant les histoires belges ?

- Parce qu'elles les font rire trois fois : La première quand on les leur raconte, La deuxième quand on les leur explique, et la troisième quand ils les comprennent.

Pourquoi les français ont-ils le dos qui pue ?

- A force de péter plus haut que leur cul.


Pourquoi en France, dit-on : "Aller aux toilettes", alors qu'en Belgique, on dit : "Aller à la toilette" ?

- Parce qu'en France, il faut en faire plusieurs avant d'en trouver une propre.


Après avoir créé la France, dieu trouva que c'était le plus beau pays du monde. Ca allait faire des jaloux. Alors, pour rétablir l'équilibre,il a créé les français.

Pourquoi les français boivent toujours la tasse quand ils nagent?

- Parce que même dans l'eau ils sont obligés d'ouvrir leur grande gueule.

Vous savez comment on fait pour sauver un français de la noyade ?

- Non, ben tant mieux.


Quelle est la différence entre Nelson Mandela et un membre du gouvernement français ?

- Nelson Mandela a été en prison AVANT d'être élu.

Pourquoi les français ont-ils VRAIMENT des raisons d'être fiers d'être champions du monde ?

- Parce que c'est bien la première fois qu'ils arrivent à baiser les Brésiliens ailleurs qu'au bois de Boulogne

Adieu RMS, cruel monde du travail me voilà !

Ce vendredi matin à 8h30 m'’a vu trembler de peur à l’'approche du sujet d'’ingénierie financière. Gloups. Mais le sujet était plus viable que je n’'en avais peur. Trois questions au lieu d’'une, déjà, et puis une partie sur la gouvernance d'’entreprise prévisible et relativement facile. Pour le second examen de la journée, on avait droit, je cite à nos « notes personnelles prises en cours ainsi que support de cours » pour répondre aux questions. Donc à moins de sortir son neurone de blonde, on peut valider cette partie les yeux presque fermés.
Fait amusant, Reims Management School a dorénavant décidé de faire passer ses examens comme un baccalauréat, avec petites étiquettes collées sur les tables, par ordre alphabétique, et sortez moi un pièce d'’identité siouplé. Des fois qu’on envoie son crack en finance de grand frère, petit cousin ou trader en vacances plancher à sa place.
Une petite larme émue en rendant les copies, car c'’était le dernier examen de mon dernier cours à RMS, donc à moins, je le répète, que mon neurone fétiche ait pris le dessus durant ces trois heures, je n’'y remettrai plus un orteil. Pfuit, une nouvelle page tournée… Etrange impression.
Je commence donc lundi mon stage, j’ai trouvé mon appartement, la vie est belle (sous la pluie). En sortant d’examen un peu en avance sur le coup de 11h30, je me suis précipitée à l’'arrêt de bus (le H, pour les intimes rémois) en espérant ardemment que le prochain ne tarderait pas trop, histoire d’'arriver centre ville avant midi et de pouvoir signer le bail de l’'appartement, sinon il fallait qu’'on attende 13h30, réouverture de l’'agence, avec mes parents. Mission impossible ? Mais non ! J’'y suis arrivée à 11h56. L'’agence est en tout cas mieux renseignée que les RG sur ma famille. Comme je ne suis pas salariée, il a fallu que mes parents se portent garants et fournissent : une copie du dernier avis d’'imposition, des trois derniers bulletins de salaire, de la dernière facture EDF ou de téléphone, et une copie de la dernière taxe foncière (ou quittance de loyer). Evidemment avec copie d’'une pièce d’identité et un RIB, au cas où je sois totalement insolvable. Si avec tout ça ils n’ont pas de garantie… En tout cas, à midi, mes signatures et initiales apposées à peu près sur toutes les copies de toutes les pages du bail et état des lieux, on avait les clés et le sourire aux lèvres. Terminé. Il ne reste plus qu’à s’'amuser avec la Caisse d’'Allocations Familiales pour obtenir l’'ALS et faire du coup baisser le loyer (héhéhé).
Suite de mes aventures et déménagement demain, pour varier les plaisirs !

