05 novembre 2005

Entre les avions, la Corse

Niouzletter ecrite le 7 novembre mais bon, on ne va pas chipoter, ok ?
Que d’avions pris cette derniere semaine… C’en est presque affolant. Jeudi soir dernier, après le bureau, j’ai file a JFK avec mon monster de valise que mes collegues s’obstinent a appeler “une petite valise”. On voit bien que c’est pas elles qui l’ont portee dans les escaliers du metro. Humpf.
Vol de nuit, a peine 6 heures. C’est un mauvais timimg. On dine, on a a peine le temps de se caler entre ses accoudoirs et les coudes du voisin, et on petit dejeune (a 3 heures du matin pour son horloge biologique) et on sort, tout hebete. A Roissy, pour la premiere fois de ma vie, le douanier (francais) a controle mon passeport (francais) en le scannant. Les autres passagers etaient tout aussi interloques que moi. Visiblement c’est la nouvelle mode loi.
Puis, joie et bonheur dans les coeurs, acheminement jusqu’a Orly. Je me demande toujours pourquoi on n’est pas foutu d’avoir des connexions dans le meme aeroport quand on s’escrime a prendre la meme compagnie de bout en bout. Peut etre qu’il faudrait que j’ecrive a Madame Aeroport de Paris… Apres ce periple, encre une heure et demi de vol pour me retrouver sur le sol corse et voir mon brushing s’evanouir dans la moiteur de l’ile comme neige au soleil. Le retour du petit mouton prodigue aupres de ses parents !
On est passé a Loreto di Casinca pour aller chez notre charcutier fetiche, “Yoyo”, lui acheter quelques saucissons et coppa (j’en ai rapporte a New York entre temps au grand dam de la douane, nananere), bref des victuailles necessaries a la readaptation en pays francais !

La maison de mes parents. Pour l’instant elle tient encore, a l’interieur, plus du chantier que de la maison, mais on progresse. Parquets en chataigner et carrelages sont termines, les murs platres n’attendent plus que papa s’y colle pour se colorer (il a-do-re, sisi). On a l’eau et on attend que Monsieur EDF daigne certifier l’installation. Monsieur EDF si tu me lis… En attendant le chauffage, l’eau chaude et la lumiere, on se console en regardant la vue qui est epoustoufflante : les derniers contreforts de la Casinca, la plaine et la mer. Home sweet home.
L’entrepreneur de mes parents leur laisse en ce moment un petit appartement ou ils peuvent allumer le chauffage, dormir, cuisiner et tout ca, en vrac. C’est tout de meme plus pratique que d’evoluer entre les montagnes de carton et les outils de l’entrepreneur… 
Samedi on est alle se promener les pieds dans l’eau, le long de la plage, ahhhhh c’est bien le soleil ! Et dire que j’avais sorti l’echarpe, les gants et les gros pulls a New York !! Dimanche, on etait invite par des amis que se sont faits les parents dans le village, pour dejeuner de la daurade au barbecue – miam miam – et mangee sur la terasse, avec le doux son de l’eau dans leur piscine comme bruit de fond. Je dois dire, je pense qu’il y a pire comme vacances…
Lundi je suis montee a Paris en avion pour la journee, un aller retour en passant par la case Ambassade des Etats-Unis pour refaire mon visa. Il est tres beau, et me couvre jusqu’en novembre 2006.
Le reste de la semaine corse ? Des ballades autour du village, au milieu des chevres curieuses qui nous poursuivaient presque dans les petits chemins entre les noisetiers…

Et pour la suite de l'histoire ? Vous tiendrez bien jusqu'a vendredi prochain, non ??

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