08 septembre 2006

Corse, Paris, Dijon, Paris... vacances finies

Bon, ca y est, c'est la reprise. Tres tres dur apres les vacances... Quand l'avion s'est pose a Newark mardi apres midi, il pleuvait des cordes, et je n'avais qu'une envie, me cacher entre deux sieges et qu'on m'oublie la pour que je rentre en France illico. Hirk. Etonnamment, l'officier d'immigration a a peine regarde mes papiers et m'a laisse rentrer sans plus de ceremonie - alors qu'apres mon week-end a Quebec j'avais eu droit a un interrogatoire serre, allez comprendre. Enfin voila, on rentre de vacances et on se fait assaillir de plus de 140 emails qui vous sautent aux yeux et vous rappellent les catastrophes imminentes qu'on s'etait applique a oublier / cacher sous le tapis avant de partir pour mieux bronzer sur une plage au bout de la planete. Re-hirk. Et gros soupir. Ce n'est pas que je veuille la niouzlettre de retour de vacances mélancolique, c'est juste que j'ai un peu de mal à sauter au plafond en pensant à tout ce que je vais travailler ces jours prochains. Mais parlons de choses moins tristes.
Les vacances en Corse ont été une parenthèse d'air pur, d'iode, de bains de mer et de charcuterie parfumée. De petits chemins qui sentent bon la figue, de noisettes fraiches en apéro avec un petit verre de muscat, de "rattrapage" sur 3615 MaVie. Bref, une petite bulle de bonheur. J'y suis arrivée le vendredi 25 août, Thomas m'y a rejointe le mardi suivant, et on a abandonné mes parents pour repartir le vendredi 1er septembre sur le continent. Beaucoup plus reposés et bronzés qu'au départ.
A Paris, on a retrouvé Erfan et sa chérie pour dîner, et on a su rester très zen quand on a vu la tête du serveur du resto, qui s'est rendu compte qu'il avait planté notre résa (du coup on a attendu presque une heure au bar pour avoir une table, quand même). La robe et le palais, pour les initiés, c'était bien pour continuer sur la lignée de la bonne bouffe francaise.
Samedi, on a sauté dans un TGV direction Dijon pour le mariage d'amis à Thomas. Eglise, cocktail et dîner, le dîner étant atypique pour un mariage : orchestre de jazz et menu gastronomique-nouvelle cuisine.
Du coup on a encore une larme émue pour la cérémonie - et pour la poitrine de pigeonneau frottée aux épices du Magrehb - mais on n'a pas pu se lâcher sur la chenille-euh-qui-redémarre-euh ni sur les Lacs du Conemara.
Dimanche ? C'était mon anniversaire. On avait triché un peu pour fêter en avance avec mes parents, en Corse, mon quart de siècle jeudi soir et du coup dimanche a été une sorte de prolongement des festivités... On a sauté dans un TGV retour Paris pour se retrouver à table chez Erfan et Florence avec un Opéra très très bon en dessert, et le soir à La Brouette entre amis.
Entre temps, je vous rassure, on a tout de meme fait une petite marche digestive sur la promenade plantée pour faire passer... La soirée était bien, j'étais contente de revoir des amis un peu perdus de vue, et comme c'était dimanche soir, le service au resto n'a pas été pressé.
Lundi, hirk, un peu de boulot le matin, j'avais promis d'aller voir un client avec qui j'ai passé la matinée, je me suis esquivée à l'heure du déjeuner pour aller retrouver Thomas. L'après-midi, on s'est culturés au Musée de l'Orangerie qui a rouvert en mai dernier, nymphéas de Monnet et collection privée de Paul Guillaume. Un musée pas très grand mais très agréable. Et le soir, re-rebelotte, dîner cette fois ci avec les z'amis de Thomas, au Paradis du Fruit, histoire de la jouer un peu détox même si on a tous pris un dessert (et moi avec du chocolat, parce que je l'entendais crier depuis la cuisine alors je me suis dévouée)...
Mardi, j'ai repris un vol direction New York pendant que Thomas se dirigeait via Lille pour Amsterdam à un salon - même raison qui avait valu mon déplacement l'année dernière pour l'accompagner.
Depuis mercredi ? Ben c'est la reprise... Alors une dernière pensée pour ces derniers jours en France... Au fait, c'est quand, déjà, les prochaines vacances ?


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