10 février 2005

Le fameux questionnaire

Pour faire plaisir à Trazichou, le fameux questionnaire qui hante éternellement les boîtes aux lettre e-mailesques, enfin en ligne. Certes je brise la chaîne, mais est-ce si grave ?

1- PRENOM : Dolce

2- DATE DE NAISSANCE ET LIEU: 3 septembre de l’'an de grâce 1981, il paraît que ça tombait un jeudi cette année là, et c’était encore la St Grégoire pour ne point varier d’un iota.

3- PSEUDO : Dolce Vita, Dolce pour les intimes.

4- CELIBATAIRE OU DEJA PRIS : Théoriquement avec mon Thomas, pratiquement avec mon oreiller rémois en ce moment, de l’autre côté de l’'Océan (*soupir*)

5- J'Aime: des tas de choses ! Pour ceux qui auraient pas compris mon Thomaaaas (mais je triche ce n’'est pas une chose), mon papa, ma maman, mes chiens, mes amiiiiis (ok, ce ne sont pas des choses non plus), mon oreiller, la sieste, le cinoche, la bonne bouffe, les livres divers et variés mais surtout les romans, les bijoux (hint), flâner, aller tremper mes doigts de pieds dans l’'eau de mer même en plein hiver, le bruissement du vent dans les feuilles.

6- OCCUPATION PREFEREE A LA FIN DE LA SEMAINE : en ce moment ? Etreindre mon oreiller les yeux fermés en position fœoetale.

7- ANIMAL PREFERE : Le tatou. (Et pourquoi pas d’'abord ?)

8- ACTIVITES FAVORITE QUAND VOUS N'ETES QU'ENTRE FILLES/GARCONS : Je pourrais plagier Trazichou et dire « causer montants compensatoires et loi des débouchés de JB Say (quel con ce JB.) ».

9- TA MARQUE DE VETEMENT PREFEREE : euhhhhh alors là, vous me posez une colle. Pour faire chicissime je vais dire les cachemires d’'Eric Bompart.

10- TON STYLE DE MUSIQUE PREFEREE : Hum la salsa, le mérengue, une prédilection pour The NuYorican Funk Experience et la BO de Chicago The Musical en ce moment.

11- TA RADIO PREFEREE : France Inter, à midi et demi en semaine pour les chroniques télé de Guy Carlier, à 11h le samedi pour les Pipelettes (si je ne m’abuse pour l'’horaire). J’'aimais bien Fip pour bosser mais maintenant je suis souvent sur RTL2.

12- TA CHANSON PREFEREE : en ce moment, je dirais « All that jazz » de Chicago. Mais ça change au gré du vent.

13- CHANTEURS ET CHANTEUSES PREFERES : Oulaoula… On va trier et en dire quelques uns au hasard parce que sinon, on en a pour des heures. Jean-Jacques Goldman, Café Quijano, Alain Souchon, les Beatles, Saint Germain, Eric Clapton, The NuYorican Funk Experience.

14- CHAINE TELE PREFEREE: RTBF1, chaîne belge qui a généralement une programmation cinématographie pas trop mal en semaine.

15- TON MAGAZINE PREFERE: Attention ça vole haut : Cosmopolitan ! Et pour être sérieuse : Stratégies.

16- TON LIVRE PREFERE : J’'en ai plein ! Difficile de choisir. Cédant à la tentation de la facilité, je dirai « Ensemble c’'est tout » d'’Anna Gavalda.

16bis- FILM PREFERE: Chaos de Coline Séraud (mais son nom ne doit pas s'’écrire comme ça).

17- TON MENU PREFERE: Alooooors au hasard, un menu qui pourrait être pas mal du tout… Mettons : terrine de foie gras, à peine cuite. Du saumon cuit à l’'unilatérale, petits légumes. Bavarois à la framboise et the. Plateau de fromage éventuel !

