19 août 2005

J'y suis, j'y reste !

J’y suis, j’y reste ! Ok… pour 10 jours. Mais c’est déjà pas mal, non ? Ahhh New-York, ton air conditionné, tes buildings, ton calme, ta sérénité… non ? Ah non ? Bon.

Partie de Meuse mercredi après le déjeuner, j’ai atterri à l’aéroport de JFK quelques heures plus tard, avec les cheveux un tantinet plus hirsutes. Le vol d’Air France de 19h a le grand avantage de nous faire nous poser à New York quand la majorité des autres vols sont déjà arrivés depuis longtemps, et on fait donc rarement la queue à l’immigration.
Manque de chance, mercredi soir, avait débarqué juste avant nous un avion de Korean Airlines, rempli à rabord d’asiatiques ne parlant visiblement pas un mot d’anglais. Au bout de la file d’attente – c’est comme à Disney Land, on se tortille au gré des barrières – et au bout, on nous assigne une ligne où aller attendre encore, en nous aboyant un numéro. Là, l’aboyeuse était obligée de montrer le numéro sur ses mains, voire d’accompagner jusqu’à la ligne les asiatiques, qui, devant la trouver très charmante, restaient plantés là en souriant.
Bilan : 5 minutes pour sortir de l’avion, 55 minutes d’attente pour passer l’immigration, 3 minutes trente ensuite pour atteindre le hall de l’aéroport. Greu.
Heureusement, après ça, un copain m’a récupérée et hop, direction Hoboken New Jersey en voiture via Manhattan. « Home sweet home ».

Hier, à 7 heures du matin, je suis tombée de mon lit, ou presque. Ca faisait bien 13 heures, pour mon petit organisme décalé, et plus moyen de fermer l’œil. Bon. Matinée à glandouiller, et après midi à faire quelques courses, rien d’extraordinaire, et une petite promenade le long de l’Hudson : on a alors une vue superbe sur Manhattan, sans en avoir l’odeur si particulièrement beurk.
Hier soir : dîner de français, qui font leur nid à Hoboken. On a dîné en parlant, en bon français, de vins et de gastronomie ! Puis on s’est mis à râler un peu sur les Etats-Unis, parce que hein, sinon, on serait pas vraiment français…
Et sur insistance de Fred qui voulait chasser la omaillegod pas trop farouche, on est allé dans un bar, qui, pour un jeudi soir, était on ne peut plus calme. D’ailleurs à minuit moins vingt, le bartender nous a demandé de nous en aller ! Greu. Fred pas trop déçu en tout cas puisque de omaillegod il n’y en avait point ;)

Ce matin, réveillée vers 7h30, mais rendormie ensuite, je me sens une âme de feignante…
Il vient de pleuvoir, de la fenêtre du salon, je vois le haut de l’Empire State Building, gris foncé, se découper sur le ciel qui s’éclaircit. C’est si joli…

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