On s’endort sur un coin d’oreiller entre deux décallages horaires et on se réveille le sourire aux lèvres, les vacances ne se profilent plus, elles sont là. Qu’on soit juste chez soi où à des milliers de kilomètres, le sentiment de plénitude est bien présent et le bonheur d’ouvrir l’œil sans que le tympan n’ait été tué par un cri strident de réveil.
On petit déjeune ensemble, on admire le ciel tout bleu, et on va faire quelques emplètes impondérables : le maillot de bain oublié du jeune homme, l’e-mail aux parents pour les rassurer. Non, on ne s’est pas fait dévorer par une meute d’américains aux dents longues, on est bien arrivé, il fait beau, oui promis on enverra une carte postale.
(ce ne sont pas des antilopes mais bien des bisons, ne courrez pas chez votre ophtalmo)
Roulant entre les eaux, on se sent l’envie d’ouvrir grand les vitres de la voiture… Hirk ! L’odeur de marais nous prend au nez, et en bons épris de technologie, nous voilà refermant lesdites vitres en attendant d’arriver sur l’île.
Premier arrêt au bord de l’eau. Parking, annonçant un petit chemin jusqu’au bord du lac, entre les buisson type garrigue et les gros cailloux à tendance jaune-ocre. On ouvre les portes de la voiture et on se fait assaillir par les moustiques… Contre lesquels on se bat à force plans et autres magazines à grandes claques dans le dos, sur les bras et les jambes… Bizarrement, lorsqu’on s’éloigne du parking pour atteindre les rochers, les moustiques ne sont plus si nombreux, et on babille tranquillement en s’extasiant sur la tranquilité du coin. On se dit qu’on va aller faire une photo très au bord de l’eau, toute lisse, et que le reflet nous fera un cliché super. Jusqu’au moment où on arrive à un coin du chemin où Thomas fait Yuk ! Raison : une araignée de taille respectable avait tissé sa toile en travers du chemin, de buisson à buisson. Et là, on se met à regarder les buissons tout autour… Très très mauvaise idée : le coin REGORGE de ces bestioles. Hirk. Cela explique qu’il y ait moins de moustiques… et que, vu le nombre aux alentours, les araignées soit si grosses. Re-hirk…
Total : on est vite remonté dans la voiture.
On a roulé un tout petit peu plus loin. On est passé par le ‘Visitor Center’ qui expliquait le pourquoi du comment du lac Salé, et aussi pourquoi les antilopes. On s’est ensuite translaté à pieds jusqu’à un petit sommet pour la vue (ohhhhh) puis on s’est fait une petite balade. On comptait marchouiller jusqu’à de petits rochers sur une colline qui nous auraient donné un joli panorama sur le lac. Au final, les petits rochers étaient en fait de gros rochers un peu loin ! Et on a donc lutté contre le soleil pour y arriver.
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