18- TA CREME GLACEE PREFEREE : caramel…

19- BOISSONS ALCOOLISEES PREFEREES : le champagne, pour rester classique. Un Cosmopolitain pour faire glamour…

20- TA COULEUR PREFEREE : Le bleu. Quoique ces derniers temps le rouge bordeaux et le jaune, aussi.

21- QUEL EST TON CHIFFRE PREFEREE : trois. Je sais pas pourquoi, mais le trois.

22- TA CITATION PREFEREE : « Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s’habitueront », de René Char

23- AS-TU UN SERIEUX PENCHANT POUR QUELQU'UN : voui, c’est mon Thomaaaaas  rien qu'’à moua.

24- QUELLE PERSONNE SYMBOLISE TON IDEAL FEMININ/MASCULIN : Physiquement parlant strictement, je dirais Vincent Elbaz et Marie Gillain.

25- A TON AVIS, QUI PEUT SECRETEMENT T'AIMER : hum… J’'ai bien ma petite idée là-dessus, mais je ne l’'écrirai pas ici !

26- A QUI LAISSERAIS-TU LIRE TON JOURNAL SECRET SI TU EN AVAIS : à personne, sinon ce ne serait plus un journal secret.

27- LA PERSONNE LA PLUS DINGUE QUE VOUS CONNAISSEZ : Moi, peut-être, je suis assez déjantée comme jeune fille ! Trazichou se défend, aussi…

28- TES DEUX COPAIN/COPINE QUI FORMERAIENT LE MEILLEUR COUPLE : Je suis pour la paix des ménages, alors je dirais sans hésiter : Fanfan la Tulipe et… Arnulfe ?

29- LE SENTIMENT LE PLUS NUL QUI EXISTE : l’'indifférence.

30- LE SENTIMENT LE PLUS BEAU QUI EXISTE : l’'amûûûûûr, avec plein de u et d’accents circonflexes.

31- LA CHOSE DONT TU TE SENS LE PLUS FIER : Peut-être avoir ma chronique sur EntreNewYork.

32- SI TU ETAIS UN ANINAL : un chat, pour passer des heures à lézarder sur le rebord d’une fenêtre au soleil.

33- SI TU POUVAIS VIVRE A UNE AUTRE EPOQUE : Celle des aventuriers partis à la découverte des ruines égyptiennes. Celle des colons anglais s’'expatriant en Inde. Les folles années 20 aux Etats-Unis.

34- NOMBRE DE FOIS OU TU TE REGARDES DANS UNE GLACE DANS LA JOURNEE: à chaque fois que je passe devant, et quand on aime, on ne compte pas !

35- A QUOI PENSES-TU AVANT DE T'ENDORMIR : Ah Morphée, pour me faire oublier enfin les sévices de la finance que je subis chaque jour en ce moment.

36- LA CHOSE QUE TU EMMENERAIS AVANT TOUT SUR UNE ILE DESERTE : Thomas (ok, c’est pas une chose, je triche encore mais bon, j'’ai le droit, na), des livres, un oreiller, mon baume pour les lèvres.

37- TA CHAMBRE PREND FEU, QUE SAUVES-TU AVANT TOUT : mon oreiller, je viens d’en parler ! Non mais. Alors, on ne suit pas ?

38- EN TERME DE CHARME (personnalité intellectuelle), SUR 10, QUELLE NOTE TE DONNERAI TU : Si j’étais égocentrique, je dirais 10 mais soyons réalistes alors mettons 9.5

38bis : EN TERME DE CHARME, SUR 10, QUELLE NOTE DONNERAIS TU a la personne qui vous a envoyé ces questions: Je suis en forme aujourd’hui et je vais donc mettre un 7 !

39- PHYSIQUEMENT : moua ? Oula. On compte mes kilos ou pas ? Euhhhh on va dire une note moyenne pondérée de mon droit de vote double car j’ai rennoncé aux dividendes, alors 7, là ! (c'’est la finance qui suinte…)

39bis- PHYSIQUEMENT (franchise est requise en amitie !!), à la personne qui vous a envoyé ce mail ? Rhalala ça devient compliqué tout ça ! Mettons 7.5

40- A TON AVIS, QUE PENSENT LES AUTRES DE TOI LORSQU'ILS TE VOIENT POUR LA PREMIERE FOIS:  Où est-elle ? (baissant la tête) Ah pardon j’'t'’avais pas vue. (c'’qu’elle est petite et quelle tignasse !)

40bis- qu'avez-vous pense la première fois que vous avez vu la personne qui vous a envoyé ce mail ? M’'a l’'air d’'avoir envie de raconter une bêtise, c’'ui là… Suivi d'’un : bon, ben on est dans la même galère pour deux ans !

41- TA PRINCIPALE QUALITE : mon humour ? Bon. Mettons mon optimisme communicatif. *Ting* (reflet sur le sourire ultra bright)

42- EST-CE QUE TU RACONTES DU MAL DES AUTRES : moi ? Ja-mais. Je n'’oserais même pas y penser. Voyons.

43- QU'EST-CE QUI TE FAIT ROUGIR LE PLUS : un compliment, peut-être. Etre prise en « faute » ? Reste à savoir de quelle faute on parlerait.

44 -QUEL A ETE LE MOMENT LE PLUS EMBARRASSANT DANS TA VIE : Alors là je vais répondre comme les stars : c’'est ma private life.

45- CE QUI T'EFFRAIE LE PLUS : mourir seule, dévorée par des bergers allemands un soir de pleine lune. Et puis aussi les scorpions et un petit peu les araignées si elles sont grandes et velues (erk).

46- EN QUOI TE DEGUISERAIS-TU POUR UNE SOIREE DEGUISEE: en geisha ? Pas en airaignée géante en tout cas.

47- QUE FAIS TU POUR TE DEFOULER ? Je chante, je danse, je crie, je hurle, je râle, je trépigne, je finis pas énerver tout le monde, et ensuite seulement je me calme.

Attention on va passer directement à la question 54 et là, personne ne sait pourquoi.

54- LE MOT QUE TU DIS LE PLUS SOUVENT : « C’est mignoooonnnn. Mais bon, moi, j’'dis ça, j’'dis rien, ch'uis d’'la campagne, alors… » et cette semaine « j'en ai marre de la finannnnnce »

54bis-LA BLAGUE LOURDE QUE TU FAIS LE PLUS SOUVENT : Moi des blagues lourdes ? Jamais. Franchement. Ce serait par totale confusion. Confusion, au fait, en combien de mots ?

55- TON HUMEUR EN CE MOMENT : quand est ce que termine ce fichu questionnaire ???? Ca m’'énerve ! Sinon, je suis fatiguée, aussi.

56- OU SERAS-TU EN 2010 : certainement devant mon ordi en train de répondre à ce questionnaire à la c.. (censure automatique) si ça ne finit pas bientôt !

57- COMBIEN D'ENFANTS AIMERAIS-TU AVOIR PLUS TARD : Pour l’'instant je les ai tous noyés, alors on verra plus tard s’''il y a des survivants.

58- SI UN JOUR TU DEVIENS CELEBRE, CE SERAIT DANS QUEL DOMAINE : PDG de l'Oréal parce que je le vaudrai bien mais ce serait abusé, vraiment. Ecrivain, j’'adorerais.

59- QUELLE EST LA VOITURE DE TES RÊVES : la Batmobile qui évite tous les embouteillages, et permet aussi de se garer où on veut, comme on veut, et même sans faire de créneaux.

60- T'ENTENDS-TU BIEN AVEC TES PARENTS : Ils m’'entendent, je les entends, parfois on s’'écoute, bref c’'est l’'entente correcte et dans l'’ensemble ça va plutôt pas mal.

61- QU'EST-CE QU'IL Y A SUR TON TAPIS A SOURIS : j’'en ai pas-euh ! Car souris trackpoint® made by IBM.

62- QUELLE EST LA PREMIERE CHOSE A LAQUELLE TU PENSES LE MATIN AU REVEIL: « déjà ? » suivi de « quel jour on est, déjà ? »

63- AS-TU UN TIC OU UNE MANIE: oui, plein ! Je me gratouille le bout du nez, je finis par me mordre la lèvre inférieure quand je réfléchis, je passe ma vie à me tartiner de baume pour les lèvres…

64- COMBIEN DE SONNERIES LAISSES-TU AVANT DE REPONDRE AU TELEPHONE: le moins possible, à condition que je l’'entende.

65- DORS-TU AVEC UN ANIMAL EN PELUCHE : oui, un renne de Noël ! Et on ne ricane pas, dans le fond. Non mais…

66- SI TU POUVAIS TEINDRE TES CHEVEUX DE N'IMPORTE QUELLE COULEUR, LAQUELLE SERAIT-CE ? Blonde, pour reposer mes neurones, ça leur ferait du bien, non ?

67- SI TU POUVAIS AVOIR UN TATOUAGE, CE SERAIT QUOI : un motif indien au henné sur le dos de la main, ou sur le pied. Rien de persistant, donc… Rien que de penser à la douleur, ça me fait frissonner !

68- QU'IL Y-A-T-IL SUR LES MURS DE TA CHAMBRE ? Dans mon futur appartement, pour l’'instant, uniquement du papier-peint ! Glamour, hein ?

69- QU'EST-CE QU'IL Y A DESSOUS TON LIT : On dit « Qu’'y a-t-il sous ton lit ». Pour l’'instant de la moquette je crois. C'’est déjà pas si mal.

70- A QUELLE HEURE TE COUCHES-TU : dès que j’ai terminé de répondre à la question 312 de ce questionnaire. Et dans la vraie vie, généralement avant minuit, mais il m'’arrive souvent de lire bien plus tard…

71- LA RESOLUTION ESSENTIELLE QUE TU AS PRISE EN DEBUT D'ANNEE : Trouver un job, arrêter de faire des bêtises, ne plus répondre aux questionnaires débiles qu’'on m'’envoie par Internet.

72- KILO(S) A PERDRE : Oui, je devrais faire ça un jour, mes pantalons en seraient ravis.

73- KILO(S) A PRENDRE : Non, ça ira, je vous remercie, mais c’est gentil de proposer en tout cas.

74- PROF LE PLUS HORRIBLE QUE TU AIS JAMAIS EU : Monsieur Giraud, professeur de mathématiques et grand khôleur devant l’'éternel, qui nous faisait trembler en espérant l’'exercice qui allait nous faire atteindre non sans peine la barre fatidique du 10/20 à coup de sang et de larmes mêlées à la craie, en prépa.

75- A QUI RESSEMBLES-TU LE PLUS : à ma maman (sisi) et à Caroline Diamant avec les cheveux lisses (c'est-à-dire une heure par an en moyenne)

76- LA PREMIERE CHOSE QUE TU FAIS EN RENTRANT DES COURS : soupirer, lâcher mon sac, râler sur toutes les horreurs que le prof nous a fait subir et se dire que « allez, il ne reste plus que deux heures de cours dans ma vie de potache et je finirai par regretter ce temps béni ».

77- UNE BONNE CHOSE A PROPOS DE LA PERSONNE QUI T'AS ENVOYE CE MESSAGE : Eh bien, c’'est la fin du questionnaire ! On progresse… Merci, grâce à toi j’'ai eu un toit à Reims, et une soirée à remplir ce machin…

78- QUE VEUX-TU DIRE AUX PERSONNES A QUI TU VAS ENVOYER CE MESSAGE : Qui sera mis en ligne sur mon blog… Eh bien vous êtes courageux si vous avez lu jusqu’'au bout ! Moi, j’ai eu du mal à tenir pour écrire jusque là.

08 février 2005

Rhaaaaaaaaaa.... !

Rhaaaaaaaa…. Fin de ma journée de cours : neuf heures avec le même professeur qui a un débit de 1 à 2 « j’'dirais » par phrase, et dans les envolées lyriques qui peut monter jusqu’à trois ou quatre. « Alors là, j’'diras, pour la stratégie globale, j'’diras, de l’'entreprise, ben voyez, là j’'dirais qu’on parle de différenciation ». En plus c’'est de la politique générale d’'entreprise, un monument de drôlerie…

Après avoir visité huit appartements lundi dans la journée (plus un autre la semaine dernière, oui, le taudis alias Funespace), et fait à peu près toutes les agences de location de la ville, j’ai enfin fini par trouver un appartement. Ouf. Un petit F1 de 22m², sur le boulevard Henri Vasnier, juste en face de chez Piper Heidsieck. Comme ça je pourrai aller y faire une petite sieste digestive les grandes journées 
Je mailerai à ceux qui le désirent mon adresse nouvelle, ça ne sert à rien de laisser traîner ça sur la Toile.

Rien de plus pour aujourd’'hui, j’'dirais que mon neurone de blonde a trop planché pour s’'épancher plus que de raison…

06 février 2005

Rien à dire... mais quand même !

Fin de mon week-end à Maizeray, Meuse, 36 habitants, sous un joli soleil d'hiver…

Je mettrai cette semaine en ligne les photos de l’'anniversaire de Spaceruler, c’'est promis ! Sinon c’est la mort du modem 56K. (edit : done.)

Le Nouvel An Chinois aidant, c’était nems home made à midi… Ca coupe l’'inspiration des trucs pareils, on ne peut pas faire mieux en écrivant que maman en cuisinant des nems.

Tout ça pour dire, oui, que la baffouille s’'arrête là pour aujourd’hui, et je profiterai de la connexion rémoise pour me rattraper, c’'est promis.

Muxus à tous et bonne fin de week-end…

Red is not the colour of innocence

Petite semaine… J’'étais à Reims depuis mercredi et me voilà déjà de retour en Lorraine !
Mon passage éclair chez Heidsieck s'’est très bien passé. Alexandra, ma responsable de stage et chef et accessoirement responsable Relations Publiques (RP pour les intimes et tous les aficionados des sigles divers et variés) pour l’'entreprise sus-citée, m’'a accueillie presque deux heures dans son bureau pour m’'expliquer le fonctionnement de la maison, et me montrer (en exclu !) le plan de RP pour 2005. J’'en suis sortie avec un livret interne représentant les valeurs de la marque. Après avoir travaillé six semaines pour Canard Duchêne en tant que OPLV Consulting*, ça m’a rappelé de bons souvenirs, les maîtres mots revenants étant : tradition… et modernité. Je me gausse, je me gausse. Et leur leitmotiv : Red is not the colour of innocence.

Pour le reste des impondérables de ma petite semaine à Reims : la recherche de mon futur logement… Pas évident. Les studios meublés font définitivement tous moins de 20m², comme ça on n’a plus qu’'à mettre l’'étagère entre la gazinière et la fenêtre histoire d’'avoir un box pour dormir. Perso, je sais, vous allez peut-être penser que j’ai des goûts de luxe, mais ce n’'est pas New York et j’espère bien trouver un peu plus grand tout de même. Je visiterai lundi prochain deux appartements pour une collocation (rue du Barbâtre et rue des Augustins, pour ceux qui visualisent Reims). J’'ai visité mercredi soir quelque chose qui restera gravé dans ma mémoire comme le plus… pittoresque. Pour vous situer. Place Stalingrad, au bout de la rue de Vesle (rue commerçante, s’il en est, de la ville champenoise), il y a un établissement dont le nom évocateur est : le Funespace. Au dessus de cet établissement on ne peut plus respectueux, les propriétaires ont un appartement, type F5/6 qu’'ils ont visiblement l’'habitude de louer, ou plutôt laisser en pitance aux étudiants de l’'ESC Reims. La boîte aux lettres en dénote déjà, à l’'entrée : un autocollant de Midnight Excès l’'orne fièrement. Midnight Excès étant le Bureau des Elèves de Sup de Co Reims de l’'année 1999-2000 si je ne m'’abuse. C’'est juste pour situer. On accède à l’'appartement par une petite cage d’'escalier jonchée de débris divers et variées et d’'une couche de poussière dont les strates les plus basses datent sûrement elles aussi de Midnight Excès. L'’appartement, en lui-même, a dû etre sympatique fut un temps. Je pense que le linoléum a été beige clair à cette époque reculée. Le plus frappant, peut-être, c’'était la cuisine. Une couche de peinture blanche sur les murs, commençait à grisonner sous des années de tags et signatures de Supdeuks un peu fatigués en fin de soirée, du sol au plafond la cuisine entière en est couverte ! C’'est évidemment sans compter les surcouches de moutarde, ketchup et autres substances que je n'’ai pas essayé d'’identifier. Du coup je n’'ai même pas voulu voir la tête de la salle de bains… J'’ai eu trop peur. Autant dire que pour l’'instant j’'ai fait chou blanc dans ma recherche d'’appartement… ! La suite de cet épisode lundi soir ou mardi, selon mon ardeur à l’'écriture.

Hier soir, petit dîner de famille avec mon oncle et ma tante dans le coin de Manse (Meurthe et Moselle). Couchée tard et fatiguée maintenant... Et cette après-midi, fete pour l'’anniversaire de Spaceruler : une fin de semaine décidément difficile…


*OPLV Consulting : SAS dont les actionnaires principaux sont Julien, alias Trazichou, Laure, Aude et moua-même. (parce qu’'On Préfère Les Vacances)

05 février 2005

Niouzlettre sous la neige

Reims, ici Reims. Deux centimètres de neige, envers et contre tout, en ce 4 mars de l’'an de grâce 2005. C'’est à désespérer.
Oui, j'’aime la neige, mais là, sincèrement, je commence à m'’en lasser. J'’aimerais du soleil, un peu de chaleur, un petit cocktail… Non, pas de petit cocktail ? Bon, d’'accord. Alors juste le soleil et la chaleur.

En parlant de cocktail, j’'étais hier à Paris toute la journée, au siège de Rémy Cointreau, éminent groupe auquel appartiennent les Champagnes Piper et Charles Heidsieck. Rémy a enménagé mi février dans des bureaux flambants neufs, sur le boulevard Hausseman, tellement grands que l'’on retrouve sur les murs de l’'étage un plan, imaginé comme un plan de quartier, estampillé d’'un tampon « vous êtes ici ». Bientôt une boussole pour se repérer dans le dédale des couloirs…
On recevait hier trois agences de création / agencement / décoration, pour des propositions de décoration du stand Rémy Cointreau à Vinexpo. La plus amusante : Créative Spirit, proposant un « rideau de perles »… Je me gausse, je me gausse… Et l’'an prochain, que fait-on des rideaux de perles ? On le démonte et on vend des bracelets Rémy Cointreau ? Moi j'’dis ça…
Petit tour chez Wathne Paris en fin de journée pour discuter business sur le coffret de Noël Charles Heidsieck. Une bonne grande journée, donc, entamée violemment le matin pour avoir le train de 7h08, seul rescapé des grèves ! Le soir, retour au bercail vers 19h30.

Le reste de la semaine ? A travailler sur des dossiers variés : toujours la recherche des stylos publicitaires les plus chouettes possibles à un prix défiant toute concurrence (et à livrer pour avant-hier, cela va sans dire).
L'’élaboration des dossiers de presse, et les devis de réimpression.
Le suivi de la Newslettre Piper-Heidsieck. 3300 exemplaires reçus lundi après-midi, et à expédier dans la foulée aux réseaux en France mais aussi partout dans le monde, par tranche de 100 : chez Rémy Amériques, et dans le reste du réseau de distribution Maxxium : Chine, Australie, Japon, Italie, Allemagne, etc. … Evidemment c'’est après avoir tout bien empaqueté et tout envoyé pour l’'Allemagne (qui elle, voulait 500 exemplaires), qu’on s’'est rendus compte qu’on n’'aurait pas du envoyer des exemplaires en anglais vu que la Lettre est en cours de validation pour la version Allemande. Oups… Donc 500 lettres font de la voltige entre les deux pays, une fois que Maxxium Allemagne les aura reçues, ils n'’auront plus qu'’à nous les réexpédier !

Mardi soir, cours de théâtre d'’improvisation, histoire de se déchaîner un petit peu. Puis un petit dîner dans une pizzéria – cela faisait des lustres que je n'’avais pas mangé une pizza ! – et un ciné : Neverland. Johnny Deep et Kate Winslet sont remontés dans mon estime, pour cette comédie dramatique de l’'Américain Mark Forster, narrant l’'histoire de James Barrie, auteur de Peter Pan. Un joli film, vraiment.

Dans mes projets ? Reprendre les cours de salsa… J’'ai dégoté sur le web grâce à Céline –- ma colloc d'’Espagne -– quelques sites où on peut aller se trémousser le soir, prendre des cours et s'’amuser à Reims. Je teste ça la semaine prochaine !

01 février 2005

Les contingences matérielles

Bizarre bizarre…

Vous avez dit bizarre ? Comme c’'est étrange…

Ah les joies des soucis informatiques… Hier soir, histoire de gagner du temps, j’'envoie quelques bricoles sur mon blog, hop, en trois clics c'’est pesé et emballé. Et je me réveille ce matin avec un blog qui a proliféré comme les Gremlins une fois passé minuit : plus de 600 articles en ligne. Gloups. Evidemment tous les mêmes, mais pas lisibles, seulement une myriade de petits signes cabalistiques à la place.

A part cette reproduction in vivo incontrôlée de ma prose, rien de spécial ces derniers jours.

Le dossier d'’espagnol, fini, bouclé, envoyé par e-mail au prof incriminé lundi soir, enfin. Qu’'on entende plus parler de cette université espagnole que pour recevoir enfin le diplôme à encadrer, avec une petite larme émue pour l’'occasion.

D'’innombrables parties de Scrabble avec maman. Quelques mots qui resteront dans les annales parce qu’on a fait exploser le score grâce à eux : taxerai, awele, déblais.

Nos 10 kilomètres de marche quotidienne pour promener les chiens, et nous faire éliminer le gros repas de dimanche dernier (avec du fois gras à se rouler par terre).

Demain je pars à Reims sur mon fidèle destrier blanc : ici comprendre la voiture. Pour un brief avec ma responsable de stage, qui ne sera pas à Reims lorsque je commencerai ma mission. Et puis aussi pour essayer de me dépatouiller et trouver un appartement digne de ce nom à un prix raisonnable dans la ville. Si jamais des rémois me lisent : Help me out ! Pour l’'instant j’'ai une visite d’'appartement prévue lundi prochain, mais rien d'’autre, so far. Ca me ferait mal de devoir m’'adresser à une agence et d’en supporter les frais de gestion, mais je serai bien obligée de le faire si je ne trouve pas autrement. *soupir*…

Je retarde tant que je peux le fatidique moment où je vais devoir me remettre à mes cours de finance et les apprendre pour l'’examen de fin de cours... D'’autres me diront « Tout est question de motivation ». Et je leur répondrai alors : Justement !